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L’Église réfléchie à comment articuler la foi dans les sphères culturelles, sociales et

CHAPITRE 5 PISTES ECCLÉSIALES ET MISSIOLOGIQUES À RETENIR ?

2. L’Église réfléchie à comment articuler la foi dans les sphères culturelles, sociales et

La présence engagée des membres des Églises dans les sphères de la société les a aménes à être confrontés aux mêmes réalités, problématiques et questions existentielles que leurs concitoyens. Steve Robitaille a évoqué le danger, pour les Églises émergentes, de l’« acculturation inconsciente à la mondialisation capitaliste ». Je crois que ce danger menace

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toutes les Églises et tous les chrétiens. Nous nous sommes déjà tant investis dans l’économie du monde et ne pouvons pas nous en détacher. C’est aussi notre monde. Nous savons que cette économie a aussi ses esclaves et ses profiteurs et qu’elle joue un rôle immensurable dans la gouvernance du monde. On ne peut se permettre de vivre à l’écart de celui-ci. C’est aussi le cri des répondants qui croient important « que l’Église s’engage dans la société par le biais de ses membres » et qui reprochent aux Églises « leur manque d’engagement social ». La présence engagée des chrétiens dans les sphères de la société est une présence « d’écoute et de réflexion » (Attente 2) pour comprendre comment articuler la foi et ses valeurs en vue du bien commun. Ils ne participent pas aveuglément aux projets et aux débats de société, mais cherchent à savoir comment être, dans toutes leurs interactions, « la lumière du monde et le sel de la terre ». Ils sont présents au monde dans un esprit d’écoute et de prière. Ni dogmatique ni moraliste, ils cherchent à nommer les idoles et à comprendre les idéologies qui gardent les humains captifs. Le partage équitable du pain quotidien comme signe de la proximité du Royaume encore à venir sur terre les anime (Mt 6,9-11).

La tâche de l’Église au sein des sphères culturelles, sociales et politiques est axée sur l’interprétation de la foi dans le contexte particulier du temps présent. Lucier nous a proposé trois herméneutiques (p. 9-10) que les membres de l’Église ont à garder à l’esprit afin de discerner où et comment s’investir dans les engagements qui les regardent. Ce sont eux l’Église et, en postchrétienté, les porte-paroles et les interprètes de l’Évangile et du sens toujours pertinent et prophétique qu’ils offrent selon les circonstances.

La mise en lumière et la dénonciation de pratiques injustes ne sont pas le seul rôle des chrétiens présents dans les différentes sphères de la société. Ils doivent reconnaître — et même plus — à féliciter les personnes, les actions et les systèmes mis en place pour le bien équitable de tous et de chacun. L’Église doit promouvoir tous les efforts et les expressions de justice et de compassion déjà présents dans le monde. Ce sont des expressions partielles de la rédemption et de la présence du Royaume en société, même s’il s’agit parfois que des vestiges de celui-ci.

Par l’entremise de ses membres, l’Église veut être constructive dans ses interventions. Elle garde à l’esprit la dignité innée de chaque être humain, car ils sont tous uniques dans leur

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manière d’être porteurs et porteuses de l’image de Dieu. C’est la vérité fondamentale de la foi qui influence tout le reste. Jonathan Sacks, ancien rabbin en chef pour le Royaume-Uni, écrit dans son livre phare de 2002, la dignité de la différence, que « L’épreuve de la foi consiste à savoir si je peux ou non faire de la place à la différence. Suis-je capable de reconnaître l’image de Dieu dans celui qui n’est pas à mon image, dans celui dont la langue, la religion, les idéaux sont différents des miens ? Si je n’en suis pas capable, c’est que j’ai fait Dieu à ma propre image, plutôt que d’admettre que Dieu m’a façonné à son image1. » L’herméneutique de la tradition chrétienne, issue du judaïsme, a toujours beaucoup à offrir au monde contemporain et postchrétien.

L’inculturation de la foi chrétienne signifie qu’elle ne peut être contenue que dans la seule sphère de la religion puisqu’elle s’adresse aussi à toutes les autres sphères qui ensemble composent la société, là où socialisent les êtres humains dans leur responsabilité collective de l’intendance du monde. De ce fait, l’Église ne peut accepter le dogme séculier qui dit que la foi ne concerne que la vie privée et n’a pas sa place dans la vie publique. La vie publique est composée d’individus qui ont chacun une vie intérieure et privée dont ils ne peuvent s’extraire. La vie publique qui n’admet pas la vie privée ne peut devenir vie communautaire puisqu’elle refuse l’intimité de la vie privée qui se partage en communauté. Elle demeure donc sans âme et devient par conséquent stérile. Martin Bellerose expose le danger ainsi : « […] la vie publique n’est pas la vie privée. La vie publique bien qu’étant possible que par la présence d’individus, elle peut risquer d’amputer ceux-ci de leur propre espace privé et intimité2. » Ce sont alors des personnes à part entière qui participent, en tant que croyants, dans les sphères publiques du monde et qui contribuent à l’évangélisation de la culture. Ils cherchent aussi à protéger et défendre en société la vie intérieure et privée de leurs concitoyens.

3. L’Église veut incarner la foi dans les sphères culturelles et sociales

L’incarnation de la foi dans les sphères culturelles et sociales est la troisième avancée vers l’inculturation des Églises émergentes. L’incarnation est la pénétration de l’Évangile dans la culture à laquelle les chrétiens sont appelés (Carrier). Selon Arrupe, l’incarnation est la

1 Jonathan Sacks, La dignité de la différence, Paris, Bayard, 2002, p. 291. 2 M. Bellerose, Les chrétiens […], p. 116.

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première partie de l’inculturation. La deuxième se réalise quand le message de la foi est reçu par des membres de cette culture et qu’ils s’en inspirent pour la transformation de domaines spécifiques de leur propre culture et communauté. La motivation pour l’incarnation n’a pas comme objectif de ramener des gens dans nos Églises, mais de les accompagner à eux-mêmes devenir l’Église dans le cadre de leur propre culture dès le moment où ils accueillent la grâce de l’Évangile. Tout comme les membres des Églises émergentes, ils deviennent les interprètes de leur propre foi au sein de leur propre culture. L’incarnation signifie tout de même que les chrétiens découvrent, apprennent et intègrent la langue et les coutumes, les symboles et les références de celle-ci au point de pouvoir y exprimer la foi dans son langage et selon ses propres traditions.

Il n’y a pas de raccourci à l’incarnation. Les deux premières avancées en témoignent. Être présent dans une sphère de la société et devenir familier avec la communauté qu’elle représente prend du temps. Construire des relations d’amitié et de confiance avec certains de ses membres ne peut se faire que par le respect authentique de leurs personnes. L’incarnation n’est donc pas une stratégie d’évangélisation. L’engagement est celui de vivre en relation avec la communauté pour le bien de la communauté, d’apprendre son langage, ses idées et ses valeurs afin d’y articuler, quand le temps sera approprié, notre foi de façon à ce qu’elle ait du sens aussi pour eux dans leur contexte. Dans l’amitié, ce qui nous est le plus précieux, l’identité du Christ en nous, pourra peut-être être un jour exprimé verbalement, mais rien ne peut être forcé. La qualité de notre identification et de notre consécration à la communauté en dépend ainsi que la possibilité pour celle-ci de recevoir l’Évangile.

Jésus a vécu trente ans dans son village avant d’entreprendre son ministère et enfin se faire reconnaître comme étant le Christ. Il a toutefois aimé et servi les siens tout au long de ces années en étant sensible à leurs besoins temporels. Il a évangélisé la culture de sa communauté par la fidélité de son attention pour les uns et pour les autres. N’aurait-il pas appris à soigner et à nourrir les gens premièrement dans son village ? Le mouvement émergent, par son accent sur l’incarnation, propose un christianisme basé sur la relation. C’est ce qui assure à tout moment la pertinence (un terme employé à plusieurs reprises par les participants à cette étude) de son message et de ses actions. Celles et ceux appelés à l’incarnation doivent aussi apprendre à cultiver intérieurement leur propre foi pour devenir

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témoins du Christ auprès des autres. En tant qu’ambassadeurs de paix et de réconciliation, ils peuvent contribuer à l’incarnation de la foi dans les sphères culturelles et sociales.

4. L’Église conserve une distance avec la sphère politique

Ayant constaté, dans le dernier chapitre, que cette catégorie n’avait pas vraiment de portée du fait qu’elle ne représente que 4 % des unités de sens, je soutiens que la politique est une sphère pertinente pour les chrétiens. Pourtant, pour la deuxième avancée, ce sont 31,5 % des unités qui affirment que la politique est aussi l’une des sphères au sein desquelles les chrétiens réfléchissent à la façon d’articuler la foi ! Je ne me livrerai à aucune spéculation, mais je souhaiterais cependant suggérer que la raison de cette timidité pourrait provenir de l’antipathie actuelle de la laïcité envers la religion. Sans doute, il y a aussi d’autres raisons.

La sphère politique est un lieu essentiel, même central, de la gouvernance qui est en elle- même une dimension de chacune des sphères de la vie humaine. Le théologien croate, Miroslav Volf, vient appuyer cette proposition ainsi : « Contrairement à ceux qui pensent que la religion doit rester en dehors de la politique, je soutiendrai […] que les personnes religieuses devraient être libres d’apporter leur vision de la bonne vie dans la sphère publique — dans la politique ainsi que dans d’autres aspects de la vie publique. De plus, j’estime qu’il serait oppressant de leur en interdire3. » Pour les chrétiens qui y sont appelés, la porte vers la politique est bien ouverte. Toutefois, comme dans les autres sphères, le rôle n’en est pas un de domination ou de coercition, mais de service en vue du bien commun et pour l’épanouissement de chaque citoyen, sans exception.

Conclusion

Dans ce dernier chapitre, j’ai porté mon attention sur les quatre avancées vers l’inculturation qui ont émergé de mon étude. J’ai proposé le mot vocationnel pour mieux les identifier, car les Églises émergentes répondent à un appel, celui de vivre, interpréter et exprimer leur foi de façon authentique au cœur d’un monde postchrétien. Pour soutenir la présence engagée

3 Miroslav Volf, « Public Faith: How Followers of Christ Should Serve the Common Good », Grand Rapids,

MI, Brazos Press, 2011, p. x. « Unlike those who think religion should stay out of politics, I will argue […] that religious people ought to be free to bring their vision of the good life into the public sphere – into politics as well as other aspects of public life. What’s more, I believe that it would be oppressive to prohibit them from doing so. » TDA.

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de leurs membres au sein des sphères culturelles et sociales, j’ai proposé que l’Église rassemblée se considère dorénavant comme l’Église dispersée au service de la société. J’ai soulevé que par le fait même de leur présence au monde, les chrétiens deviennent les interprètes de la foi dans les contextes et conversations auxquels ils participent. En considérant la troisième avancée, l’incarnation, j’ai surtout évoqué le temps et l’intégrité nécessaires pour assurer la pertinence relationnelle de l’Évangile qui nous porte et nous inspire. Nous espérons que cet Évangile ait aussi un jour un sens pour les amis et la communauté à laquelle nous appartenons. Enfin, j’ai terminé ce chapitre en maintenant que la sphère de la politique est aussi un domaine convenable pour l’inculturation des croyants.

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Conclusion

Quelles avancées les Églises émergentes du Grand Montréal ont-elles réalisées en vue de l’inculturation de l’Évangile dans la société postchrétienne québécoise ? C’est la question qui a motivé ma recherche dont les objectifs sont les suivants :

 Entendre ce que des membres d’Églises émergentes ont à communiquer au sujet de l’inculturation de l’Évangile ;

 Déterminer quelles sont les avancées des Églises émergentes de Montréal vers l’inculturation de la foi au Québec ;

 Proposer des pistes issues de la recherche en vue de soutenir l’inculturation d’autres Églises au Québec.

Afin de réaliser ma recherche, j’ai premièrement esquissé la problématique ecclésiale et missiologique à laquelle font face les Églises d’Occident face à la société postchrétienne et, en particulier, les Églises protestantes évangéliques francophones du Québec. J’ai exposé le fait que c’est dans ce contexte qu’est apparu le mouvement des Églises émergentes. J’ai proposé que l’inculturation puisse offrir aux Églises un moyen de repenser et de pratiquer la foi en l’Évangile afin de se rapprocher de la société. Enfin, j’ai proposé que les Églises émergentes du Grand Montréal puissent offrir des pistes vers l’inculturation de la foi dont pourraient s’inspirer d’autres Églises. C’est alors que j’ai pu formuler ma question de recherche afin de déterminer les avancées vers l’inculturation de celles-ci. J’ai ainsi inscrit ma recherche dans le domaine de la théologie pratique et présenté ma méthode de recherche.

Dans mon premier chapitre, j’ai cherché à définir les mouvements ecclésiaux et les concepts théoriques propres à ma recherche. J’ai fait un survol du mouvement des Églises émergentes en Occident en racontant brièvement son histoire, ses caractéristiques et les tensions théologiques qu’il a suscitées. J’ai enfin proposé de conserver cette appellation dans mon étude tout en reconnaissant que ce qui nous concerne n’est pas tant le mouvement qui porte ce nom, mais l’émergence des Églises dans la société postchrétienne actuelle. Dans un deuxième temps, j’ai fait une critique des projets d’implantations d’Églises initiés par les Églises du MPEFQ. J’ai ensuite fait un survol rapide des composantes historiques et sociologiques de la postchrétienté. Enfin, j’ai présenté mon choix pour le concept de

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l’inculturation, son origine, son sens et son étendue ainsi que sa pertinence face à la postchrétienté. J’ai terminé mon chapitre sur un plaidoyer pour la kénose comme élan de l’inculturation.

Au chapitre 2, j’ai présenté l’histoire des Églises émergentes à Montréal suivie d’un regard détaillé de quatre Églises. Dans la deuxième partie du chapitre, j’ai présenté la littérature francophone à propos des Églises émergentes.

J’ai présenté, au chapitre 3, ma décision de créer un questionnaire anonyme en ligne et les étapes que j’ai suivies pour obtenir l’approbation du CERUL et recruter des participants pour ma recherche au sein des Églises émergentes de Montréal. J’ai alors exposé mon questionnaire, autant mes questions que les catégories que j’ai créées pour leur donner un sens. Dans la dernière partie, j’ai fait la présentation des réponses aux six premières questions, les quatre premières d’ordre sociologique et les autres concernant de leurs perceptions et leur attachement à leurs Églises.

Le chapitre 4 m’a mené au cœur de ma recherche. J’ai analysé les quatre dernières questions associées spécifiquement à l’étude des avancées vers l’inculturation des Églises des répondants. Pour chacune des questions 7 à 9, j’ai appliqué le principe de codage afin de déterminer les unités de sens contenues dans les réponses. Avec ces données, les 98 unités de sens, j’ai créé 12 catégories axiales que j’ai ensuite résumées en 4 catégories sélectives qui sont devenues, par le fait même, les avancées vers l’inculturation issues de la pratique des Églises émergentes de Montréal. J’ai aussi, dans ce chapitre, analysé la question 10 afin de déterminer les attentes des répondants envers les Églises. Comme fin au chapitre, j’ai ajouté un addendum présentant ce que les répondants perçoivent comme des obstacles à l’inculturation des Églises du MPEFQ.

Au chapitre 5, je suis revenu sur chacune des quatre avancées vers l’inculturation proposées par ma recherche afin d’en explorer le contenu et de mettre en avant sa portée pour les Églises qui voudraient s’en inspirer.

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Synthèse de ma recherche

Dans cette recherche, j’ai souhaité proposer des pistes en vue de soutenir l’inculturation d’autres Églises au Québec. La préoccupation comme l’espoir qui a soutenu cette recherche sont ceux de la transmission de l’Évangile au cœur du Québec postchrétien contemporain. Bien que mon étude ait été dirigée en vue de déterminer les avancées vers l’inculturation des Églises émergentes de Montréal, elle a aussi permis aux répondants d’exprimer leurs attentes envers les Églises et mis en lumière les éléments qui constituent des obstacles à l’inculturation.

C’est le désir de plusieurs chrétiens de vivre leur foi plus près, sinon au cœur, de la société qui a été mis en évidence dans ma recherche. Ce désir démontre que le salut, tel que défini par le MPEFQ, n’est pas porteur de sens pour la société elle-même. Il produit même un clivage grandissant entre l’Église et la société. Afin de satisfaire ce désir bien ressenti de ses membres, les Églises doivent reconsidérer la façon dont elles se perçoivent et se définissent. J’ai proposé de transformer l’Église rassemblée en Église dispersée et au service de la société.

Une Église dispersée est avant tout une Église décentralisée qui permet à ses membres la liberté d’explorer, d’interpréter et d’incarner la foi dans les contextes qui sont les leurs et de faire face aux questions qui se présentent à eux. Elle reconnaît que ses membres sont l’Église dans leur quotidien et que ce sont eux qui, en plus, détermineront la vie et donneront un sens à leur l’Église. Une Église dispersée aura nécessairement à revoir sa vie en tant que communauté de foi : les formes, le contenu et les moments des rassemblements. Elle aura aussi à repenser le rôle pastoral dont la responsabilité première est l’aide et le soutien des membres dans leurs vies et leurs engagements personnels. Je propose, enfin, qu’une Église qui se permet d’être transformée puisse émerger et contribuer davantage à la transformation de la société et ainsi rendre le message de l’Évangile pertinent pour nos contemporains laïques et postchrétiens.

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