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Activités de survie et accès aux droits sociaux des mineurs isolés non

En ce qui concerne les activités, beaucoup de mineurs rencontrés pratiquent des activités

ou de survie (vente de stupéfiants, vols, vente ambulante, travail informel, mendicité, prostitution).

L’implication dans des activités de survie est particulièrement répandue pour les mineurs marocains et sénégalais retrouvés à Turin et les marocains à Bruxelles. Les mineurs roms interrogés à Paris et à celui des jeunes majeurs anciens mineurs isolés étrangers venant d’Afrique de l’Ouest, arrivés par les Iles Canaries, puis transférés dans d’autres régions continentales espagnoles. Le groupe rencontré à Madrid a été systématiquement exclu des services de n de l’âge. Nous avons aussi rencontré un groupe d’enfants roms, vivant principalement avec leur famille élargie ou nucléaire dans le bidonville Est de la province madrilène. Ces rarement à l’école à l’adolescence, et sont parfois

sur un groupe d’anciennes victimes de la traite des êtres humains au moment de l’entretien prises en charge par les institutions et un autre groupe de mineurs isolés d’origine marocaine vivant avec leur famille élargie dans le cadre d’arrangements d’accueil dans une situation de grande instabilité du fait que les familles ne

en contact avec des jeunes de pays asiatiques (d’Afghanistan et du Bangladesh pour la plupart dans une hébergés par des amis ou des compatriotes.

ontrés se trouvent dans l’attente d’être admis dans le système de protection (la période d’attente pouvant durer des semaines,

À Turin, nous avons rencontré des mineurs d’origine marocaine ayant migré dans le cadre d’un projet u sein de la cellule familiale (mineurs venant des alentours de la ville de Khouribga). D’autres migré par leurs propres moyens et se trouvaient déjà dans une situation d’errance ou d’exclusion des bidonvilles autour de la ville de celui des mineurs sénégalais originaires de la région de Louga, et celui des jeunes Egyptiens. Ces deux groupes restaient invisibles, accueillis hez des membres de leur communauté d’origine, dans le cadre d’arrangements

Activités de survie et accès aux droits sociaux des mineurs isolés non

En ce qui concerne les activités, beaucoup de mineurs rencontrés pratiquent des activités délictuelles ou de survie (vente de stupéfiants, vols, vente ambulante, travail informel, mendicité, prostitution).

L’implication dans des activités de survie est particulièrement répandue pour les mineurs marocains et arocains à Bruxelles. Les mineurs roms interrogés à Paris et à

Madrid sont évasifs par rapport à leurs activités lors des entretiens, si bien que les professionnels qui travaillent avec eux évoquent leur éventuelle implication dans le vol de matériels, la

même la prostitution. Les victimes de traite rencontrées sexuelle ou de délits sous contrainte de personnes adultes.

En contraste avec ces activités délictuelles, beaucoup de mineurs nous signale d’inactivité, en particulier ceux qui

inadéquate (accueil en hôtel), ou qui se retrouvent en situation d’accueil informel chez des proches ou des amis. Il faut souligner qu’en règle générale les mineurs rencontrés acceptent difficilement ces périodes d’inactivité subie considérant qu’elles compromettent les objectifs et expectatives initiales de leur projet de migration (se former, travailler, gagner de l’argent, avoir u

2.1 Logement

Les mineurs isolés non protégés alternent la vie dans la rue (avec des sacs et des tentes), les squats, les maisons et les usines abandonnées. La présence de mineurs migrants vivant dans la rue particulièrement fréquente à Paris, Turin et dans une moindre mesure à Bruxelles. Nous n’avons pas retrouvé ce type de situation pendant notre enquête à Madrid, bien que les conditions de logement des mineurs roms rencontrés au bidonville du Gallinero

rue ne se produit pas de la même façon d’un contexte à l’autre. Dans le cas parisien, la plupart des mineurs rencontrés se trouvent en situation de rue en attente d’être pris en charge. Cette situation est similaire à Bruxelles, où les situations de rue

impliquant l’exclusion de la protection de certaines catégories d’entre eux (concrètement, les mineurs non demandeurs d’asile). À Turin, en revanche, beaucoup de mineurs marocains et sén rencontrés ont basculé vers un mode de vie marginale dès leur arrivée et sans avoir eu de contact avec les institutions.

Dans les cas parisien et bruxellois, on a donc trouvé une situation subie qui

pratiques institutionnelles provoquant l’exclusion de certaines catégories de mineurs de toute assistance sociale y compris la possibilité d’un hébergement adéquat et digne (les nouveaux arrivants, ceux que l’on considère majeurs, et/ou non

turinois, on ne peut pas affirmer que la situation de rue relève d’un choix personnel de l’enfant car certain facteurs ont une influence déterminante sur cette situation (influence des membres de la communauté nationale ou ethnique, mode de vie des pairs, pressions de la famille au pays d’origine).

Dans tous les cas, les situations de rue ne proviennent pas d’une exclusion institutionnelle préalable mais plutôt de l'ascendant de l’entourage personnel du mineur.

Certains autres mineurs isolés se «

façon provisoire) par les membres de la famille élargie, les compatriotes ou les amis. Ces arrangements ont évasifs par rapport à leurs activités lors des entretiens, si bien que les professionnels qui travaillent avec eux évoquent leur éventuelle implication dans le vol de matériels, la

même la prostitution. Les victimes de traite rencontrées sont passées par des situations d’exploitation sexuelle ou de délits sous contrainte de personnes adultes.

En contraste avec ces activités délictuelles, beaucoup de mineurs nous signalent de longues périodes d’inactivité, en particulier ceux qui sont en attente de prise en charge, qui reçoiv

inadéquate (accueil en hôtel), ou qui se retrouvent en situation d’accueil informel chez des proches ou r qu’en règle générale les mineurs rencontrés acceptent difficilement ces périodes d’inactivité subie considérant qu’elles compromettent les objectifs et expectatives initiales de leur projet de migration (se former, travailler, gagner de l’argent, avoir une meilleure vie, etc.)

Les mineurs isolés non protégés alternent la vie dans la rue (avec des sacs et des tentes), les squats, les maisons et les usines abandonnées. La présence de mineurs migrants vivant dans la rue

te à Paris, Turin et dans une moindre mesure à Bruxelles. Nous n’avons pas retrouvé ce type de situation pendant notre enquête à Madrid, bien que les conditions de logement des mineurs roms rencontrés au bidonville du Gallinero soient extrêmement précaires

rue ne se produit pas de la même façon d’un contexte à l’autre. Dans le cas parisien, la plupart des mineurs rencontrés se trouvent en situation de rue en attente d’être pris en charge. Cette situation est s situations de rue sont la conséquence des décisions administratives impliquant l’exclusion de la protection de certaines catégories d’entre eux (concrètement, les mineurs non demandeurs d’asile). À Turin, en revanche, beaucoup de mineurs marocains et sén

basculé vers un mode de vie marginale dès leur arrivée et sans avoir eu de contact avec

Dans les cas parisien et bruxellois, on a donc trouvé une situation subie qui est

institutionnelles provoquant l’exclusion de certaines catégories de mineurs de toute assistance sociale y compris la possibilité d’un hébergement adéquat et digne (les nouveaux arrivants, ceux que l’on considère majeurs, et/ou non-isolés, ceux qui ne déposent pas une demande d’asile). Dans le cas turinois, on ne peut pas affirmer que la situation de rue relève d’un choix personnel de l’enfant car certain facteurs ont une influence déterminante sur cette situation (influence des membres de la onale ou ethnique, mode de vie des pairs, pressions de la famille au pays d’origine).

Dans tous les cas, les situations de rue ne proviennent pas d’une exclusion institutionnelle préalable mais plutôt de l'ascendant de l’entourage personnel du mineur.

tains autres mineurs isolés se « débrouillent » pour être hébergés de façon informelle (et souvent de façon provisoire) par les membres de la famille élargie, les compatriotes ou les amis. Ces arrangements ont évasifs par rapport à leurs activités lors des entretiens, si bien que les professionnels qui travaillent avec eux évoquent leur éventuelle implication dans le vol de matériels, la mendicité ou passées par des situations d’exploitation

nt de longues périodes reçoivent une protection inadéquate (accueil en hôtel), ou qui se retrouvent en situation d’accueil informel chez des proches ou r qu’en règle générale les mineurs rencontrés acceptent difficilement ces périodes d’inactivité subie considérant qu’elles compromettent les objectifs et expectatives initiales de

ne meilleure vie, etc.)

Les mineurs isolés non protégés alternent la vie dans la rue (avec des sacs et des tentes), les squats, les maisons et les usines abandonnées. La présence de mineurs migrants vivant dans la rue est te à Paris, Turin et dans une moindre mesure à Bruxelles. Nous n’avons pas retrouvé ce type de situation pendant notre enquête à Madrid, bien que les conditions de logement des extrêmement précaires. Or, la situation de rue ne se produit pas de la même façon d’un contexte à l’autre. Dans le cas parisien, la plupart des mineurs rencontrés se trouvent en situation de rue en attente d’être pris en charge. Cette situation est la conséquence des décisions administratives impliquant l’exclusion de la protection de certaines catégories d’entre eux (concrètement, les mineurs non demandeurs d’asile). À Turin, en revanche, beaucoup de mineurs marocains et sénégalais basculé vers un mode de vie marginale dès leur arrivée et sans avoir eu de contact avec

est la conséquence de institutionnelles provoquant l’exclusion de certaines catégories de mineurs de toute assistance sociale y compris la possibilité d’un hébergement adéquat et digne (les nouveaux arrivants, ceux que ent pas une demande d’asile). Dans le cas turinois, on ne peut pas affirmer que la situation de rue relève d’un choix personnel de l’enfant car certain facteurs ont une influence déterminante sur cette situation (influence des membres de la onale ou ethnique, mode de vie des pairs, pressions de la famille au pays d’origine).

Dans tous les cas, les situations de rue ne proviennent pas d’une exclusion institutionnelle préalable,

» pour être hébergés de façon informelle (et souvent de façon provisoire) par les membres de la famille élargie, les compatriotes ou les amis. Ces arrangements

sont néanmoins très instables et les mineurs conce

situation de rue. Nous avons également retrouvé des cas de mineurs qui réussissent à trouver un hébergement dans des foyers pour migrants adultes ou personnes sans domicile fixe.

2.2 Éducation

Les conditions de vie des mineurs isolés sans protection vivant dans la rue ne sont pas compatibles avec un parcours éducatif. Certains mineurs rencontrés, notamment dans le contexte parisien, montrent une motivation particulière à s’instruire, à étudier, mais se plaignent auss

mode de vie très précaire. À titre d’exemple, en novembre 2013 le Conseil d’administration d’un lycée du 11e arrondissement de Paris dénonçait le fait que certains de ses élèves mineurs isolés, en classe de scolarisation et d’insertion, n’étaient pas hébergés ni nourris, certains se retrouvant ainsi dans la rue Pour aller à l’école, il importe de pouvoir se nourrir, s’habiller, s’acheter des livres, ce qui

portée des mineurs rencontrés lors de notre enquêt

sénégalais rencontrés à Turin ainsi que les mineurs marocains à Bruxelles, l’attractivité d’un parcours éducatif semble moins évidente. Ces mineurs déclarent être plus intéressés et motivés, parfois sous pression extérieure, pour gagner de l’argent rapidement. L’impossibilité de bénéficier d’une prise en charge et, consécutivement à cela, de produire des revenus est susceptible de provoquer la dérive de certains profils de mineurs isolés vers un mode de vie m

administratives demandées pour une régularisation de la situation du mineur étranger sont liées au suivi régulier d’un parcours éducatif

d’attraction pour ces mêmes mineurs exclus de la protection. Nous avons en effet rencontré certains cas de mineurs arrivés très jeunes à Turin qui, suite à plusieurs années de vie marginale, ont décidé de s’intégrer dans un parcours de formation dans l’espoir d’obtenir ensuite

séjour à la majorité.

2.3 Santé

L’accès aux soins, garanti au niveau législatif dans les quatre pays étudiés pour les mineurs étrangers, peut se voir compromis par des obstacles administratifs, notamment en raison de l’absence de documents d’identité nécessaires pour l’obtention d’une carte de santé. Faute d’un accès aux soins complet, on peut néanmoins considérer que les mineurs isolés sont en général soignés en cas d’urgence dans les quatre pays de notre étude. En revanche, les p

2 Vœu voté par le Lycée Dorian (75011) sur la prise en charge des MIE, 25 novembre 2013. Source Education Sans Frontières.

néanmoins très instables et les mineurs concernés peuvent basculer à tout moment vers une situation de rue. Nous avons également retrouvé des cas de mineurs qui réussissent à trouver un hébergement dans des foyers pour migrants adultes ou personnes sans domicile fixe.

des mineurs isolés sans protection vivant dans la rue ne sont pas compatibles avec un parcours éducatif. Certains mineurs rencontrés, notamment dans le contexte parisien, montrent une motivation particulière à s’instruire, à étudier, mais se plaignent aussi des difficultés associées à leur mode de vie très précaire. À titre d’exemple, en novembre 2013 le Conseil d’administration d’un lycée arrondissement de Paris dénonçait le fait que certains de ses élèves mineurs isolés, en classe de

et d’insertion, n’étaient pas hébergés ni nourris, certains se retrouvant ainsi dans la rue Pour aller à l’école, il importe de pouvoir se nourrir, s’habiller, s’acheter des livres, ce qui

portée des mineurs rencontrés lors de notre enquête. Pour ce qui concerne les mineurs marocains et sénégalais rencontrés à Turin ainsi que les mineurs marocains à Bruxelles, l’attractivité d’un parcours moins évidente. Ces mineurs déclarent être plus intéressés et motivés, parfois sous ssion extérieure, pour gagner de l’argent rapidement. L’impossibilité de bénéficier d’une prise en charge et, consécutivement à cela, de produire des revenus est susceptible de provoquer la dérive de certains profils de mineurs isolés vers un mode de vie marginal. Par ailleurs, les conditions administratives demandées pour une régularisation de la situation du mineur étranger sont liées au suivi régulier d’un parcours éducatif : cette situation peut éventuellement constituer un facteur mêmes mineurs exclus de la protection. Nous avons en effet rencontré certains cas de mineurs arrivés très jeunes à Turin qui, suite à plusieurs années de vie marginale, ont décidé de s’intégrer dans un parcours de formation dans l’espoir d’obtenir ensuite un document autorisant leur

L’accès aux soins, garanti au niveau législatif dans les quatre pays étudiés pour les mineurs étrangers, peut se voir compromis par des obstacles administratifs, notamment en raison de l’absence de documents d’identité nécessaires pour l’obtention d’une carte de santé. Faute d’un accès aux soins complet, on peut néanmoins considérer que les mineurs isolés sont en général soignés en cas d’urgence dans les quatre pays de notre étude. En revanche, les pathologies de santé mentale, tels que les cas de

Vœu voté par le Lycée Dorian (75011) sur la prise en charge des MIE, 25 novembre 2013. Source

basculer à tout moment vers une situation de rue. Nous avons également retrouvé des cas de mineurs qui réussissent à trouver un hébergement dans des foyers pour migrants adultes ou personnes sans domicile fixe.

des mineurs isolés sans protection vivant dans la rue ne sont pas compatibles avec un parcours éducatif. Certains mineurs rencontrés, notamment dans le contexte parisien, montrent une i des difficultés associées à leur mode de vie très précaire. À titre d’exemple, en novembre 2013 le Conseil d’administration d’un lycée arrondissement de Paris dénonçait le fait que certains de ses élèves mineurs isolés, en classe de et d’insertion, n’étaient pas hébergés ni nourris, certains se retrouvant ainsi dans la rue2. Pour aller à l’école, il importe de pouvoir se nourrir, s’habiller, s’acheter des livres, ce qui n’est pas à la e. Pour ce qui concerne les mineurs marocains et sénégalais rencontrés à Turin ainsi que les mineurs marocains à Bruxelles, l’attractivité d’un parcours moins évidente. Ces mineurs déclarent être plus intéressés et motivés, parfois sous ssion extérieure, pour gagner de l’argent rapidement. L’impossibilité de bénéficier d’une prise en charge et, consécutivement à cela, de produire des revenus est susceptible de provoquer la dérive de arginal. Par ailleurs, les conditions administratives demandées pour une régularisation de la situation du mineur étranger sont liées au : cette situation peut éventuellement constituer un facteur mêmes mineurs exclus de la protection. Nous avons en effet rencontré certains cas de mineurs arrivés très jeunes à Turin qui, suite à plusieurs années de vie marginale, ont décidé de un document autorisant leur

L’accès aux soins, garanti au niveau législatif dans les quatre pays étudiés pour les mineurs étrangers, peut se voir compromis par des obstacles administratifs, notamment en raison de l’absence de documents d’identité nécessaires pour l’obtention d’une carte de santé. Faute d’un accès aux soins complet, on peut néanmoins considérer que les mineurs isolés sont en général soignés en cas d’urgence athologies de santé mentale, tels que les cas de

Vœu voté par le Lycée Dorian (75011) sur la prise en charge des MIE, 25 novembre 2013. Source : Réseau

stress post-traumatisme3, constatés chez un certain nombre de mineurs isolés, sont rarement pris en compte et font rarement l’objet d’un suivi dans les différents pays.

3. Raisons expliquant la situation de car

Les résultats de l’étude ont montré qu’il existe une multiplicité de facteurs et raisons expliquant la situation de manque de protection des mineurs isolés rencontrés. Ces raisons peuvent s’articuler en deux grands groupes : (1) celles q

et durant son parcours migratoire

« mineur isolé étranger ». Ces dernières s’expliquent soit par des pratiques institu

contredisent l’appartenance des jeunes à cette catégorie (contestation de la minorité et/ou de l’isolement) soit, lorsque le statut est reconnu, par une application restrictive ou défaillante de la législation associée.

3.1 L’histoire et la situation personnelle du mineur avant et durant son parcours migratoire Concernant ce premier groupe de raisons, nous avons pu constater dans le discours d’un nombre important de mineurs rencontrés le rôle important que peut jouer la famille restée au pays d’origine.

Certains mineurs évoquent clairement la lourde responsabilité qu’ils

famille. Cette situation rend difficile leur engagement dans les parcours éducatifs longs et incertains proposés par les institutions en raison de leur incompatibilité avec la nécessité de gagner de l’argent rapidement. Ces mineurs n’ont pas un mandat précis de la part de leur famille, mais

responsabilité en tant que porteurs d’un projet familial. Dans d’autres cas, en revanche, la pression de la famille est tangible. Plusieurs praticiens consultés en Italie

considérent l’intégration de leur enfant dans un centre d’accueil comme une déloyauté à leur confiance.

Dans ces cas, qui concernent dans notre enquête exclusivement des mineurs d’origine marocaine, la pression exercée par la famille

rencontrées par ces jeunes4.

3 Selon Radjack, la plupart des mineurs isolés souffrent de pathologies post migratoire qui s’ajoutent aux troubles propres à tout adolescent. Voir soigner les mineurs isolés étrangers

p. 421-432, en particulier p. 423-424.

4 Les travaux de Vacchiano sur les migrations de jeunes marocains confirment l’existence de ces pressions familiales, en particulier dans le cas

Khouribga. Voir Vacchiano F. Bash n'ataq l

, constatés chez un certain nombre de mineurs isolés, sont rarement pris en compte et font rarement l’objet d’un suivi dans les différents pays.