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Haches plates à lame en arc de cercle et talon perforé élargi (tenons)

Ces haches plates dérivent des précédentes, avec une amélioration dans le système d’emmanchement : plusieurs perforations à la base de la lame servaient à placer des liens permettant d’assujettir la lame au manche dans lequel elle s’insère. Elle s’en trouve ainsi stabilisée.

Le tranchant des haches forme un arc de cercle dont la largeur varie du simple au triple. La conséquence fonctionnelle est assez importante tant dans le maniement que dans l’efficacité de l’arme.

27 PETRIE 1917, p. 8, pl. 2-4. 28 DESHAYES 1960, p. 245.

29 TALLON 1987 (A), p. 172. En effet, cette suggestion ne semble pas prendre en compte la morphologie très

caractéristique de l’objet ni l’épaisseur du talon (0,9 cm) qui est incompatible avec un repliement.

30 DESHAYES 1960, p. 245.

Les haches

Elle est axée systématiquement sur les capacités tranchantes de l’arme, avec une tendance à la taille simple (tranchant large) ou la taille mêlée à la puissance du choc (tranchant court).

Nous avons divisé ce sous-type en plusieurs variantes selon leur largeur. H 1.D.a : Haches plates à lame semi-circulaire et talon perforé

Ces haches sont les moins larges : le rapport llame / Llame vaut entre 1,5 et 2,5. Elles sont apparentées

aux haches H 1.C.a, et, de façon plus lointaine, aux haches fenestrées H 4.A. La base de la lame comprend trois perforations.

Elles proviennent de la nécropole de Kôm el-Hisn (XIe dynastie / début XIIe dynastie au plus tard) et datent donc des alentours de 2050-1950 av. J.-C. La hache 932 fut trouvée dans une tombe de guerrier associée à un poignard nervuré et une lance à douille, assemblage typique du BMI du Levant, sauf que la hache fenestrée habituelle est remplacée par celle-ci32.

932, 2071

H 1.D.b : Haches plates à lame moyenne en arc de cercle et talon perforé

La structure est identique, mais le rapport llame / Llame se situe entre 3,5 et 4,5. Quatre à six perforations

sont présentes. L’une des haches a gardé son manche en bois en partie conservé à l’intérieur d’un placage métallique (2073).

Les exemplaires répertoriés proviennent également de Kôm el-Hisn et datent aussi des alentours de 2000 av. J.-C.

959, 2073

H 1.D.c : Haches plates à lame large en arc de cercle et talon perforé

Les plus larges de ces haches (le rapport llame / Llame est ici compris entre 6 et 9) peuvent atteindre une

trentaine de centimètres de haut. Elles comportent jusqu’à 17 perforations. La datation et la provenance sont les mêmes que précédemment.

2190, 2193

D’un point de vue typologique, ces haches se trouvent donc apparentées soit aux haches fenestrées (type H 4) soit aux haches en epsilon (type H 3). Étant donnée leur datation, il est probable que les variantes les plus larges (H 1.D.c) se sont inspirées des haches en epsilon dont la circulation au cours de la deuxième moitié du IIIe millénaire est largement avérée.

Toutefois, la conception originelle est locale : il s’agit des haches semi-circulaires plates H 1.C.

Les haches H 1.D deviennent populaires jusqu’en Haute Égypte dès la fin de la Première Période Intermédiaire et au début du Moyen Empire33.

32 HAMADA et FARID 1948, pl. 7. Il s’agit de la tombe 78 / B 13. 33 PETRIE 1917, pl. 6.178, pl. 7.154.

Les haches

Origine, chronologie et répartition des haches H 1.C et H 1.D

Les premières haches semi-circulaires à tenons, issues de prototypes lithiques34, apparaissent dès les débuts de l’Ancien Empire (IIe-IIIe dynastie). Elles se développent en Égypte, avec les premières

solutions de fixation par perforation (unique au départ) s’ajoutant aux tenons. Les nombreuses découvertes matérielles et iconographiques (voir ci-dessus) attestent largement du caractère régional de ces haches, qui sont peu exportées au Levant. L’Égypte n’appartenant pas, pour la plus grande partie, aux régions concernées par cette recherche, il serait hors de propos de développer ici l’histoire des haches plates, bien développée dans une synthèse récente35.

J. Deshayes cite une hache inscrite au nom de Seheptou (IIIe-IVe dynastie) découverte dans la vallée

du Nahr Ibrahim (arrière pays de Byblos)36. Les exemplaires trouvés à Byblos (H 1.C.a) sont les seuls dont la provenance est claire. Quelques autres exemples sporadiques et mal datés figurent dans plusieurs collections mais n’apportent guère d’informations. Il faut attendre le BM II et le Bronze récent pour retrouver de rares exemplaires de haches plus allongées et étroites au Levant, exclusivement en Palestine (Gezer, Tell el-‘Ajjul, Tell el-Hesy).

Ces haches ont donc très peu circulé sous forme d’objets, et ne semblent présentes que lorsque la présence et/ou l’influence égyptienne était particulièrement forte.

L’armement oriental, très bien développé dès la fin du IVe millénaire, n’a probablement pas nécessité

d’apport égyptien, excepté peut-être pour l’idée de la forme semi-circulaire de certaines haches, que l’on voit apparaître à l’extrême fin du IIIe millénaire (H 4.A et H 5), mais qui peut aussi provenir

d’une évolution de types locaux.

Le refus d’emprunt de ce type égyptien s’explique par plusieurs facteurs, dont le plus important est qu’il ne peut entrer en concurrence avec certains types syro-levantins plus performants ou déjà ancrés localement, telles que les haches en epsilon et les haches à collet au Bronze Ancien, puis les haches fenestrées et les haches étroites au Bronze Moyen. Toutefois, quelques questions subsistent : l’armement de Palestine au BA II-III est extrêmement mal connu et peu représenté, l’absence de haches égyptiennes ne constitue donc pas une preuve de leur inexistence dans la région. Des données futures pourraient clarifier la situation. Un autre point mérite notre intérêt : les haches semi-circulaires de Byblos sont-elles des productions locales ou des importations égyptiennes ? En d’autres termes, s’agit-il d’une imitation de modèles exogènes, d’une fabrication par des artisans giblites ou même d’une production due à des artisans égyptiens présents à Byblos ? Il n’est pas encore possible de répondre à cette question, mais il est possible qu’une série d’analyses métallographiques puisse permettre de proposer des hypothèses reposant sur des critères dépassant la simple typologie.

En définitive, le seul site où les haches égyptiennes se substituent aux haches levantines est Kôm el- Hisn, dans le delta du Nil, ce qui peut bien entendu sembler logique en dépit de l’influence, voire de la présence effective des Levantins dans la région. Nous reviendrons sur cette question par la suite.

34 PETRIE 1921, pl. 27. 35 DAVIES 1987.

Les haches

TYPE H2 :HACHES À COLLET

Ces haches se caractérisent par une révolution technique du mode d’emmanchement. Le trou transversal offre de très nombreux avantages en terme de solidité, de simplicité et surtout de variété morphologique visant à la fois une efficacité et une esthétique très achevée. Cette étape conceptuelle, franchie grâce aux spécificités plastiques du métal et à la maîtrise des techniques de fonte et de moulage, est un moment majeur à la fois de l’histoire des techniques mais aussi de celle de l’outillage et de l’armement. Nous reviendrons sur cette évolution par la suite (p. 216-219).

Comme l’a remarqué J. Deshayes, qui a placé cet ensemble au cœur de ses recherches sur l’outillage, le classement typologique doit prendre en compte de nombreux critères autant liés à la forme de l’emmanchement qu’à celle de la lame, la position et l’inclinaison relative des deux parties, les appendices et décors, etc.1 En effet, la variété est grande

grâce aux possibilités de la fonte qui laisse libre cours aux choix des artisans – choix liés à un bagage culturel plus qu’à des objectifs fonctionnels2.

L’une des questions légitimes concerne justement la fonction de ces objets. S’agit-il toujours d’armes ou occasionnellement ? Nous pensons que, si certains types peuvent avoir été utilisés comme outils, la grande majorité des haches de ce corpus doivent être considérées comme des armes. Leurs propriétés intrinsèques (soin apporté à la fabrication et à la finition, décoration, métal parfois précieux)3 et contextuelles (fréquence dans les tombes en association avec d’autres armes) étayent cette supposition. Les documents iconographiques caractérisés par la présence de guerriers ou de rois ainsi armés abondent en Mésopotamie, en Iran et en Anatolie et sont suffisamment précis pour venir confirmer l’idée d’une utilisation des haches à collet comme armes dans tout l’Orient ancien. La Stèle des Vautours en est un exemple très clair (ill. 260)4. Ces questions liées à la fonction, aux contextes et

à l’iconographie sont traitées ci-dessous, à la fin de chaque sous-type et dans la synthèse générale. La forme des haches est souvent caractéristique d’un espace, d’une période et d’une culture, à tel point que la typologie établie par J. Deshayes, qui repose sur les caractéristiques morphologiques, prend largement en compte la provenance dans la définition même des types5.

1 DESHAYES 1960, p. 154-155.

2 Comme le souligne J. Deshayes, les possibilités fonctionnelles de la hache en tant qu’outil sont limitées : elles

concernent surtout l’abattage et l’équarrissage du bois (DESHAYES 1960, p. 228). En revanche, la hache considérée comme arme peut avoir une fonction liée à son maniement et ses potentialités tranchantes et/ou perforantes.

3 DESHAYES 1960, p. 228.

4 MAXWELL-HYSLOP 1949, p. 128, pl. 36.5-6.

5 DESHAYES 1960, p. 155. Les types qu’il propose sont, par exemple, les « haches à pointes du Luristan » (type

D), les « haches syro-palestiniennes sans arrêt transversal » (type E), les « haches caucasiennes à godrons » (type K), les « haches danubiennes à godrons » (type O). Cet état de fait soulève un problème déjà entrevu, qui concerne les limites de l’utilisation exclusive de critères typologiques intrinsèques.

Les haches

Les deux principaux travaux synthétiques concernant l’ensemble des haches à collet sont ceux de R. Maxwell-Hyslop, intitulé Western Asiatic Shaft-Hole Axes6 paru en 1949, et de J. Deshayes au septième chapitre de son ouvrage Les outils de bronze, de l’Indus au Danube (IVe au IIe millénaire)

publié en 19607. L’approche de l’archéologue britannique est principalement axée sur une typologie reposant sur la morphologie des objets. Elle divise son corpus – concentré sur l’Anatolie, le Levant, la Mésopotamie et l’Iran – en 24 types principaux, plus ou moins distincts, chacun pouvant inclure entre une et quatre variantes. J. Deshayes, au contraire, à partir d’un corpus plus large et varié, s’attache à regrouper les haches d’après certains critères majeurs. Les types, au nombre total de 15, sont souvent subdivisés en quelques sous-types et variantes. Si l’on considère la zone proche et moyen-orientale, le nombre de types n’est que de huit, témoignant d’une approche et d’une réflexion plus profonde sur les implications culturelles, techniques, artisanales et historiques des caractéristiques liées à la fonction, au mode l’emmanchement, à la forme des décors.

Dans cette partie, nous avons choisi de nous inspirer de l’approche de J. Deshayes, qui fut reprise avec succès par F. Tallon pour le corpus de Suse8. Néanmoins, nous optons pour une adaptation plutôt qu’une reprise formelle. En effet, depuis 1960, le corpus s’est élargi, diversifié, affiné, la chronologie a en partie été corrigée pour certaines régions, et la part du matériel hors-contexte ou sans provenance a – heureusement – considérablement diminué. La prise en compte de ces nouveaux facteurs a guidé en partie nos travaux.

S’il fallait apporter une critique aux typologies de R. Maxwell-Hyslop et de J. Deshayes, nous dirions que la première a trop séparé les types apparentés9 et que la seconde a trop rapproché les types distincts10. Nous proposons donc une approche intermédiaire, adaptée au corpus et aux problématiques

de cette recherche.

L’observation des dimensions des têtes de haches en métal entraîne deux observations : malgré certaines variabilités morphologiques, elles sont généralement assez petites, à tel point que plusieurs auteurs ont pu parler de hachettes (la longueur moyenne de la lame est de 9,25 cm, et la largueur moyenne vaut 4,65 cm). De plus, si les haches peuvent être assez légères, de nombreux exemplaires sont assez lourds et massifs (260 g en moyenne, avec plusieurs exemplaires dépassant 400 g et certains atteignant 800 g). Par conséquent, le diamètre du manche en bois devait être suffisamment important pour assurer sa solidité au moment de l’impact. En moyenne, celui-ci avoisine 2 cm11, ce qui semble

suffisant, étant donné la récurrence de la mesure. L’un des avantages offerts par la présence du manchon est de répartir l’impact sur une zone plus large, ce qui atténue celui-ci. Néanmoins, il est difficilement concevable que ces armatures aient pu être fixées sur des manches trop allongés.

La longueur et la forme des manches sont mal connues, car celui-ci n’est presque jamais conservé en dehors du collet. La hache 460, trouvée dans la tombe PG 580 du cimetière royal d’Ur, comportait des

6 MAXWELL-HYSLOP 1949, p. 91-116. 7 DESHAYES 1960, p. 153-230. 8 TALLON 1987 (A), p. 71-96.

9 Voir par exemple les types 5 à 8 (MAXWELL-HYSLOP 1949, p. 126, pl. 24).

10 La définition des différents sous-types et variantes permet de distinguer les principales formes de haches avec

une certaine pertinence. La subdivision en grands type (A, B, C etc.) est valable en partie au niveau conceptuel, mais reflète parfois davantage le choix des critères de l’archéologue que les conceptions des artisans. Tel est par exemple le cas pour certaines haches du type A 5 (1337, 1364, 1371, 1372, 1375) (DESHAYES 1960, pl. 19).

Les haches

bandeaux décoratifs en place autour du manche désintégré, permettant à L. Woolley de proposer une restitution. Le manche est ici légèrement courbé, élargi à sa base, et long de 47 cm. La tête de hache est située à proximité du sommet. Les traces du manche sont aussi attestées dans plusieurs autres tombes d’Ur (PG 1054, PG 1420 et PG 1524), et laissent supposer une longueur d’approximativement 42 cm12. La position de la tête et la longueur du manche sont confirmées par toute une série de

documents iconographiques, qui proviennent pour la plupart de Mésopotamie13.

Site Référence objet Longueur du manche

Ur Étendard – soldat 1 (ill. 259) (Woolley 1934, pl. 92) 51 cm

Ur Étendard – soldat 2 (ill. 259) (Woolley 1934, pl. 92) 61 cm

Ur Étendard – soldat 3 (ill. 259) (Woolley 1934, pl. 92) 53 cm

Ur Étendard – soldat 4 (ill. 259) (Woolley 1934, pl. 92) 44 cm

Tello Stèle des Vautours – soldat 1 (ill. 260) 56 cm

Tello Stèle des Vautours – soldat 2 (ill. 260) 57 cm

Mari Étendard – roi (ill. 232) (Margueron 2004, p. 293) 48 cm

Mari Étendard – soldat 1 (ill. 232) (idem) 62 cm

Mari Étendard – soldat 2 (ill. 232) (Margueron 2004, p.

293)

58 cm

Ebla Figurine – roi (ill. 197) (Matthiae 1977, pl. 31) 72 cm

Halawa Stèle – personnage (ill. 207) (Orthmann 1989, p. 75) 40 cm

Suse Stèle de Narâm-Sîn – roi (ill. 262) (Musée du

Louvre)

42 cm

Suse Stèle de Narâm-Sîn – soldat (ill. 262) (Musée du

Louvre)

67 cm

Tello Figurine – roi (ill. 196) (Parrot 1948, fig. 47d) 38 cm

Ur Stèle d’Ur-Nammu (ill. 198) (Moorey 1971, p. 65) 59 cm

Darband-i Shaikhan Relief – roi (ill. 266) (Herzfeld 1941, p. 146, fig. 300)

45 cm Darband-i Gawr Relief – roi (ill. 264) (Herzfeld 1941, p. 183, fig.

297)

43 cm Sceau de Kuk-Simut Sceau – offrant (ill. 222) (Amiet 1986, p. 276) 50 cm

Kültepe Sceau – roi/soldat ? (Littauer 2002, p. 16, fig. 5) 61 cm

Tableau 2.3 : Longueur des manches de haches à collet d’après quelques exemples iconographiques.

12 WOOLLEY 1934, p. 99, fig. 15 - p. 179, fig. 54 - p. 184, fig. 57.

13 Nous avons utilisé le même procédé que pour évaluer la longueur des lances, en supposant que les proportions

des personnages et des armes étaient grossièrement équivalentes, et en prenant comme hauteur moyenne 1,70 m pour les soldats. Les valeurs déduites ne sont donc qu’approximatives, mais laissent entrevoir les tendances générales. Pour confirmer la pertinence de la longueur, nous avons également procédé à une évaluation prenant en compte les dimensions des têtes de haches représentées : sur la Stèle des Vautours ou l’étendard de Mari, par exemple, certains soldats sont disproportionnés, mais la forme de la hache est nettement visible. En prenant 10 cm comme longueur de lame – sachant qu’il s’agit de la longueur moyenne des lames de ce type – nous parvenons à restituer un manche long de 56 cm.

Les haches

Comme le montre le tableau 2.2, les haches sont relativement courtes, généralement comprises entre une quarantaine et une soixantaine de centimètres (aa. 10). La stabilisation de la tête à quelques centimètres de l’extrémité du manche devait se faire à l’aide de liens fixés de part et d’autre du collet (ou du manchon), empêchant ainsi l’armature de glisser vers le haut ou le bas. En effet, aucun clou d’arrêt n’a été trouvé à proximité ou collé à la hache. Dans certains cas, un rivet traverse le collet et le manche de part en part, assurant le maintien de l’armature (Type H 2.I). Un exemplaire fut trouvé avec deux tiges enfoncées dans le collet (2957), utilisées probablement pour caler la hache dans le manche. Les haches à collet – par commodité, nous utiliserons le terme de hache pour évoquer la partie métallique, qui seule est au cœur de la typologie – sont constituées de plusieurs parties. La lame varie beaucoup tant au niveau de sa forme (rectangulaire, trapézoïdale, semi-circulaire, etc.) que celui de ses proportions (large ou longue, épaisse ou fine) et des propriétés du tranchant (épanoui, incurvé, droit, étroit). Elle est jointe de façon plus ou moins continue à un collet de forme cylindrique et de section circulaire, ovale, elliptique ou plus rarement rectangulaire. Celui-ci peut être prolongé – généralement vers le bas – par un manchon. À l’arrière du collet et/ou du manchon, le talon peut comporter des éléments décoratifs saillants (digitations, crête, représentations figurées en ronde-bosse). Sur toutes les parties des haches, différents ornements sont possibles (moulures, incisions). La variabilité et l’agencement de ces différentes parties sont au cœur de la typologie.