1970
Algérie
(
1)
1 , 34 2, 02i
15,63
j
47,25Libye
(1 )
0,7 6, 81 0,9 159,2Nigéria
(1 )
0,19 2, 28 2,29 53,42O.P.E.P 39,52 49,40 451,90 1 .154,97
Monde 60,48 50,60 I
j
1 .166,00 2.336,66J
Selon plusieurs sources.
Nous remarquons qu'en 1961, alors que
l'Algérie,
la Libye et le Nigéria ne faisaient pas encorepartie de l'OPEP, leur
production n'était que de2,23%
contre37,29%
pourl'OPEP
et60,48% pour le reste du monde, elle est
passée
en1970 à 11,11%
contre 49,40 pour l'ensemble de l'OPEP et
50,60%
pourle
restedu
monde.
(ï)
En1961, l'Algérie, la Libye et le Nigéria
nefaisaient pas partie
de l'OPEP.
í
issf/EP/H/ 2429
iiPISÍS»
28
Fig. 2 OIL CONCESSIONS IN NIGERIA 31st March1965
OrtMinmg Lease(OMU
I | SheH-BP PetroleumDevelopmentCooiNigeria OilF'"Specting Licence (OPL)
miiiiTIi SAPRAP (Nige/taJ Hd
t: a SheN-BP Petrotvm Oevetcpment Co of Nigeria
L~-'-~~j Nigerian Gull 0»i Company
02 1enr.esseeNigeriatrie f^^ef4aVlAGIP Oil Company Ltd
{Í" MoOrfLlotoiat<o«iNigeria lr»c
fj|*j; AmericanOverseasPetioleum Ltd OilExplorationLicence(OEL)
[TTTTl SAFRM>(N.95<,alU0
'nlernahonal Boundaries;
Regional Boundaries
lught LSchai/l 1968-Cartography G Koch
l. Annual Report of thePetroleum Division fortheyear ended 31 March 1963, foc. cit.
AnnualReport ofthePetroleumDivision 1964/65, loc.cit,p. 13.
i
idsp/et/r/2429
Page 29
t
(4)
L'Evolution de la production de pétrole brut de l'Algérie, de-, laLibye.,
duNigéria
et du Gabon de; 1 960 à 1971 . . < • ... -,r.
: Tableau 11°' 7
Production pétrolière de l'Algérie, de la Libye, du Nigéria et du Gabon : 1 960—7"I
ANNEE .
ALGERIE^ I ' _*
LIBYE '... ' NIGERIA
-GABON
i960 ' 8,5 0,8 . 0,8
1961 ' 15,'d
;
' - 0,7 2,3- ,;. 0,81 962
"
20', 5 ■ ' 8,4 3,3, 0,8
1963 23, 6 ■' 22,0 3,7 0, 9
1964 26, 2 41 ,6 5,9 1,0
1965' ' ?6,0 ' '■'■5838 13, 3"" - - ■ 1 » 3
1966
"
23, r 72,5 20,5 ' 1,51967
'
'' 538,4°
; 83,8 - 15,5 3,5i'96o ' : ' 42, 2 124,5 '6,3 4,6
1969 44,0 • 150,0 26,6 5,°
1970 47, 0 159,0 50,0 . 5,5
1971 36,4 130, 0 • 74,0 ■ 5,8
Selon nós regroupements.
1)
La Libye, qui n'a pas connu, jusqu'en septembre 1970,de crise avec les compagnies pétrolières, a vu sa
production passer de 0,*7 million dë' tonnes en 1961
à 159 millions de tonnes en 1970.
%
9
IDEP/ET/R/2429
Page 3#
2)
L'Algérie a traversé plusieurs crises politiques,1962 : indépendance de l'Algérie; 1965 : longues négo¬
ciations avec les compagnies françaises; 1969-1971 :
crise pétrolière franco-algérienne. Ce qui empêche sa
production de croître très rapidement, ou du moins régulièrement.
3)
Le Nigéria, qui a traversé une longue crise politique interne, a vu sa production croître normalement de1960 jusqu'en 1966, puis décroître très rapidement lors de la guerre civile jusqu'à 6,3 millions de tonnes en
1968, pour remonter jusqu'à 50 millions de tonnes en 1970, et 74 millions en 1971.
4)
Le Gabon dont les réserves pétrolières sont encore très faibles, a une production très marginale par rapport aux autres pays. De 1960 à 1966, sa production est restée stagnante ; elle est passée respectivement de 0,8 millionde tonnes à 1,5 million de tonnes.
C'est pendant la guerre civile du Nigéria que sa pro¬
duction a commencé à croître sensiblement. Elle est
passée de 3,5 millions de tonnes en 1967 à 5,5 millions
de tonnes en 1970, pour atteindre 5,8 millions en 1971.
En matière de gaz naturel, la production mondiale n'a
été que de 1.400 millions de TEC'
(tonne
équivalentcharbon)
en 1970.•ïtoNWPX
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Í
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ANNtES
.-T.. . >™V-^ao.'/.4»!^'/.^V'""-i JP r ^ I
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PRODUCTION PETROLIERE DE L.A LlBV£\
' " "
L'ALGERIE.
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DU
NIGERIA
"
GABON.
idep/et/r/2429
Page 32
De 1950 à 1970, l'évolution de la production mondiale se présente ainsi :
1950 = 261.000.000 TEC 1 955 = 398.000.000 TEC 1960 = 622.000.000 TEC 1965 = 936.000.000 TEC 1970 = 1 .400.000.000 TEC
Quant à la production africaine, elle a été de :
(1960-70)
Tableau N° 8
La production de gaz naturel : Algérie, Nigéria, Libye, Gabon : 1960-70
(en
milliards dem^)
ANNEES ALGERIE NIGERIA LIBYE GABON
1 960 0,2 _ 0,007
1961 0,2 - 4.250
(1)
0,0061962 0,4 - 37.540
(1)
0, 0081963 0,4 - 108.400
(1)
0.0081964 0,8 - 225 .670
(1 )
OO1965 1,8 - 303.560
(1)
0, 0101966 2,0 0,17 354.780
(1 )
0,0111967 2,1 0, 18 369.000
(1 )
0,0171968 2,4 0,15 0,170 0, 023
1969 3,0 0,15 0, 660 0, 021
1970 3,0
1
0,15 0, 025
(1)
en million^ de cubic feet.Selon plusieurs sources et nos calculs.
,
aJUíut/ Jííf/it/
£42$, :Page 33'
iltiaps ***•"-<
PRODUCTION DÊ6AZ
NATURELDE L'ALÛEfS\&.
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DU NI GBRt A
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IDEP/EI/R/2429
Page 35^
Pour notre travail nous étudierons plus particulièrement
les répercussions directes de la dépréciation du dollar américain et des dévaluations de la livre sterling et du franc français sur les transactions pétrolières internationales»
a)
La dépréciation du dollar américain.Depuis la seconde guerre mondiale, le dollar américain est
devenu une monnaie internationale de pétrole utilisée tant par les pays grands producteurs et exportateurs de pétrole brut que par les pays consommateursjdepuis les grandes baisses dos années 1959"''96O et cela jusqu'à la fin de 1970» Voir page 45» sur Ia dévaluation du dollar américain du 18 décembre 1971=
b)
La dévaluation de la livre sterling.La deuxième partie des transactions pétrolières qui se réalisent dans le monde capitaliste et des pays en voie de déve¬
loppement se fait en livre sterling. Or, comme le dollar améri¬
cain, la dépréciation de la livre anglaise est très élevée» Son taux d'usure annuel moyen est de 3-fo entre 1955-1965» C\G 4»6
'fa
entre
1964-1965»
de 2,4%
en19^7
et de 4»5 en 1968.Contaminée aussi par 1'"inflation mondiale" et plus par¬
ticulièrement par le déficit de sa balance dos paiements, par ses
problèmes sociaux internes touchée en 1967 psr la fermeture du Canal de Suez
(ce
qui lui a fait subir une perte annuelle moyenne de 200 millions de francsfrançais),
1'Angletterrc a été obligéede dévaluer le sterling du 1 8 novembre
19^7
do 14»31/ André PIETTRE» "Monnaie
etEconomie
Internationale" ed. Cujas.1967. Page 538.
2/ "Problèmes Economiques".
W°1138.
23 octobre1969=
P» 10=3/ Avant
ladévaluation
s 1 £ =2,8 $
U.S. 1 £ = 13,70 F.--F-.Après la dévaluation s 1 £ = 2,4 $ U.S. 1 £ = 11,72 F. F.
idep/et/b/2429
Page 351
Cette decision a tcuché tous les pays du Moyen-Orient, qui
avaient d'importantes réserves monétaires tirées do leurs exporta¬
tions de pétrole brut et placées dans les Banques do Londres, grande capitale financière du monde occidental»
Les conséquences de la dévaluation du sterling sur les éco¬
nomies des producteurs de pétrole sont grandes:»
Sa stabilité est très importante pour la détermination
des "prix affichés" de cette énergie» Or, l'inflation qui ne cesse de ronger les économies des pays occidentaux depuis plusieurs an¬
nées, a entraîné une dépréciation relative du dollar américain»
Son taux annuel moyen d'usure de 1958 à 1968 est do 2 Voir ta¬
bleau n° 1.
En
1968,
le $ U.S. a perdu 4%
de son pouvoir d'achat con¬tre 2,7 en
1967»
Si l'on prend comme base 100 en 1959? le-pouvoir d'achat
de cette monnaie est tombé à 94 en 1964» 79 en
19^9
et78
en 1970.I
Tableau n° 1
Taux annuel d'érosion du dollar américain s 1965—1970
Années
1965 1966.
1967 1968 1969 1970
Taux annuel d'érosion du $ U.S.
2,8 % 2,8
$
2,7
io
4
fo
4,5
% 5fo
Source : Selon différentes sources»
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Page 352
Les pays exportateurs de pétrole brut utilisant cette
monnaie comme instrument de règlement dans les échanges extérieurs,
ont vu la valeur réelle de leurs revenus baisser de 20 à 25
fo.
Comme nous le remarquons, le dollar américain qui sert
de monnaie pour-ia- fi-xation--des' taux -des "prix de référence" de
tous les pétroles du monde occidental et des pays en voie de dé¬
veloppement et de règlements pour la majorité dos transactions pétrolières, se déprécie chaque année alors que les prix indiqués
ci-dessus"servant de'base pour le calcul de l'assiette fiscale
sont restés inchangés. Comme le fait remarquer
Monsieur
Ravmord Aron, "la dévaluation d'une monnaie internationale comporte plusdé risque et d'incertitudes que colle d'une monnaie nationale
. : ^ , / j 1
Comme" le Mark*'ou'"ïe Franc"
Le chancelier de l'échiquier de l'époque, Monsieur Callagan reconnaissait lui aussi les aspects négatifs de cette opération dans son discours qu'il a prononcé le 20 novembre 1967
aux communes, c'est—à—dire, deux jours seulement après la devalua¬
tion en déclarant que "le Gouvernement
(Britannique)
apprécie la compréhension manifestée par un certain nombre de pays de la zonesterling, dent' les avoirs' ont maintenant subi
une'
réduction en terme de changeétranger".^
Ne voulant pas subir à deux niveaux différents
(des
ca¬pitaux placés à Londres et des "prix
affichés")
les conséquencesde la dévaluation de la livre anglaise, la Libye, ccmme d'ailleurs
les autres pays du Moyen-Orient, grands pays exportateurs de pé¬
trole brut n'a pas dévalué sa monnaie. Car si ses "prix de refé—
'i 1 \
rence" sont en dollars américains, les pays õondommateurs paient
en sterling. La reconversion du dollar en livre utilisée par les
sociétés concessionnaires pour calculer leurs engagements fiscaux
aurait causé une perte considérable à la Libye.