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George et le Baptême

Dans le document Martin et les petits pains, Denis Rouleau, ofs (Page 119-122)

Anne allait se faire baptiser bientôt. C’était pour ce samedi, à 14 h. Mireille et Claire organisaient une fête pour célébrer l’entrée officielle d’Anne dans la grande fa-mille de l’Église Catholique fondée par Jésus. Comme sa mère était incroyante, elle re-fusa poliment l’invitation à la fête du baptême de sa fille. Anne en eut beaucoup de peine et se cloîtra pendant deux jours entiers. Puis elle refit surface, gagnant sur sa peine profonde, elle invita son fils et il viendrait. Anne avait commencé à lui parler du bap-tême et du pourquoi elle désirait qu’il soit baptisé. Son fils ne s’en était pas offusqué, loin de là, car sa copine y croyait, elle aussi.

Les deux filles organisatrices n’y étaient pas allées de main morte dans la prépara-tion de la fête; elles avaient cuisiné elles-mêmes un gâteau de trois étages pour symboli-ser la Sainte Trinité qui était maintenant présente dans le cœur d’Anne. Sur le dessus du troisième étage, elles avaient découpé dans un autre gâteau un cœur.

Tout le groupe de partage de l’Évangile serait présent à la cérémonie du Baptême d’Anne. On prendrait des photos pour avoir des souvenirs inoubliables de cette cérémo-nie unique en son genre. Les cloches sonneraient leur joie à toute la paroisse, car une nouvelle paroissienne venait de naître à la vie éternelle.

Le baptême d’Anne incitait George à vérifier avec sa mère s’il avait été baptisé lorsqu’il était bébé, car il ne se souvenait pas l’avoir été lorsqu’il était enfant. Sa mère lui dit qu’il n’avait pas été baptisé, jamais, car elle ne croyait pas en cela, le baptême. George, qui s’était fait expliquer le baptême par Martin, à cause d’une de ses questions, répondit à sa mère les raisons pour lesquelles il voulait se faire baptiser. George incita fortement sa mère à croire, car sans la foi, impossible qu’elle ne soit sauvée ni qu’elle aille au Ciel après sa mort. Sur ces mots, sa mère se posa des questions sur le fait d’aller au ciel. Sa mère le crut et elle lui dit qu’elle y réfléchirait sérieusement et y croirait pro-bablement, ce qui l’amènerait à se faire baptiser elle aussi.

George eut quelques pensées pour son père décédé il y a deux ans du cancer géné-ralisé, et ce, sans avoir reçu le baptême... Il alla consulter un prêtre sur ce thème du bap-tême et quand on meurt sans avoir reçu ce sacrement, que se passe-t-il au niveau de l’âme par rapport au Paradis selon la foi catholique.

stricte sur question: « Jésus répondit: "En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d'eau et d'Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » Jn 3, 5. Et « naître d’eau et d’Esprit » signifie être baptiser.

Dans le groupe de partage évangélique, George avait semé l’émoi de savoir si une personne de son propre entourage avait été baptisée ou non. Les pères, mères, frères et sœurs des membres du groupe avaient été consultés sur le fait que cette personne ait été baptisée ou non. C’est qu’il avait fait un programme informatique qui était une concor-dance catéchétique et une autre biblique. Les membres du groupe s’étaient amusés à chercher des mots comme baptême sur les deux concordances et les réponses qu’ils avaient reçues les avaient un peu décontenancés tant la vérité explosait, condensée qu’elle était par les mots cherchés. Il ressortait de ces recherches qu’il fallait être abso-lument baptisé pour aller au Ciel, comme le spécifiait Jn 3, 5 de l’Évangile.

Dans ce groupe, le baptême prenait la place qui lui revenait par sa définition même, soit celle du sacrement de l’initiation chrétienne (CEC numéro 1212) avec la Confirmation et l’Eucharistie. De ces trois sacrements, l’Eucharistie est le plus impor-tant, car il donne la vie éternelle (Jn 6, 53), mais il faut, pour recevoir l’Eucharistie, avoir reçu le sacrement du Baptême!

L’émoi déclenché par George fut vite apaisé par le désir de recevoir le Baptême dès que cela serait possible de la part de ceux qui n’avaient pas encore été baptisés.

Si le baptême était si peu populaire, c’est que la grogne et même la révolte contre Dieu orchestrée par Satan se levaient de la part de plusieurs personnes qui refusaient de croire et défiaient ainsi toute raison, allant à s’afficher pour le diable en choisissant l’atrocité des souffrances de l’enfer comme éternité! Ces infortunés ne verraient peut-être trop tard que Satan et ses embûches ne conduisent qu’à la mort et à la damnation éternelle. Se révolter contre Dieu, c’est déjà être dans le camp de Satan et pour s’en libé-rer, ce n’est pas une mince affaire, car il faut avoir recours à des exorcismes donnés par l’Église, si la mort ne nous atteint pas avant et, alors on finit en enfer, dans la damnation éternelle dans des souffrances incroyables pour l’éternité.

Trop de gens meurent en bas âge. Ont-ils été victimes de Satan? On peut se le de-mander sérieusement. Regardez dans le coin funéraire de n’importe quel journal et vous verrez de plus en plus de personnes qui meurent étant jeunes. Combattez Satan et vous vivrez, accueillez-le et il vous fera mourir, menteur qu’il est.

Adam et Ève jouissaient des plus grands biens que l’on peut imaginer: la sainteté originelle et la justice originelle (CEC numéro 375-376). Ils n’avaient qu’un seul com-mandement à observer et ils ont préféré obéir au Satan et à ses mensonges, d’où la perte de leurs grands biens durant leur vie et la mort à la fin de leur vie.

libres. » Jn 8, 36

Dans le document Martin et les petits pains, Denis Rouleau, ofs (Page 119-122)