• Aucun résultat trouvé

Les concepts clés de l’éducation aux genres

Dans le document contemporaines en éducation (Page 56-68)

Introduction

Dans la première partie, nous avons traité des OMD et des objectifs de l'EPT. Un problème majeur identifié dans notre société actuelle est le statut des filles (les femmes) en relation avec celui des garçons (les hommes) Cette question est l’objet d’un objectif des OMD. Elle est prise en compte par l’EPT.Nous avons vu que les filles sont désavantagées, discriminées et que leurs droits sont violés en Afrique et dans d'autres régions du globe. Ainsi, l'inégalité des sexes a attiré l'attention de la communauté internationale, résultant à une sensibilisation du sort des femmes à travers le monde. Définissons les concepts clés de cette unité afin de vous aider dans votre étude.

Unité 1 : Dans vos mots (ou à l’aide d’un dictionnaire), écrivez les définitions des termes suivants : genre, sexe, égalité des genres, disparité des genres, pédagogie, équité et pédagogie réceptive en matière de genre.

Comparez vos réponses avec les définitions du glossaire à la fin de cette unité. Les notes ci-dessous vous aideront à consolider votre apprentissage.

Les mots genre et sexe n’ont pas la même signification. Le mot genre se réfère aux rôles sociaux et culturels, aux responsabilités et aux comportements que l’on attribue à l’homme et à la femme dans une société donnée.

À l’opposé, le mot sexe signifie différences biologiques entre les hommes et les femmes, naturelles et déterminées à la naissance. Identifiez trois différences bio-logiques entre les hommes et les femmes.

Regardons les rôles sexuels et les rôles des genres. Ce qu’un homme ou une femme peut faire pour le sexe opposé s’appelle rôle sexuel. Afin de mieux comprendre, concentrez-vous sur la reproduction.

Les rôles des genres se définissent par un ensemble de fonctions ou de compor-tements particuliers que nous faisons pour exprimer notre masculinité ou notre féminité. Ces rôles sont acquis dès l’enfance et sont généralement influencés par la culture. Voici quelques exemples dans le tableau ci-dessous.

comportement/fonction homme (masculin) femme (féminin)

famille chef assistant

élever l’enfant moins concerné concerné

affaires maritales se marie est mariée

cuisine moins concerné c’est sa tâche

entreprendre la sexualité le fait ne le fait pas

héritage le reçoit n’y a pas droit

prise de décisions décide consulte

sécurité protège est protégée

Note : Ces exemples s’appliquent à de nombreuses sociétés traditionnelles afri-caines, mais les situations varient d’une société à l’autre.

Disparité des genres en Afrique

L’Afrique est le continent avec les plus grands écarts entre genres (UNICEF, 2007). Les droits des femmes sont violés quotidiennement ce qui explique le fait que bon nombre de filles n’ont pas accès à l’éducation primaire et sont mariées très jeunes. En milieu urbain, bon nombre travaillent comme domestiques ou sont condamnées à se prostituer.

Étape 2 : En 200 mots ou moins, faites une liste des principaux facteurs respon-sables de la disparité des genres dans votre pays ou ailleurs en Afrique.

Peut-être avez-vous établi que les facteurs sont nombreux et qu’ils peuvent varier d’une société à l’autre. Les raisons socioculturelles sont au centre de ces facteurs. Selon l’UNICEF (2007), la disparité des genres est créée par la société et se transmet de génération en génération. Cette problématique est devenue partie intégrante des sociétés africaines et est considérée comme normale. D’un point de vue culturel et traditionnel, les femmes sont perçues comme inférieures à l’homme. On s’attend à ce qu’elles soient obéissantes, soumises et qu’elles acceptent le rôle qui leur est imposé par la société. Leurs principales tâches consistent à s’occuper des enfants, de la maison et des tâches ménagères.

Stéréotypes relatifs au genre : Il s’agit de caractéristiques masculines ou féminines définies par la culture. Ce sont des comportements et des clichés. Voici quelques exemples de stéréotypes.

Femmes hommes

passive actif

dépendante indépendant

moins intelligente intelligent

timide courageux

ne fait pas attention fait attention

faible fort

soumise agressif

dirigée dirigeant

Souvenez-vous que bon nombre de sociétés africaines collent une étiquette sur la fillette dès sa naissance. Le mariage en bas âge, la pauvreté et le faible taux de scolarisation ont accru le statut précaire des jeunes filles sur le continent. À ce jour, les hommes sont toujours dominants dans la société (Liri, 2008).

La socialisation des enfants et l’influence de la culture et l’ignorance dans les collectivités sont responsables de la promotion des inégalités entre les genres. De plus, le contexte juridique de certains pays accentue le problème, particulièrement en Afrique.

L’école et l’encouragement à la disparité des genres

Étape 3 : En 200 mots ou moins, déterminez les façons dont l’école fait la pro-motion de la disparité des genres in Afrique (vous pouvez utiliser votre société comme exemple)

Comparez vos réponses avec les points ci-dessous.

En tant qu’enseignants, une situation dans laquelle les administrateurs sont majoritairement des hommes ne vous est peut-être pas étrangère. Des matières comme les mathématiques et les sciences sont souvent assignées aux enseignants, car on pourrait croire que les enseignantes ne sont pas assez compétentes pour les enseigner. Elles seraient plutôt affectées à des matières jugées plus féminines comme les langues et la musique.

Dans de tels cas, les femmes sont traitées différemment des hommes. Il se peut même que ce soit une politique de la direction qui a l’autorité sur l’institution, même en matière d’enseignement.

Directement ou indirectement, les enseignants peuvent aussi être sujets à la catégorisation selon le genre, que ce soit par le langage qu’ils utilisent, le type de questions qu’ils posent, etc. Le matériel éducatif utilisé peut aussi montrer les filles comme inférieures aux garçons et les rôles qui seront assignés peuvent renforcer cette mentalité.

Bon nombre d’écoles n’ont pas de bâtiments adaptés aux genres dans lesquels les filles n’ont pas d’espace sanitaire, de terrains de jeu, etc. Des latrines (ou toilettes) communes aux filles et aux garçons sont un phénomène fréquent.

Un tel environnement scolaire, en plus de renforcer la perception que les filles soient inférieures aux garçons, contribue à leur abandon, créant ainsi un nouveau problème : le décrochage scolaire.

Les conséquences de l’inégalité des genres

Les problématiques en matière de genre ne concernent pas seulement les femmes, mais les deux sexes à la fois et l’ensemble de la société. Comment les inégalités entre les genres affectent-elles la société? Vous êtes peut-être conscients des res-ponsabilités que les femmes doivent assumer dans votre société. Dans bien des cas, les femmes doivent porter un lourd fardeau qui dépasse l’accès à l’éducation, aux soins de santé, à la politique, etc.

Ainsi, les iniquités entre les genres sont une cause de l’injustice et de l’exploitation auxquelles les femmes sont confrontées dans la société. Par exemple, bien que les femmes produisent la majeure partie de la nourriture, des biens matériaux et de la richesse, l’homme en profite davantage au détriment de la famille.

Dans le même ordre d’idée, ces iniquités laissent des écarts dans le processus de développement, car les femmes sont la plupart du temps mises à l’écart dans la mise sur pied et l’implantation des programmes, alors que leur aide serait capitale pour la société.

Tant que les femmes resteront moins éduquées et marginalisées, l’analphabétisme, la maladie et bien d’autres problèmes ne cesseront pas d’affliger la société par davantage d’effets dévastateurs, ce qui débouchera vers un accroissement de la pauvreté, de la faim, des problèmes de santé, du taux de mortalité, etc.

Veuillez noter que la violence domestique et les conflits sociaux prennent source dans les iniquités entre les genres. On refuse aux filles et aux femmes de s’exprimer en matière de prise de décision. Ces raisons et bien d’autres contribuent en grande partie aux problèmes auxquels les sociétés africaines sont confrontées.

Étape 4 : Selon la discussion précédente et votre propre opinion, expliquez l’im-portance de l’égalité des genres en éducation (en 200 mots ou moins).

Veuillez considérer ce qui suit :

L’égalité des genres signifie une reconnaissance équitable des hommes et des femmes dans leurs similarités et dans leurs différences tout en tenant compte de leurs droits fondamentaux qui doivent être observés dans tous les domaines, y compris l’éducation.

Ensuite, l’égalité des genres n’a pas une place prédominante dans notre système d’éducation. Les enseignants doivent donc être sensibilisés afin de minimiser les dangers d’élargir les écarts entre les filles et les garçons dans l’exercice de leurs fonctions.

De façon plus précise, avoir des connaissances en matière d’égalité des genres est un plus dans la promotion des besoins élémentaires des filles et des garçons et et contribue à leur donner plus de détermination à affronter la vie.

De plus, l’égalité des genres permet d’avoir accès à l’éducation, à l’emploi, à la participation, etc. Les garçons et les filles devraient donc profiter des possibilités de bénéficier de l’apprentissage offert à l’école, sans égard à leur sexe, à leurs habiletés ou à leur âge.

L’égalité des genres permet aussi de changer des élèves envers le sexe opposé. Ceci cultive la tolérance, l’appartenance, la paix et l’harmonie dans la société. Au final, la paix est établie autant à la maison que dans l’esprit humain.

Les habiletés sociales peuvent aussi se développer parmi les filles et les garçons. Voilà pourquoi un curriculum, du matériel d’apprentissage, des méthodes et des approches sensibles aux genres sont prônés en matière d’éducation.

Ces raisons et bien d’autres font en sorte que le concept d’égalité des genres est une composante vitale du système d’éducation actuel.

Façons dont l’école peut promouvoir l’égalité des genres

Bien que les écoles africaines agissent comme agent de disparité des genres, elles peuvent aussi servir d’outils pour la défense de l’éducation aux genres par des approches administratives et pédagogiques. L’éducation est un outil formidable dans la lutte contre la pauvreté, aux maladies et à l’ignorance qui ont infligé des dommages considérables à la société. Selon Maicibi (2005), l’éducation est un investissement, car elle produit des bénéfices à la fois publics et privés aidant à la croissance de l’économie. Selon Psacharopoulos et coll. (1995), cités pas Maicibi, la lutte contre la pauvreté comprend l’éducation et la formation, la santé et la nutrition puis la réduction de la fertilité qui sont d’importants facteurs de dévelop-pement humain. La pauvreté absolue est considérée comme une grave injustice et

comme un abus des droits de l’homme. L’assemblée générale des Nations-Unies a fait de la période allant de 1997 à 2006 une décennie pour éradiquer la pauvreté, et l’éducation était un des outils permettant d’y arriver (Maicibi, 2005).

Étape 5 : En plus ou moins 400 mots, discutez de ce qui peut être fait afin de s’assurer que les filles et les garçons soient traités de façon équitable et aient les mêmes chances à l’école. Concentrez-vous sur les problématiques administrati-ves et les situations en classe. Comparez ensuite vos suggestions avec les notes ci-dessous.

Les changements en matière de direction et d’autorité

Peut-être avez-vous remarqué qu’au niveau administratif, les écoles devraient encourager l’adoption de systèmes de direction et d’autorité réceptifs au genre. Une telle approche nécessite de la formation. Dans votre pays et ailleurs, on peut procéder par des ateliers, des séminaires et d’autres approches.

Les politiques scolaires adoptées par les dirigeants devraient faire en sorte que les intérêts des filles et des garçons soient pris en considération et respectés. Par exemple, les règlements régissant l’école devraient être adaptés afin d’accommo-der les genres. L’école pourrait, par exemple, offrir une politique de bourses de soutien pour les jeunes filles, pour les mères adolescentes retournant en classe, etc. L’école devrait aussi s’assurer qu’il y ait des structures de soutien dont l’accès aux établissements et aux ressources à l’intérieur de ses murs.

La direction devrait aussi avoir davantage de visibilité auprès des élèves, car ils jouent un rôle clé dans l’application quotidienne des décisions et des politiques scolaires. Les personnes visées sont les préfets, les surveillants de classe, les anima-teurs, etc. Dès qu’ils sont conscients des objectifs en matière de genres, ils seront plus à même d’influencer ceux dont ils sont responsables.

Pour renforcer ces mesures et bien d’autres, il est essentiel de mettre en place un mécanisme s’assurant que la communauté scolaire adhère à un code de conduite. Les enseignants et autres intervenants ne devraient pas agir seulement comme gardiens du code, mais aussi comme modèle à suivre.

(iii) Le rôle de l’enseignant et des autres intervenants pour la promotion des genres

La discussion ci-dessus met tout le monde au cœur des programmes en matière de genre à l’école. Portons maintenant notre attention sur la pratique vers les en-seignants. Vos suggestions consistent peut-être à utiliser une pédagogie réceptive en matière de genre (M lama et coll., 2005). Un des devoirs de l’enseignant est de préparer la leçon. Lors de la préparation, assurez-vous que le plan de travail, de la leçon et le contenu soit convenable autant aux filles qu’aux garçons. Par exemple, les activités d’apprentissage doivent être sensibles en matière de genre.

Vous êtes conscients du fait que bon nombre de ressources et de matériel scolaire contiennent des stéréotypes sexuels dressant un portrait négatif de la jeune fille en comparaison aux garçons. C’est fréquent dans les livres, les images, les graphiques. Être réceptif en matière de genre consiste à adapter le contenu de sorte que l’effet des stéréotypes est éliminé ou minimisé.

Dans la classe, il est de votre responsabilité de vous assurer que les écarts entre les genres ne soient pas encouragés par la disposition des places. Par exemple, dans les écoles mixtes, il est très fréquent que l’on encourage les filles à s’asseoir séparément des garçons. Une telle façon de fonctionner promeut la ségrégation basée sur le genre, ce qui ne devrait pas être encouragé.

Utilisez un langage sensible aux genres et d’autres formes de communication non verbale, un langage qui est inclusif. Par exemple, ce serait un manque de respect de dire des mots comme il, lui, directeur, président lorsque l’on parle d’une femme. Pendant la leçon, vous devez rendre disponibles le matériel et les ressources d’ap-prentissage et d’enseignement de façon équitable entre les filles et les garçons. As-surez-vous qu’ils aient tous la même attention, que ce soit par vos mouvements, le contact par les yeux, la distribution des questions ou toute autre mesure. Une telle stratégie devrait aussi s’appliquer aux élèves tranquilles ou gênés, particulièrement les filles. Vous devez faire preuve de créativité, d’innovation et d’habiletés. Il est à noter qu’utiliser des histoires et des chansons dans le cadre de l’enseignement rend l’apprentissage plus intéressant. La sensibilité aux genres doit se manifester de sorte que le portrait des garçons et des filles soit dressé de manière équitable. C’est une des étapes au long processus de changement d’attitude de la part des élèves envers la sensibilisation aux genres.

En tant qu’enseignant, il est normal que vous assigniez des rôles aux élèves afin de faciliter l’apprentissage ou pour toute autre raison. De tels rôles peuvent même être étendus à des activités à l’extérieur de la classe. Ces rôles, ces responsabilités et ces devoirs devraient être assignés équitablement entre filles et garçons. C’est aussi de votre responsabilité de guider les élèves dans leur future carrière. Certains enseignants, par préjugés sexistes, pourraient être tentés de décourager les filles d’étudier dans certaines matières, ce qui n’est pas bien. Assurez-vous plutôt que les garçons et les filles ont la possibilité et le soutien pour étudier dans toutes les matières, peu importe leur sexe.

De plus, assurez-vous que les élèves se respectent mutuellement et ne pratiquent pas le harcèlement sexuel, ce qui peut être commis autant par des garçons que par des filles. Des mesures punitives doivent être mises en place afin de décourager les fautifs. Certains enseignants peuvent donner le mauvais exemple en cette matière, ils devraient être dénoncés et condamnés.

Un des défis auprès des élèves adolescents est de répondre de manière positive à la puberté et à ses effets. Les changements au niveau corporel provoquent parfois des troubles émotionnels. Ainsi, certains garçons et certaines filles sèchent les cours et vont même jusqu’à décrocher complètement. Il est de votre responsabilité de les aider à comprendre et à gérer leurs problèmes en matière de maturation sexuelle par l’orientation et la consultation.

Afin de surveiller la performance et les autres champs de compétence des enfants pour assurer l’égalité en matière de genre, gardez près de vous les résultats obtenus par les garçons et les filles, particulièrement ceux nécessitant une attention et un soutien particuliers.

Encourager les filles vers les sciences et les technologies

Les sciences et technologies sont primordiales aux transformations que connaît notre monde actuel. Cependant, il est très fréquent que les filles délaissent l’étude des sciences, des mathématiques, des technologies et autres matières connexes au primaire comme aux autres niveaux. Ceci est attribué à une peur ou à un blocage ainsi qu’à un manque de soutien de la part des enseignants, des pairs et des parents. Nous avons traité de certaines de ces problématiques au début de cette section et avons noté qu’il s’agit d’une des causes de la disparité des genres en éducation. C’est votre responsabilité en tant qu’enseignant de contrer cette tendance en encourageant vos élèves de sexe féminin à étudier ces matières, car elles ont les compétences pour réussir. Le manque de confiance est une caractéristique de bon nombre de filles. Utilisez l’orientation et la consultation afin de les aider à surmonter leurs peurs.

Organisez des activités accommodant les jeunes filles et donnez-leur la possi-bilité de participer de façon active durant la leçon. Lors des activités pratiques, encouragez les filles à s’impliquer en vous assurant qu’elles aient une expérience concrète.

Les mesures adoptées pour promouvoir l’égalité des genres en Afrique

Comme mentionnée auparavant, la croisade pour l’avancement du sort des femmes et des filles est mondiale. C’est une stratégie visant à mettre en lumière la disparité des genres et la promotion du développement. L’Afrique est concernée dans cette initiative aux niveaux national, régional, continental et international.

Étape 6 : Lisez l’article intitulé Universal Primary Education et écrivez les stratégies mises en place pour promouvoir l’éducation des filles en Afrique.

En somme, les pays africains y ont répondu de diverses façons bien que les pro-grès accomplis pour l’instant ne sont pas uniformes. Certains ont démocratisé l’éducation en mettant en place l’Éducation primaire universelle (EPU). C’est le cas en Tanzanie, en Ouganda et au Kenya. Des programmes du même genre ont été lancés au Nigéria, en Afrique du Sud et dans la majeure partie du nord de l’Afrique.

Afin d’assurer la rétention et d’accroître l’accès, quelques pays ont élargi le programme à un niveau supérieur. Par exemple, le gouvernement ougandais a préconisé la progression continue des élèves au niveau du primaire et a enclenché l’Éducation secondaire universelle (ESU) en 2007. Le but est d’encourager la rétention, particulièrement chez les élèves les plus vulnérables. Il est à noter que

Dans le document contemporaines en éducation (Page 56-68)