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L’ambiance des repas en famille

Dans le document jeunes 97/98 (Page 83-86)

1,5

Lieu du dîner suivant l’âge (en pourcentage)

Figure 13

Jeunes déclarant s’être brossé les dents la veille de l’interview, selon le sexe et le moment de la journée (en pourcentage)

Quel que soit le moment de la journée, les filles sont plus nombreuses à se brosser les dents que les garçons (Figure 13).

Plus de la moitié des jeunes interrogés déclarent s’être lavé les dents deux fois la veille de l’interview, moins d’un quart trois fois, un cinquième une fois et 2,4 % (soit 99 personnes) pas du tout.

L’âge ne met pas en évidence de variations notables sur ce comportement, quel que soit le moment de la journée.

Les jeunes qui rentrent déjeuner à la maison

sont plus nombreux à se laver les dents après ce repas que les autres (45,7 % vs 15,0 %).

L’ambiance des repas en famille

L’immense majorité (95,3 %) des jeunes interrogés juge positivement l’ambiance des repas en famille (Figure 14). Elle se « dé-grade » un peu avec les années surtout autour de 16-17 ans (Figure 15).

Elle varie aussi de façon significative en

Figure 11

Repas du soir sauté au cours des sept derniers jours selon l’âge et le sexe (en pourcentage)

0

Deux et plus Un

Nutrition

82

Baromètre santé jeunes 97/98 0

Plutôt bonne Très mauvaise Plutôt mauvaise 52,4 52,5

43,7

35,9 35,2

32,1 34,4 46,1 45,7 39,7

54,4

Ambiance des repas en famille selon l’âge (en pourcentage)

Tableau III

Ambiance familiale des repas en fonction de la situation de famille (en pourcentage)

très plutôt plutôt très bonne bonne mauvaise mauvaise Monoparentale (n=515) 33,3 61,6 4,1 1,0 De naissance (ou

d’adoption) (n=3 259) 41,3 55,0 3,4 0,3 Recomposée (n=236) 45,5 40,8 11,1 2,6

fonction de la situation familiale (Tableau III).

Plus la taille des agglomérations augmente moins la satisfaction concernant l’ambiance des repas familiaux est grande.

Le poids

L’indice de masse corporelle (IMC) L’IMC est une mesure du poids ajustée par rapport à la taille. Son calcul (poids/taille²) permet de comparer et de connaître la cor-pulence des individus. Cet indice est fonc-tion du sexe mais, pour les enfants et les adolescents, il est aussi fonction de l’âge.

Dans le Baromètre santé jeunes, le poids et la taille déclarés des adolescents ont été identifiés et comparés aux valeurs de référence utilisées en France [4]. Il est né-cessaire de rester prudent face à ces ré-sultats, car des comparaisons sont faites entre des valeurs déclarées et des données mesurées. Les IMC, tous âges confondus, ont été regroupés selon certains groupes de percentiles de la population de référence.

Quatre classes d’IMC, correspondant à ce qui est préconisé pour diagnostiquer clini-quement une maigreur ou une obésité chez l’enfant, ont été constituées :

• maigres, les jeunes dont l’IMC est infé-rieur ou égal au 10e percentile ;

• normaux inférieurs, les jeunes dont l’IMC est compris entre le 10e et le 50e percentile ;

• normaux supérieurs, les jeunes dont l’IMC est compris entre le 50e et le 90e percentile ;

• obèses, les jeunes dont l’IMC est supé-rieur ou égal au 90e percentile.

Le poids perçu

Près des deux tiers (59,6 %) des jeunes interrogés se trouvent « à peu près du bon poids » et ce sont plus souvent les garçons que les filles qui sont dans ce cas. L’en-semble des différences de perception se-lon le sexe est présenté sur la Figure 16. Il y a peu de variation de la perception de son poids suivant l’âge et globalement les filles ont une vision plus négative de leur poids surtout dans le sens d’un excès.

L’étude de l’IMC montre que les jeunes ont en général une perception « réaliste » de leur corpulence. Il faut cependant rester prudent puisque le poids et la taille sont déclarés. Ceux qui se trouvent le plus fré-quemment « à peu près du bon poids » sont le plus souvent ceux dont l’IMC est «

nor-Très bonne

Perception de l’ambiance des repas en famille

Nutrition

83

Baromètre santé jeunes 97/98 0 trop maigre Un peu

trop maigre À peu près du bon poids Un peu

trop gros Beaucoup trop gros

Perception du corps selon le sexe (en pourcentage)

trop maigre Un peu

trop maigre À peu près

du bon poids Un peu

trop gros Beaucoup trop gros Maigres Normaux inférieurs Normaux supérieurs Obèses 5,6

Perception de son corps selon l’indice de masse corporelle (en pourcentage de chaque classe d’IMC)

Tableau IV

Indice de masse corporelle selon le sexe des adolescents (en pourcentage)

Maigres Normaux Normaux Obèses inférieurs supérieurs Garçons (n=2 067) 6,5 31,9 46,6 15,0 Filles (n=1 982) 8,5 41,9 38,0 11,6 Total (n=4 049) 7,5 36,7 42,4 13,4 mal ». Cependant, 37,4 % des filles et 7,2 %

des garçons qui ont un IMC normal se trou-vent un peu ou beaucoup trop gros. Les deux tiers des obèses (65,2 %) se trouvent trop gros, alors que moins de la moitié des jeunes maigres (40,4 %) se considèrent comme étant trop maigres (Figure 17).

Les jeunes qui vivent avec leurs parents de naissance (ou d’adoption) sont plus nom-breux à s’estimer « à peu près du bon poids » (60,3 % vs 57,4 % pour les autres), et à l’inverse, on retrouve plus de 12-19 ans se jugeant « un peu trop maigres » ou « un peu trop gros » chez ceux issus de familles monoparentales.

Le poids déclaré

Pour la population considérée, les résul-tats globaux et l’analyse suivant le sexe sont présentés dans le Tableau IV.

Quel que soit le sexe, les jeunes interro-gés tendent globalement vers des IMC su-périeurs aux références actuelles [4], donc vers des excès de poids (Figure 18).

En croisant la corpulence avec l’âge, on constate que plus ce dernier augmente, plus les jeunes tendent à la minceur (30,5 % des 12 ans sont classés dans les « normaux inférieurs » vs 39,2 % à 19 ans). À l’opposé,

Nutrition

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Baromètre santé jeunes 97/98

15 17 19 21 23 25

12 ans 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans 18 ans 19 ans 12 ans 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans 18 ans 19 ans

Garçons Filles

Baromètre santé jeunes Référence Inserm [4]

Figure 19

Comparaison des percentiles (10/50/90es) de l’indice de masse corporelle selon l’âge et le sexe

l’obésité est plus fréquente à 12 ans avec deux fois plus de jeunes concernés (21,4 %) qu’à 19 ans (10,2 %). Quel que soit l’âge, les garçons ont un IMC supérieur à celui de référence, alors que cet indicateur est chez les filles proche des normes françai-ses (Figure 19).

Ces résultats qui prennent en compte le sexe de l’interviewé doivent être interpré-tés avec une certaine prudence. En effet, il est possible de faire l’hypothèse que les jeunes filles, surtout en grandissant, auront peut-être plus tendance que les garçons à

minimiser leur poids réel, la norme sociale étant plus tolérante vis-à-vis des hommes que des femmes sur la question du poids.

Par rapport à la profession du chef de fa-mille, il y a plus d’obèses parmi les enfants d’agriculteurs (17,2 %) et d’artisans/com-merçants (17,7 %). À l’inverse, les enfants dont le chef de famille est cadre ou exerce une profession intellectuelle supérieure sont nettement moins touchés par cette patho-logie (7,6 % vs 14,9 % pour les autres pro-fessions). En revanche, le statut du chef de famille (travail, chômage, inactif) n’est pas un facteur discriminant.

Il y a un pourcentage plus grand d’enfants obèses (16,4 %) dans les familles mono-parentales que dans les autres types de famille (12,9 %).

Parmi les jeunes interrogés, les adolescents qui ne sont pas fumeurs réguliers sont plus souvent obèses que le reste de la popula-tion (14,7 % vs 9,1 %).

Les prises alimentaires

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