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superstructures et configurations localisées

1.4. Du produit urbain à la/aux valeur(s) urbaine(s)

Si la transition conceptuelle de l’espace comme produit à l’espace comme valeur semble relever du truisme, le peu de travaux posant explicitement la création, l’accumulation et la

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hiérarchisation de valeurs comme objet fondamental de la production urbaine doit interroger et nous pousse à réaffirmer ce concept comme une porte d’entrée empirique efficace pour comprendre les principes de l’évolution de la production des espaces contemporains dans leurs trois dimensions (conception, représentation et appropriation). En effet, si, comme nous l’avons dit, la ville est bien ou marchandise, c’est-à-dire un produit matériel dont des individus ou des groupes peuvent jouir de différentes façons, alors elle peut être vendue ou échangée et être le support d’usages spécifiques. Elle a donc une certaine valeur liée à cette possibilité d’échange et à la forme et l’intensité des usages qu’elle permet. De même, si elle est aussi un système de reproduction sociale qui traduit une action normative de la société sur elle-même, alors la ville est nécessairement une dimension des affirmations des principes et des valeurs qui régissent les sociétés et donc des modes de production qui les caractérisent.

Toutefois, ce raisonnement logique fait immédiatement apparaître la difficulté conceptuelle qu’il y a à appréhender la valeur comme un concept unifié. En effet, pris dans cette double conception de la production et de la reproduction, la polysémie du concept trouble la lecture. De quelles valeurs parle-t-on ? De valeurs marchandes et d’usages, de valeurs morales ou esthétiques, etc. ? De celles que l’on accumule ou que l’on affirme et défend ?

Les différentes formes de la valeur

Le concept de valeur est largement débattu au sein de nombreuses disciplines scientifiques. C’est par exemple l’un des objets centraux de la philosophie, de l’économie et des mathématiques, où sa définition et sa quantification, comme fin ou comme moyen, sont des enjeux fondamentaux de l’édification scientifique. Toutefois le concept reste relativement peu mobilisé en géographie (Racine 2010). Lorsque c’est le cas, les chercheurs utilisent, souvent sans l’expliciter vraiment, des définitions issues de ces autres sciences. Pourtant, le terme revêt des acceptations très différentes selon ces différentes disciplines et selon les approches au sein même de ces disciplines. L’objectif ici n’est pas de retracer l’histoire de ces différents débats théoriques, l’axiologie étant une science ancienne dont la synthèse n’est pas notre objet, mais de résumer certaines grandes approches qui nous permettrons de donner au terme de valeur une cohérence et une dimension opératoire pour la géographie urbaine.

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Une première approche, issue de la philosophie morale, désigne comme valeurs des attributs donnés à des individus ou à des objets pour les évaluer par rapport à ce qui apparaît bien ou mal, juste ou injuste. Ainsi un individu moralement valeureux est quelqu’un qui se comporte de façon vertueuse et qui fait le bien autour de lui. Plus largement, et étendues à la société, les valeurs deviennent donc un ensemble axiologique partagé qui définit ce qui est supérieur et ce qui est inférieur en vertu d’un ensemble de comportements et de représentations appropriés à cette définition. En tant que tel, les valeurs sont donc des principes d’organisation de la vie en société qui déterminent à la fois la manière dont les individus vont évaluer une situation et dont ils vont agir (Heinich, 2006). En ces termes, les valeurs reflètent des qualités attribuées via un jugement moral ou social censément fondé en raison, par rapport à des principes moraux ou sociaux qualitatifs. En ce premier sens, et pour continuer à s’exprimer par un vocable qui nous occupe ici, les valeurs sont des éléments fondamentaux de la reproduction sociale, au point que celle-ci est avant tout reproduction de valeurs et de principes qui définissent les sociétés. Cette conception subjectiviste et affective est aussi mobilisée par certaines traditions économiques comme l’école néoclassique qui définit la valeur comme une expression subjective des désirs individuels, c’est-à-dire qu’est défini comme ayant le plus de valeur des objets ou des choses qui regroupent la plus forte intensité désirante à un moment donné, que cette intensité soit définie par son utilité, c’est-à-dire sa valeur d’usage, ou par sa rareté. Ainsi, sous cette définition, les valeurs, nécessairement plurielles, agissent comme un élément même de la définition du rapport des individus et des sociétés au monde, « elles

sont expression d’une préférence, dans l’ordre ordinal ou cardinal », c’est-à-dire d’affects et

de croyances, mêmes collectives, qui servent « à orienter l’action des individus dans une

société, en fixant des buts et des idéaux » (Racine, 2010, p. 4). Cette définition permet d’établir

un constat important : si toute action est orientée par des valeurs, c’est-à-dire par ce que des individus ou des institutions jugent désirables pour eux ou pour l’ensemble de la société, alors la production de l’espace urbain, en tant qu’action sera révélatrice de ces valeurs.

S’éloignant de ces approches subjectives et affectives, les courants matérialistes cherchent à objectiver ce rapport aux valeurs afin d’en dégager un fondement scientifique. Partant de la même idée que la Valeur est l’expression de ce qui est préférable, c’est-à-dire profitable pour un individu ou une institution, ces approches montrent que la Valeur réelle résulte de l’action plutôt que de l’idée, plus exactement d’une dialectique censément rationnelle et quantifiable du rapport entre coût et profit (au sens large) de la production ou de la

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consommation d’un objet par exemple mais de toute action en général. La Valeur n’est ainsi plus naturelle, subjective ou transcendantale, mais le résultat d’un travail humain Ainsi, les valeurs deviennent objectivables et modélisables scientifiquement, car elles sont la résultante des formes des rapports sociaux de production qui régissent les formes de ce travail. Il devient ainsi possible de dégager différentes formes et lois de la Valeur, cette fois-ci singulière et dont la création et l’accumulation deviennent des enjeux plus fondamentaux dans l’évaluation des grandeurs sociales que l’éthique, la morale ou même l’utilité.

Cette approche matérialiste de la Valeur est avant tout issue des sciences économiques et des travaux de l’économie, classique puis marxiste. Ces deux approches ont pour point commun d’affirmer le primat de la valeur d’échange dans l’organisation des sociétés depuis la révolution industrielle. Cette Valeur d’échange est le medium de la relation marchande et est au fondement de la fixation de la valeur d’un bien dans une économie capitaliste. Dans ces deux approches, elle se calcule par l’addition du capital économique investi et de la plus-value dégagée de la vente d’un bien ou d’un service. Ainsi, les rapport sociaux capitalistes se caractérisent par la mise en place d’un système de production dont l’objectif fondamental est l’accumulation de capitaux économiques par opérations de valorisations successives, dont le but est d’augmenter la valeur absolue en générant le taux de plus-value le plus important possible à partir d’un capital d’investissement le plus restreint possible, ou en étendant la relation marchande à de plus en plus de domaines par la génération de nouveaux besoins ou de nouveaux usages. Dans ces théories, la valeur d’usage, c’est-à-dire l’utilité du bien, n’entre pas en compte dans sa valeur absolue mais garde une importance forte puisqu’elle constitue un préalable à toute action de production d’un bien, donc à tout procès de valorisation. Ainsi, la valeur marchande apparaît comme une propriété du produit générée par l’action de production et non comme une projection subjective et affective. Elle est générée par la transformation d’un capital économique investi par le travail humain en capital économique supérieur.

Ainsi, pour les approches matérialistes, le capital est la matière première de la Valeur ou, en tout cas, sert de ressource pour la générer. En effet, le capital économique définit la richesse et donc la hiérarchie sociale entre les individus. En suivant cette logique, nous pouvons étendre cette analyse à d’autres formes que la valeur marchande, ce qui nous sera utile pour comprendre les logiques qui président à la valorisation urbaine contemporaine. Si les approches

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marxistes ont tendance à affirmer la primauté, voire l’exclusivité, du capital économique dans les dynamiques de reproduction sociale et donc de valorisation, il semble que celles-ci s’opèrent autour de logiques plus vastes. En effet, en se basant sur les théories de Pierre Bourdieu, le capital économique n’est qu’une ressource sociale parmi d’autres à disposition des individus, qui se caractérisent par quatre formes de capitaux qui expliquent leur hiérarchisation, donc leur valorisation différenciée (Bourdieu, 1986).

- Le capital économique est l’ensemble des ressources monétaires et matérielles possédées par un individu. Dans un système capitaliste, il sert d’outil d’investissement dans la production de biens et de services en vue de générer de la plus-value. De ce fait, il est principalement mesuré par la valeur monétaire de ces actifs (financiers, patrimoniaux, etc.).

- Le capital culturel représente l’ensemble des biens, des aptitudes culturelles et des comportements sociaux d’un individu. Il regroupe à la fois la quantité de biens culturels que possède un individu (capital culturel objectivé), les diplômes et titres scolaires possédé par ce dernier (capital culturel institutionnalisé) et l’ensemble des dispositions culturelles d’un individu, principalement transmis par l’éducation et l’expérience (capital culturel incorporé) (Bourdieu, 1979).

- Le capital social désigne l’ensemble de relation sociales entretenues par un individu, c’est-à-dire le réseau de connaissances qu’il peut mobiliser pour la réalisation d’une action. En d’autres termes, ce capital désigne son appartenance à un ou plusieurs groupes (Bourdieu, 1980) dont il est susceptible de tirer profit en mobilisant des capitaux qu’il ne détient pas directement. Ce capital est objectivable par l’analyse de la taille et de l’intensité des réseaux d’interconnaissance des individus. Là encore, il est indissociable de l’institution d’une certaine valeur car il est « le produit d’un

travail d'instauration et d'entretien qui est nécessaire pour produire et reproduire des liaisons durables et utiles, propres à procurer des profits matériels ou symboliques » Bourdieu, 1980, p. 2).

- Le capital symbolique représente enfin la configuration des trois autres capitaux et la place que leur mobilisation permet à un individu d’occuper dans la hiérarchie sociale et dans les rapports sociaux de production. Ils lui confèrent un pouvoir sur autrui et un certain prestige, une certaine valeur dans le champ social. Bien

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qu’objectivable, ce capital est plus difficile à quantifier mais il se mesure par une forme de prestige et une position de l’individu dans la hiérarchie sociale.

Reprenant cette distinction de la sociologie bourdieusienne, nous pouvons ici étendre notre définition de la valeur objective en la considérant sous différentes formes selon les types de capitaux valorisés. En effet, en reprenant notre catégorisation de l’espace social autour des trois dimensions de conception, représentation et appropriation, il apparaît que la production de ce dernier ne se réalise pas autour de la seule dimension du capital et donc de la valeur économique mais bien autour d’investissements de capitaux plus divers. Ainsi, la valorisation ou la dévalorisation de ce dernier s’opère autour de la disparition ou de la création d’une valeur objectivable plus large, qu’elle soit économique, culturelle, sociale, et donc symbolique et dont les configurations locales seront à déterminer.

Ainsi, deux formes de valeurs semblent ici être historiquement distinguées, l’une quantitative et l’autre qualitative, la première serait scientifiquement fondée et accumulable quand l’autre serait du domaine de l’éthique et de la morale et des comportements subjectifs. Or, on voit bien la limite de cette séparation. En effet, l’affirmation d’une certaine valeur morale ou esthétique d’un objet ou d’une personne peut largement lui permettre d’affirmer une certaine position dans les rapports de production c’est-à-dire une certaine Valeur symbolique supérieure, autant que l’affirmation d’une accumulation marchande directement quantifiable. Le tourisme par exemple est un exemple intéressant de cette transition de valeur. Une valeur esthétique ou culturelle est attribuée à un espace ce qui entraîne l’arrivée de touristes qui viennent jouir de cette valeur tout en participant par leurs actions de consommation à générer de la valeur marchande. De même, cette opposition classique entre valeurs accumulées, avant tout valeur d’échange, mais aussi de distinction symbolique, et valeurs subjectives et affectives reste importante dans la géographie contemporaine où s’opposent les approches individualistes et matérialistes du phénomène de production de l’espace. Cette opposition semble même être l’enjeu d’une contradiction apparente, qui ré-émergera dans de nombreuses controverses conceptuelles (sur la définition du quartier ou sur l’explication des phénomènes de gentrification par exemple), entre phénomènes structurels et phénomènes locaux.

En effet, les valeurs objectivées et quantifiées seraient issues d’une tendance économique dominante visant à l’imposition d’un rapport marchand dans l’espace urbain qui

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se traduit par la fixation du « prix de la ville » (Tiano, 2010, p. 3), à la fois garanti par le régime de propriété sous forme de valeur foncière ou immobilière, mais aussi dans une relation de publicité, l’objectivation et la quantification de valeurs pratiques ou productives constituant des arguments pour attirer une clientèle afin de consommer l’espace en question. A contrario, les valeurs affectives et symboliques agiraient fortement dans la manière dont les habitants se représentent et s’approprient leurs espaces, y développent des sentiments d’appartenances et y projettent des marquages, images, etc. Ces valeurs seraient plus intangibles et subjectives et émaneraient localement comme expression du vécu des habitants, à l’opposé des valorisations quantitatives opérées autour de la Valeur marchande dont l’objectivation dépasse le contexte local. Malgré cette hétérogénéité, cette opposition entre subjectif et objectif, quantifiable et intangible, bref entre valeurs et Valeur nous semble devoir être questionnée. En effet, ces deux approches traditionnelles de la valeur ne nous semblent pas ontologiquement contradictoires. Elles ont pour point commun de les définir comme des principes normatifs qui servent d’outils de hiérarchisation, de justifications et d’évaluation, donc de l’action de production et de reproduction de la société. Elles apparaissent à chaque fois comme des ensembles de « principes supérieurs communs » (Boltanski et Thévenot, 1991) qui auraient pour vocation de « donner sens au réel, de se « l’approprier », de produire tout ou partie de l’ensemble objectal,

[que ce soit] comme valeur d’usage, ou « valeur symbolique » ou « valeur d’échange-signe », etc… » (Bordreuil, 1981, p. 59). De plus, la puissance de valeurs culturelles structurelles comme

le sentiment d’appartenance à une nation où une classe sociale par exemple, montre bien que la valeur objectivée et quantifiable n’a nullement l’exclusivité de la normalisation structurelle. Enfin, en tant que produit d’un processus social de valorisation, les valeurs, même prétendument intangibles, sont bien produites socialement, donc issues d’un processus d’investissement de différents capitaux qui ont été au fondement de sa formation et sa circulation. Ainsi, l’évolution des rapports de production du capitalisme contemporain doit se saisir à la fois par l’étude des modalités de l’accumulation de la valeur et par l’analyse des mutations des principes mêmes de la production, c’est-à-dire en termes de valeur produite et de valeurs de production qui forment en réalité deux dimensions inextricables, la même expression d’une élévation dans une hiérarchie que celle-ci soit économique, symbolique ou morale, etc.

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Des valeurs à la valorisation : des processus socialement situés

Ainsi, qu’elle soit singulière ou plurielle, la valeur ne préexiste pas à l’action humaine, elle est le produit d’une action de valorisation, donc de légitimation sociale dans le temps. En effet, loin de constituer une réalité naturelle ou intangible, ce qui fait valeur à un moment donné est le résultat d’une action de normalisation de la société sur elle-même par une succession d’actions de pouvoir (au sens large) (Lordon, 2018). Ainsi, les valeurs ne sont pas figées et n’ont pas de fondements objectifs. Elles sont susceptibles d’être modifiées, transformées, voire destituées par des actions de pouvoir. Elles ne valent que parce qu’elles sont instituées, et en ce sens, sont bien le reflet d’intérêts sociaux de groupes qui la font valoir (Gravari-Barbas et Ripoll, 2010). Les valeurs, fondement de l’organisation et de l’appropriation de l’espace, servent d’éléments de légitimation de pratiques sociales et de groupes sociaux au détriment d’autres, dont les capacités d’évaluations ou d’investissement sont considérées comme plus faibles, voire moins désirables. En tant qu’élément de légitimation, donc d’arbitrage, les valeurs sont donc, par essence, autant inclusives qu’exclusives, même lorsqu’elles semblent largement partagées. Ainsi, pour comprendre ce qui se joue dans la création et l’accumulation des valeurs, il devient nécessaire de « déplacer l’attention du produit au processus de production : se poser

plutôt la question, […] d’un processus de valorisation, corrélatif d’un procès, complémentaire, de dévalorisation… » (Bordreuil, 1981, p. 60).

En effet, loin d’être l’expression d’un consensus social, la valorisation est un processus socialement situé car expression d’intérêts spécifiques de hiérarchisation de ce qui est bien ou mal, juste ou injuste, beau ou repoussant, etc., et de la capacité à agir par la transformation d’un capital en valeur en vue d’atteindre le résultat souhaité. De même, qui dit action de hiérarchisation dit dévalorisation de l’objet qui est considéré en dessous dans la hiérarchie ainsi que des individus et des groupes sociaux qui se reconnaissent dans cet objet ou qui n’ont pas les ressources socialement nécessaires pour accéder à l’objet nouvellement valorisé. Le processus de valorisation laisse ainsi entrevoir la possibilité d’une double inégalité sociale qui tiendrait à la fois à l’inégal accès des groupes sociaux à la valeur produite mais aussi à une dépossession originelle de la capacité de certains à l’édicter. Ainsi définie, l’étude de la production de l’espace comme processus de valorisation pose autant la question du pour qui ? que celle du pour quoi ?

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En effet, le caractère socialement classant du capital entre ceux qui le possèdent et ceux qui en détiennent peu ou pas, est au fondement de la définition des classes sociales par Marx. Pour lui, ces classes en soi se fondent autour du capital économique, d’une opposition fondamentale entre une bourgeoisie industrielle qui possède les moyens de production et un prolétariat qui ne possède que sa force de travail à vendre aux capitalistes, les premiers déterminant ainsi largement la vie des seconds. De même, Pierre Bourdieu montre que les valeurs esthétiques, culturelles, morales exprimées par les individus correspondent à la fois à la quantité et à la configuration des différents capitaux en leur possession dont ils sont mêmes le fondement (Bourdieu, 1979), ce qui lui permet de préciser la catégorisation sociale de Marx en identifiant d’autres classes sociales hiérarchisées de manière plus complexe. Cette conceptualisation de la valeur à travers la forme et la quantité des capitaux permet ainsi de dépasser l’opposition entre valeurs esthétiques et morales, prétendument intangibles, et valeur objective puisque les premières apparaissent directement découler de la seconde.

Ainsi, la fixation des valeurs dominantes – c’est-à-dire celles que la majorité des individus sont entraînés à vouloir atteindre – est le résultat de l’institution des affects et de l’habitus des classes dominantes, les plus dotées en capitaux. Ce sont ces valeurs, historiquement contingentes, qui normalisent et homogénéisent les comportements culturels et sociaux et qui président à la production et à la reproduction des sociétés. Pour en revenir à l’évolution historique des modes de production en général et du capitalisme en particulier, cela signifie que ceux-ci se caractérisent par des modalités différentes de configurations des valeurs