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Une fois l'idée générale de la signalétique de la bibliothèque définie, il faut préparer l'ensemble des supports qui ont été choisis. Chaque élément de signalétique possède ses propres caractéristiques et contraintes, ce qui implique que les éléments soient étudiés individuellement.

3.3.1 Le plan de la bibliothèque

Le plan est un élément essentiel au repérage des usagers dans la bibliothèque. Dans Guide

pratique de la signalétique et des pictogrammes : pour vous accompagner dans vos démarches d'accessibilité en faveur des personnes handicapées mentales il est rappelé que « [i]l est essentiel de

440 Sally HAMBRIDGE, Gilles MISSONIER, trad., Françoise PICART, trad., Laifa AHMADI, trad., Règles de la Netiquette [en ligne], Paris, Université Pierre et Marrie Curie, 1996, dernières mises à jour le 4 février 2011, [consulté le 7 juin 2016]. Disponible sur le Web : <http://www.ccr.jussieu.fr/dsi/doc/divers/Netiquette.htm>.

441 Nathalie BONNEVIDE, « Article sur la signalétique pour le compte du Ministère de la Culture » [en ligne], loc. cit. 442 Audrey BOUDOT, Jérôme DINEI et Carine LALLEMAND, « Réaménagement ergonomique de la signalétique d'une

bibliothèque universitaire : la bibliothèque universitaire de Metz », Bulletin des bibliothèques de France [en ligne],

mettre le plan à l'entrée et de faire en sorte qu'il soit visible de par sa position et qu'il ne soit pas à proximité d'un trop grand nombre d'informations443 ».

Un plan est indispensable, il ne peut pallier une signalétique défectueuse, comme le souligne à juste titre Michel Piquet. « Pas de signalétique sans plan, mais pas de plan sans signalétique444. » Un plan doit en effet compléter la signalétique et non la remplacer445. Selon Michel Piquet un plan de bibliothèque ne doit être ni « une image de la bibliothèque », ni « une carte symbole », ni « une transposition du plan d'architecte446. Elle doit paradoxalement refléter le labyrinthe positif de la bibliothèque447. Il faut veiller à ne pas faire figurer d'information inutiles comme des repères confusionnels ou hors sujet et des services intérieurs inaccessibles au public. Inutile de situer sur le plan les rues autour de la bibliothèque ou encore les toilettes du personnel, comme le signale Michel Piquet de son retour d'expérience448. Il est possible de faire une figuration en perspective et d'indiquer l'échelle afin que l'usager puisse évaluer les distance à parcourir449. Il faut garder en tête en concevant le plan que ce dernier est réalisé pour répondre aux besoins des lecteurs avant tout autre considération. Il peut également être un support pour guider le lecteur dans les rayons, lorsque ce dernier à une demande précise, en lui indiquant d'une croix sur le plan l'endroit qui l'intéresse450. Un plan orienté à l'horizontal est préférable selon Audrey Boudot, Jérôme Dinei et Carine Lallemand car il correspond mieux à la représentation spatiale des individus qu'un plan mural. Il doit être orienté comme le bâtiment afin d'éviter aux usagers « tâche délicate de rotation

mentale »451. À la BAN, nous ne pouvons suivre cette recommandation du fait que le seul espace où

il soit possible d'exposer un plan reste l'espace mural.

Jusqu'à l'année dernière, la BAN ne possédait aucun plan. Suite à cette lacune, nous avons reconstitué un plan sur ordinateur à partir de mesures prises sur le plan d'évacuation des lieux. Nous y avons fait figurer les différentes collections et nous l'avons affiché en format A3 à deux emplacements de la bibliothèque. À terme, nous aimerions posséder un exemplaire de taille plus grande mais il nous faudra passer par un fournisseur car nous n'avons pas les moyens d'imprimer au-delà du format A3. Ayant effectué ce plan à partir du logiciel gratuit Draw d'Open Office, nous

443 Thierry NOUVEL [dir.], Guide pratique de la signalétique et des pictogrammes : pour vous accompagner dans vos

démarches d'accessibilité en faveur des personnes handicapées mentales [en ligne]. loc. cit.

444 Michel PIQUET, Court traité de signalétique : à l'usage des bibliothèques publiques, op. cit., p. 109. 445 Ibid., p. 109. 446 Ibid., p. 110. 447 Ibid., p. 110. 448 Ibid., p. 110. 449 Ibid., p. 110. 450 Ibid., p. 111.

451 Audrey BOUDOT, Jérôme DINEI et Carine LALLEMAND, « Réaménagement ergonomique de la signalétique d'une bibliothèque universitaire : la bibliothèque universitaire de Metz », Bulletin des bibliothèques de France [en ligne],

ne pouvons réaliser un plan en perspective ou en 3D, néanmoins le plan que nous avons établit représente fidèlement la disposition des collections dans la bibliothèque et permet à l'usager de s'y orienter. Ce plan – visible en annexe 3 – reprend les couleurs utilisées dans les différents secteurs de la BAN. Pour les catégories de documents n'étant pas représentées par une couleur, nous les avons matérialisées par des hachures de différentes sortes. La légende mentionne le nom des différentes catégories d'ouvrages en anglais et en français ainsi que l'indice de leur cote qui les symbolise. Ce plan contient beaucoup d'informations, mais cela est dû à la grande variété de contenus disponibles dans un espace limité. La légende atteste du grand nombre d'informations figurant sur le plan, néanmoins il parait difficile de réduire les informations figurant sur le plan. Imprimer des plan en petit format semble également difficile car à cause de leur taille des caractères des informations de la légende risqueraient de ne pas être lisibles. Il pourrait être envisageable de réaliser des détails de plan avec le plan du hall d'entrée, celui de la salle de travail et enfin celui de la salle de lecture. Ces différents plans peuvent s'inclure dans un potentiel guide du lecteur. Nous reviendrons sur la question du guide du lecteur par la suite.

Le plan est un incontournable de la signalétique. Il permet d'aider l'usager à se repérer et à s'orienter au sein de la bibliothèque. Il ne peut en revanche suffire et doit être complété d'autres éléments de signalétique pour être efficace.

3.3.2 Les affiches et les panneaux

La majeure partie de la signalétique passe par les panneaux et les affiches. Ces supports permettent de transmettre des informations fixes comme les informations sur les collections ou des informations ponctuelles ou événementielles. Laurène Guérineau parle de signalétique ponctuelle pour désigner celle qui concerne les événements que ce soient ceux organisés par la bibliothèques ou d'autres événements culturels relayés par la bibliothèque452.Alexandre Caron utilise pour sa part l'expression de signalétique événementielle qu'il oppose à la signalétique institutionnelle à savoir la signalétique permanente. Selon lui la signalétique événementielle est destinée à relayer des informations sur des animations ayant lieu à l'intérieur ou à l'extérieur de la bibliothèque. Ces informations doivent être supprimées une fois que l'animation a eu lieu453.

Avant de mettre en place une signalétique il convient de se poser un certain nombre de questions. Pour Audrey Voudot, Jérôme Dinei et Carine Lallemand elles sont au nombre de trois : « où mettre des indications signalétiques ? Quel contenu y intégrer ? Et sous quelle forme les

452 Laurène GUÉRINEAU, La Signalétique en bibliothèque face aux usagers : l'exemple de la médiathèque de Neuville

de Poitou, op. cit., p. 8.

présenter454 ? » Avant de commencer un projet de signalétique sur un lieu possédant déjà une signalétique Marielle de Miribel invite à s'interroger sur les points suivants :

Peut-on se repérer facilement dans le lieu sans être expert en bibliothéconomie ni avoir à demander son chemin au personnel ? Les panneaux de signalétique sont-ils clairs et faciles à comprendre ? Visibles, lisibles et intelligibles ? Y en a-t-il suffisamment aux endroits nécessaires, sans pour autant que l'on soit submergé ? Sont-ils en rapport avec ce qu'ils annoncent ? Sont-ils en bon état ?455

Ces questions peuvent aussi permettre d'évaluer la signalétique au moment de sa mise en place pour s'assurer de la pertinence du contenu d'une affiche ou d'un panneau. Pour répondre à la première question concernant le repérage dans les lieux, le meilleur moyen de l'évaluer est de demander à des usagers volontaires. Ces derniers se verraient remettre une fiche avec deux ou trois questions de documents à trouver dans la bibliothèque du genre « trouver un roman policier », « trouver un roman d'Oscar Wilde » ou encore « trouver un documentaire sur le cinéma ». Le bibliothécaire les observerait s'orienter dans la bibliothèque pour constater les difficultés qu'ils éprouvent lors de leur déambulation.

Reprenons les questions soulevées par Audrey Boudot, Jérôme Dinei et Carine Lallemand. Concernant le lieux où placer la signalétique il faut que soient signalés tous les lieux de types intersections qui peuvent être source d'hésitation pour l'usager sur le chemin à prendre456. Chaque niveau de signalétique doit être correctement signalé et identifiable par les usagers457. Nathalie Bonnevide fait état de trois niveaux de signalétique minimum : « celle des grandes zones de la bibliothèque […], celle des thèmes et enfin celle de la cote458. » La signalétique peut également être de quatre type la signalétique d'orientation déclinée en signalétique de direction et en signalétique de position – aidant à se repérer dans le lieux – la signalétique des collections – guidant l'usager vers l'ouvrage recherché – la signalétique technique – pour identifier certains locaux comme les toilettes, un auditorium ou encore des bureaux – et la signalétique de sécurité – pour tout ce qui a trait à la sécurité des locaux459. Les informations de signalétique permanente peuvent être placées aux croisements et à proximité des escaliers tandis que la signalétique ponctuelle se trouvera près des « lieux de ralentissement tels que les files d’attente, la cafétéria, le hall d’entrée extérieur où les

454 Audrey BOUDOT, Jérôme DINEI et Carine LALLEMAND, « Réaménagement ergonomique de la signalétique d'une bibliothèque universitaire : la bibliothèque universitaire de Metz », Bulletin des bibliothèques de France [en ligne],

loc. cit.

455 Marielle DE MIRIBEL [dir.], Accueillir les publics, comprendre, agir, op. cit. p. 63.

456 Audrey BOUDOT, Jérôme DINEI et Carine LALLEMAND, « Réaménagement ergonomique de la signalétique d'une bibliothèque universitaire : la bibliothèque universitaire de Metz », Bulletin des bibliothèques de France [en ligne],

loc. cit.

457 Ibid.

458 Nathalie BONNEVIDE, « Article sur la signalétique pour le compte du Ministère de la Culture » [en ligne], loc. cit. 459 Ibid.

personnes attendent leurs amis, voire à proximité des toilettes »460. La signalétique peut se retrouver sur les documents eux-mêmes. Ainsi un document avec un statut particulier – durée d'emprunt plus courte ou interdiction d'emprunt – doit être clairement identifiable par l'usager qui le prend en main461. Il est également possible de signaler certaines informations sur les documents. Par exemple à la BAN les nouvelles acquisitions sont munies d'une étiquettes New !, les livres accompagnés d'un CD présente une cote de couleur jaune et la mention figure également sur une étiquette collée sur la première de couverture. En cas d'exposition, comme cela a été le cas pour le Mai de l'Europe, il est également possible d'apposer une étiquette pour signaler les documents sélectionnés dans le cadre de l'événement. Il convient d'éviter de surcharger certains lieux de signalétique car cela la rendrait illisible. Le site Hortensius rappellent que banques d'accueil, de prêt et de renseignements ne doivent pas être surchargées d'affiches, il vaut mieux concentrer les informations sur une seule affiche462. Ce conseil est sûrement pertinent mais il n'est pas applicable pour la BAN, car la banque d'accueil est l'un des seul endroit où peut être apposé la signalétique. Jacqueline Gascuel recommande également de laisser libre entre dix et quinze pour cent de la surface murale pour la décoration que ce soit des œuvres d'art, des posters ou des panneaux d'information463.

Le positionnement de la signalétique ne doit pas seulement être pensé du point de vue stratégique mais aussi du point de vue de sa visibilité. Marielle de Miribel rappelle ainsi un certain nombre de règles simples à respecter pour garantir la visibilité d'un panneau. Ces règles peuvent parfois paraître évidentes, mais elles doivent être prises en compte pour mettre en place une signalétique efficace. Un panneau ne doit pas être caché par un autre panneau, ni se trouver derrière un obstacle – derrière la banque d'accueil par exemple. Il faut éviter qu'un panneau se trouve à contre-jour. De même une signalétique gravée en transparence ne sera pas visible sur une surface vitrée. Pour être visible un panneau doit se trouver dans le champ visuel des usagers – pour que les usagers le voit sans avoir à le chercher. Si possible mieux vaut positionner les éléments de signalétique sur la droite à l'entrée d'une pièce car les études ont montré que le regard d'un visiteur se porte principalement dans cette direction en entrant dans une salle. Il faut également prendre garde à ce que les différents panneaux ne se fasse pas de concurrence. Enfin, Marielle de Miribel sur la question de la taille des écritures et des couleurs utilisées comme règles de visibilité de la signalétique464. Une bonne visibilité est « une des conditions essentielles de la qualité d'un panneau

460 Audrey BOUDOT, Jérôme DINEI et Carine LALLEMAND, « Réaménagement ergonomique de la signalétique d'une bibliothèque universitaire : la bibliothèque universitaire de Metz », Bulletin des bibliothèques de France [en ligne],

loc. cit.

461 Marielle DE MIRIBEL [dir.], Accueillir les publics, comprendre, agir, op. cit. p. 202.

462 HORTENSIUS, Vers la disparition de la signalétique en bibliothèque ? | Hortensius [en ligne], loc. cit.

463 Jacqueline GASQUEL, Un espace pour le livre : guide à l'intention de tous ceux qui construisent, aménagent ou

rénovent une bibliothèque, op. cit. p. 110.

de signalétique », comme le précise Marielle de Miribel, d'où l'importance de respecter les préconisations vues précédemment465. Nous veillerons à respecter l'ensemble de ces conditions mais le manque de place à la BAN, nous contraint parfois à des choix dont nous savons qu'ils ne seront pas optimaux, mais que nous devons prendre faute de mieux. Ainsi, nous avons bien conscience de la problématique de poser des affiches sur des surfaces vitrées, mais la porte d'entrée est un des seuls emplacement dont nous disposons pour notre signalétique. L'affiche de l'entrée mentionnant les horaires de la bibliothèque est complétée de l'autre côté par une affiche indiquant qu'il faut appuyer sur un bouton de couleur orange situé sur la droite pour sortir. Afin que la transparence du papier n'empêche pas la lecture de l'affiche intérieure nous avons superposé plusieurs feuilles de papier entre les deux affiches. Cet exemple montre la nécessité de s'adapter en pratique par rapport aux conseils théoriques. Nous n'avons pas les moyens de mettre en place un panneau sans transparence et nous sommes obligés de faire figurer ces informations sur la porte. Comme la porte est verrouillée nous devons indiquer les consignes pour la déverrouiller depuis l'intérieur. Auparavant une affiche à côté du bouton en question indiquait qu'il fallait appuyer dessus pour sortir, mais cette affiche n'était pas dans le champs de vision de l'usager. Nous avons pensé que le meilleur emplacement était sur la porte car la personne tentant de l'ouvrir ne peut alors pas ne pas la voir. De même, depuis l'extérieur, il est important d'expliquer aux personnes fréquentant la bibliothèque la raison qui fait que la porte est verrouillée pour que ces dernières ne repartent pas en croyant que la bibliothèque est fermée. Elles ont ainsi le mot leur demandant de bien vouloir patienter le temps que nous venions leur ouvrir accompagné d'une affiche indiquant les horaires de la BAN pour qu'elles puissent vérifier que la bibliothèque est bien ouverte. Lors d'une fermeture exceptionnelle, nous accompagnons ces informations permanentes d'une troisième affiche informant de cette fermeture. La transparence de la porte n'est pas un atout pour la signalétique, mais nous devons nous y adapter. De même quand Marielle de Miribel préconise que les panneaux ne doivent pas se gêner entre eux, cela semble évident, pourtant, la mise en pratique est moins aisée. À partir de quel moment deux panneaux se font-ils concurrence ? Leur simple proximité peut-elle être considérée comme une gêne. Idéalement chaque panneau aurait son propre emplacement bien déterminé et bien visible, mais, dans un lieu aussi étroit que la BAN, nous ne pouvons faire autrement que de rassembler plusieurs éléments de signalétique. Nous avons essayé de limiter au maximum les affiches et panneaux. Nous avons également choisi le positionnement de ces affiches en fonction de l'importance des informations. Ainsi sur la banque de prêt sont alignées les affiches concernant les animations. Nous ne pouvions réaliser une unique affiche avec des caractères de taille suffisante, du fait du nombre d'informations à faire figurer et du caractère bilingue de l'affiche.

L'endroit n'est pas forcément dans le champ de vision direct des usagers mais nous nous en contentons faute de mieux. Lorsque les usagers souhaitent des informations sur les animations, nous les renseignons tout en leur indiquant la position des affiches où ils pourront venir chercher l'information la prochaine fois – par exemple se rappeler l'horaire du Book Club.

La deuxième question d'Audrey Voudot, Jérôme Dinei et Carine Lallemand portait sur le contenu de cette signalétique. Le contenu de la signalétique consiste à anticiper les besoins du public. Ainsi, François Delépée parle du panneau « Inscription-Renseignement » à la bibliothèque de Laxou comme d'une scénographie réussie puisqu'elle anticipe le besoin d'un usager cherchant des informations ou souhaitant s'inscrire et lui indique l'endroit qu'il recherche466. Les usagers s'enquièrent également souvent du nombre de documents qu'ils peuvent emprunter, de la durée et de

la possibilité de renouveler ses documents comme le signale Alexandre Caron467. Ces informations

n'étant mentionnées nulle part à la bibliothèque, nous avons réalisé une affiche notamment pour signaler les limitations d'emprunt du nombre de DVD et l'impossibilité d'emprunter le dernier numéro des périodiques. Cette affiches ne sont malheureusement que peu visibles, aussi nous avons indiqué les règles spécifiques aux DVD directement sur les tablettes de ce secteurs. Nous pourrions faire un marque-page, comme le suggère Alexandre Caron468, mais cela nous obligerait à indiquer le nombre de livres à emprunter. À la BAN, il s'agit d'une question délicate, car nous sommes tenus aux mêmes règles que les autres BU de l'UL. Or il a été récemment décidé que le nombre de prêts passerait désormais à cinquante pour les étudiants et lecteurs autorisés et à cent pour les enseignants-chercheurs, doctorants et personnels de l'université. Pour une petite bibliothèque comme la nôtre, nous trouvons que ces règles de nombre de prêts sont trop lourdes pour notre structure et ne communiquons pas à cette information. Nous n'avons donc pas mentionné cette règle sur l'affiche. Lorsque les usagers nous demandent, nous leur précisons qu'ils peuvent emprunter une dizaine de documents et nous montrons tolérants lorsqu'ils dépassent le seuil de dix documents que nous avons fixé, par exemple pour les familles avec des enfants qui empruntent tous leurs documents sur la même carte. Pour les usagers de l'université, nous leur permettons d'emprunter tous les documents qu'ils ont besoin pour leur recherche conformément au nombre de prêt autorisé. Nous pensons que – comme la bibliothèque est majoritairement fréquentée par des membres de l'ABAN pour leur loisir ou pour travailler leur anglais – le seuil de cinquante documents pour un mois est beaucoup trop élevé et ne répond pas à un réel besoin. Si nous communiquons sur ces seuils, nous prenons le risque que les usagers empruntent effectivement cinquante documents sur