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Impacts environnementaux et sociaux du PROGEDE 2

La population globale de ces deux régions est estimée à 1311960 habitants en 2009 d'après les projections démographiques

PO 4.01 Évaluation Environnementale (EE)

7.2. Impacts environnementaux et sociaux du PROGEDE 2

h.

Impacts environnementaux et sociaux positifs du PROGEDE 2

Au plan institutionnel, cette seconde phase permettra de renforcer les capacités techniques de la Direction des Eaux et Forêts, de la Direction des Hydrocarbures et des Combustibles Domestiques et des Agences Régionales de Développement à mieux maitriser ces outils pour leur institutionnalisation. D’autres résultats environnementaux et sociaux du PROGEDE 2 au plan institutionnel sont cités ci-dessous:

 La Direction de l’Energie (DE) et la Direction des Eaux, Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols (DEFCCS) ont les capacités pour élaborer des outils qui faciliteront la planification, la mise en œuvre et le suivi de la Lettre de Politique du Sous Secteur des Combustibles Domestiques (LPSSCD) ;

 La DEFCCS et les collectivités locales ont les capacités pour créer les conditions cadres favorables à l’exploitation durable du bois énergie (directives nationales, fiscalité, mécanisme de financement des Plans d’Aménagement et de Gestion (PAG) et contrôle forestier) ;

 Les acteurs locaux de la filière Bois Energie (Collectivités Locales, OCB, ARD, exploitants forestiers, ONG) ont les capacités pour élaborer, mettre en œuvre des plans d’aménagements et de gestion et développer les filières, notamment le bois énergie ;

 Les acteurs régionaux et communautaires ont les capacités pour élaborer et appuyer la mise en œuvre des activités d’aménagement forestier participatif inscrit dans leur Plan d’Action Environnemental Régional;

 Les acteurs privés ont les capacités pour acquérir et utiliser des outils performants leur permettant d’accroître leur capacité de production de foyers améliorés ;

 Les acteurs ont les capacités pour mettre en œuvre des systèmes de commercialisation adaptés et des actions de promotion/communication ;

 Les producteurs privés de bio charbon ont des capacités renforcées dans la production et la commercialisation de bio charbon.

Le PROGEDE aura générera des impacts positifs suivants a niveau de l’environnement et du cadre de vie des populations : création d’emplois ; développement des activités économiques liées à la disponibilité de l’énergie domestique ; amélioration des conditions de vie de la population;

diminution de la pression sur les réserves végétales et d’émissions de gaz. Les impacts environnementaux attendus de la mise en œuvre du projet sont :

 la réduction des émissions de gaz à effet de serre due à la limitation des feux de brousse, à la diminution des coupes clandestines dans les forêts, à l’utilisation de techniques de carbonisation et d’équipements de cuisson plus efficients ;

 la séquestration du carbone par les plantations et l’augmentation des accroissements naturels des forêts par leur aménagement ;

 la conservation de la diversité biologique à la périphérie du PNNK, au Ferlo et à l’intérieur des massifs aménagés ;

 Le programme sur l’énergie domestique permettra de créer des emplois et de développer les revenus liés au sous-secteur. En effet, plusieurs dizaines de milliers de personnes tirent des revenus de nombreux (petits) métiers liés au bois énergie domestique, aussi différents que vendeur de foyers améliorés ou de lampes à pétrole sur le marché urbain, bûcheron ou

charbonnier, grossiste transporteur propriétaire de camion, ou distributeur de gaz butane.

Les revenus varient fortement en fonction des métiers et sont très inégalitaires.

Toutefois, le défi majeur pour le PROGEDE 2 devra être, dans cette phase, d’aider les bénéficiaires de la filière sur des stratégies de valorisation de ces revenus, en termes d’amélioration du cadre de vie, de l’habitat, de la santé, de l’éducation, etc.

 Par ailleurs, le recours aux énergies renouvelables aura les impacts environnementaux positifs suivants : Pratiquement pas d’émissions de gaz à effet de serre ; Peu ou point de construction d’infrastructures requise ; Pas d’usage de fossiles énergétiques par conséquent réduction de la demande d’exploration et de commercialisation d’hydrocarbures ; Dépendance moins marquée vis-à-vis des combustibles de bois et du charbon pour les besoins d’énergie domestique par conséquent aboutissant à une diminution de la demande de ressources forestières.

 Le PROGEDE va renforcer l’importance du rôle des femmes comme acteurs de la filière.

En milieu rural, les femmes -souvent aidées des enfants- ont la charge de la collecte du bois énergie pour les besoins de la famille. Beaucoup de femmes commencent à s’investir dans la production et la commercialisation de charbon de bois notamment dans le massif de Thiéwal (Sinthiang Koundara) On peut espérer pour les toutes prochaines années une augmentation du nombre de femmes s’investissant dans la filière compte tenu des retombées financières intéressantes dont elles bénéficient.

 Le PROGEDE aura un impact positif sur les ressources forestières. En effet, il est prévu que les activités menées dans le cadre de l’Energie Domestique transféreront l’usage des ressources forestières et des zones aux communautés rurales, sur la base de plans durables de gestion forestière qui commercialiseraient effectivement la production d’énergie de biomasse sous la forme de combustible de bois (charbon et bois de chauffe) principalement pour la consommation ménagère. La mise en œuvre de Plans Durables de Gestion Forestière, à travers une utilisation contrôlée et permanente des ressources forestières, permettra de protéger ainsi et de conserver la diversité biologique, tout en assurant l’entretien de la couverture forestière et des réserves appropriées, une attention appropriée à la conservation du sol et de l’humidité, la protection des basins hydrographiques et des cours d’eau, la lutte contre les feux et la réduction d’émission de gaz contribuant à l’effet de serre.

 Par ailleurs, un autre impact positif du PROGEDE est la possibilité pour les opérateurs privés ou aux artisans de bénéficier des opportunités offertes dans le cadre du volet sur la fourniture de services énergétiques (fourneaux améliorés, meules, systèmes photovoltaïques et/ou plantes de génération d’énergie combustible fossile etc.).

Les impacts socio-économiques du projet sont nombreux et s’articulent autour des points suivants:

 Les emplois ruraux générés par l’implication des populations rurales dans la filière charbon de bois commencent à changer le faciès socio-économique des régions de Tamba et de Kolda. Cette activité a contribué à freiner l’exode rural et l’émigration clandestine. Même avec la récession économique mondiale, on a remarqué des anciens émigrés revenir pour investir dans cette filière surtout dans la région de Tamba.

 Le projet permet aussi d’éviter une saignée de devise par une plus grande importation de gaz butane si on veut satisfaire le besoin des ménages en combustible de cuisson tout en préservant l’environnement.

 l’accroissement des revenus des opérateurs économiques et artisans du sous-secteur des combustibles domestiques ;

 la facilitation des échanges et des déplacements en milieu rural par l’ouverture des pare-feu ;

 l’amélioration de la santé humaine due à l’amélioration de l’hydraulique villageoise et à l’allègement des travaux des femmes rurales pour l’augmentation de la force motrice locale grâce à une meilleure valorisation des ressources locales ;

 un renforcement du capital humain par le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des acteurs ;

 une meilleure gouvernance locale des ressources naturelles ;

 un renforcement de la dynamique organisationnelle et du contrôle citoyen ;

 une plus grande adhésion des populations à la politique environnementale ;

 une baisse des conflits entre acteurs (exploitants et populations rurales) dans la gestion des ressources naturelles.

Impacts environnementaux et sociaux positifs des Plans d’aménagement forestier

Les Plans d’aménagement forestier prévoient beaucoup de mesures de bonnes pratiques et gestion qui ont des effets positifs sur les ressources naturelles. On notera les mesures suivantes :

 Le parcellaire : Il permet une meilleure préservation des ressources forestières en ce sens que l’exploitation n’est assise que sur des parcelles bien déterminées, le reste de la forêt n’étant pas touché. 8 années sépareront 2 exploitations successives dans une même parcelle.

 La protection de la régénération et des semenciers : Parmi les critères d’exploitabilité, il y a la fixation du diamètre minimal (10 cm) et maximal (25 cm) d’exploitabilité. Cette mesure permet de sauvegarder la régénération en épargnant les sujets de petits diamètres (- de 10 cm), mais aussi les semenciers qui sont des arbres de gros diamètre (+ de 25 cm) pouvant aider à la régénération par graines. Ce qui contribue à garantir la pérennité des formations forestières faisant l’objet d’exploitation.

 La coupe de 50 % du potentiel de bois énergie exploitable : Dans les parcelles de coupe, il n’est pas autorisé de couper toutes les espèces de bois énergie qui satisfont aux critères d’exploitabilité, mais seulement 50% de ce volume exploitable (1 sujet sur 2). Le souci principal est d’éviter des coupes rases qui peuvent contribuer à la déforestation.

 L’obligation de couper les sujets exploitables au ras du sol : Les bourgeons préventifs prennent naissance au contact de la terre et peuvent s'affranchir en développant leur propre réseau de racines qui s'ajoute au système racinaire de la souche. Cette prescription aide à la régénération des espèces coupées.

 La protection des mares et des cours d’eau : Il est prévu de ne pas exploiter sur un rayon de 100 m autour des mares et 50 m de part et d’autre des cours d’eau. Cette mesure contribue à éviter l’ensablement où la pollution des mares et cours d’eau.

 L’obligation d’utiliser la meule Casamance : L’utilisation de la meule Casamance comme méthode de carbonisation a beaucoup contribué à une meilleure gestion des ressources forestières. En effet, outre qu’elle permet de canaliser la fumée par la cheminée, elle a un rendement nettement meilleur que celui de la meule traditionnelle. L’utilisation de la meule Casamance est généralisée dans les massifs aménagés. La meule Casamance a un rendement de 35% (35 kg de charbon obtenus pour 100 Kg de bois sec carbonisés), contrairement à la meule traditionnelle qui a un rendement inférieur à 20 %. Ce qui procure une bonne économie de bois. Par exemple pour 100 kg de bois sec, on peut obtenir 35 Kg de charbon de bois alors qu’on ne peut obtenir que 18 à 20 kg de charbon pour la meule traditionnelle, d’où une économie de bois. Par ailleurs, la meule Casamance permet de recueillir du liquide pyroligneux qui est un antiseptique et qu’on peut utiliser pour traiter le bois et lutter ainsi contre les termites.

 L’intensification agricole : Les activités agricoles sont intensifiées pour avoir un bon rendement sur les superficies cultivées. Le but est de cantonner les activités agricoles sur ces terres et de ce fait limiter les défrichements

 La Conservation des écosystèmes particuliers : Lors des opérations de délimitation des parcelles de coupe annuelle, il est possible de rencontrer des peuplements particuliers soit du fait de leur composition spécifique ou de leur localisation. Ces peuplements seront ‘classés’ de sorte à les soustraire à toute exploitation qui pourrait endommager leur structure particulière.

Des mesures spécifiques qui seront déterminées en fonction de l’espèce, de la taille du peuplement ou encore de son âge seront alors élaborées pour chaque cas particulier.

 La conservation in situ des espèces rares :

Certaines espèces telles que Grewia tenax,

Boscia angustifolia ou encore Lonchocarpus sepium n’ont été rencontrées qu’une seule

fois lors de l’inventaire. Ces espèces rares sont bien préservées lors des opérations de coupe.

 La lutte contre les feux de brousse : La lutte contre les feux s’avère ainsi un impératif pour la conservation de la diversité des espèces forestières et fauniques de la forêt. Cette lutte est prise en charge à travers : (i) la mise en place d’un réseau de pare-feu avec plantation d’arbres tout au long (pare-feu vert) ; (ii) la création et l’équipement de comités de lutte contre les feux ; (iii) la mise à feu précoce des parties de la forêt le long des axes de grande circulation et dans les forêts pour réduire l’intensité des feux tardifs éventuels souvent dévastateurs.

 Les activités d’enrichissement des forêts : Il s’agit d’activités de reboisement pour combler les vides constatés dans la forêt aménagée. Cette opération est effectuée par les comités villageois qui ont des pépinières villageoises dans lesquelles ils produisent les plants. Ils sollicitent également l’appui des pépinières du service forestier pour la fourniture en plants.

 La sélection des espèces à exploiter : Seuls les combrétacées qui régénèrent bien par rejets de souche après la coupe sont autorisées à être exploités. Ce qui n’était pas le cas dans les zones non aménagées où l’exploitation portait sur du « tout venant » et compromettait fortement la régénération.

 L’apiculture avec les ruches modernes : C’est essentiellement pour éviter les feux de brousse qui étaient souvent causés par l’apiculture traditionnelle avec l’usage du feu pour chasser les abeilles et récolter. Avec les ruches modernes (Kenyanes), on peut récolter sans user du feu. En plus, le massif forestier disposant de ruches modernes est mieux protégé eu égard aux intérêts que les populations portent à ces ruches souvent bien pourvues de miel.

L’apiculture moderne constitue une meilleure pratique dans la conservation des massifs forestiers et du parc du Niokolo et le développement du milieu humain riverain. Elle améliore la compréhension des populations sur le besoin de préserver le couvert végétal et les eaux pour avoir de bonne production du miel. L’apiculture moderne constitue un moyen de lutte contre les feux de brousse, permet la conservation des populations d’abeilles, notamment les larves d’abeilles et améliore l’hygiène et la qualité organoleptiques du miel (utilisation de presses qui permettent d’obtenir un produit pur et hygiénique).

Le projet a permis également l’intégration des habitants de la zone riveraine des formations forestières et du parc du Niokolo dans la gestion rationnelle des ressources de cette aire protégée. Ils ont été sensibilisés sur des différentes stratégies de conservation des ressources naturelles pour pérenniser le parc.

Les plans d’aménagement sont élaborés en tenant compte des situations bien déterminées des massifs forestiers. Ce qui fait que toutes les données climatiques et écologiques sont prises en compte de même que les capacités régénératrices de la ressource afin de pouvoir déterminer la productivité des massifs forestier. Cependant cette productivité ne peut être définie qu’après plusieurs années d’exploitation afin de pouvoir procéder à l’inventaire des ressources forestières. Il s’agira surtout d’arriver à stabiliser les aménagements forestiers à travers le respect des cahiers de charge, le contrôle et le suivi environnemental.

Impacts positifs de la foresterie et l’agroforesterie

La foresterie et l’agroforesterie constituent des meilleures pratiques pour limiter les défrichements et assurer la protection de l’environnement et des habitats naturels en général. Un exemple positif est la protection du Parc National du Niokolo. Elles sont à la base de l’augmentation de la production agricole dans la mesure où elles assurent la conservation de la fertilité du sol par le tapis végétal antiérosif. Les produits forestiers servent dans plusieurs usages et s’offrent comme des sources de revenus importants pour des ménages préparés pour leur développement.

Impact social de l’utilisation des biocombustibles sur la consommation des ménages

Les biocombustibles (filière de fabrication du bio-charbon à partir de la biomasse : déchets agricole, biomasse nuisible ; etc.) constituent non seulement une opportunité pour la préservation des formations forestières, mais surtout pour les ménages. En effet, les études de la disponibilité des ressources biomassiques inutilisées (typha, balle de riz, tige de coton, coque d’arachide…) ont révélé des possibilités pour les ménages de réaliser des économies relativement substantielles par rapport au charbon de bois : A tire d’exemple, la briquette de paille d’arachide revient à 150 FCFA au ménage, celle du typha à 100 FCFA contre 200 à 250 FCFA pour le KG de charbon de bois.

Impact positif des foyers améliorés

La promotion des foyers améliorés est parmi les meilleures pratiques de gestion rationnelle des ressources naturelles. Etant donné que l’importance de la consommation du bois représente dans le bilan énergétique du pays et que la majorité est imputable au milieu rural, les impacts environnementaux de cette situation sont très importants autour des aires protégées spécialement dans et autour du Parc National du Niokolo et des formations. La diffusion des foyers améliorés doit être vue comme une stratégie de compléter les actions de foresterie et d’agroforesterie, mais également d’apiculture. Ces dernières ne peuvent être viables que si la consommation du bois est très limitée. L’utilisation des foyers améliorés permet de réduire les autres émissions atmosphériques liées à la combustion du bois et du charbon de bois, faisant ainsi barrière aux impacts négatifs sur la santé de l’homme mais aussi des animaux dont les abeilles importantes en apiculture. L’utilisation des Foyers améliorés favorise la reconstitution du couvert végétal suite au ralentissement de l’exploitation des forêts et boisements et l’enrichissement de la biodiversité. Les foyers améliorés permettre d’obtenir les résultats positif suivants :

 Impacts environnementaux des foyers améliorés :

Avec l’utilisation des foyers améliorés, il y aura une économie de 40% de la consommation par rapport au fourneau malgache, ce qui permettra de réaliser des gains importants en émission de CO2 (voir § ci-dessous).

 La santé des femmes et des enfants est améliorée :

La pollution de l'air à l'intérieur des maisons est maîtrisée par l'extraction de la fumée à travers un conduit de cheminée vers l'extérieur. L'utilisation des cuisines et des fours à foyers améliorés, va permettre aux femmes de disposer d'un d'espace pour cuisiner dans des conditions d'hygiène plus appropriée et va contribuer à réduire les maladies des voies respiratoires. Les abords du foyer seront mieux sécurisés réduisant les risques de blessures et de brûlures pour les enfants. La charge de travail des femmes et des enfants sera soulagée grâce à la réduction du poids à porter et du chemin à parcourir lors de la corvée de bois de feu. La qualité de la nourriture sera plus saine due aux nouvelles conditions d'hygiènes appliquées et la teneur en éléments nutritifs des plats cuisinés s'améliore.

 Les ressources naturelles sont mieux maîtrisées :

La satisfaction de ces besoins fondamentaux s'accompagne souvent d'une dégradation importante des ressources naturelles (déforestation). Les activités dans le secteur de l'énergie domestique, comme l'utilisation de foyers améliorés, ont un impact positif sur l'environnement.

Cette nouvelle technologie a permis d'économiser 50% la quantité de bois utilisé quotidiennement. Les cuisines à foyers améliorés utilisent une plus faible quantité de bois pour préparer un repas complet. Il n'est plus nécessaire de détruire des arbres entiers pour obtenir de gros morceaux de bois de chauffe et peut être remplacé par la pratique de l'élagage qui favorise une régénération rapide des forêts.

 Les familles améliorent leur ressource financière :

L’utilisation des foyers améliorés permet de générer une économie de combustibles de 40 à 50% (par rapport au fourneau malgache). Par ailleurs, l'utilisation des cuisines à foyers améliorés perm

is au

x femmes de disposer de plus de temps libre. Ce gain de temps (d’environ 2heures par jour) pourra être investi dans d'autres activités génératrices de revenues, car disposant de plus de temps.

Réduction des agressions sur les ressources forestières avec la promotion du gaz butane

La promotion du gaz butane va permettre une réduction des agressions sur les ressources forestières. Toutefois, avec l’arrêt de la subvention, le PROGEDE devra prendre à corps cette problématique par des campagnes hardies de sensibilisation et de communication (stratégie de maintien des populations qui sont en faveur de l’utilisation du gaz).

Impacts sociaux par filières artisanales

Le PROGEDE a permis de développer des filières artisanales, notamment concernant les foyers améliorés. Avec le nombre de ménage au niveau national, ceci constitue une réelle opportunité pour les artisans de la filière (artisans forgerons ; potières ; GPF pour commercialisation des foyers améliorés ; etc.).

Impacts sociaux de l’amélioration de l’interface PAMECAS

L’amélioration de l’interface PAMECAS, notamment dans le conditionnement du charbon, dans les boutiques énergie et les dépôts de charbon et de gaz, va permettre une création d’emploi au niveau des acteurs de la filière.

Impacts positifs des unités d’ensachage de charbon en zones urbaines

Les installations d’ensachage du charbon améliorent le milieu (plus de salissure avec les dépôts classiques de charbon) et créent des emplois locaux.

Impacts environnementaux et sociaux positifs du « Développement local de la bioénergie

Impacts environnementaux et sociaux positifs du « Développement local de la bioénergie