υ A l’origine de ce livre blanc, un constat : un manque d’espaces verts dans les villes américaines. En 2000, 80% des américains vivaient dans des zones urbaines. Or, on ne dénombre pas assez d’espaces verts en ville (par exemple, à Atlanta, les espaces verts couvrent moins de 4% de l’aire urbaine). De plus, on constate dans certaines villes de grosses inégalités en terme d’espaces verts selon l’endroit où l’on vie. Ainsi, les quartiers où sont concentrés les minorités ethniques disposent d’encore moins d’espaces verts que le reste de la ville. A Los Angeles, dans les quartiers « blancs » on compte 12,8 hapour 1000 résidents et seulement 1,7 demi hectares de parcs pour les afro américains et 0,6 pour les latino américains.
Ce livre blanc a donc pour ambition de démontrer les avantages liés à la présence de parcs urbains aux États Unis afin de militer pour plus de création ou de réhabilitations de parcs.
Une méthodologie basée sur des données de seconde mains
υ Le texte dresse un rapide historique des parcs urbains aux États Unis avant d’expliciter les différents bénéfices apportés aux citadins par les espaces verts urbains. L’auteur distingue quatre principaux avantages :
- les avantages en terme de santé - les avantages économiques - les avantages environnementaux - les avantages sociaux
Il fonde sa démonstration sur un nombre importants d’études dont il utilise les résultats comme des preuves de son argumentation. C’est donc une étude basée exclusivement sur des données secondaires. Démarche et
méthodes d’évaluation (dont contexte et raisons de l’étude)
I. Méthodologie
II. Résultats concernant les dimensions économiques
Valorisation des biens
environnementaux
Les avantages conférés par les parcs urbains en terme de santé
Selon le centre pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC), les américains ne pratiquent pas assez d’activités physiques et 27% des adultes sont obèses (1999). Or une activité physique régulière permet de prévenir de nombreuses maladies et cancers mais aussi de troubles psychologiques, comme la dépression et l’anxiété. La création de parcs permettrait de remédier à ce problème car le CDC montre une corrélation entre parcs et activité physique : selon eux, la création de parcs entraîne une hausse de 25 % de personnes pratiquant une activité physique trois fois ou plus par semaine. Une autre étude observe même une hausse de près de 50% si la création de parcs est accompagnée d’une campagne de communication.
Les avantages environnementaux conférés par les parcs urbains
Le service américain des forêts a calculé qu’en 50 ans un arbre générait 31 250 dollars de service rendus en oxygène, 62 000 en contrôle de pollution, 37 500 pour l’eau et 31 250 pour l’érosion des sols.
De plus, l’auteur avance un autre avantage des parcs urbains, souligné par plusieurs études, qui est le rôle important joué par les arbres dans l’absorption des eaux de pluie en ville.
Les avantages sociaux conférés par les parcs urbains
Les statistiques démontrent que la présence de parcs et d’aires de jeux influent directement sur la réduction de la criminalité, en particulier la délinquance juvénile. De même, les parcs contribuent à l’épanouissement des enfants car en étant des aires de jeux, ils leur permettent de développer leur masse musculaire, la coordination, le langage et les capacités cognitives en général.
Enfin, en se basant sur une étude menée par l’université de l’Illinois et de Chicago, l’auteur spécifie que les espaces verts permettraient de renforcer les liens de voisinage dans les quartiers.
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III. Intérêt de l’étude
(non signalés)
Contacts
Référencesutiles signalées par l’étude Commanditaire de l’étude
Trust for public lands
Auteur de l’étude (ou correspondant) Paul M. Sherer
IV. Transférabilité aux Parcs
français
Tous Marin
Hte montagne montagneMoyenne
Plaine Tropical Robustesse
scientifique
-
+
x
L’argumentation de l’auteur se base uniquement sur des données de seconde mains. Mais la diversité et la quantité des études mobilisées confère à ce livre blanc une grande richesse, tant au niveau des sujets abordés (médicaux, sociaux, économiques…) que des références mobilisées. On peut regretter seulement le manque de développement apporté à chaque étude citée. En effet ce texte évoque rapidement les arguments développés en faveur des avantages conférés par les parcs et espaces verts urbains.
De ce fait, ce livre blanc ressemble assez à un plaidoyer pour la création d’espaces verts dans les villes. Le ton partisan est donné dans l’avant propos par le président de Trust in public land. Le texte permet de donner de solides références en matière d’avantages conférés par les parcs. Cependant, ces villes sont toutes américaines et les études ne concernent uniquement que les parcs urbains.
Enseignements valorisables par les parcs français
Limites signalées par les auteurs
Intérêt et limites selon CREDOC
Intérêt pour les
parcs français
-
+
x
υ Garvin Alexander and Berens Gayle, Urban parks and open space, Washington D.C., Urban Land Institute, 1997.
Impacts sur activité touristique Impact sur autres activités économiques
John Crompton a démontré que beaucoup de gens étaient prêts à payer plus cher leur résidence si elle était proche d’un parc ou d’un espace vert. Si les parcs donnent plus de valeur aux biens immobiliers environnants, c’est aussi le cas pour les commerces. Ainsi deux ans après la rénovation du parc Bryant de New York, les crédit-bails avaient augmenté de 60%.
Les parcs augmentent aussi la valeur ajouté économique d’une ville en contribuant au cadre de vie recherché par les grandes compagnies, lorsqu’elles cherchent à s’implanter dans une ville.
Les parcs contribuent à l’activité touristique d’une ville, qu’elle soit d’agrément ou d’affaire. Pour exemple, le parc Chain of Lakes de l’État du Minnesota a reçu 5,5 millions de visiteurs en 2001, ce qui lui a valu d’être la seconde plus grosse attraction touristique de l’État.
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Référenc
es
du d
oc
ument
Espace
concerné
Titre : Impact attendu du parc national des Hauts en matière d’emploi et d’activité économique
Auteur : Observatoire du développement de la Réunion Date de publication : 2005