d’une va- va-riable réelle
5. Équa- Équa-tions
4.6.2 Fonctions circulaires Exercice 4.11 ♥Exercice 4.11♥
=x x−1 x+1−1 rx−1
x+1+1
=
−2x x+1 rx−1
x+1+1
=
−2 1+1x
vu ut1−1x
1+1x +1
−−−−−→x
→±∞ −1
La droite d’équation y=x−1 est donc asymptote à la courbe au voisinage de+∞et−∞. En−1− On a une asymptote verticale au voisinage de−1d’équationx= −1.
4 On en déduit le graphe def :
y=f(x)
y=x−1 x= −1
1 1
α
f(α)
4.6.2 Fonctions circulaires
Exercice 4.11 ♥ Prouver que :1. ∀x∈R∗+, sinxÉx 2. ∀x∈R, cosxÊ1−x22 Solution :
1. Il suffit d’étudier les variations de la fonction f1:
½ R −→ R
x 7−→ sinx−x . 2. Pour ce faire, on étudie les variations de f2:
( R −→ R
x 7−→ cosx−1+x22 et on utilise l’inégalité prouvée dans la
question précédente.
Exercice 4.12 ♥ Démontrer que∀x∈¤
0;π2£ ,
µsinx x
¶2
+tanx x >2.
Solution : SoitΦ(x)=cosxsin2x+xsinx−2x2cosx, on a
Φ′(x) = −sin3x+2cos2xsinx+sinx+xcosx−4xcosx+2x2sinx
= 2cos2xsinx−sin3x+sinx+3xcosx+2x2sinx.
Φ′′(x) = 2cos3x−4sinxcosxsinx−3sin2xcosx+cosx−3cosx+3xsinx+4xsinx+2x2cosx
= 2cos3x−7sin2xcosx−2cosx+7xsinx+2x2cosx
= 2cosx(cos2x−1)+2x2cosx+7sinx(x−sinxcosx)
= 2cosx(cos2x−(1−x2))+7xsinx µ
1−sin 2x 2x
¶
Or sur ¤0;π2£ ,
1−x2
2 ÉcosxÉ1, d’oú µ
1−x2 2
¶2
Écos2x, soit1−x2+x4
4 Écos2x, soit0Éx4
4 Écos2x−(1−x2). On a doncΦ′′(x)>0.Φ′est strictement croissante sur£0;π2£
, commeΦ′(0)=0,Φ′ est á valeurs positives, doncΦest strictement croissante sur£0;π2£
, commeΦ(0)=0,Φest á valeurs positives.
Donc∀x∈¤ 0;π2£
,cosxsin2x+xsinx>2x2cosx, d’oú le résultat en divisant parx2cosx. Exercice 4.13 ♥♥
H A B
α O C
On a tracé le cercle le cercle trigonométrique dans un repère orthonormé direct. L’angleαest mesuré en radians. Les trianglesOAHetOBCsont rectangles respectivement enHetC. On rappelle que l’aire du secteur angulaireOACest α/2.
1. Calculer l’aire du triangleOAC. En déduire que :∀α∈]0,π/2] , 0<sinα<α. 2. Montrer que pourα∈]0,π/2], on a1>cos2α>1−α2. En déduire quelim
α→0cosα=1. 3. Calculer l’aire du triangleOBC. En déduire les inégalités :∀α∈]0,π/2] , sinα<α<tanα. 4. Déduire des questions précédentes quelim
α→0
sinα
α =1et quelim
α→0
tanα
α =1. On prouve ainsi quesinettansont dérivables en0. Expliquer pourquoi.
5. Pourα∈[0,π/2], Établir les inégalités :
0Écos2αÉcosα, 0É1−cosαÉsin2α et 0É1−cosαÉα2. 6. En déduirelim
α→0
1−cosα α . 7. En déduirelim
h→0
cos (α+h)−cosα
h etlim
h→0
sin (α+h)−cosα
h . Quelle propriété importante decosetsinvient-on de prouver ?
Solution :
1. L’aire du triangleOAHest donnée parOC×2AH=sinα2 . Siα∈]0,π/2]alors le triangleOAHn’est pas plat et son aire est>0doncsinα>0. Par ailleurs, le triangleOAHest inclu dans le secteur angulaireOACet donc sinα2 <α2 ce qui prouve la seconde inégalité.
2. Soitα∈]0,π/2]. On utilise la question précédente. De0<sinα<α, on tire0<sin2α<α2car la fonctionx7→x2 est croissante surR+. Donc1>1−sin2α>1−α2ce qui donne finalement1Êcos2α>1−α2. Siα→1, on en déduit grâce au théorème des gendarmes quelim
α→0cosα=1.
3. L’aire du triangleOBCest OC×2BC =tanα2 . Comme le triangleAHCest strictement inclu dans le secteurOACet que ce secteur est strictement inclu dans le triangleOBC, on en déduit quesinα<α<tanα.
4. Soitα∈]0,π/2]. On déduit de l’inégalité de la question1.que0<sinαα<1. Donc grâce à l’inégalité de la question précédente, on obtient :
sinα α <sinα
α 1 cosα< 1
cosα−−−−→
α→0+ 1 De même, detanα>α, on tiresinα>αcosαet donc sinα
α >cosα−−−−→
α→0+ 1. Par le théorème des gendarmes, on en déduit que lim
α→0+
sinα
α =1. En0−, on trouve la même limite par parité. La seconde limite est alors évidente.
On reconnaît que sinαα est le taux d’accroissement desinen0. Il admet alors une limite quandα→0etsin est dérivable en0de dérivée égale à1. Idem pourtan.
5. On sait que 0ÉcosαÉ1donc en multipliant parcosα qui est positif, on obtient la première inégalité. On en déduit que1Ê1−cos2αÊ1−cosαet donc la seconde inégalité. La dernière en découle en utilisant quesinα<α. 6. On divise la dernière inégalité parα∈]0,π/2]:
0É1−cosα α Éα2
α =α−−−−→
α→0+ 0 donc lim
α→0+ 1−cosα
α =0. Par parité, il s’ensuit quelim
α→0 1−cosα
α =0. 7. Grâce aux formules d’addition et aux questions précédentes :
cos (α+h)−cosα
h =cosαcosh−1
h −sinαsinh h −−−→
h→0 −sinα
On reconnaît dans la premier terme de la ligne précédente le taux d’accroissement decosenα. On a prouvé qu’il tend verssinαquandh→0. Donccosest dérivable enαde dérivée−sinα. On procède de même poursin.
Exercice 4.14 ♥♥
Calculer :
1. arcsin(sin(3π4)) 2. arccos(cos(2009π3 ))
Solution :
1. Commearcsin : [−1, 1]→£
−π2,π2¤
, il faut déterminer le réelx∈£
−π2,π2¤
tel quesinx=sin¡3π
4
¢. Maissin¡3π
4
¢= sin¡π
2+π4
¢=cosπ4=
p2 2 =sin¡π
4
¢donc : arcsin(sin(3π4))=π4 .
2. On a :arccos : [−1, 1]→[0,π], donc il faut déterminer le réelx∈[0,π]tel quecosx=cos(2009π3 ). Mais2009= 3×670−1donc2009π= −π3 [2π]. Maiscos−π3=cosπ3donc : arccos(cos(2009π3 ))=π3 .
Exercice 4.15 ♥♥
1. Montrer que π4=arctan12+arctan13. 2. Pour toutx∈R\¡π
8+π4Z¢
, exprimertan (4x)en fonction detanx. 3. En déduire la formule de Machin :
π
4=4arctan1
5−arctan 1
239
Solution :
1. Notonsα=arctan12+arctan13. En utilisant les formules d’additions pour la tangente : tan (α)=
1 2+13 1−12×13
=1.
De plus0ÉαÉπ, donc nécessairementα=π4. 2. Soitx∈R\¡π
8+π4Z¢
. Toujours par application des formules d’additions, on montre que : tan (4x)= 4 tan (x)−4 (tan (x))3
1−6 (tan (x))2+(tan (x))4 3. Par application de cette dernière formule, on trouve que :tan¡
4arctan15¢
=120119. Donc, une fois encore grâce aux formules d’additions, si on noteβ=4arctan15−arctan2391 , on trouve :
tanβ= tan¡
4arctan15¢
−tan¡
arctan2391 ¢ 1+tan¡
4arctan15¢ tan¡
arctan2391 ¢=
120 119− 1
239 1+120
119× 1 239
=1
et donc comme dans la première question, on montre queβ=π4, ce qui démontre la formule de Machin.
Exercice 4.16 ♥
1. Soitx∈[−1, 1]. Simplifier : (a) cos(arcsinx)
(b) sin(arccosx).
2. Soitx∈R. Simplifier : (a) cos(3arctanx) (b) cos2(12arctanx).
Solution :
1. Soitx∈[−1, 1]. (a) arcsinx∈£
−π2,π2¤
donccos(arcsinx)=p
1−sin2(arcsinx)= p 1−x2 (b) arccosx∈[0,π]doncsin(arccosx)=p
1−cos2(arccosx)= p 1−x2.
2. Soitx∈R. Remarquons que, pour toutX∈]−π/2,π/2[, comme1+tan2X=1/ cos2X, il vientcos X=1/p
1+tan2X et donccos arctanx=1/(p
1+x2)cararctanx∈]−π/2,π/2[.
(a) Utilisant les techniques de l’annexe B.3, il vientcos(3X)=4cos3X−3cos Xet donc : cos(3arctanx) = 4cos3arctanx−3cos arctanx
= 4
¡1+x2¢3/2− 3
¡1+x2¢1/2
= 1−3x2
¡1+x2¢3/2
(b) Commecos2X=1/2(cos(2x)+1): cos2³1
2arctanx´
= 1
2(cos arctanx+1)
= 1
2p
1+x2+1 2
Exercice 4.17 ♥♥
Résoudre l’équationarcsinx=2arctanx.
Solution : Pour toutX∈]−π/2,π/2[, comme1+tan2X=1/ cos2X, il vientcos X=1/p
1+tan2X. Donccos arctanx=
1/(p
1+x2)cararctanx∈]−π/2,π/2[et commesin X= ±p
1−cos2X, on a aussisin arctanx=x/p
1+x2. On a alors : arcsinx=2arctanx
=⇒ x=sin (2arctanx)
=⇒ x=2sin (arctanx) cos (arctanx)
=⇒ x= 2x 1+x2
=⇒ x3−x=0
=⇒ x= −1, x=0oux=1 Réciproquement, on vérifie que ces3nombres sont solutions de l’équation.
Exercice 4.18 ♥
– Montrer que :arctanx+arctan1x=
½ π 2 six>0
−π2 six<0 – Montrer que :∀x∈[−1, 1]:arcsin(x)+arccos(x)=π2. Solution : La même méthode s’applique dans les deux questions.
1. Soitθ1:
½ R∗ −→ R
x 7−→ arctanx+arctan1x .θ1est dérivable surR∗etθ′1=0. Par conséquent, il existe des réels c1etc2tels queθ1|R∗−=c1etθ1|R∗+=c2. En prenant la limite deθ1quandxtend vers−∞et+∞on montre que c1= −π2 etc2=π2.
2. Soitθ2:
½ [−1, 1] −→ R
x 7−→ arcsin(x)+arccos(x) .θ2est dérivable sur[−1, 1]etθ′2=0.θ2est donc constante sur [−1, 1]et évaluant l’expression enx=0, on montre que cette constante vaut π2.
Exercice 4.19 ♥♥
Étudier la fonction f donnée par :
f :x7→cos3x+sin3x.
Solution : Étudionsf :x7→cos3x+sin3x. f est définie surRmais est2π-périodiques. On peut donc restreindre le domaine d’étude àI=[−π,π]. Si x∈I, f′(x)=3cosxsinx(sinx−cosx). Résolvons l’inéquation : sinx−cosxÊ0 pourx∈Iafin de connaître le signe def surI:
sinx−cosxÊ0
⇐⇒
p2 2 cosx−
p2
2 sinxÉ0
⇐⇒ cos³ x+π
4
´ É0
⇐⇒ x∈h
−π,−π
4
i
∪hπ
4,πi On en déduit le tableau de variation suivant :
x −π −π4 −π2 0 π4 π2 π
sinx − − − + + +
cosx − − + + + −
sinx−cosx + − − − + +
f′(x) + 0 − 0 + 0 − 0 + 0 −
f −1%
−
p2 2 &
−1%1&p22%1&−1 ainsi que le graphe :
−π/2 π
−π/4 π/2 π/4 1
−π
Exercice 4.20 ♥♥♥
Étudier la fonction définie par :
f(x)=arcsin³ 2xp
1−x2´ Solution :
1. Pour que la racine soit définie, il faut quex∈[−1, 1]. 2. arcsinest définie sur[−1, 1]. Etudions doncϕ(x)=2xp
1−x2sur[−1, 1]. C’est une fonction impaire. Il suffit de faire l’étude sur[0, 1].ϕest dérivable sur[0, 1[et∀x∈[0, 1[,
ϕ′(x)=2(1−2x2) p1−x2 On écrit le tableau de variations deϕet on voit que
∀x∈[−1, 1], ϕ(x)∈[−1, 1]
avecϕ³
p1 2
´
=1.
Par conséquent,Df =[−1, 1].
3. f est impaire. On fait l’étude sur[0, 1].
4. ϕest dérivable sur]−1, 1[. Commearcsinest dérivable sur]−1, 1[, à valeurs dans[−1, 1]etϕ(θ)=1ssiθ=p12. On en déduit quef est dérivable surI1=[0,p1
2[et surI2=]p1 2, 1[. 5. ∀x∈I1∪I2, on calcule
f′(x)= 2(1−2x2)
|2x2−1|p 1−x2 Par conséquent,∀x∈I1,f′(x)= 2
p1−x2 et∀x∈I2,f′(x)= − 2 p1−x2. 6. Donc il existeC1∈Rtel que
∀x∈I1, f(x)=2arcsinx+C1
et∃C2∈Rtel que
∀x∈I2, f(x)= −2arcsinx+C2
On détermineC1=0etC2=πen prenant les valeurs particulièresx=0etx=1. 7. En conclusion :
f(x)=
(2arcsinx six∈[0,p1 2]
−2arcsinx−π six∈[p1 2, 1]
Montrons en utilisant la trigonométrie que
∀x∈[−p1 2,p1
2], arcsin³ 2xp
1−x2´
=2arcsinx Soitx∈[−p12,p1
2]. Posons
y=arcsin(2xp 1−x2)
∃!θ∈[−π4,π4]tel que
x=sinθ Alors
2xp
1−x2=2sinθ|cosθ| =2sinθcosθ=sin 2θ Or comme2θ∈[−π2,π2],
y=arcsin(sin(2θ))=2θ=2arcsinx
Exercice 4.21 ♥♥
Étudier
f(x)=arccos µ p
x 1+x
¶
Solution : Considérons la fonctionϕ(x)= px
1+x. Elle est définie sur[0,+∞[et dérivable sur]0,+∞[, et
∀x>0, ϕ′(x)= 1−x 2p
x(1+x)2
En traçant le tableau de variations deϕ, on voit queϕest à valeurs dans[0,12]. Commearccosest définie et dérivable sur[0,12],f est définie continue surDf =[0,+∞[et dérivable sur]0,+∞[, et
∀x∈]0,+∞[, f′(x)= −1 q1−(1+xx)2
×ϕ′(x)
= (x−1) 2p
xp
x2+x+1(x+1) Par conséquent,f est décroissante sur[0, 1], croissante sur[1,+∞[etf(0)=π
2,f(1)=π
3,f(x)−−−−−→x
→+∞
π 2. Commef′(x)−−−→
x→0 +∞,f n’est pas dérivable en0(demi-tangente verticale).
Exercice 4.22 ♥♥
Étudier
f(x)=arcsin
µ x
px2+1
¶
Solution : Posonsϕ(x)= x
px2+1.ϕest dérivable surRet
∀x∈R, ϕ′(x)= 1 (x2+1)p
x2+1
D’après le tableau de variations deϕ,ϕest à valeurs dans]−1, 1[. Commearcsinest définie et dérivable sur]−1, 1[, f est définie et dérivable surRet
∀x∈R, f′(x)= 1 q
1−xx2+21
×ϕ′(x)
= 1 x2+1
=arctan′(x) Par conséquent,∃C∈Rtel que
∀x∈R, f(x)=arctanx+C En prenantx=0, on trouve queC=0.
Montrons par la trigonométrie que
∀x∈R, arcsin
µ x
px2+1
¶
=arctanx Soitx∈R.∃!θ∈]−π2,π2[tel que
x=tanθ Alorsarctanx=arctantanθ=θ(carθ∈¤
−π2,π2£ . D’autre part,
p x
x2+1= tanθ
p1+tan2θ=tanθ|cosθ| =tanθcosθ=sinθ (le cosinus est positif sur¤−π2,π2£
. Alors
arcsin
µ x
px2+1
¶
=arcsin sinθ=θ carθ∈¤
−π2,π2£
et on a bien le résultat.
Exercice 4.23 ♥♥
Étudiez la fonctionf définie par :
f(x)=arctan Retrouver ensuite ce résultat par la trigonométrie
Indication 4.3 : On pourra poserx=sin2u
Cette fonction est donc constante sur l’intervalle[0, 1]. En faisantx=0, on trouve quef(0)=π 4.
Par conséquent, puisque f′=0sur I2,∃C2∈R, tel que∀x∈I1, f(x)=C2et en faisantx→ +∞,C2=0. Sur I1, f′(x)= − 4
1+x2 et donc∃C1∈R, tel que∀x∈I1,f(x)=4arctanx+C1. En faisantx→ −∞, on trouve que C1=2π.
3. Montrons par la trigonométrie que
∀xÊ0, arccos µ1−x2
1+x2
¶
=2arctanx
SoitxÊ0. Il existe un uniqueθ∈]0,π2[tel quex=tanθ/2. Alors2arctanx=θet arccos
µ1−x2 1+x2
¶
=arccos(cosθ)=θ(θ∈[0,π])
Exercice 4.26 ♥♥
Étudier la fonction
f(x)=arctan x p1−x2
Solution : On détermineDf =]−1, 1[,f est impaire et dérivable sur]−1, 1[et∀x∈]−1, 1[,
f′(x)= 1 1+ x2
1−x2
p1−x2+ 2x2 p1−x2 1−x2
= 1 p1−x2
Par conséquent,∃C∈R, tel que∀x∈]−1, 1[, f(x)=C. Commef(0)=0, on a montré que∀x∈]−1, 1[, arctan x
p1−x2=arcsinx
On retrouve ce résultat par la trigonométrie. Soitx∈]−1, 1[. Alors∃!θ∈]−π2,π2[tel quex=sinθ. Alors arctan x
p1−x2=arctan sinθ
p1−sin2θ=arctanθ=θ
Exercice 4.27 ♥♥
Étudier
f(x)=arctan Ãp
x2+1−1 x
!
Solution : Df =R⋆,f est impaire. On fait l’étude sur[0,+∞[. f est dérivable sur]0,+∞[et∀x∈]0,+∞[: f′(x)= 1
2x2+2−2p x2+1×
px2+1−1 px2+1
=
px2+1−1 2(x2+1)(p
x2+1−1)
= 1 2(x2+1)
=1
2arctan′(x) Donc il existeC1∈Rtelle que∀x∈]0,+∞[,
f(x)=1
2arctanx+C1
En prenant la limite lorsquex→ +∞, on trouveC1=0. De même, on montre que∀x∈]− ∞, 0[, f(x)=1
2arctanx On retrouve ce résultat par la trigonométrie en posantx=tanθ.
Exercice 4.28 ♥♥
Une statue de hauteurpest placée sur un piédestal de hauteurs. Un observateur se trouve à une distancedde la statue (sa taille est négligeable). Trouver la distancedpour que l’observateur voie la statue sous un angleαmaximal.
d A
H
S s p
α
O
Solution : Notonsθl’angleAOH etϕl’angleAOS. Alors α=θ−ϕ
Ortanθ=p+s
d ettanϕ= s
d par conséquent, puisqueα,θ,ϕ∈]0,π 2[, α=arctanp+s
d −arctans d En posantA=p+setB=s, étudions la fonction
f :
( ]0,+∞[ −→ R x 7−→ arctanA
x−arctanB x Elle est dérivable sur]0,+∞[et
∀x∈I, f′(x)= (B−A)(x2−AB) (x2+B2)(x2+A2) et doncf′s’annule enx0=p
AB(carA>B, puisques>0). On voit sur le tableau de variations def quex0correspond à un minimum def et donc la distancedsous laquelle on voit la statue sous un angle minimal est :
d0=p (p+s)s Cet angle vaut alors
α0=f(d0)=2arctan
µrp+s s
¶
−π 2 (on a utilisé la formulearctanx+arctan1
x=π
2 lorsquex>0).