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3.1 Exemples de mises en place de signalétique en bibliothèque Au départ de notre recherche à propos de la signalétique en bibliothèque, nous nous sommes

procurés des mémoires d'étudiants dans le cadre de leur DUT métiers du livre et du patrimoine. Les bibliographies des mémoires en question nous ont fourni une première base de sources à consulter dans le cadre de nos recherches. Si la plupart des idées théoriques présentent dans les mémoires provenaient de sources extérieures – que nous avons nous-même consultées et citées – les mémoires nous ont permis d'obtenir des retours d'expériences très riches et nous ont fourni des idées pour notre propre signalétique. Certaines informations contenues dans des mémoires, ne sont pas stipulées dans la documentation professionnelle et les guides de signalétique parfois trop théoriques. Angeline Echampard fait remarquer à juste titre dans son mémoire que

296 François DELÉPÉE, La Communication en bibliothèque : la signalétique et ce qu'elle communique, [mémoire de DUT métiers du livre, IUT Nancy Charlemagne, université de Lorraine], 2014, p. 37.

[s]i la signalétique de la salle d'études est à repenser entièrement, il faut cependant partir de l'espace tel qu'il avait été aménagé. Ceci paraît contredire les consignes de d'élaboration données par Michel Piquet et Marielle de Miribel, qui préconisent l'élaboration de la signalétique dès les plans et avec toutes les parties (architectes, directeurs, et concepteur de signalétique), pour une meilleure mise en place297.

La problématique qu'elle soulève par rapport à son stage est également valable pour notre mission de signalétique. La plupart des conseils prodigués par des professionnels autour de la signalétique concerne la mise en place initiale de la signalétique, dans le cadre par exemple de la construction d'une bibliothèque. Or pour elle comme pour nous, il a fallu nous adapter à un espace préexistent où la marge de manœuvre est plus limitée. Sur plans, beaucoup plus d'éléments peuvent être choisis et il est possible d'adapter en partie la construction ou l'aménagement de la future bibliothèque en fonction de la signalétique qu'on désire y mettre en place. Pour établir la signalétique d'une bibliothèque déjà construite, équipée et organisée, les choix seront plus restreints. Les moyens – souvent limités – alloués à cette mission ne permettent pas de travailler sur l'agencement de la bibliothèque en profondeur. Il peut être possible de déplacer les étagères selon un nouvel agencement, mais même cet élément ne peut pas être mis en place partout. À la BAN, l'espace étant restreint, aucune autre organisation des étagères n'est envisageable, il faut donc s'adapter au lieu dans sa configuration actuelle et remédier aux contraintes autant que possible. Cet exemple montre combien les mémoires d'étudiants peuvent compléter utilement les ouvrages professionnels parfois trop théoriques ou trop éloignés de la réalité du terrain. De même, les manuels évoquent généralement l'espace des murs comme espace d'affichage de la signalétique. Or à la BAN, nous

nous retrouvons dans le même cas de figure évoqué par Angeline Echampard dans son mémoire298 :

la bibliothèque ne dispose que de très peu de murs sur lesquels affichés des éléments de signalétiques. Il s'agit d'un handicap dans la mise en place d'une signalétique. Il s'agit d'une contrainte absente ou presque dans les manuels professionnels, qui présentent généralement une situation idéale lors de laquelle les bibliothécaires disposent de l'ensemble des paramètres. Les mémoires reflètent souvent ces contraintes matérielles en nous présentant la façon dont leurs auteurs ont surmonté la difficulté. Il est de ce fait très instructif de lire des mémoires pour puiser des idées d'aménagement par rapport aux consignes théoriques données par les professionnels de la signalétique. Parfois, nous avons conservé ces idées, parfois nous les avons abandonnées par choix délibéré ou par contrainte. Voyons en quoi consiste cette masse d'informations.

Le mémoire de Pauline Simon, présente un outil innovant : le « Visual...Catalog ». Il s'agit de la mise en place d'un plan interactif associé au catalogue de la bibliothèque. Le but de cet outil est,

297 Angéline ECHAMPARD, La Signalétique en bibliothèque municipale : le cas de la médiathèque municipale de

Vannes, [mémoire de DUT métiers du livre, IUT Nancy Charlemagne, université de Lorraine], 2007, p. 19.

lorsqu'un usager effectue une recherche dans l'OPAC, de lui indiquer où se trouve physiquement dans l'espace de la bibliothèque les documents qu'il recherche. Pour cela il est nécessaire de créer un plan en indiquant avec le plus de précisions l'emplacement des collections299. Pauline Simon explique l'intérêt de cet outil de la manière suivante :

Un plan interactif est un outil moderne complétant efficacement la signalétique physique en donnant à l'usager une seconde base de repères spatiaux. Il peut ainsi visualiser en un clic le secteur dans lequel il devra se rendre pour trouver le document souhaité.

De plus, grâce à ce plan, l'usager peut faire une recherche au moyen d'un libellé d'un thème général [...]. Les cotes sont associées à un domaine global qui est bien plus compréhensible à l'usager. cette association entre cote et thème permet à l'usager de s'approprier plus rapidement l'organisation sectorielle des collections et donc de pouvoir repérer un ouvrage plus facilement par la suite300.

Il est vrai qu'en indiquant la position des documents dans la bibliothèque, le catalogue interactif rend les recherches plus faciles pour l'usager et aide se dernier à s'approprier le classement des documents de la bibliothèque. Lorsque le système de cote est complexe – par exemple, lorsque les collections sont séparées en un grand nombre de secteurs impliquant un nombre important d'indices de cote – un tel système peut aider le lecteur a associer de façon ludique un indice de cote avec un secteur, comme B correspond à Biographie ou PL est associé au secteur des romans policiers. Toutefois, la mise en place d'un catalogue interactif demande du temps. Il faut également être assuré que les collections ne bougeront que très peu ou que l'outil peut-être facilement mis à jour avec le mouvement des documents. La mission de signalétique à la BAN nécessitant une grande réflexion dans son ensemble, il nous aurait été difficile d'élaborer un tel système. De plus, malgré notre volonté de former l'usager au catalogue, l'OPAC reste peut utilisé par le public de la BAN. Un tel investissement de temps ne semblait pas justifié pour un outil finalement encore peu accessible pour le public. Lorsque les grands chantiers actuels de reprises de fonds et de réaménagement de la bibliothèques seront achevés, il sera toujours possible de commencer un projet de cet ampleur. La question de la pertinence d'un catalogue interactif se pose néanmoins au vu des résultats à la BU de Lettres. Ayant discuté avec des responsables de la signalétique de cette BU, nous avons réalisé qu'ils ignoraient tout de cet outil, et ne savaient pas que cela avait été mis en place. Un tel investissement pour un travail complètement oublié six années plus tard, amène à s'interroger sur le bien-fondé d'y employer son énergie. Nous reconnaissons toutefois qu'il s'agit là d'un concept original, pouvant plaire au public – pour son côté innovant – et donner une bonne image de la bibliothèque, mais nous avons renoncé dans l'immédiat à faire entrer cet outil au sein de la BAN.

299 Pauline SIMON, La Mise en valeur des espaces, des fonds et des services à la bibliothèque universitaire de Lettres

de Nancy 2 : signalétique et perspective d'aménagement, [mémoire de DUT métiers du livre, IUT Nancy

Charlemagne, université de Lorraine], 2010, p. 17-22. 300 Ibid. p. 21.

À l'exception de ce mémoire centré sur un audacieux projet que nous n'avons pas choisi de mettre en œuvre à la BAN. Les autres mémoires, nous ont davantage aiguillé par rapport à des éléments de démarches sur la façon d'entreprendre une signalétique ou sur des conseils pratiques. Ainsi, Virginie Nagy écrit dans son mémoire la démarche suivante :

Nous avons commencé par lister ce qui, dans la signalétique, devait être imprimé en interne et ce qu'il fallait sous-traiter. En effet, dans l'optique d'économiser du budget pour pouvoir se permettre des impressions plus colorées ou des matériaux plus solides, nous avons notamment choisi d'imprimer toutes les étiquettes appliquées aux étagères à la médiathèque. Il en va de même pour les feuilles à glisser entre des plaques en plexiglas301.

En effet, la question de la part de signalétique « fait-maison » et de celle sous-traitée est important à prendre en considération par rapport au budget alloué au projet. Cette façon de procéder, à savoir imprimer soi-même une partie de la signalétique, est également une manière de faire que nous avons appliquée. Cependant nous n'avons pas suivi le mode de raisonnement de Virginie Nagy. Elle essaie de réduire le budget de la signalétique en faisant imprimer certains éléments de signalétique. Notre cas est légèrement différent. En effet, n'ayant pas de budget alloué à ce projet de signalétique, nous devions réalisé nous-même la signalétique. Pour ce qui ne nous était matériellement pas possible de fabriquer, nous avons alors vu si nous pouvions obtenir des crédits. Toutefois, la démarche de faire des économies est la même, mais à travers des interrogations différentes. Virginie Nagy s'est demandée ce que la bibliothèque pouvait fabriquer elle-même sa signalétique afin de réaliser des économies, nous nous sommes demandés comment faire la signalétique nous-mêmes par manque de moyens. Le fait qu'une autre bibliothèque ait effectué le choix d'imprimer elle-même au moins en partie sa signalétique, nous a conforté dans l'idée que cela ne rendait pas notre travail moins professionnel pour autant. D'ailleurs la BU de Lettres nous a assuré qu'elle procédait ainsi pour une partie de sa signalétique également. Nous rejoignons également Virginie Nagy dans sa démarche d'évaluation des impressions. Il nous a fallu voir ce qu'il fallait imprimer et comment. Une partie des documents à imprimer sont en format A3 et la BAN ne dispose pas d'imprimante de ce format. Les bibliothécaires de la BU Lettres, lorsqu'ils ont discuté du projet avec nous et qu'ils nous ont présenté leur propres signalétiques, nous ont proposé d'imprimer dans leur BU ce dont nous aurions besoin pour notre signalétique, disposant d'imprimantes plus sophistiquées que les nôtres et pouvant imprimer au format A4 comme A3. S'il n'avait pas été possible de passer par une autre BU, il nous aurait fallu trouver une autre solution ou revoir notre signalétique pour que cette dernière soit matériellement réalisable, d'où l'importance de commencer sa mission de signalétique par ce genre de questionnements purement pratiques.

301 Virginie NAGY, Réaliser un projet de signalétique dans un réseau de bibliothèque : le cas du bassin de Pont-à-Mousson, [mémoire de DUT métiers du livre, IUT Nancy Charlemagne, université de Lorraine], 2015, p. 35.

Certains mémoires centrés sur un aspect bien spécifique de la signalétique, nous ont permis de creuser plus en détail les aspects en question et d'avoir les références de sources davantage spécialisées. Ainsi le mémoire de Virginie Nagy met au centre les questions d'accessibilités aux publics en situation de handicap302. Celui de Stéphanie Hans porte uniquement sur le secteur jeunesse303. Le travail de Frédérique Féron quant à lui se spécialise sur le question du classement, du choix de ce dernier et de son impact sur la signalétique304. Beaucoup des réflexions contenues dans ses mémoires proviennent d'autres sources. Nous avons donc été consulter les sources premières et citées celles-ci. Néanmoins, les références de ces sources nous ont été suggérées à la lecture des mémoires, qui avaient su les utiliser pertinemment.

Enfin, la lecture des mémoires nous a donné des pistes pratiques de signalétiques possibles. Ainsi Pauline Simon propose lorsque la hauteur du plafond le permet d'avoir recours à des kakémonos* pour indiquer les grands secteurs305 ou encore d'avoir recours à des panneaux en

drapeau accrochés aux étagères pour le niveau moyen306. Angeline Echamard recommande l'usage

de porte-étiquettes pour la signalétique de tablettes afin que les étiquettes puissent être déplacées en cohérence avec le mouvement des collections307. Elle propose également l'usage d'intercalaires pour indiquer les changements de lettres dans les collections rangées par ordre alphabétique. Selon elle, il est possible de ne pas indiquer de changements de lettres si le classement des documents suit une certaine logique et ne présente pas de rupture. Utiliser des intercalaires est essentiels dans les cas où il est difficile d'identifier le début de la section et donc de l'alphabet308. Pour la signalétique extérieure visant à indiquer l'emplacement de la bibliothèque, Angeline Echampard propose de recourir à des totems* extérieurs. Toutefois, elle souligne que parfois les informations sur le totem ne sont pas très lisibles. Ainsi lorsque l'indication de la bibliothèque se noit parmi l'indication d'emplacement d'autres structures, elle peut devenir peu lisible, comme cela semble être le cas à la

médiathèque de Kercado309. Alexandre Caron présente également un système pour délimiter les

changements de lettres dans des secteurs comme les romans. Il présente le système utilisé à la médiathèque de Nancy et constitué de bloc de bois sur lesquels la première lettre du nom des

302 Virginie NAGY, Réaliser un projet de signalétique dans un réseau de bibliothèque : le cas du bassin de

Pont-à-Mousson, op.cit., 41 p.

303 Stéphanie HANS, La Médiathèque de Forbach : réflexion sur les enjeux de la signalétique en secteur jeunesse, op.

cit., 58 p.

304 Frédérique FÉRON, Le Classement et la signalétique en bibliothèque, op. cit., 41 p.

305 Pauline SIMON, La Mise en valeur des espaces, des fonds et des services à la bibliothèque universitaire de Lettres

de Nancy 2 : signalétique et perspective d'aménagement, op.cit., p. 9.

306 Ibid., p. 25-26.

307 Angéline ECHAMPARD, La Signalétique en bibliothèque municipale : le cas de la médiathèque municipale de

Vannes,op. cit., p. 22-23.

308 Ibid., p. 35. 309 Ibid., p. 28.

auteurs est indiquée. Si ce système est déplaçable avec les collection. Alexandre Caron note deux contraintes : les cubes sont peu stables et peuvent être perdus en tombant des étagères, de plus ils sont relativement encombrants sur les tablettes310. Toutes ces manières de mettre en place des éléments de signalétiques sont des pistes que nous avons gardées à l'esprit pendant notre réflexion. Les possibilités offertes en matière de signalétique sont nombreuses. Aussi, disposé d'un panel d'idées déjà mises en pratique dans d'autres bibliothèques permet de bénéficier de quelques bases en commençant la mission. Tous les supports ne sont pas utilisables dans toutes les bibliothèques, disposer d'un riche choix en matière de possibilités offertes est un avantage certain pour le bibliothécaire en charge d'une mission de signalétique.

Les retours et les avis autour des matériaux à utiliser ou non sont également très précieux. Ils nous permettent de mettre en place une signalétique plus solide et durable en choisissant les matériaux les plus résistants et les plus pratiques. Frédérique Féron nous donne un certain nombre de paramètres à prendre en considération concernant les matériaux utilisés en signalétique :

Le choix des matériaux est aussi important que le choix de tel ou tel signe de signalétique. En effet, si la signalétique est destinée à durer, il vaut mieux que les supports sur lesquels on la fixe soient résistants.

Pour cela, il faut choisir des matériaux qui résistent à la chaleur, à l'humidité ou à la sécheresse mais aussi aux diverses manipulations.

Il faut prendre en compte également les dégâts que peuvent causer les différentes sources de lumières, telles que la lumière naturelle, la lumière artificielle voire les rayons de la lune qui ont des effets très nocifs sur le papier.

Tous les moyens doivent être mis en œuvre pour éviter que les étiquettes jaunissent, que le papier se gondole ou que les panneaux se détachent.

Pour conserver un lieu d'accueil agréable et attirant, il faut prévoir des matériaux qui puissent résister aux différentes dégradations comme les graffitis, les déchirures, les taches. Tous ces risques sont accentués par une grande fréquentation du public et par les nombreuses manipulations qu'il peut effectuer.

L'optique à privilégier est sans aucun doute la solidité et la sécurité. Cependant, ces choix ne doivent pas pour autant réduire le degré de confort et d'agréabilité des lieux311.

Elodie Houde rappelle dans son mémoire l'importance d'envisager les supports pour leur esthétique mais surtout pour leur côté durable et pratique. Elle s'attarde davantage sur les différents types de matériaux et leurs inconvénients propres312.

310 Alexandre CARON, La Signalétique en bibliothèque, [mémoire de DUT métiers du livre, IUT Nancy Charlemagne, université de Lorraine], 2004, p 18.

311 Frédérique FÉRON, Le Classement et la signalétique en bibliothèque, op. cit., p. 26.

312 Élodie HOUDE, Signalétique, classement et libre-accès en bibliothèque municipale quelle signalétique choisir dans

Le simple papier, la cartoline ou même le carton vieillissent mal, la lumière et les manipulations diverses diminuant considérablement leur durée de vie, et surtout, ils sont difficiles à nettoyer. Le plastique peut parfois être sujet à des reflets gênants. Les supports en métal nécessitent souvent qu'on y colle le texte, et posent à nouveau la question du papier ou du plastique, si c'est le message lui-même qui est en métal, cela sous-entend que la signalétique est jugée comme pérenne, il faudra à nouveau investir dans le cas où l'on compterait la changer. En résumé, les matériaux choisis, quels qu'ils soient, doivent être résistants, ne pas gêner la visibilité, être pratiques à nettoyer, et selon l'objectif, être facilement remplacés ou déplacés. La fréquence à laquelle ils risquent d'être manipulés, et le public auquel ils s'adressent font varier ces règles : s'il est nécessaire que les notions d'hygiène puissent être scrupuleusement respectées en secteur jeunesse, la résistance d'un panneau placé en hauteur et de ce fait jamais manipulé par les usagers n'est pas obligatoire313.

Ces réflexions riches et complètes sur les supports possibles sont applicables quelle que soit la bibliothèque. Nous avons gardé à l'esprit ces conseils, lors de la mise en place de notre propre signalétique. Ces conseils voire ces mises en garde vis-à-vis de certains matériaux se retrouvent dans beaucoup de mémoires. François Delépée rappelle que « [l]es panneaux vissés sur les murs ou les inscriptions gravées peuvent poser problème car ils ont été conçus pour être durables et

inaltérables314. » Mieux vaut réserver ce type de support – par ailleurs forcément réalisé par un

prestataire extérieur – pour de l'information stable, non susceptible d'évoluer. Le risque serait de se retrouver avec des informations fausses pouvant dérouter l'usager. Ainsi à la BAN, dans le hall, un grand panneau permanent indique l'emplacement des différents services dans le bâtiment. La BAN y est indiquée comme se trouvant à l'étage – son précédent emplacement – alors qu'elle se trouve maintenant au premier sous-sol. Il s'agit du problème typique lié à ce genre de support. À l'entrée de la BAN, le panneau surplombant la porte a été recouvert d'une inscription sur papier indiquant la BAN afin de cacher les informations précédemment lisible sur ce panneau. Il s'agit certes d'une façon de corriger les informations erronées, mais le résultat donnent une image d'une signalétique amateur et « bricolée ». Pour éviter de reproduire des situations de ce genre, nous veillerons à ce que les supports permettent une mise à jour facile des informations. Nous rejoignons par là l'idée exprimée par Laurène Guérineau : « Il est important de prendre en considération l'évolution de ces informations et le support sur lequel nous les inscrivons. Il est logique d'éviter de mettre des