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Penser que cette soumission est irrémédiable signifierait qu’elle est inhérente à la nature humaine alors qu’elle peut être dépassée si elle résulte d’une histoire.

Pour Kant, la minorité n’est pas une fatalité et tous les hommes peuvent se libérer grâce à l’effort, le courage et la persévérance, alors que les causes de la soumission sont la paresse, la lâcheté et la facilité à être un « suiveur ».

C’est pour cela qu’il reprend le cri d’Horace « Sapere aude » comme devise des Lumières : « Ose savoir » qu’il précise en

« Aie le courage de te servir de ton propre entendement »

Ces combat porté par les Lumières, véritable révolution intellectuelle avant de se concrétiser en révolution sociale, a donné des valeurs émancipatrices aux connaissances acquises par la raison, les sciences, la philosophie et les arts que niait l’obscurantisme religieux tout comme il avait nié l’héliocentrisme Copernicien et condamné Galilée à abjurer « ses erreurs et ses hérésies » au nom de la bible.

Ose penser et évoluer

C’est dans ce souffle libérateur que naît la maçonnerie spéculative Andersonienne dont descendent, par évolutions successives les maçonneries devenues adogmatiques. 1877 pour le GODF lors du convent mémorable où le pasteur Frédéric Desmond obtient un vote favorable dégageant l’obédience de l’obligation de croire en l’immortalité de l’âme et d’invoquer le GADLU, institutionnalisant ainsi la liberté absolue de conscience.

Nous demandons la suppression de cette formule parce qu’elle nous paraît tout à fait inutile et étrangère au but de la Maçonnerie. – Quand une société de savants se réunit pour étudier une question scientifique, se sent elle obligée de mettre à la base de ses statuts une formule théologique quelconque ? – Non n’est-ce pas ? – Ils étudient la science indépendamment de toute idée dogmatique ou religieuse. Ne doit-il pas en être de même de la Maçonnerie ? Son champ n’est-il pas assez vaste, son domaine assez étendu, pour qu’il ne lui soit point nécessaire de mettre le pied sur un terrain qui n’est point le sien ? Non. Laissons aux théologiens le soin de discuter les dogmes. Laissons aux Églises autoritaires le soin de formuler leur syllabus. Mais que la Maçon-nerie reste ce qu’elle doit être, c’est-à-dire une institution ouverte à tous les progrès, à toutes les idées morales et élevées, à toutes les aspirations larges et

libérales. Qu’elle ne descende jamais dans l’arène brûlante des discussions théologiques qui n’ont jamais amenés – croyez-en celui qui vous parle – que des troubles ou des persécutions. Qu’elle se garde de vouloir être une Église, un Concile, un Synode, car toutes les Églises, tous les Conciles, tous les Synodes ont été violents et persécuteurs – et cela pour avoir toujours pris pour base le dogme – qui, de sa nature est essentiellement inquisiteur et intolérant.

Que la Maçonnerie plane donc majestueusement au-dessus de toutes ces questions d’Églises ou de sectes, qu’elle domine de toute sa hauteur toutes leurs discussions, qu’elle reste le vaste abri toujours ouvert à tous les esprits généreux et vaillants, à tous les chercheurs consciencieux et désintéressés de la vérité, à toutes les victimes enfin du despotisme et de l’intolérance.

Telle est, mes Frères, la conclusion à laquelle est arrivée votre Commission, et, si quand il s’est agi de la question d’opportunité, nous avons été 8 contre 1, j’ai la joie de vous dire que, pour toutes les raisons que je viens de vous rappeler, nous avons été unanimes à adopter la résolution suivante que nous avons la faveur de vous proposer :

1° L’Assemblée, considérant que la Franc-Maçonnerie n’est pas une religion ; qu’elle n’a pas par conséquent à affirmer dans sa Constitution des doctrines ou des dogmes. « Adopte le vœu n° IX ».

2° L’Assemblée décide que le second paragraphe de l’article 1er de la Constitution aura la teneur suivante : « La Franc-Maçonnerie a pour principes la liberté absolue de conscience et la solidarité humaine ».

3° L’Assemblée supprime, comme formant double emploi avec le second paragraphe modifié, le paragraphe 3 ainsi conçu : « La Franc-Maçonnerie regarde la liberté de conscience comme un droit propre à chaque homme et n’exclut personne pour ses croyances ».

4° L’Assemblée décide enfin que l’art. 1er de la Constitution aura désormais la teneur suivante : « La Franc-Maçonnerie, institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive a pour objet la recherche de la vérité, l’étude de la morale universelle, des sciences et des arts et l’exercice de la bienfaisance. Elle a pour principes la liberté absolue de conscience et la solidarité humaine. Elle a pour devise : Liberté.

Égalité. Fraternité ».

La maçonnerie a également pris toute sa part dans l’évolution des idées qui ont préparé 1905 comme le montrent ces

De la liberté de conscience du Rite Français à l’engagement social

quelques phrases du discours prononcé par Auguste Dide, sénateur de l’Hérault, pasteur de son état et membre de la loge

« La Constante Amitié », orateur du Convent de 1886.

(…) « Ici, chacun se sent l’égal de tous et ne reconnaît, dans le monde moral, que l’autorité de la conscience, et dans le monde intellectuel, que l’autorité de la raison. (…) Qu’est-ce, que la maçonnerie considérée comme société spirituelle ? Est-ce une société de déistes ? Nullement. C’est l’asile sacré où peuvent se donner rendez-vous et se rencontrer pour discuter, s’instruire et s’améliorer, des hommes venus de tous les points de l’horizon intellectuel. C’est le temple assez haut pour n’arrêter l’essor d’aucune âme, assez vaste pour ne gêner l’élan d’aucune intelligence. A la condition d’être sincères et de demeurer tolérants, tous ici ont le droit d’être déistes comme Rousseau et Voltaire, panthéistes comme Spinoza, athées comme La Place, matérialistes comme Helvétius ou Diderot. Il faut donc que nous ne rencontrions pas à l’entrée de ce temple une formule qui soit une barrière.

Il faut qu’on puisse dire que dans nos loges, science, conscience et fraternité sont toujours réunies et que nous représentons non pas la domination d’une formule, la tyrannie d’une opinion, toujours précaire et transitoire, mais que nous sommes la république des divinités éternelles, la république des idées.

Nous aurons par cela même, une puissance d’autant plus grande pour défendre dans le monde profane, cette cause de la liberté, de l’indépendance philosophique, pour laquelle nos pères ont enduré tant de souffrances, supporté de si longs exils et versé tant de flots de sang. Nous pourrons enfin, avec une autorité que nul ne devra méconnaitre, après avoir fait triompher au milieu de nous la cause de l’égalité des consciences, la défendre et nous efforcer de la faire prévaloir dans le monde politique, en lui donnant pour corollaire cette vérité sociale, cette revendication des droits de la justice intellectuelle qui se nomme : la séparation des Eglises et de l’Etat ».

Ose t’unir aux autres

La simplification d’une communication se fait sous l’apanage d’un seul nom : les constitutions d’Anderson, le vote de la liberté de conscience de Desmond, la séparation des Eglises et de l’Etat de Dide. Simplification, car il s’agit bien chaque fois d’une œuvre collective : Jean Théophile Desaguliers n’est pas étranger aux constitutions d’Anderson, lui-même Newtonien convaincu, Desmond était le rapporteur d’un travail effectué en commission des vœux et règlements tandis que Dide a nourri son discours d’orateur des travaux de sa loge.

Ces avancées idéologiques résultent bien d’un acte partagé avec

d’autres dans ce que Kant appelle la « pensée élargie ». C’est dans cet échange de pensées que nous nous structurons en toute liberté car sans cette communicabilité il ne peut y avoir ni éducation ni instruction mais un simple repli sur soi, libre en apparence mais inutilement stérile.

Dans le contexte où se crée la maçonnerie, Les Lumières se sont substitués à La Lumière en aidant l’homme à s’affranchir de son statut de « sujet d’un roi » et de « fidèle d’une église » pour devenir un citoyen responsable.

Le Rite Français a conservé cet engagement et nos loges comme nos chapitres permettent aux maçons que nous sommes de devenir « majeurs », selon le propos d’Emmanuel Kant, en nous affranchissant des censures politiques ou religieuses dans la libre circulation des idées et des opinions.

C’est cependant le singulier que nous utilisons lors de la cérémonie de réception d’un profane qui réclame la Lumière.

Rien de dogmatique pour autant si nous analysons l’allégorie proposée : cette lumière n’est en rien divine et tend au contraire à rendre, au profane accueilli, un regard décillé sur le monde.

Il lui sera demandé dans son instruction de « vaincre ses passions » de « soumettre ses volontés » et de « faire de nouveaux progrès en maçonnerie ».

Pour que le postulant soit libre de penser, il doit abandonner ses préjugés et se dégager de tous les conditionnements qu’il a pu subir.

C’est pourquoi, en passant du monde profane au monde maçonnique, cadre spatio-temporel ritualisé, le nouveau reçu ne pourra s’accomplir dans sa démarche initiatique sans une réflexion sur sa volonté de rompre avec des coutumes de vie qui auraient pu être adoptées par facilité ou habitude plutôt que résultant d’un choix raisonné.

L’allégorie de la Lumière réclamée lors de la réception est un temps fort de la cérémonie dans laquelle les trois voyages, commentés par le Vénérable Maître, symbolisent les conditions d’accès à la liberté de penser, en offrant un véritable rite de passage de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte pour atteindre allégoriquement la « majorité intellectuelle ».

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Mais, bien que le nouveau maçon travaille de façon introspective en étant l’outil et le matériau de sa propre tâche, il évolue dans la phase Hiramique de son parcours, toujours encadrée par une autorité qui guide ses pas.

Compagnon, il a l’usage de la parole qu’il exerce dans et hors de la loge, apprenant le passage de l’individuel au collectif, premiers pas vers la « pensée élargie ».

Maître, il est émancipé par la mort d’Hiram et poursuivra individuellement son ascèse, sans oublier que le relèvement a été impossible seul. Cette scénographie lui montre qu’il doit participer également du collectif pour aider à structurer l’œuvre toujours en devenir et toujours progressive.

Cependant, l’assassinat d’Hiram rappelle à tous les maîtres qu’il a été perpétré avec les mêmes outils qui ont servi à la construction de l’œuvre et implique une dualité de l’utilisation du savoir tant pour le bien que pour le mal, pour l’émancipation que pour la régression, pour la liberté que pour l’adoration.

La vigilance ne peut donc se relâcher et notre exigence doit rester ferme comme l’actualité sociale nous le rappelle cruellement.

En outre, cette issue tragique ne peut être la fin de l’histoire qui avaliserait un crime impuni. Elle appelle donc une suite que nous poursuivons dans les Ordres de Sagesse.

Véritables parèdres de la loge bleue, les quatre ordres proposent une prospective sociale par l’évolution de la vengeance en justice dès le Premier Ordre pour créer les conditions d’un Etat de droit. La cohésion se réalise au Deuxième Ordre par l’union des hommes fédérés autour d’une unité de valeurs communes, non référencées conceptuellement à une « parole », puisque cette parole retrouvée est enfouie sous la pierre cubique du piédestal de la science. Seule reste la parole des hommes.

Le Troisième Ordre nous remémore que la liberté de penser n’est jamais acquise de façon pérenne et l’allégorie de la truelle et de l’épée nous incite à avoir le courage de nous transformer au besoin en guerriers pour qu’existe et soit reconnue notre légitimité.

L’épanouissement suggéré au Quatrième Ordre ne sera une réalité que si nous avons dépassé le monde clos des maçons pour

considérer la réalité de l’autre à parité et tenter de perfectionner intellectuellement et socialement l’humanité, comme l’exige l’article premier de notre constitution.

Nos loges, nos chapitres sont autant d’outils de délibération et de liberté de penser sur le débat public, contre sa confiscation par une poignée « d’experts » ou « d’élites » souvent auto-proclamés ou contre les extrémistes pour qui la démocratie est un problème et non une solution.

Par sa méthodologie qui ne sous-tend aucune doctrine, par ses symboles, ses allégories, le Rite Français nous offre toutes les possibilités d’une réflexion libératoire pour devenir un

« majeur » capable d’exercer son libre arbitre dans une « pensée élargie » bâtie sur la tolérance réciproque, le respect des autres et de soi-même, sous le principe de la liberté absolue de conscience qui démontre que la vérité est un idéal incitant à la recherche permanente et excluant toute révélation.

Ose agir

Mais que seraient la formation et la réflexion sans l’action ? Pour aussi fortes que puissent être les idées, elles n’aident en rien la progression sociale lorsqu’elles restent un écho renvoyé par les murs des loges ou des Chapitres. Or comment occulter que le maçon est surtout un citoyen qui doit transposer les progrès, accomplis vers la lucidité, en militantisme social.

L’année que le pays vient de vivre nous replace face à nos responsabilités et donne du sens à notre engagement.

Confrontée à des agressions terroristes de plus en plus sanglantes la République a besoin de la présence effective des maçons dans la cité.

Oser porter le débat dans la société au moment où elle vit un temps faible pour soutenir, non un gouvernement particulier, mais un mode de vie citoyenne dans un Etat de droit que nos ancêtres ont largement contribué à asseoir, est un devoir.

Il faut défendre l’idée qu’un Etat, surtout lorsqu’il est laïque, ne s’accommode d’aucune autre communauté que celle qui englobe tous ses enfants, d’origine ou pas, et doit s’inscrire dans

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des groupes humains toujours plus larges comme l’Europe, mê-me encore politiquemê-ment inaboutie, mais socialemê-ment pacifiée.

Au moment où la République, agressée dans ses principes, a besoin de nous, ayons ce courage citoyen pour contribuer à notre tour à lutter contre ceux qui voudraient voir les libertés chèrement acquises asservies à un obscurantisme fanatique et socialement mortifère.

Chacun de nous, dans sa loge, dans son chapitre mais surtout dans son quartier, dans sa ville, doit exprimer à la fois un langage de paix pour éviter de désigner des boucs-émissaires toujours trop faciles à trouver, et cet engagement citoyen que nous nous devons collectivement. Nous pouvons, nous devons véhiculer ces valeurs républicaines que nous avons fait serment de respecter et de défendre.

Cela est d’autant plus nécessaire que nous devons aussi nous préparer à vivre un temps long avec lucidité, mais dont nous devons éviter qu’elle se transforme en peur panique.

J’ai rappelé l’importance de l’héritage des Lumières. Je le redis avec une mise en garde : ne somnolons pas dans les allées d’un musée de la pensée. N’oublions pas qu’ils ont été des conquérants des libertés que notre histoire a acquis parfois dans la douleur. Ne soyons pas ces héritiers laxistes qui se contentent d’anéantir le capital bâti par leurs prédécesseurs. Conservons leur esprit plus que la lettre et, à notre tour, osons penser la société du XXIe siècle.

J’ai souvent dit et écrit que ce qui libérait une époque pouvait en asservir une autre. La dégradation de l’anthropocentrisme révolutionnaire en individualisme, en égoïsme, pollue notre société qui doit retrouver une cohésion plus solidaire. La liberté ne sera pas la somme des revendications individuelles mais l’égalité de chaque citoyen devant des lois identiques pour tous.

La liberté ne sera pas dans la division en diverses communautés mais dans la cohésion qui respecte l’altérité selon le principe que l’unité n’est pas l’uniformité, comme nous l’avons appris au deuxième ordre.

Nous revendiquer des Lumières aujourd’hui nous engage à l’action, à l’innovation et condamne tout immobilisme de confort si nous voulons pouvoir léguer à nos enfants un monde

qui ne les enferme pas dans la régression, un monde qui ne soit pas le résultat de nos échecs.

Ose la Laïcité

Le Rite Français propose une lecture laïque de l’Etat avec comme principe fondamental l’égalité devant des lois identiques pour tous. C’est dire que quelles que soient nos options confessionnelles ou philosophiques, nous faisons partie d’un seul et même pays dans lequel nous sommes tous des citoyens et non des catholiques, des musulmans, des juifs ou des athées.

Car le danger commence avec la banalisation des communautés qui constituent autant d’antagonismes qui facilitent les actions terroristes visant à ces divisions.

C’était déjà ce que disait Jaurès dans son discours de Castre dont je vous livre quelques morceaux choisis :

La démocratie n’est autre chose que l’égalité des droits. » Or il n’y a pas égalité des droits si l’attachement de tel ou tel citoyen à telle ou telle croyance, à telle ou telle religion, est pour lui une cause de privilège ou une cause de disgrâce. Dans aucun des actes de la vie civile, politique ou sociale, la démocratie ne fait intervenir, légalement, la question religieuse. Elle respecte, elle assure l’entière et nécessaire liberté de toutes les consciences, de toutes les croyances, de tous les cultes, mais elle ne fait d’aucun dogme la règle et le fondement de la vie sociale. (…).

Ou encore :

Et quand sonne le tocsin de la patrie en danger, la démocratie envoie tous ses fils, tous ses citoyens, affronter sur les mêmes champs de bataille le même péril, sans se demander si, contre l’angoisse de la mort qui plane, ils chercheront au fond de leur cœur un recours dans les promesses d’immortalité chrétienne, ou s’ils ne feront appel qu’à cette magnanimité sociale par où l’individu se subordonne et se sacrifie à un idéal supérieur, et à cette magnanimité naturelle qui méprise la peur de la mort comme la plus dégradante servitude.

Mais qu’est-ce à dire ? Et si la démocratie fonde en dehors de tout système religieux toutes ses institutions, tout son droit politique et social, famille, patrie, propriété, souveraineté, si elle ne s’appuie que sur l’égale dignité des personnes humaines appelées aux mêmes droits et invitées à un respect réciproque, si elle se dirige sans aucune intervention dogmatique et surnaturelle, par les seules lumières de la conscience et de

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la science, si elle n’attend le progrès que du progrès de la conscience et de la science, c’est-à-dire d’une interprétation plus hardie du droit des personnes et d’une plus efficace domination de l’esprit sur la nature, j’ai bien le droit de dire qu’elle est foncièrement laïque, laïque dans son essence comme dans ses formes, dans son principe comme dans ses institutions, et dans sa morale comme dans son économie. Ou plutôt, j’ai le droit de répéter que démocratie et laïcité sont identiques.

(…)

Que les citoyens complètent, individuellement, par telle ou telle croyance, par tel ou tel acte rituel, les fonctions laïques, l’état civil, le

Que les citoyens complètent, individuellement, par telle ou telle croyance, par tel ou tel acte rituel, les fonctions laïques, l’état civil, le

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