Le groupe avait un nouvel invité et l’on désirait lui faire connaître le groupe de partage évangélique en pleine action de partage. Lorsque Monsieur le curé Chamberland arriva, on l’invita à prendre l’apéro et à parler avec les personnes présentes. On en profi-ta pour lui expliquer le groupe de parprofi-tage évangélique et s’il lui plaisait d’y participer. Comme il répondit affirmativement, le groupe s’enclencha pendant que les serveurs du traiteur qui avait préparé le repas s’acquittaient du service à la table.
La joie dégagée par les convives remplissait l’atmosphère de la maison de Martin. Ils parlaient tous en même temps et l’on entendait parfois des rires déboulant en cas-cades se répercuter sur les vitres du buffet-vaisselier de la cuisine. Et le silence se fit lorsque Martin apporta sa Bible de Jérusalem et la remit au prêtre, prénommé Yves. – Si vous voulez m’appeler par mon prénom et me tutoyer, j’apprécierais beaucoup, dit Yves aux convives.
– Très bien Yves, dit Martin et tous d’acquiescer d’un signe de tête.
– Veux-tu Yves nous poser des questions sur l’Évangile pour voir si nous l’avons bien compris, et ce tout en dégustant ce repas.
– Que représente l’ivraie dans la parabole de l’ivraie? demanda Yves en avouant que c’était difficile comme question.
Personne ne répondit parce qu’ils ignoraient la réponse. Puis Claude leva la main timidement et déclara:
– Ce sont les sujets du Mauvais.
Martin se leva de table en s’excusant de son absence pour un moment. Il prit une feuille de papier et y écrivit ce qui suit:
1) Préparer chacune des questions que l’on aimerait poser sur l’Évangile.
2) Les poser une à la fois pour chacun qui a préparé des questions jusqu’à ce que le der-nier pose sa dernière question.
Pendant ce temps, Yves continuait à poser des questions. – Et les blés qui représentent-ils?
Encore une fois, Claude retarda pour répondre afin de donner l’opportunité aux autres.
– Ce sont les fils du Royaume, dit Huguette qui était assise tout près de Claude. – Une question difficile: selon Jésus, où sera ton cœur?
Claire et Mireille levèrent la main pour répondre et attendirent avant de répondre que d’autres se manifestent. Comme personne ne répondait, elles se regardèrent et Claire fit signe à Mireille de répondre.
– Là où est ton trésor, répondit Mireille.
Martin et Anne ne purent retenir un bravo! Mireille et Claire. – Qu’a-t-il pris et béni pour en faire son Corps?
– Du pain, répondit George.
– Qu’a-t-il pris et béni pour en faire son Sang? – La coupe de vin, répondit George.
– Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, que n’aurez-vous pas en n’aurez-vous?
– La vie éternelle, risqua Anne.
– Qui a reçu les clés du Royaume de Dieu? – Saint Pierre, répondit Claire.
surpasse celle des scribes et des Pharisiens, répondit Anne, tout heureuse de sa réponse vécue.
– Que faut-il pour que votre justice surpasse celle des scribes et des Pharisiens?
– Il faut aimer les pauvres et les petits activement pour entrer dans le Royaume de Dieu, répondit Anne.
– Ta réponse ressemble à un numéro du Catéchisme de l’Église Catholique, reprit Yves. – C’est là que je l’ai prise, ma réponse; elle vient de la Concordance catéchétique. Puis dans la Concordance du Catéchisme, j’ai cherché « amour actif » et j’ai trouvé une perle, ce qui fait que je reste très humble devant les splendeurs que nous offre le Catéchisme, répondit Anne.
– As-tu cherché à d’autres endroits dans le Catéchisme? demanda Yves.
– Oui, en cherchant d’autres mots dans la Concordance catéchétique de Martin. Le Caté-chisme est rempli de belles choses spirituelles, prêtes à saisir et à être comprises facile-ment, répondit Anne.
– Concordance? Qui a une concordance ici? demanda Yves.
– Nous avons une concordance biblique et catéchétique programmée par un de mes amis qui connaît le langage C qui est un langage de programmation, répondit Martin.
– Quels mots as-tu cherchés par exemple? demanda Yves à Anne.
– J’ai cherché les mots conscience et voix, liberté et choix, conscience et morale, etc. Je me suis amusée vraiment avec ces recherches sur des mots du catéchisme. Les résultats furent époustouflants. J’y ai découvert ce Catéchisme comme je ne l’avais jamais étudié auparavant. Les effets de cette concordance sur l’étude du Catéchisme de l’Église Ca-tholique font qu’il est plus facile d’approche, plus facile à maîtriser. Et Martin m’a parlé des améliorations qu’il voulait apporter à sa Concordance catéchétique, ce qui en ferait une source de renseignements très appréciée de ceux et celles qui consultent le Caté-chisme, répondit Anne.
– Martin accepterais-tu de me rencontrer pour discuter des Concordances faites par ton ami?
– Sûrement, elles sont gratuites comme les a voulues leur auteur, dit Martin. Puis il ajou-ta:
– Êtes-vous content de votre souper, Yves? demanda Martin.
– Tellement que j’aimerais répéter l’expérience, s’il n’en tenait qu’à moi, répondit Yves. De plus les concordances ont éveillé toute ma curiosité.
– C’est déjà fait, vous êtes invités la semaine prochaine.
– Votre groupe connaît l’Évangile et assez bien le Catéchisme, c’est évident! dit Yves. Et le souper se prolongea et se termina dans la bonne humeur, tant et si bien que l’on redemanda Yves s’il voulait bien revenir pour souper la semaine prochaine. Il ac-cepta l’invitation avec plaisir.
remis, ou de dire: Lève-toi et marche? » Mt 9, 5