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Le chiasme : logique de l’entrecroisement

Le problème du dualisme

4. Le chiasme : logique de l’entrecroisement

Cependant, la figure de la différenciation des tendances psychiques ne résume pas les perspectives bachelardiennes. Une seconde figure peut être identifiée sous l’espèce du « chiasme », par lequel des éléments s’entrecroisent sans pour autant se confondre. Nous utiliserons ici la notion de chiasme en tant qu’opérateur herméneutique, plus proche en cela de sa signification rhétorique que de la portée ontologique que lui accorde Merleau-Ponty dans Le visible et l’invisible1. Il s’agit de considérer le chiasme du point de vue des régimes de discursivité du texte bachelardien, en se plaçant non plus au niveau de l’explicitation et de la dramatisation des processus psychiques en tant que tels, mais au niveau des analyses épistémologiques et littéraires engagées par Bachelard pour étudier la science et la poésie, qui sont des réflexions de « seconde approximation ». C’est ici un parallélisme à souligner, ordonné par la propriété de redoublement et de réflexivité qui définit le travail critique, qui se traduit par un étagement similaire, distribué sur trois niveaux, identifiable dans les livres consacrés à la connaissance scientifique et dans ceux dédiés aux images poétiques :

1) dans le champ épistémologique, on trouve l’étagement suivant :

philosophie des sciences – épistémologie étude critique seconde position

théorèmes – théories texte première position

expérience scientifique réel expérimental objet-matière

2) dans le domaine poétique, on trouve l’étagement suivant :

philosophie de la littérature – poétique étude critique seconde position

poèmes texte première position

expérience poético-onirique réalité psychique objet-matière

1

Pour la signification ontologique du chiasme, cf. M. Merleau-Ponty, Le visible et l’invisible, Gallimard, coll. « TEL », pp. 170-201 ; E. de Saint-Aubert, Le scénario cartésien. Recherches sur la formation et la

cohérence de l’intention philosophique de Merleau-Ponty, Paris, Vrin, coll. « Histoire de la philosophie »,

2005 ; E. de Saint-Aubert, Vers une ontologie indirecte. Sources et enjeux directs de l’appel à l’ontologie

Le chiasme opère dans le texte bachelardien par permutation et par transposition, en déplaçant dans l’un des deux domaines une catégorie ou des éléments mis en œuvre en premier lieu dans l’autre domaine, mais aussi en modulant l’accent (mode majeur/mineur) donné à l’élément en question dans le contexte considéré, en sorte qu’un élément opérant en mode majeur dans l’épistémologie peut opérer en mode mineur dans la poétique, et inversement. En sorte que l’on peut considérer, dans cette perspective, le chiasme comme un dispositif d’entrelacement ou d’entrecroisement qui permet de faire coexister et d’articuler des éléments hétérogènes, sans pour autant les assimiler ou les fondre dans une composition homogène unifiée. Il s’agit par conséquent de prendre en considération, sous la plus bachelardienne, une intégration relative et « minoritaire », au sein de l’un des deux domaines, d’un élément dominant, caractéristique et spécifique dans l’autre domaine, qui va alors fonctionner grâce à ce déplacement comme un opérateur permettant de révéler une logique tensorielle. Il ne va pas de soi de postuler que la figure de l’entrecroisement se trouve une expression générale sous la forme du couplage « imaginaire de la rationalité » et « rationalité de l’imaginaire », entre les « images de la raison » et la « raison des images ». Et pourtant, bien que ces formulations pour le moins massives et provocantes ne soient pas identifiable explicitement dans les textes, telles quelles de façon nette, il n’en demeure pas moins que le jeu bachelardien sur plusieurs couples de notions fait signe dans cette direction, par le bais d’expressions significatives. Nous allons maintenant en donner quelques exemples significatifs, sans prétendre pour autant à l’exhaustivité.

On peut dans un premier temps se reporter au couple jour/nuit, « le jour et la nuit » étant signalés de façon récurrente par Bachelard, et à sa suite par ses commentateurs, comme un syntagme susceptible de résumer l’opposition du rationnel et du poétique selon l’axe métaphorique du diurne et du nocturne. On peut rappeler ici comme exemple typique le titre du livre de Lecourt déjà signalé – Bachelard ou le jour et la nuit1 – qui place d’emblée la réflexion sur la pensée bachelardienne sous le signe de la dualité du diurne et du nocturne, en appliquant par ailleurs la métaphore de la clarté à la réception de Bachelard en France. Nous admettons, de manière générale, que cette commodité de langage permet de fixer les perspectives, et de schématiser à grands traits certains aspects de la pensée bachelardienne. On peut même considérer que ces formulations, un peu massives s’il en est, peuvent avoir un intérêt pédagogique, dans la mesure où elles permettent d’introduire de manière claire et simple à des idées forces de la philosophie bachelardienne.

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Cependant, à trop vouloir schématiser et simplifier, on risque bel et bien de falsifier. Nous pensons que ce risque est sensible en ce qui concerne le couple diurne/nocturne. Car on prend facilement l’habitude de répercuter, sans se soucier des nuances, des modulations et des applications détaillées que Bachelard fait subir à cette métaphore, l’opposition du jour et de la nuit sur l’opposition de l’épistémologique et du poétique. On obtient ainsi à nouveau un tableau à double entrée, simple et univoque, mais surtout facile à appliquer : d’un côté la lumière de la science rationnelle, de l’autre l’obscurité de l’onirisme poétique. Il nous faudra montrer qu’une telle schématisation, pour utile qu’elle soit pour une première approximation de l’œuvre, occulte néanmoins une réalité textuelle plus imbriquée, des propositions paradoxales de Bachelard, et passe sous silence des textes qui ne coïncident pas avec le tableau à double entrée précédemment reconstruit. Là encore, la pensée de Bachelard se révèle plus complexe qu’il n’y paraît de prime abord, et parfois même hésitante et contradictoire, contrairement au portrait brossé par les commentateurs, et à contre-courant de certaines déclarations assenées par Bachelard lui-même. Mais pour étayer ces considérations, et surtout donner des preuves de ce que nous avançons, il est maintenant nécessaire de convoquer certains textes, qui ne manquent pas de rappeler : 1) non seulement qu’il y a de la nuit dans la clarté rationaliste, 2) mais aussi de la clarté dans la nuit poétique. Commençons par la mise en discussion de la clarté rationaliste. Au-delà de la simple question des obstacles épistémologiques, engageant la thématique de la psychanalyse de la connaissance objective, on s’aperçoit que Bachelard est convaincu que demeure dans la psyché humaine quelque chose qui résiste à une clarté totale et définitive, dans la mesure où « il y a quelque chose de beaucoup plus imbriqué dans notre pensée »1. Ainsi, dans le premier entretien public des Rencontres internationales de Genève de 1952, dont il a prononcé la conférence inaugurale sous le thème hautement inspiré, et confiant dans la valeur de la science, de « La vocation scientifique de l’âme humaine », et alors même qu’il se permettait de maintenir et d’accentuer quelques temps auparavant, dans le détail de la discussion, la différence entre le diurne et le nocturne, Bachelard affirme pourtant qu’« il y a toujours une obscurité dans l’esprit le plus clair, une obscurité personnelle »2 – obscurité dont Bachelard précise qu’elle ne peut pas disparaître ! Dans l’ouverture offerte par une telle mise en perspective de la clarté rationaliste, plutôt surprenante chez un philosophe qui ne cesse de nous exhorter à purger l’esprit de ses scories psychoaffectives, on ne peut

1 G. Bachelard, « Premier entretien public », in L’homme devant la science, Neuchâtel (Suisse), Éditions de la Baconnière, 1952, p 194.

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manquer de souligner un passage sensible sur ce débat, qui ne laisse aucun doute sur la persistance, pour Bachelard, d’une « zone d’ombre » au seuil des pensées les plus claires, dont la formule suivante : « il y a de la nuit en nous dans nos jours les plus clairs »1, est comme une expression condensée. Et Bachelard de poursuivre en affirmant, avec une modestie, une réserve et une lucidité qui peuvent paraître étonnantes chez un passionné de raison, chez un homme éminemment convaincu des valeurs humaines, voire humanistes, dont la connaissance et la pratique scientifiques sont un vecteur, un philosophe rationaliste qui se présente volontiers lui-même, parfois, comme un « acharné raison »2 :

Si nous regardons même au sommet de la pensée, il est facile de dire que nous donnons notre âme à la clarté, que nous avons des critériums d’évidence clairs et distincts, et quelquefois cette évidence nous aveugle. Par conséquent, ce que nous prenons pour la clarté, pour la grande clarté de l’esprit, c’est peut-être quelque chose qui va nous empêcher de prendre part à une plus grande lumière, et on peut se demander si l’esprit scientifique ne reste pas lui-même un mystère en pleine lumière et si nous pouvons penser que l’humanité continuera à s’éveiller. Nous continuerons à nous réveiller les uns les autres, mais ce n’est peut-être pas un éveil définitif, ce n’est peut-être pas une promotion extraordinaire, et comme j’ai développé constamment des thèses optimistes, il ne faut pas m’empêcher de garder de par devers moi toutes les puissances de l’inconnu. Nous ne sommes pas prophètes, nous ne désirons pas l’être, et nous ne savons pas si cet éveil continuera. C’est là le drame. Il est dans le proche avenir, puisque nous avons dit et nous le répétons — que la science est en pleine crise avec l’humanité en crise. Mais est-ce que c’est la dernière crise ? Est-ce qu’il n’y aura pas de crise plus importante ? Est-ce que nous pouvons espérer arriver à une fermeture merveilleuse de la science ? Je crois que c’est un concept que nous ne devons pas envisager. Nous sommes des travailleurs, nous devons être des travailleurs, nous devons être conscients de l’actualité de notre travail. La nuit est en nous, nous ne sommes jamais en plein éveil, et naturellement nous ne savons jamais si nous serons en pleine lumière3.

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Idem, p. 194.

2 Dans une lettre à Martin Buber en date du 23 février 1937, Bachelard dit en effet : « N’oubliez pas que je ne suis qu’un pauvre acharné de raison, un homme du chiffre, un être qui ne saisit l’anxiété que dans les demains de la raison, dans l’inconnu qui va venir, dans la pensée qui va se former. Et par vous je sais qu’il existe un fond dans l’hier, un inconnu d’où l’on vient. Dites-moi, contez moi ce voyage que je n’ai pas fait ». Cette lettre est reproduite dans le numéro de la Revue Internationale de Philosophie, consacré à Bachelard en 1984. Cf. Revue internationale de Philosophie, op. cit., p. 212.

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N’est-ce pas là un texte surprenant, voire sibyllin, sous la plume d’un Bachelard ? Que faut-il comprendre par cette idée énigmatique qu’il pourrait y avoir, au cœur même de la clarté rationnelle, un facteur d’aveuglement ? Il n’est pas aisé, y compris en se rapportant au contexte global ou au détail de la discussion dans laquelle intervient Bachelard, de discerner la nature et les implications de ce « point aveugle ». On peut le comprendre au moins de trois façons, qui ne sont d’ailleurs pas exclusives l’une de l’autre, mais qui n’ont pas les mêmes implications en ce qui concerne la valeur du rationalisme.

1) Premièrement, dans la perspective ouverte par la psychanalyse de la connaissance, on peut considérer que la constitution de la connaissance scientifique objective n’annule pas définitivement la « zone d’ombre » des rêveries, la prégnance de facteurs inconscients, qui persistent en marge de la pensée rationnelle, dans la mesure où l’homme ne pourrait pas être complètement psychanalysé. Il s’agit alors, comme le faisait notamment Bachelard en parlant de sa compréhension personnelle de la notion de masse, de prendre conscience que demeure « un seuil d’ombre devant la construction de nos idées claires »1. On retrouverait, en suivant cet axe d’interprétation, des analyses assez classiques, à l’occasion desquelles Bachelard nous rappelle que « si fort engagé que nous soyons dans les voies de l’intellectualisme nous ne devrons jamais perdre de vue un arrière-fond du psychisme où germinent les images »2, ou encore que « les conditions anciennes de la rêverie ne sont pas éliminées par la formation scientifique moderne.3 Cependant, bien que cette première ligne d’interprétation du texte qui nous occupe soit possible, elle n’est pas en tant que telle totalement satisfaisante ni convaincante, pour la raison qu’elle place la « zone d’ombre » dont nous parle Bachelard en bordure de la pensée rationnelle, comme un océan autour d’une île, si l’on se permet ici une métaphore, alors que Bachelard semble aller beaucoup plus loin, en soulignant que c’est l’évidence elle-même, et donc la pensée rationnelle, qui pourrait être un facteur d’aveuglement.

2) Deuxièmement, si l’on assume pleinement l’internalisation de la « zone d’ombre » et du « point aveugle », comme on voudra bien les désigner, on peut alors penser que c’est en raison des résultats, des principes et des normes méthodologiques dont la science rationnelle fait usage à un moment donné de son histoire et de son évolution qu’elle peut paradoxalement se constituer elle-même comme un obstacle à une compréhension plus

1 PN, p. 45.

2 MR, p. 19.

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affinée du réel, à une nouvelle approximation plus idoine. On retrouverait ici le vecteur du mouvement épistémologique que Bachelard attribue à la connaissance scientifique dès l’Essai sur la connaissance approchée, en tant que série inachevée d’approximations de plus en plus précises de la réalité, au point de faire de l’approximation scientifique une « objectivation inachevée », c’est-à-dire « une objectivation prudente, féconde, vraiment rationnelle puisqu’elle est à la fois conscience de con insuffisance et de son progrès »1. Dans cette perspective, si l’on tient compte du facteur temps comme d’une condition réelle, nécessaire et irréductible, de la clarification que nous apporte la connaissance scientifique sur les phénomènes extérieurs et sur nos manières de les penser, alors on peut comprendre dans quelle mesure l’état de la science à un moment T, limité de fait par les théories établies et les résultats disponibles, ainsi que par une certaine manière de poser les problèmes, peut devenir un obstacle provisoire au progrès de la connaissance objective. En sorte qu’il ne serait pas possible de savoir à l’avance, avec une certitude et une évidence complètes, si ce que nous connaissons actuellement dans le présent vivant de la science, ne se révélera pas finalement une cause d’aveuglement ou de ralentissement du progrès des connaissances. On pourrait alors être tenté de rapprocher cette interprétation des analyses consacrées par Bachelard à la surveillance intellectuelle de soi dans Le Rationalisme appliqué, à l’occasion desquelles se trouve nettement envisagée la possibilité pour que le savant, dans le cadre de la mise en discussion de sa méthode et pas seulement de ses résultats, se demande « si les règles de la raison ne sont pas elles-mêmes des censures à enfreindre »2, au risque de basculer en dernière instance dans une attitude périlleuse et ambiguë, ayant pour effet de nous « préserver d’une fidélité irraisonnée aux fins reconnues elles-mêmes comme rationnelles »3.

3) Finalement, en suivant l’axe d’une interprétation maximaliste, en se plaçant dans la « zone des dangers » et de l’« imprudence intellectuelle », on pourrait considérer que le facteur d’aveuglement en question ne doit pas être pensé comme étant au seuil ou en marge de la pensée rationnelle, comme c’est le cas de la rêverie naturelles et des images spontanée qui sont déterminées par des facteurs psychiques inconscients, ni comme une frontière épistémologique provisoire que la science sera bientôt à même de dépasser par son progrès, mais bien plutôt comme étant une sorte de facteur d’irrationalité qui serait inscrit au cœur même la démarche rationnelle et de la volonté de connaissance. Le problème d’une telle

1 ECA, p. 300.

2 RA, p. 80.

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interprétation, pour intéressante et suggestive qu’elle soit, c’est qu’elle tirerait Bachelard du côté de la défense d’une forme d’irrationalisme, dont on peut douter, au regard de la cohérence d’ensemble de son œuvre, qu’il pourrait gagner à ses yeux une quelconque valeur, dans la mesure où il impliquerait une doctrine générale peu conforme à la réalité. En effet, les textes ne manquent pas, disséminés dans les ouvrages, à l’occasion desquels Bachelard fustige sans concession les faciles déclarations des philosophes qui prétendent sonner le glas des ambitions de la science, en faisant valoir le caractère insondable du réel. C’est ce qu’on peut constater par exemple sur le cas d’école de la matière, dans un passage éclairant du Matérialisme rationnel où Bachelard parle de « l’irrationalité que le philosophe aime à affirmer à la racine des choses »1. Dans un style proche, Bachelard récuse par ailleurs la perspective philosophique d’un irrationalisme radical, en soulignant que « c’est vraiment trop simple de poser un irrationalisme parce que la rationalité d’un des domaines [de la science] ne peut être mis en totale coïncidence avec le rationalisme de l’autre domaine »2. Dans cette perspective, et bien que cela puisse paraître à première vue tentant, si l’on se base uniquement sur l’extrait dont poursuivons l’analyse, une telle interprétation, rendue possible en raison du caractère décidemment énigmatique, voire hermétique, des assertions de Bachelard dans les quelques lignes des entretiens des Rencontres de Genève qui retiennent notre attention, il semble pourtant déraisonnable et finalement peu convaincant de penser que pour Bachelard la compréhension rationnelle du réel, telle qu’on en dispose à un moment donné grâce à la science, pourrait nous empêcher d’accéder à une « plus grand lumière » ou à un « éveil définitif », tels qu’ils sont mentionnés dans le texte, mais sans être pour autant précisés. En allant dans cette direction, on surdéterminerait selon nous le sens du propos bachelardien, en cédant à une sorte de « complexe du mystère », caractérisé par une certaine disposition à valoriser de manière exagérée l’inconnu, et ce qui se présente à nous sous l’espèce d’une apparence énigmatique.

De sorte que conclurons ces analyses appliquées à la frange d’obscurité qui demeure en relation directe avec le champ de la clarté rationnelle, en soulignant que même s’il est souvent difficile de déterminer, sur chaque cas, avec la rigueur et la précision requises, de quoi parle Bachelard effectivement quand il nous renvoie à la dimension nocturne qui opère en mode mineur dans la vie diurne de la raison, il n’en demeure pas moins que l’occultation de cet aspect du bachelardisme conduit à une image simplificatrice et réductrice, opposant les pôles diurnes et nocturnes à la manière de simples contraires logiques.

1 MR, p. 8.

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Passons maintenant à l’intégration de facteurs diurnes dans le champ poétique et onirique, qui nous engage dans la perspective d’un « onirisme éveillé »1. Si la lumière de la pensée rationnelle et les clarifications apportées par la connaissance objective ne chassent pas complètement les résidus de l’« existentialisme nocturne »2, il convient de remarquer qu’il peut y avoir, là encore en mode mineur, une forme de clarté présente chez l’homme nocturne, et par conséquent dans la vie onirique. Ce thème de la rêverie diurne est tout particulièrement développé dans La poétique de la rêverie3, dans le sillage de la distinction