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DÎT PRVX OU SUBBRCAUDURANT î

1960-1969.

(Prix en

centime®

par

litre à la pompe : Paris)

Centime» par litre.

Taxe intérièure - Redevance douanière

î(i

Prix de reprise en

raffinerie

:lif.K11^ minimal 4—4 4—4 I M J i 1 L ■itUMliJpwu

I960 51 S3 53 54 55 56 57 58 59 6O 61 62 63 64 65 66 67 68 69

AÏÏRFES

Source :"Le Monde do 1•Rconomie" il Février 1969.

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L'impact économique des activités de raffinage sur l'industrie française

du pétrole est très importante. Pour l'année

1970,

la.part du chiffre d'af¬

faires de la branche raffinage a été de 3 milliards de francs soit plus do 8

%

du chiffre d'affaires total do. l'industrie française du pétrole qui était

de 38 milliards de francs. Cette môme industrie a collecté près de 17 mil¬

liards de francs en taxes pour le budget de l'Etat Français.

Elle

emploie-directement 70*000 personnes et indirectement près de 120.000.

Pour la même année» la France a; investi plus de

1.400 millions do francs

dans le raffinage et

1.280

millions dans la branche distribution. Voir tableau

8. ;

L'ensemble de ce secteur a procuré à l'économie française une valeur ajou¬

tée de l'ordre de 30 milliards de francs,français, soit un peu plus

de l'en¬

semble des investissements prévus par le plan quadriennal algérien

1970—1973»

L'industrie pétrolière algérienne n'emploie qu'une dizaine de milliers de

personnes. Elle a rapporté à l'économie près de

1,5

milliard de francs fran¬

çais sous forme de taxes et 3 milliards pour les vente extérieures de sonp pétrole brut en 1970.

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TABLEAU N°8

Bilan Economique do l'industrie pétrolière française

1970

Valeur CIP dos bruts

importés .ooo,....,<><

Transport 1.000: Transport ,-s^ 400 \

)

(1)

-

— >

Source : ENTROPIE. Pétrole et Pétrochimie IIo41« Sep-Oct 1971

p„l2

(1)

Chiffre évalué a„u tiers du chiffre d'affaires total du transport brut.

(2)

Pour obtenir les investissements globaux do l'industrie pétrolière, il faut ajou¬

ter 100 millions de francs pour la pétrochimie des sociétés pétrolières et

100

millions de francs pour investissements divers.

(3)

Les exported;ions nettes incluses dans ce total correspondent à

1.500

millions de

francs.

(4)

Ce chiffre englobe l'ensemble dos investissements hors métropole^

à l'exclusion

du transport : la part de l'exploration-production y est prépondérante.

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G Les coûts do raffinage au Sénégal.

La Société Africaine de Raffinage

(SAR),

de Dakar a traité en

1970

plus do 567«000 tonnes de pétrole brut» Les bruts traités sont essentielle¬

ment d'origine algérienne, et gabonaise» Les importations se répartissent

do la façon suivante ;

Hassi—Messaoud

(Algérie)

».„.. «.«. »

224*6*17,8

tonnes

Mandji

(Gabon)

ooooooèoooooooooeooeo.o 33^ ,2

"1

5,

"1

tonnes

Arzew

(Algérie)

. „ » « » » » « «» « « » »» » « ». «

37.850» 1

tonnes

Total «OOO.O0O.

587.683,0

tonnes

Le prix CIF

(Cost

Incurrence

Fright),

rendu

à

Dakar

s'établit

entre 2,30 ot 2,60 S«US par brut acheté dans lo courant de l'année 1970. Mais corn—

me nous l'avons écrit par ailleurs, ce prix n'a pas une grande significa—

-(. t. o , t j ;• _• ••••_■

tion dans la mesure une grande partie de brut, sinon l'intégralité est

livrée par les compagnies productrices à leurs filiales de raffinage, et de

distribution à des prix internes de transport qui ne reflètent pas la valeur réelle du produit pétrolier» Ce sont là des prix déclarés par les

sociétés qui en réalité se vendent à elles—mêmes le pétrole qu'elles trai¬

taient. Ce prix de cession ou encore prix interne n'a qu'une valeur comp¬

table. Il sert de base à la répartition dos profits entre les différentes

activités au sein d'une, même société»

Ce prix de cession dit "mondial" est anti—économique. Il est déter¬

miné en fonction de la stratégie et des intérêts qui lient les compagnies productrices et leurs filiales de raffinage et do distribution. C'est de

cette structure de prix que découle la non validité des prix déclarés et

de leur formation. C'est pour cette raison également-, que les

sociétés

de raffinage ot de distribution no veulent pas divulguer les prix réels des produits pétroliers. t

Le taux de processing cr de raffinage se situe- entre 5 et

6$.US la.

tonne contre 3 S.US en France et 5.5 $.115 en Algérie.

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Ce coût de transformation eleve.permet à la.société de raffinage

d'amortir très vite ses "biens d'équipement et de réaliser des super -béné¬

fices.

Les prix des produits pétroliers ex-raffinerie des priheipaux produits

sont les suivants :

(1)

Propane,

Te.tane o . «oo 00oo ©

Super ,

0000000000

ooooooooeo 00 00000 00 o

Essence 87

OOOOo 00 00000 oooo<

Oo Oo000000000o

32,033 F, CFA.la tonne 28.380 F. » »

A la suite de la crise pétrolière mondiale les prix des produits raf¬

finés ont tous subi une augmentation comme le montre le tableau ci-dessous«

TABLEAU N°9

Répercussion de la crise

pétrolière

internationale

sur les prix des produits raffinés au Sénégal

I

i(> r.Produits raffines-i-a. 4.4. • - Décembre.. 1970il,

Source : D'après notre enquête. Avril

19Í2.

Dakar

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Le tajix. fiscal appliqué aux produits, pétroliers est pratiquement le même que celui qui est pratiqué en Europe j il varie de

60 à 65 %

selon

les produits : .

<-— SUper fio a fi s;b .fi o a s b . b . . 0 s a fi s o fi . 37|

^87

F* CEA lé litTS> K . —* :

Essence normale ... 37,022 F. " M r 5 ;

Gas-Oil.e.jfi « 00..o' o fi!o oo. 0 fi fi fi o oo: 28,

6^

5 F... " -r"

La raffinerie de Dakar alimente les marchés sénégalais, mauritanien

et en partie le marché malien. Tous les circuits de distribution et de

commercialisation sont sous le contrêle des compagnies pétrolières étran¬

gères.

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4 L'évolution des prix et des "taxes des produits pétroliers : Algérie ot Europe Occidentale.

Comme nous l'avons déjà dit à plusieurs reprises, le développement écono¬

mique et social do l'Algérie

(o.«)

dépend intégralement de ses richesses pétro¬

lièresa La fixation des prix: et des taxes des produits pétroliers pour elle,

est donc un problème vital contrairement aux pays industrialisés capitalistes»

Depuis quelques années, l'Algérie essaie d'intégrer le plus possible les acti¬

vités pétrolières dans l'ensemble de ses plans de développement économique»

C'est une question vitale pour son processus d'industrialisation»

a)

En Algérie0

Jusqu'en

1985»

le secteur de la distribution des produits finis sur le

territoire algérien, était totalement contrôlé par les

intérêts

étrangers» Les

1»200 points de vente environ qui existaient à cette date, appartenaient

inté¬

gralement à une douzaine de sociétés étrangères dont les plus importantes

étaient

Shell,

Esso, Mobil, B»P et Total»

Toujours à la même date, sur une production nationale de produits pétro¬

liers de I.5OO.OOO tonnes environ,

1,200.000

tonnes étaient consommées locale¬

ment.

Les nationalisations de ces activités se sont déroulées en trois étapes :

1 En janvier 1967f la SONATRACH rachète le réseau de la British Petroleum

qui contrôlait 225 points de vente soit 18

%

du réseau national»

2 Eh août

1987»

après l'agression israélienne contre l'Egypte, le gouverne¬

ment nationalise les intérêts des sociétés Esso ot Mobil-Oil qui étaient composés de 370. points de vente soit 31

fo

du réseau national»

3 En mai

i968,

l'Algérie nationalise totalement le réseau national de dis¬

tribution. Voir tableau N° 10.

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TABLEAU 3\T010 '

} . ....

Evolution de la structure du secteur do distribution des produits pétroliers on Algérie»

/ - . .

/ . Années : 1966 : 1967

—— -ï- —r"

. .1968 : 1969 1970 s 1571

j

/ Intérêts étrangers

1.200 1:'rf225

5' S ; 1

Source : "LA RAZETTE" N° Spécial. N°18. Fev. 1972 pvl9»

•En juin

I968,

l'Etat décidait: do réduire substantiellement les prix

des produits finis et de supprimer les écarts de prix do vente entre les différentes parties du territoire national qui avaient été introduits par le système de "zoning" des sociétés étrangères» Désormais, les prix des produits raffinés sont uniformes sur tout le territoire national, comme le

montrent les différents tableaux qui suivent que nous avons pu reconstituer

à partir de diverses sources et notamment de la SOWATRACH, du

Ministère

de

l'Industrie et de l'Energie et du Journal Officiel de la République Algé¬

rienne Démocratique et Populaire»

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TABLEAU N°11

Prix de vente du super et de l'essence normale,

SUPER

'

- -

DA/hl

ESSENCE -

DA/hl

Zones

:————• 'i ———-«

Anciens : Nouveaux t Réduction l

prix - ' prix

(en fo)

9

109,50

ff

11,42 99,60

it

10,65

H.Z

110,59

ff

12,30 95,10.

tf

6,42

(1)

(1)

H.Z.= Hors Zone*

TABLEAU 12

Prix do vente du Gas-Oil et du Fuel-Oil domestique

GAZ-OIL -

DA/hl

FUEL-OIL DOïiESTIQUE -

DA/hl

: Nouveaux

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TABLEAU N°13

Prix do vente do gaz liquéfiés

(Butane

-

Propano)

7