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Haches à collet et lame plano-convexe

Fig. 2.7 – Sous-type H 2.C : variantes.

46 DUSSAUD 1930, p. 250, fig. 8. Le lion représenté semble attaquer un chien. 47 POTTIER 1984, p. 147, fig. 13.80.

48 La tête de vautour évoque des exemplaires typiques du BM I (H 2.D.d : 2601, 4978). 49 AMIET 1976, cat. 19.

Les haches

Un ensemble très homogène de haches se caractérise par une lame inclinée dont le côté supérieur est rectiligne et le côté inférieur, situé dans la continuité du tranchant, est sinueux (convexe puis concave). Le tranchant est situé entre l’angle supérieur de la lame et le milieu du côté inférieur de celle-ci. Le coup, ainsi porté nécessairement du haut vers le bas, se trouvait donc efficace quelle que soit la partie de la lame atteignant l’ennemi, parfois plus perforant (haut/milieu du tranchant), parfois plus tranchant (base du tranchant).

Plusieurs variantes sont attestées et bien déterminées, selon la forme de la lame (étroite ou large) et du manchon cylindrique (à base oblique/concave ou plate).

H 2.C.a : Hache à collet, lame plano-convexe étroite et manchon simple à base oblique ou concave (pl. 28-38)

La lame plano-convexe, de section triangulaire ou pentagonale plate ou bombée, est étroite. Son axe médian est incliné de 5° à 15° par rapport à la perpendiculaire à l’axe du manche. Elle devient plus étroite et plus épaisse à la jonction avec le collet. Celui-ci est prolongé d’un manchon assez court, de section circulaire, à base oblique ou concave. Ses bords sont généralement pourvus de moulures plus ou moins prononcées. Le talon est parfois légèrement caréné51.

Si l’on excepte ces quelques différences légères, l’ensemble est très homogène malgré le nombre important d’éléments répertoriés (80)52. La longueur moyenne est de 14,3 cm. Celle

de la lame vaut 10,4 cm avec un écart-type inférieur à 2 cm ; sa largueur varie très peu (3,2 cm avec un écart-type de 0,5 cm). Il en va de même pour les dimensions du collet.

Quelques rares exemplaires présentent un décor : un serpent incisé sur une hache de Mari (745), et des lignes incisées obliques sur une hache de Suse (1109). Cette dernière est perforée de façon à laisser insérer un rivet, fait unique pour ce type.

La grande homogénéité s’explique en partie par un espace de diffusion très bien délimité et une période de développement courte. Cette variante est en effet essentiellement attestée en Basse Mésopotamie (Ur, Obeid, Fara, Kish), dans la Diyala et le Deh Luran (Khafadje et Tepe Aly-Abad), au Luristan (Bani Surmah) et à Suse. L’exemplaire le plus septentrional provient de Mari.

Presque toutes les haches proviennent de contextes funéraires datés du DA III. Tel est en particulier le cas pour les tombes 52 et 83 d’Obeid53, la tombe 135 du cimetière A de Kish54, la tombe 2(10) de

51 Type A 3 de L. Woolley (WOOLLEY 1934, pl. 223).

52 Le corpus n’inclut pas la totalité des haches d’Ur, qui en compte au moins 130, mais dont la majeure partie

n’est pas publiée.

53 WOOLLEY 1927, p. 210, fig. 75 et MÜLLER-KARPE 2004, p. 40, pl. 50.861. 54 MACKAY 1929, pl. 62.4.

Fig. 2.8 – Ur. PG 1420. (D’après Woolley 1934, p. 184, fig. 57).

Les haches

Khafadje55, la tombe A 303 de Suse56, les tombes d’Aly-Abad57 et de Bani Surmah58. L’essentiel du

corpus fut trouvé au sein du cimetière d’Ur, dans les tombes royales ou plus ordinaires du DA III, en particulier les tombes PG 3, 9, 108, 135, 168, 250, 321, 325, 429, 457, 544, 580, 755, 777, 778, 866, 1054, 1069, 1088, 1112, 1130, 1136, 1179, 1232, 1237, 1246, 1250, 1254, 1258, 1264, 1267, 1278, 1282, 1287, 1291, 1293, 1299, 1300, 1306, 1312, 1313, 1318, 1321, 1327, 1374, 1392, 1412, 1420 (fig. 2.8), 1500, 1515, 1524, 1525, 1538, 1572, 1586, 1595, 1605, 1618, 1625, 1627, 1629, 1637, 1641, 1654, 1684, 1685, 1687, 1692, 1704, 1708, 1722, 1738, 1751, 1850 et les tombes B 26, 48, 51 et 67 du sondage X59.

Ces haches sont donc caractéristiques de la culture sumérienne : elles apparaissent à l’aube du DA III A et deviennent rares à partir de l’époque d’Akkad. Les exemplaires les plus récents, caractérisés par un manchon à base très concave et moulures assez prononcées, proviennent de tombes attribuées à l’époque d’Akkad ou d’Ur III : PG 114, 503, 544, 692, 695, 697, 719, 735, 753, 780, 822, 1000, 1040,

1227, 1241, 1374, 1378, 1513, 1517, 1665 (Akkad) et PG 33, 1348, 1847 (Ur III)60.

460, 488, 533, 745, 892, 900, 901, 902, 1109, 2437, 2515, 2620, 2629, 2756, 2780, 2920, 2922, 2942, 2949, 2950, 2951, 2952, 2953, 2954, 2955, 2956, 2957, 2959, 2960, 2961, 2962, 2963, 2964, 2965, 2966, 2967, 2968, 2969, 2970, 2971, 2972, 2973, 2974, 2975, 2976, 2977, 2978, 2979, 2980, 2981, 2982, 2983, 2984, 2985, 2986, 2987, 2988, 2989, 2990, 2991, 2992, 3354, 4586, 4588, 4589, (434, 435, 436, 438, 454, 515, 2435, 2896, 2897, 2898, 3026, 3027, 3028, 3029)

H 2.C.a’ miniature : 2958

H 2.C.b : Haches à collet, lame plano-convexe étroite et manchon à base oblique ou concave et moulure arrière (pl. 39-43)

Les caractéristiques morphologiques sont absolument identiques à celles de la variante précédente, excepté par la présence d’une moulure fine légère ou d’une crête très étroite à l’arrière du talon61. Cette variante est connue dans les mêmes régions que la précédente, sur les sites d’Ur, d’Abu Salabikh, de Kish et de Suse. Un exemplaire décoré de lions en relief sur le collet provient du Luristan62. Tous ou presque datent du DA III, comme en témoignent les contextes les plus clairs de

découverte : la tombe 555 de Suse63, la tombe 19 (niche du mur ouest de la chambre 1) d’Abu Salabikh64, la tombe 104 du cimetière A de Kish65 et les tombes PG 247, 351, 519, 560, 1221, 1258,

55 MÜLLER-KARPE 2004, p. 19, pl. 23.355.

56 TALLON 1987(B), P.143,fig.39;MECQUENEM 1943, P.89,fig.73.4. 57 GAUTIER et LAMPRE 1905, p. 145, fig. 295.1-3.

58 VANDEN BERGHE 1968, p. 58, h4.

59 MÜLLER-KARPE 2004, p. 53-54, pl. 72-76 ; WEBER et ZETTLER 1998, p. 170, fig. 151 ; Woolley 1934, p. 553-

554, pl. 147, 153 et 155.

60 MÜLLER-KARPE 2004, p. 54, pl. 76.1201-1202. Pour la datation des tombes, voir REHM 2003, cat. 2. 61 Type A2 de L. Woolley (WOOLLEY 1934, pl. 223).

62 DESHAYES 1960, pl. 64.12 (3077). 63 CARTER 1980, p. 77, fig. 22c.

64 POSTGATE 1985, p. 61 et 214, fig. 142. 65 MACKAY 1929, pl. 39.7.2448.

Les haches

1267, 1300, 1407, 1407, 1410, 1586, 1595, 1605 et B 3 d’Ur.66 Les deux exemplaires attribués à

l’époque d’Akkad proviennent d’Ur (tombes PG 11467 et 1378 (1373 ?)).

459, 534, 1110, 1111, 1112, 1113, 1495, 2511, 2993, 2994, 2995, 2996, 2997, 2998, 2999, 3000, 3001, 3002, 3003, 3004, 3005, 3006, 3007, 3008, 3009, 3013, 4428, 4587, 4980

H 2.C.c : Haches à collet, lame plano-convexe étroite et manchon à base oblique ou concave et crête rectangulaire arrière (pl. 44-46)

Cette variante est identique à la précédente, mais la moulure apposée à l’arrière du talon est ici remplacée par une crête rectangulaire débordant de part et d’autre du collet68.

Tous les exemplaires répertoriés proviennent de Basse Mésopotamie. La hache de Kish (Tombe 104) date du DA III B. Toutes les autres furent trouvées dans les tombes d’Ur, surtout celles du DA III et du début de l’époque d’Akkad : PG 87, 121, 783, 1221, 1382, 1387, 1409, 1410, 1420 et B.11, 30, 31, 35, 36, 47, 55, 68 (DA III), PG 545, 822, 1000, 1162, 1163, 1373 et G.162 (Akkad).

2512, 3010, 3011, 3012, 3014, 3015-3025, 4585

Caractéristiques, chronologie et répartition des types H 2.C.a, H 2.C.b et H 2.C.c

Bien qu’aucun moule ne soit connu, ces haches étaient coulées. Le travail de finition revêtait une certaine importance, en particulier le polissage, à en juger par la qualité des armes finies. Plusieurs exemplaires provenant des tombes royales d’Ur sont en électrum (488) ou en argent (454). Certaines autres haches sont à base de cuivre allié à une proportion non négligeable d’arsenic (0,4 % à 6,7 %) souvent complété par du plomb (en proportion supérieure) ou du nickel (en proportion inférieure). Enfin, la majorité des exemplaires de Mésopotamie et de Suse sont en bronze à l’étain. La teneur d’étain est variable et ne semble pas encore stabilisée, si les analyses sont fiables. Les résultats obtenus pour les exemplaires mésopotamiens montrent une teneur d’étain située entre 1,16 % et 24,4 %69. Le bronze est par conséquent bien attesté dès le DA III mais nous remarquons que son emploi ne témoigne pas d’une calibration des teneurs, et n’est pas systématique.

Bien qu’elles ne soient pas exclusives en Basse Mésopotamie, les haches H 2.C.a-c s’y trouvent très largement surreprésentées au DA III. Elles sont très standardisées, au niveau de leur forme et de leurs dimensions (tableau 2.3).

L (cm) Lpa (cm) lpa (cm) epa (cm) Lpe (cm) lpe (cm) epe (cm) Poids (g)

m 14 10,25 3,1 0,95 7,5 3,1 0,25 221,1

σ 2,15 1,9 0,6 0,25 1,65 0,50 0,05 74,4

Tableau 2.4 : Dimensions des haches H 2.C.a-c (moyennes et écarts-types).

66 MÜLLER-KARPE 2004, p. 54-55, pl. 76-78.

67 MÜLLER-KARPE 2004, p. 55, pl. 78.1223 et pl. 79.1227. 68 Type A1 de L. Woolley (WOOLLEY 1934, pl. 223).

69 LUTZ 2004, p. 127-128. Les teneurs les plus élevées sont peut-être dues à la corrosion du métal. L’une des

haches analysée contient en effet 40% d’étain (3016) ce qui paraît peu compatible avec une utilisation potentielle.

Les haches

Cette homogénéité correspond à la fois au savoir-faire des métallurgistes, mais implique surtout une recherche de normalisation morphologique et esthétique ayant principalement deux objectifs : le premier est d’ordre stratégique, le second culturel. En effet, il s’agit en premier lieu d’assurer la compétence fonctionnelle des armes en reproduisant à l’identique un modèle que l’on sait fabriquer, emmancher, manier, et dont on connaît l’efficacité. De plus, cette hache est profondément liée à la culture sumérienne, en tant qu’élément essentiel de l’armement des soldats et des princes. Elle participe également de l’apparat.

Deux types d’indices viennent confirmer ces affirmations : l’un est de nature contextuelle, l’autre est iconographique.

Sur le panneau de la guerre de l’Étendard d’Ur, chacun des trois soldats qui suivent le roi portent une hache de ce type, de même que le conducteur du char (registre supérieur) (ill. 259). Sur le registre inférieur de la Stèle des Vautours, Eannatum de Lagash conduit un char derrière lequel se trouvent plusieurs soldats armés d’une lance et d’une hache H 2.C.a-c aisément identifiable : la courbure de la base de la lame est bien dessinée, et on perçoit même la concavité de la base du manchon (ill. 260). Une telle hache est aussi représentée tenue par un roi sumérien figuré sur l’Étendard de Mari (ill. 232). Employées pour la guerre, ces haches font aussi partie des éléments qui permettent de reconnaître un haut personnage sumérien en tenue d’apparat, à l’instar du Kaunakès et du casque simple ou à chignon. Bien que l’iconographie ne doive pas être interprétée de façon excessive puisque les rares images étaient conçues par l’élite sumérienne et probablement pour elle-même, il semble clair que la précision apportée par les artistes dans la représentation des haches répond à une nécessité non dénuée de sens.

L’analyse des contextes funéraires appuie cette idée et la complète. Dans plusieurs cas, ces haches sont déposées parmi un mobilier funéraire abondant (PG 58070 et PG 113071 par exemple) (ill. 40 et 44).

Toutefois, les haches accompagnent très fréquemment le défunt en étant disposées à proximité des mains, des épaules, de la tête, du pelvis ou des pieds. Dans plusieurs cas, le manche devait même être placé entre les bras de l’individu (PG 42972 et PG 1054-inhumation A73) (ill. 39 et 42). La hache se trouve régulièrement associée à un poignard. Il s’agit donc à n’en pas douter d’armes personnelles, appartenant aux objets familiers du personnage inhumé, en partie en lien avec son statut social, et qui lui semblent indissociables74. Ces haches sont donc l’un des meilleurs symboles de l’identité culturelle

sumérienne. Une situation similaire est observée pour les haches fenestrées H.4 au Levant.

70 WOOLLEY 1934, p. 50, fig. 4.

71 WOOLLEY 1934, p. 166-167, fig. 42-43. 72 WOOLLEY 1934, pl. 428.

73 WOOLLEY 1934, p. 99, fig. 15.

74 Il s’agit de l’une des situations proposées par A. Testard : « Il y a d’une part des biens que j’appellerai

“familiers” (au sens où l’on parle d’un animal familier), et qui sont ceux des exemples que je viens d’évoquer : c’est typiquement une vieille arme ou un vieil outil tellement associé au défunt que personne ne songe à l’utiliser après lui, mais ce peut être aussi un collier, une médaille, une distinction honorifique, le symbole d’un métier ou n’importe quel objet pourvu qu’il représente la personne dans ce qu’elle a de plus propre et en paraît indissociable » (TESTARD 2004, p. 304).

Les haches

Ces haches sont réparties au cœur même du monde des cités-États sumériennes de Basse Mésopotamie et de la sphère d’influence la plus proche (Hamrin et Deh Luran, Suse et Mari). Elles apparaissent dès le DA III A, inspirées probablement des modèles de haches à lame trapézoïdale H 2.B connus dans la région dès le début du Dynastique archaïque. Elles se développent tout au long du DA III, sans modification morphologique, les trois variantes étant connues dès l’origine. Au cours des derniers siècles du IIIe millénaire, ces haches sont encore produites – avec quelques élaborations minimes – mais n’apparaissent pas dans l’iconographie akkadienne. Il est possible de supposer que les habitants de culture sumérienne ont assuré la pérennité de la forme, indépendamment des évolutions politiques de la région. Les variantes H 2.C.a-c ne sont plus attestées à partir de 2000 av. J.-C.

H 2.C.d : Haches à collet, lame plano-convexe large et manchon cylindrique simple (pl. 47)

Quelques exemplaires seulement appartiennent à cette variante. Le manchon est assez court, souvent simple excepté pour un exemplaire cannelé (2594). La lame est également large et courte : le rapport L/l vaut 1,5 alors qu’il était supérieur à 3 pour les variantes précédentes. Le format est assez réduit. Ces haches proviennent toutes d’Iran du sud-ouest. À Suse, elles appartiennent à des niveaux de la seconde moitié du IIIe millénaire (XXVe-XXIIIe siècles), de même que l’exemplaire trouvé à Tepe

Khazineh75, celui de Kalleh Nisar76 et celui de la tombe mégalithique de Dar Tanha, attribuée au DA III B ou au début de l’époque d’Akkad (2450-2250 av. J.-C.)77. Seule la hache de Kamtarlan II,

décorée de stries incisées au sommet du manchon et de la lame, est plus récente (Tombe B, x1 – BM I)78.

Il s’agit donc d’une variante locale à la fois apparentée au sous-type H 2.C, mais qui est aussi proche morphologiquement du sous-type H 2.B.

878, 906, 1102, 1105, 1498, 2594, 6420

H 2.C.e : Haches à collet, lame plano-convexe large et manchon cylindrique mouluré (pl. 48-50) Le manchon de ces haches présente une moulure saillante à la base et une au sommet qui se prolonge sur l’amorce de la partie supérieure de la lame. Celle-ci, étroite à sa base et de section triangulaire, s’élargit très nettement formant une partie convexe très prononcée.

La plupart des haches sont pourvues d’un manchon tubulaire allongé et étroit (en moyenne 8,5 de long pour 2,2 cm de large). Le diamètre du manche en bois se situait entre 1,5 cm et 2 cm, ce qui est inférieur à la moyenne observée pour les autres variantes. Cette étroitesse du manche explique peut- être la forme non oblique de la base du manchon, le maximum de surface étant nécessaire pour assurer la solidité de l’emmanchement lors de l’impact.

75 GAUTIER et LAMPRE 1905, p. 146, fig. 308. 76 FLEMING et al. 2005, p. 50, fig. 2a. 77 VANDEN BERGHE 1972,p. 29, fig. 6.1. 78 CURVERS 1989, pl. 125c.

Les haches

Ce groupe est assez homogène, malgré quelques exemplaires sortant de l’ordinaire, comme la hache 955, décorée d’un chien (ou d’un bélier) en ronde bosse debout sur le talon ou la hache 969, pourvue de décors incisés de chevrons sur les côtés du manchon et d’un large bouton à l’arrière.

Cette variante est attestée, comme la précédente, à Suse et au Luristan. Les haches de Suse, trouvées dans un niveau attribué au « XXVIIIe » siècle par R. de Mecquenem79 mais les seuls exemplaires

provenant de contextes clairs sont datés du DA III ou du début de l’époque d’Akkad à Bani Surmah80, Dar Tanha81, War Kabud82, Taht-i Khan83, Tcheshmeh Mahi84 et Gululal-i Galbi85.

Il s’agit donc de la variante orientale des haches H 2.C.

865, 868, 872, 879, 889, 890, 891, 893, 894, 955, 964, 969, 1106, 1107, 1108, 2597, 2675, 6418