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impliquée directement Finalement, le macrosystème comprend les valeurs et les

croyances de la société de même que les lois et les politiques qui y sont instituées. Pour sa part, l'ontosystème est celui que forme l'être, individuellement, avec ses

caractéristiques propres, innées ou acquises. Il est en interaction constante avec l'ensemble de systèmes qui l'entourent, en relation avec son environnement immédiat et avec celui qui s'éloigne progressivement de lui. Tout au long du parcours, l'évolution des systèmes et des interactions dans une dimension temporelle est appelée chronosystème (Terrisse et Larose, 2002).

Élève Jeune Individu Membre de la communauté CSSS Milieu de vie Organisations ocales et régionales Organisations provinciales Foulques nationales ,25

Figure 4 : Environnements de l'individu selon le modèle écosystémique

Chaque structure relationnelle dont l'être fait lui-même partie, ou qui gravite autour de lui, en interaction avec une ou plusieurs autres personnes, constitue en soi un système. La famille est généralement le premier système auquel un individu est lié. Mais, il y a aussi le milieu de garde, éventuellement l'établissement d'enseignement, les groupes d'appartenance, le lieu de travail, etc. C'est la raison 25

d'être du système qui détermine le type de relations entretenues entre l'être et les tiers acteurs. Ainsi, la structure organisationnelle des situations relationnelles à l'intérieur d'un système comporte plusieurs dimensions dont le lieu où est engagée, à un temps donné, une activité entre les acteurs, l'activité en soi, de même que le rôle déterminé pour chacun des acteurs. Les situations portent indéniablement l'empreinte inhérente à une société, à une culture même, et à une époque (Bronfenbrenner, 1979). Alors, vécues dans un contexte précis (physique et temporel), celles-ci sont déterminées par la relation qui unit des acteurs, et qui est largement influencée par leurs rôles respectifs et par le type d'activités qu'ils mettent en œuvre ensemble. De plus, les interactions qui y tiennent place apportent des propriétés nouvelles à l'ensemble du système. Ces nombreux systèmes peuvent interagir entre eux, directement ou indirectement (Idem). De même, il existe aussi d'autres systèmes qui gravitent autour de la personne et dont l'influence peut sembler plus éloignée de cette dernière mais reste toujours présente. C'est à ce moment plutôt le fait qu'un de ces systèmes soit en interrelation avec un acteur particulier d'un autre système auquel la personne appartient qui fait que celle-ci en reçoit l'influence.

En somme

Selon le modèle écologique de Bronfenbrenner (1979)

«I Chaque membre d'une communauté appartient à un premier noyau, une cellule

familiale, constituant un système.

*t Chaque système établit des relations avec d'autres systèmes qui ont pour

fonction d'être, soit :

- des dispensateurs de services, d'ordre éducatif (établissements scolaires), sanitaire (CLSC, agence de santé, etc.), culturel (biblio, musée, etc.) ou sportif (centres, clubs, etc.), social;

- des dispensateurs de biens, de commodités, tels les commerçants, les entreprises, les banques, la municipalité, etc.;

- des dispensateurs de réseau, tels les organismes communautaires, les

communautés religieuses (églises ou autres), etc.

4> Il existe aussi des lieux ou des contextes (lieux physiques, acteurs, activités et

divers rôles ou processus décisionnels) dans lesquels l'individu n'est pas directement impliqué mais qui influencent néanmoins sa vie et qui ont des répercussions sur lui.

*t Tous ces systèmes, de même que les liens et les processus qu'ils entretiennent

entre eux, constituent un mésosystème.

-Hk Pour leur part, les politiques, les cadres de référence, les règlements, les prescriptions, l'ensemble des décisions politiques qui, par exemple, affectent les conditions de vie de chaque personne, s'insèrent dans cette toile de fond qui influence tous les autres systèmes par son contexte historique qui véhicule des valeurs socioculturelles, des façons de vivre, à une époque donnée, ce

qu'on appelle le macrosystème.

¦4 Tout au long du parcours, l'évolution des systèmes et des interactions dans une dimension temporelle (Terrisse et Larose, 2002), appelée chronosystème, prend d'abord sa valeur à l'intérieur de chaque système, et permet parfois un

changement de rôle.

•è. Cette évolution des systèmes s'exprime aussi dans le fait que certains ne sont déterminants que pendant une période particulière dans le cours de la vie de l'individu. Plusieurs restent en périphérie et peuvent être réactivés en tout temps, d'autres s'estompent après quelques temps. Un certain nombre existe,

sans toutefois être directement en lien avec des tiers; quelques-uns feront

toujours partie de l'environnement de la personne.

Small et Supple (2001) se sont penchés sur les interactions entre les systèmes. Celles-ci, lorsqu'elles sont fortes, saines et positives, renforcent le sens de la communauté et la cohésion sociale de même que l'efficacité collective, ce qui affecte positivement l'environnement au sein duquel les jeunes se développent. Il y aurait

donc des effets de premier ordre, qui sont les influences de chaque système auquel l'individu est lié et donc des processus relationnels qui ont un impact direct sur son développement; du deuxième ordre découlant des liens au sein du mésosystème, soit entre les environnements (systèmes) de la communauté, et où l'individu est un participant actif; et du troisième ordre, au cœur du macrosystème, de l'organisation

de la communauté, ceux-ci touchant la cohésion sociale (la notion de rapprochement

entre les individus), l'identité communautaire (le sentiment d'appartenance),

l'efficacité collective (la mise en action), les valeurs et les buts communs.

Dans le cadre de notre recherche, nous nous intéressons d'abord à

!'interrelation au sein de l'un de ces systèmes, soit l'école, cette organisation formelle et complexe qui inclut « les comportements d'un grand nombre d'acteurs, organisés en groupes liés entre eux par une structure d'autorité et par un réseau de relations permettant aux informations, ressources et produits partiellement finis de passer d'un groupe à l'autre » (Bates et Murray, 1991). Selon ces auteurs, ce sont des groupes interstitiels qui relient les groupes de travail (ou groupes élémentaires, classés selon leurs faits et gestes, à savoir, par exemple : l'administration, les classes, les groupes spéciaux, la cafétéria, la bibliothèque, etc.) qui accomplissent leur tâche et

contribuent ainsi à la mission éducative de l'école, en une structure commune, alors

que d'autres relient l'école à son environnement. Ainsi, autour de l'école gravitent plusieurs autres sytèmes, dont la majorité était déjà présente dans le mésosystème. Ce