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Libération de Belgrade

Dans le document Planification urbaine: le cas de Belgrade (Page 165-173)

Le soulèvement serbe, qui a éclaté 15 ans après la révolution française, a été financé par les marchands Serbes de Vienne, Budapest et Trieste. Dès 1806, les insurgés, sous le commandement du chef Serbe Karadjordje, libèrent Belgrade, qui devient la capitale de l’État serbe.

En 1813, les Turcs reprennent Belgrade. Pendant l’occupation turque, la ville a l’air d’une cité orientale, avec des ruelles étroites et tortueuses et des petites maisons sombres.

Vers la moitié du XIX siècle, les Serbes obtiennent le droit à leur propre gouvernement à Belgrade, tandis que les Turcs gardent leur garnison dans la forteresse jusqu’en 1867, quand le dernier Pacha turc en Serbie rendait les clefs de la Haute ville au Prince Michel.

Depuis, Belgrade est sous le pouvoir absolu des Serbes. Quand au cours du XIX siècle les Serbes se sont consolidés dans la ville ils ont bénéficie d’abord de l’occupation

autrichienne qui se fit en 1718 par le traité de Pozarevac, obtiennent Belgrade et son département, mais les Turcs reprennent le dessus en 1740 par le traité de Belgrade.

La guerre recommence en 1787 avec l’Autriche; des milliers de Serbes se joignent à l’armée autrichienne. A Belgrade, l’armée turque défont les pachas et oppriment leurs coreligionnaires autant que les chrétiens.

Apres le traite de Svistovo, en 1790, Belgrade est à nouveau dans les mains des Turcs, et beaucoup de Serbes émigrent avec l’armée autrichienne. De 1798 à 1802, un accord pourra être conclu entre les Serbes et Mustapha Pacha « la mère des Serbes ». Cette demi autonomie s’exerce à la satisfaction des chrétiens et des « bons Turcs », sauf pour les soldats turque. La révolte est inévitable, non contre le sultan, mais contre la terreur des soldats turque.

Au début de 1804, les Serbes se soulèvent sous la conduite de leur chef Karadjordje; les soldats turcs sont chassés de la forteresse de Belgrade, et l’armée du peuple serbe entre à Belgrade en 1806.

Les Serbes sont faibles en regard de l’Empire turc; ils n’ont que le département de Belgrade, soit environ quarante mille hommes. Il faut s’appuyer sur une puissance.

C’est à ce moment que Karadjordje envoie un émissaire auprès de Napoléon en lui demandant son appui matériel contre les Turces.

Napoléon, ayant un autre plan plus vaste que l’aide à la Serbie, envoie une épée d’honneur à son chef et son soutien s’arrête la.

L’appui de l’Autriche était très dangereux pour la Serbie, car elle ne rêvait que de s’installer à nouveau à Belgrade et de faire de cette forteresse une ville allemande et un grand centre de commerce avec l’Orient.

La Russie, animée par le panslavisme, décida tout naturellement de soutenir les Serbes dans leur indépendance. Depuis cette date, un antagonisme certain commence à se manifester entre l’Autriche et la Russie à propos des Balkans.

En 1812, la Russie, envahie par Napoléon, fait la paix avec le sultan, et l’armée turque, qui était massée à la frontière russe, reflue vers la Serbie;

l’insurrection slave est brisée en 1813. Karadjordje passe en Autriche et les Turcs inondent le pays.

Apres que Napoléon est définitivement vaincu, la Russie peut s’occuper de l’Occident et la Serbie accomplit son redressement. En effet, l’ancien lieutenant de Karadjordje, Milos Obrenovic, négocie avec les pachas et avec le sultan lui même, qui, redoutant une intervention russe, finit par

céder. En août 1815, le sultan reconnaît la Serbie comme principauté vassale, mais autonome, et Milos Obrenovic y sera son représentant.

Le long règne de ce prince improvisé (1815-1839) est marqué par des progrès économique. La population grandit rapidement grâce à la paix. Après une habile négociation avec les Turcs en 1832, on rattache à sa principauté la partie de la Serbie de Karadjordje. La Serbie est à ce moment la suzeraine de la Turquie et la protectrice de la Russie. Par des désaccords intérieurs, Milos est obligé d’abdiquer en 1839. Il n’y a aucun doute, par sa politique et par son habileté Milos Obrenovic est le plus grand chef de la Serbie du XIX siècle, et même on peut dire sans exagération que c’est lui le fondateur du nation serbe moderne.

Son fils, Mihajlo Obrenovic, dut abdiquer au profit du fils de Karadjordje, Alexandre Karadjordjevic, en 1842.

Alexandre Karadjordjevic resta jusqu’en 1859, mais sans gouverner réellement; tout le pouvoir appartenait au Soviet (Conseil ou Sénat), qui lui était imposé, d’une part, par les Russes et, d’autre part, par les Turcs

Pendant la guerre de Crimée, la Serbie, menacée d’être occupée par l’Autriche, est sauvée par la France et 1’Angleterre. Le traité de Paris place la Serbie sous la protection collective de l’Europe.

Alexandre eut beaucoup de difficultés à l’intérieur; il fut abandonné par toutes les puissances, sauf 1’Autriche, et obligé d’abdiquer. En 1859, le vieux Milos Obrenovic remonte sur le trône. En 1862, son fils Mihajlo lui succède, et avec lui la Serbie entre dans une période d’activité nationale.

En 1867, il obtient la remise des forteresses que les Turcs occupaient toujours en Serbie, et c’est à cette occasion que Belgrade est libère des Turcs.

Théâtre National érigé en 1868

Mihajlo fut assassins en 1868, près de Belgrade. Milan Obrenovic, son cousin, lui succéda et fit la guerre contre les Turcs. Apres les traité de San Stefane, en 1877, et de Berlin, en 1878, la Serbie fut proclamée royaume indépendant.

Le règne d’Alexandre Obrenovic (1889-1903) n’est pas glorieux. La politique intérieure était en désarroi complet. Les coups d’Etat se succédaient. L’influence de la Russie et de 1’Autriche ainsi que de la France et d’autres pays d’Europe s’accentua. II fut

assassins en 1903 ainsi que sa femme, Draga Masin. La même armée, le roi Petar I monte sur le trône de Serbie. Il instaura une liberté politique; il était paisible et, par ses quelques reformes, devint très populaire. La situation

économique s’améliora, les liens avec la Russie se resserrèrent et l’influence de la Serbie grandit au dehors. Mais cette Serbie devient un obstacle pour

l’Autriche, qui veut la soumettre à une vassalité absolue. La guerre douanière entre la Serbie et l’Autriche, la réaction la plus grande contre la Serbie fut en 1908, en annexant la Bosnie et l’Herzegovine. Et finalement la Serbie dut s’incliner devant le fait accompli ainsi que la Russie et la France. En 1912, un traité bulgaro serbe est signé, traité contre les Turcs. En septembre 1912, la Serbie, victorieuse de la Turquie, occupe la Macédoine et l’Albanie, ce qui amène une grande révolte d’Autriche. En 1913, seconde guerre balkanique. La Bulgarie est battue et, apres le traits de paix de Bucarest, obligée d’abandonner Thessalonique et Kavara aux Grecs et l’intérieur de la Macédoine aux Serbes.

La Serbie, victorieuse, a besoin de la paix pour consolider le pays et organiser son indépendance politiquement et économiquement, mais 1’Autriche veut venir à bout de ce petit et glorieux pays slave. En effet, apres une foule de

manoeuvres et d’incidents, et sous prétexte de l’assassinat de Ferdinand à Sarajevo le 28 juillet 1914, l’Autriche déclare la guerre à la Serbie, et c’est la grande guerre de 1914-1918 qui commence. La Serbie fut attaquée par

l’Autriche, l’Allemagne et la Bulgarie et occupée totalement en 1915; la glorieuse armée serbe fut obligée de quitter son pays en traversant tout le pays et l’Albanie, dans un effort surhumain.Pendant trois ans, la Serbie resta sous

1’Autriche et la Bulgarie; cette occupation y laissa les souvenirs les plus pénibles. Les serbes perdent un 1/3 de population masculine.

YOUGOSLAVES

La grande migration des Slaves, au commencement du VI siècle, sous diverses unités ethniques de Serbes, Croates, Slovènes et Bulgares, a atteint tous les territoires de la Serbie, de la Bulgarie, de la Macédoine, de la Bosnie-Herzégovine, du Montenegro, ainsi que de la Dalmatie, la Croatie et la Slovénie, la Pannonie sud

occidentale, les régions des Alpes jusqu’aux frontières ethniques et jusqu’a 1’Italie, dans le Tyrol, dans les Alpes jusqu’aux sources de la Mura.

Aux VI, VII et VIII siècles, les tribus slaves traversent la première phase de leur histoire, marquée par une identité de vues sur l’univers et la vie privée, politique et sociale.

Leur organisation de la vie patriarcale, leur conception de 1’Etat, leur vie spirituelle portaient l’empreinte destraditions et les caractères de leurs tribus.

D’après les deux écrivains byzantins du XII siècle, Stileces et Zonares, les Serbes, les Slovènes et les Bulgares ont conserve le nom qu’ils portaient dans leurs régions d’origine. Parmi les Slaves du Sud, les Serbes et les Bulgares ont eu les premiers leurs Etats organisés, comme nous l’avons vu dans nos exposés précédents. C’est un peu plus tard, au IX siècle, que remontent les premiers embryons des Etats groupés autour des deux tribus: les Serbes et les Croates.

La division de l’Empire romain en ceux d’Orient et d’Occident eut pour conséquence la désunion de deux peuples: l’un, catholique (Croates) et l’autre, orthodoxe

(Serbes). En raison de ce phénomène, les Serbes et les Croates eurent à travers plusieurs siècles une formation nationale et culturelle indépendante.

Cette mésentente a été si profonde que pendant treize siècles l’unité des Slaves du Sud fut ébranlée. D’autres pays et nations ont profits de cette division pour

imposer leur domination. L’idée d’union des Slaves du Sud, surtout celle des trois peuples d’origine de Slave du Sud, Serbes, Croates, Slovènes, auxquels se joignirent plus tard, aux XVIII et XIX siècles, les Bulgares, s’était déjà

manifestée au moyen age. Parmi les propagateurs de cette idée, il suffira de citer les plus marquants: un Slovène, Sam, au VIII siècle; des Croates:

Ljudevit Posavski (819-822), les rois Tomislav (910-930) et Petar Kresimir (1058-1074).

Le souverain serbe Nemanja (1169-1196), l’empereur Dusan le Fort (1331-1355) et enfin le roi de Bosnie Tvrtko (1353-1390).

C’est Tvrtko, qui devient « Stevan Tvrtko », et roi de Raska, de Bosnie, de Dalmatie, de Croatie et du littoral formant presque la Ex Yougoslavie.

A cette époque, chez les Bosniaques l’idée yougoslave (union des Slaves du Sud) était plus forte qu’ailleurs, car ils étaient places au coeur des peuples slaves.

Même plus tard, à la fin du XVIII siècle, un idéal semblable s’était manifesté parmi les Bosniaques, les plus ardents des Slaves du Sud, pour l’union en un Etat fédératif sur une demande du Directoire de Paris.

En effet, l’ambassadeur français put transmettre la proposition d’une fédération de Slaves du Sud, ou plutôt d’une fédération balkanique qui voulait se séparer de l’Empire ottoman. Cette proposition consistait en la for-mation en une union fédérale de trois pays musulmans et de deux pays chrétiens se, distinguant par leur organisation nationale et régionale. Les trois pays musulmans sous la domination turque étaient à cette époque la Bosnie, la Bulgarie et l’Albanie, et les deux pays chrétiens orthodoxes, la Serbie et la Grèce. Seuls les Bosniaques répondirent favorablement à cette proposition.

Au XIX siècle, l’idée de l’union nationale et de la liberté des Slaves du Sud a fait un progrès considérable. Hommes d’Etat, politiciens, prêtres, officiers,

scientifiques, gens de lettres et tant d’autres ont été inspires par le même idéal:

celui de la liberté nationale et de l’union entre tous les Slaves du Sud.

Le chef serbe Karadjordje adressa en 1807 à Napoléon le message suivant: « Nous nous soulevons contre les Turces afin de nous libérer de leur domination et de devenir parmi les peuples un Etat indépendant et libre, et nous lutterons non seulement pour notre libération, mais pour celle de tous les Slaves asservis au joug du sultan et du César de Vienne! »

Dans un autre message envoyé également à Napoléon en 1809, il s’exprime ainsi: « Les Serbes ne voudront pas séparer leur sort de celui des provinces illyriennes, dont la population est de même origine et parle la même langue ».

On voit par ces deux messages que le mouvement serbe au commencement du XIX siècle n’était pas purement un mouvement serbe national, mais aussi une idée plus large aboutissant à l’idée du fait: la Yougoslavie. La même idée était lancée en 1915 à Nis, le gouvernement serbe déclara qu’il continuerait la guerre pour la libération de tous les Slaves du Sud.

Des le début du XIX siècle, Napoléon désigna la région d’Europe formée par le littoral, les arrondissements de Beljak et de Celje, la Croatie jusqu’a la Save et la Dalmatie sous le nom d’Illyrie.

Ces divers mouvements nationaux ont eu pour conséquence un autre mouvement d’inspiration: «spirituelle, idéologique, littéraire, tendant à l’union des serbes et croates, désigné sous le nom de mouvement de « Gaj » (Ljudevit Gaj, écrivain croate).

Egalement en 1848 la Serbie, sous le prince Alexandre Karadjordjevic et Mihajlo Obrenovic, a été largement inspirées par l’idéologie yougoslave. En même temps, l’évêque Petar Petrovic Njegos de Montenegro est poussé par son maître Sima Milutinovic vers un idéal yougoslave.

De même, l’évêque de Djakovo, Josip Juraj-Strosmajer, entre en scène pour la cause du yougoslavisme, ce qui eut une portée considérable pour le developpement de l’idéologie nationale. Une proclamation faite simultanément à Belgrade et à Zagreb déclare que: « Zagreb et Belgrade représentent les centres du mouvement spirituel et politique des Yougoslaves.

Au cas où il leur serait donné de s’unir, le progrès serait assure dans tous les domaines et une voie plus large serait frayée vers un avenir de prospérité ». Les Slovènes Blajvajz et Levstik de Ljubljana ne tardent pas à adhérer à ce mouvement.

Le 10 août 1861, la Diète croate avait promulgue une loi d’apres laquelle la langue croate devait désormais être nominée «Langue yougoslave»; en même temps l’Université de Zagreb était désignée sous le nom d’Université yougoslave.

Le 28 juillet 1867, le premier président de l’Académie yougoslave à Zagreb, Franjo Racki, avait, à l’occasion de son ouverture, proclamé qu’il ne devait plus désormais exister pour les Yougoslaves ni cours d’eau, ni montagnes susceptibles de constituer des barrières spirituelles entre Serbes et Croates, Slovènes et Bulgares.

Au XIX siècle, le plus grand ennemi de l’union yougoslave était l’Autriche, et combien de difficultés y eut-il entre les Croates, Slovènes, Bosniaques, Dalmates, Istriens, etc.

pour leur idéal. L’Autriche, à plusieurs reprises, réussit à diviser les Slaves. Mais l’idée d’union était si forte parmi les peuples qu’aucun rempart ne put se dresser entre eux pour la cause yougoslave.

Depuis 1903, l’idée yougoslave avait pris de telles proportions que l’Autriche s’était mise en mesure d’étouffer les mouvements nationaux, car elle pressentait le danger que pouvait lui faire courir l’union des Slaves du Sud.

Partout les mouvements yougoslaves se manifestent: à Vienne, Prague, Paris, Toulouse, Genève parmi les étudiants et les jeunes; en Bosnie, au Montenegro, en Dalmatie, en Croatie. Les comités se créent pour l’union yougoslave. Finalement vient la guerre de 1914 - 1918. La Serbie fut attaquée par trois cotes: l’Autriche-Hongrie,

l’Allemagne et la Bulgarie. L’idée yougoslave n’était pas morte, car la guerre imposée à la Serbie n’était autre chose que la lutte pour la libération et l’union de tous les frères serbes, croates et slovènes, asservis à la domination étrangère. En effet, la déclaration du gouvernement Royal à l’Assemblée nationale serbe, réunie à Nis le 7 décembre 1914, pénètre davantage encore le monde yougoslave et le monde entier de l’idéal vise par le Piémont yougoslave (C’est ainsi qu’était désigne la Serbie avant la guerre de 1914-1918) et par le peuple yougoslave unanime.

Fermement convaincu de la résolution de tout le peuple serbe de persévérer dans la lutte pour la défense de son foyer et de la liberté, le gouvernement Royal considéré en ce moment pénible comme principale et unique tache d’assurer le succès final de cette lutte grandiose, qui des son début a pris exclusivement le caractère d’un combat pour la libération et l’union de tous les serbes, croates et slovènes asservis à la domination étrangère.

Pendant la première guerre, au Etats Unies d’Amérique se créent des groupes de l’union yougoslave; en Russie, une armée yougoslave est formée; en même temps, en

Autriche le club yougoslave siégeant au Conseil de l’empire fait une déclaration pour

l’union nationale; la Diète croate fait de même et dans le même sens. Le point culminant du yougoslavisme est la déclaration de Corfou du 20 juillet 1917, dans laquelle les représentants du Royaume de Serbie et du Comité yougoslave siégeant à Londres se prononcent en faveur de l’union de tous les Slaves du Sud, séparés jusque-la par des frontières, en un Etat unique et indépendant.

L’acte du 1er décembre 1918 avait été précède de la célèbre déclaration de Genève, publiée le 9 novembre de la même année par les représentants du royaume de Serbie et du groupe politique du Parlement, par ceux du Comité yougoslave de Londres et du Conseil national de Zagreb.

Cette déclaration avait été suivie de la résolution adoptée le 26 novembre 1918 par l’Assemblée nationale de Monténégro.

Les gouvernements régionaux de la Dalmatie et de la Bosnie proclament l’union avec les Serbes, Croates et Slovènes et tous les Slaves du Sud sous la domination de l’Autriche-Hongrie. La région de Vojvodina (Banat, Backa, Srem, Baranja) fait la même proclamation.

Le 1er décembre 1918 est la date solennelle de l’union des Serbes, Croates et Slovènes en un Etat indépendant : « Royaume des Serbes, Croates et Slovènes ».

Le 3 octobre 1929, (le nom d’Etat « Royaume des Serbes, Croates et Slovènes » a cède la place à nouveau nom d’Etat de Slaves du Sud : « Royaume de Yougoslavie ». (Première Yougoslavie).

Les événements historiques et les guerres civiles durant tout le XX siècle ont prouvées que l’union des Slaves de Sud était dirigée par la politique de grandes puissances (l’Allemagne, Angleterre, France, USA). On a crée un Etat artificielle, par les besoins politiques, de même façon comme la création d’Etat d’Israël. Les différences (historiques, culturelles, politiques, économiques et religieuses) étaient énormes. Le niveau culturelle des peuples balkanique n’a pas permis de surmontée toutes les conflits.

Les victimes de cette création artificielle étaient évidement les peuples de Ex-Yougoslavie.

La Yougoslavie, avant la II guerre mondiale étais divisée en neuf unîtes administra-tives appelles « banovina ». Les banovinas sont divisés en sous-prefectures et les sous-prefectures en communes. Il y avait en tout 343 sous prefectures et 3.587 communes.

La superficie totale du Royaume de Yougoslavie est de 247.541 km2. Par sa superficie, la première Yougoslavie peut être rangée parmi les Etats européens de grandeur moyenne. Par sa position, elle contrôle deux des trois routes de l’Europe vers l’Asie. Elle est essentiellement un pays montagneux, les quatre cinquièmes de sa superficie ayant une altitude de 200 mètres au-dessus du niveau de la mer. La première Yougoslavie s’étend entre le 41° et 47° latitude Nord et le 14° et 23° longitude Est (Greenwich); 56,8 % de la superficie totale du pays sont cultives, 31,4 % sont des forets et 11,8 % incultes. La plus grande partie du territoire de la 1er Yougoslavie se trouve sur la péninsule Balkanique. Quoiqu’elle ne possède pas plus de 1.500 km de côtes maritimes, elle est essentiellement un Etat continental.

Elle est limitée au Nord par Autriche et la Hongrie, au Nord-est par la Roumanie, à l’Est par la Bulgarie, au Sud par la Grèce et l’Albanie, à l’Ouest par la mer Adriatique et l’Italie.

Deux recensements ont été faits en première Yougoslavie: le 31 janvier 1921

(11.984.911 habitants) et le 31 mars 1931 (13.934.038 habitants). D’apres ces chiffres, la population yougoslave a augmente en dix ans (de 1921 à 1931)

de près de 2 millions d’habitants. L’augmentation de la population est de 1,6 %

de près de 2 millions d’habitants. L’augmentation de la population est de 1,6 %

Dans le document Planification urbaine: le cas de Belgrade (Page 165-173)