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Chapitre 4 : Discussion

4.6. Forces et limites de l’étude

La réalisation d’un projet de recherche implique de faire des choix, parfois nécessaires, d’autres fois difficiles. En cette matière, ce mémoire ne fait pas figure d’exception.

Un apport important de cette recherche concerne le cadre d’analyse utilisé pour sa réalisation. Afin de rendre compte du portrait le plus complet possible du processus de retour au travail, elle propose de s’appuyer sur un modèle hybride composé de différents courants; un croisement entre les approches en santé mentale (Bernier, 1994; St-Arnaud et al., 2003) et en réadaptation (Young et al., 2005). La méthode qualitative proposée à partir d’entrevues sur l’expérience vécue des personnes en absence présente également un intérêt puisqu’elle permet d’avoir une représentation symbolique du processus d’analyse itératif souvent utilisé en recherche. Cette étude qualitative répond également à une forme de lacune observée dans la littérature scientifique à l’effet que des recherches sur le retour au travail devraient tenir compte de la perspective du travailleur afin de mieux comprendre, selon son point de vue, les éléments qui facilitent le retour au

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travail (Andersen et al., 2012). De plus, l’illustration de la démarche itérative peut permettre à des chercheurs subséquents de se fier à un outil méthodologique de savoir- faire pratique.

En ce qui concerne les limites, la première concerne le devis transversal de l’étude. La plupart des participants ont été rencontrés après avoir effectué leur retour au travail. S’ils avaient été interrogés en cours d’absence, pendant leur période de retour et après leur retour, il aurait été plus facile d’inférer sur leur décision en colligeant des données reflétant ce que le travailleur pense au moment même où il expérimente chacune des étapes. Ainsi, un devis longitudinal permettrait de mieux apprécier les diverses dimensions du retour au travail, notamment celles reliées au maintien en emploi. De plus, comme les travailleurs ont été interrogés sur des événements passés, il est possible que des éléments se soient modifiés ou relativisés avec le passage du temps. Également, avoir accès à plus d’une reprise au discours des travailleurs permettrait de déceler à quel moment des changements surviennent et influencent le parcours de ces derniers.

Il faut aussi considérer les limites liées à l’échantillon étudié. Dans cette étude, les travailleurs provenaient en majorité d’entreprises de type PME et œuvraient davantage dans le secteur tertiaire, ce qui signifie qu’il y a une sur-représentativité de cette population. La petite taille des entreprises est un facteur qui peut expliquer les écarts observés avec les autres études. En effet, il est reconnu que les travailleurs dans les petites entreprises sont moins bien informés, tant sur les problèmes de santé mentale que sur les modalités d’aide lorsque l’entreprise en dispose (Thorpe & Chénier, 2011). À l’inverse, les personnes qui travaillent au sein de grandes entreprises sont celles qui sont le plus susceptibles d’avoir accès à de l’aide de leur employeur, tout simplement parce que les grandes entreprises disposent de plus de ressources (Davezies, 1999; Koopsman et al., 2008a; Teich & Buck, 2003). Selon ces constats, les recherches futures pourraient

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s’assurer de mieux prendre en compte la taille de l’entreprise où travaillent les personnes dans la construction de leur échantillon.

Aussi, le fait de retenir uniquement des cas « à succès », c’est-à-dire que ces travailleurs étaient tous de retour au travail, limite la portée des résultats. En effet, les caractéristiques du processus de retour au travail chez les travailleurs absents ne sont pas prises en compte et donc, des éléments importants peuvent ne pas être ressortis de notre étude. Ainsi, pour étendre la portée de l’étude, la réalisation d’une analyse comparative entre les personnes de retour au travail et d’autres travailleurs toujours en absence pourrait offrir une meilleure compréhension du phénomène, surtout après une période d’absence de longue durée.

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Conclusion

L’analyse et la description des cheminements de retour au travail à la suite d’une absence en raison d’un problème de santé mentale chez les travailleurs du secteur privé ont permis de retracer les balises qui caractérisent l’ensemble du processus de retour au travail. Chaque étape du processus a été revue et analysée en regard de l’expérience vécue par le travailleur afin de mieux comprendre le rôle joué par les éléments qui le composent et l’influencent. Cette étude répond donc aux objectifs qu’elle s’était donnée puisqu’elle a permis d’identifier quelques éléments clés qui favorisent le retour au travail et elle a permis de décrire quatre différents cheminements de retour. En effet, s’absenter du travail en raison d’un problème de santé mentale et y revenir ne se déroule pas toujours telle une ligne continue. Si pour certains, le parcours ne dévie pas d’une manière trop importante avec les éléments du passé, pour d’autres, il se caractérise par la discontinuité ou la rupture.

Tout au long du processus de retour au travail, le maintien du lien d’emploi durant l’absence semble jouer un rôle déterminant. D’abord, le lien avec l’employeur permet au travailleur de négocier ses conditions de retour en demandant que certains changements soient apportés concernant leur tâche. Ces modifications permettent de mettre à distance des éléments considérés négatifs par le travailleur et permet d’envisager le retour d’une manière positive. De plus, lorsqu’il y a maintien du lien d’emploi, les travailleurs peuvent bénéficier du soutien de leur employeur. Cette opportunité, lorsqu’elle a été présente, a grandement favorisé le retour au travail puisque les travailleurs se sont sentis écoutés et respectés par une personne significative par rapport à ce qu’ils ont vécu.

Les quatre cheminements qui ont été observés dans le cadre de cette recherche sont structurés autour du maintien ou non du lien d’emploi. Bien que l’arrêt de travail en

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raison d’un problème de santé mentale demeure une épreuve pour ceux qui l’expérimentent, les personnes qui vivent une rupture avec leur employeur et une double rupture sont ceux qui semblent avoir un parcours plus difficile. D’abord leur période de questionnement est souvent plus profonde; des éléments propres à leur identité ayant été fortement ébranlés. De plus, leur période d’exploration des possibilités comporte souvent une reprise progressive du travail par l’entremise de petits boulots pour lesquels ils sont souvent surqualifiés. Cette activité semble une voie nécessaire lorsque le retour progressif au sein de l’entreprise n’est pas envisageable. Ces deux cheminements montrent qu’à défaut de posséder de dispositifs d’intervention sur les conditions et les modes d’organisation du travail, les travailleurs interviennent eux-mêmes sur la situation en changeant de milieu de travail et parfois de métier. D’ailleurs, malgré les difficultés que représente le parcours de la double rupture, il ressort que les travailleurs qui ont la possibilité de suivre une formation et de cheminer dans une nouvelle voie présentent des caractéristiques qui laissent croire que le nouveau départ, bien que difficile à prendre, permet de se lancer sur une voie où le futur semble plus agréable que celui associé au passé.

Enfin, pour les intervenants qui œuvrent auprès des travailleurs, notamment dans les programmes d’aide aux employés, en gestion des ressources humaines et en orientation, cette étude fait ressortir des moments clés du processus de retour au travail qui permettent de bien situer où est rendu le travailleur dans son parcours et peuvent servir de point de repère pour l’intervention. De plus, les éléments clés favorisant le retour peuvent permettre de mettre sur pied une intervention et un suivi individualisé selon les atteintes à la personne et les besoins exprimés.

Finalement, au-delà des continuités et discontinuités dans les parcours, des éléments propres au « vivre-ensemble », à la subjectivité et à la fonction utilitaire du

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travail peuvent guider certains choix faits par les personnes. Afin de mieux saisir le rôle de ces éléments dans le processus, il serait pertinent de poursuivre les recherches pour mieux interroger la dynamique entre les collègues de travail et leur rôle sur le processus de retour au travail et de maintien en emploi. La notion de la reconnaissance au travail apparaît également essentielle à une meilleure compréhension de ce qui entoure la construction de la compétence au travail. En effet, la reconnaissance au travail donnée par le jugement porté sur la qualité et l’utilité du travail par les pairs mais aussi par l’encadrement permet d’inscrire la participation du travail dans le champ social et participe à la construction de l’identité et elle offre une base solide à la santé mentale. Ainsi une analyse globale, portant sur la construction et sur le rôle des sentiments de compétence et d’efficacité personnelle, permettrait de mieux cerner ce qui peut contribuer ou nuire au processus de maintien en emploi lorsque la personne est affectée par un problème de santé mentale.

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