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Du droit à la ville au droit au village

Dans le document PLOUC PRIDE - Récit pour les campagnes (Page 135-142)

Le concept de “droit à la ville” a été formulé en 1968 par Henri Lefebvre. Il est souvent formulé comme un droit à l’émancipation en particulier pour les classes populaires, afin de leur apporter libération, capacité et action pour leur permettre de contribuer à façonner leur espace de vie et y puiser du sens (Bühler et al., 2017). Pour ma part, je reformule ici de façon complémentaire, le droit à la ville comme la revendication du plein accès aux bénéfices de la modernité, c’est-à-dire à la satisfaction des besoins humains fondamentaux par la modernité. Il est remarquable d’observer que le terme de “droit au village” est apparu récemment dans la littérature des sciences sociales (Landy et Moreau, 2015 ; Bühler et al., 2017). Dans une perspective d’analyse à partir des besoins, la notion de “droit au village” peut donc être pensée comme la quête de la satisfaction des besoins hors des cadres de la modernité, en tentant d’envisager le futur inconnu, sur la base sécure d’un passé connu : le village.

Dans les sociétés paysannes, la satisfaction des besoins physiologiques et des besoins de protection était essentiellement prise en charge à l’échelle sociale de la maisonnée (sécurité affective et sociale), qui était en même temps l’échelle économique de la ferme ou de la maison d’artisan (sécurité financière et matérielle). Les besoins d’affiliation, d’estime et de rencontres s’opéraient essentiellement à l’échelle du village. Les besoins de continuité et de pérennité étaient transcendés par l’idéal collectif chrétien. L’Eglise catholique encadrait toute postérité sur le plan social, depuis le mariage, le culte des morts, jusqu’au salut de l’âme - FIGURE 36.

Dans la société moderne, la satisfaction des besoins physiologiques et de protection est portée socialement par le couple vivant dans un pavillon (sécurité affective et sociale). Economiquement, c’est le salariat encadré par un droit du travail qui sécurise les contrats, qui assure le support économique de satisfaction des besoins de survie élémentaire de la famille (sécurité financière et matérielle). Concrètement, cela permet l’accès à l’eau potable au robinet, à une alimentation en quantité et diversité, au chauffage

43 Paul et Virginie est un roman de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, publié en 1788, qui décrit les sentiments amoureux et la nostalgie du paradis perdu.

se déploient à l’échelle de la ville et de la nation. C’est ce qu’Henri Lefebvre appelle le “droit à la ville”. C’est l’accès à l’éducation. C’est le suffrage universel et la participation à la démocratie. C’est la mobilité géographique et l’ascension sociale. Les besoins de pérennité sont encadrés par l’idéal collectif de la Révolution, ravivé par l’idéal communiste jusque dans les années 1980 - FIGURE 36.

La situation actuelle peut être interprétée par l’insatisfaction croissante des besoins en contexte hyper-moderne. Les besoins de survie et de protection les plus élémentaires semblent de moins en moins garantis. La pollution de l’alimentation dont on se nourrit, de l’air que l’on respire, la pollution électro-magnétique de l’espace qui nous entoure, le vol constant de nos données numériques les plus intimes, la destruction du biotope, la précarisation de l’emploi salarié et l’insécurité permanente des lendemains, l’instabilité des couples, la jetabilité des salariés, la saturation physique et mentale liée à l’accélération des rythmes et la banalisation de l’espace sapent la satisfaction de nos besoins physiologiques et de protection les plus fondamentaux.

Les besoins d’affiliation, d’estime et de rencontre sont perturbés par l’individualisme, par l’esprit de compétition, par la marchandisation de tous les rapports sociaux, par la perte du sentiment d’unicité dans des collectifs trop vastes ou trop éphémères pour permettre la reconnaissance d’individus de plus en plus normés dans leurs comportements sociaux. Les besoins de continuité sont rendus difficiles dans une société du plaisir sans entrave, par l’hyper-mobilité, par la jetabilité des objets comme des personnes ; par la modification de nos environnements de vie transformés en chantiers permanents. Les besoins de postérité sont occultés hors du champ social qui semble lui-même devenu une somme d’individus nihilistes sans dessein humain collectif. Parfois même, l’homme hyper-moderne vieillit et meurt seul dans l’indifférence générale. Etre oublié de son vivant est l’anti-thèse absolue du besoin d’immortalité. L’homo œconomicus uni-dimensionnel est un humain exsangue44 (Marcuse, 1964) - FIGURE 36.

Parler d’un “droit au village”, c’est re-questionner collectivement l’échelle, les moyens et les acteurs, pour organiser de façon nouvelle la satisfaction des besoins humains fondamentaux - FIGURE 36.

Les besoins de survie concernent aujourd’hui plutôt la qualité que la quantité, même si la quantité reste d’une importance majeure. Il s’agit de garantir l’accès à une nourriture saine, une eau saine, un air sain. Cela peut être élargi aux questions des pollutions de l’environnement (molécules chimiques, ondes électro-magnétiques, etc). Mais c’est aussi le droit à bénéficier d’un espace et d’un temps pour se poser et se reposer en toute sécurité, au cœur d’une société aux rythmes frénétiques où le numérique menace les limites entre travail et vie privée, entre vie sociale et intimité.

La satisfaction des besoins de protection est à ré-inventer. La question de la famille, qui reste selon Harmut Rosa un lieu majeur de la résonnance à l’autre, se situe ici. La question du revenu inconditionnel de citoyenneté se situe ici également. L’équilibre entre liberté et sécurité des besoins fondamentaux qui a fondé la modernisation générale de la société française au milieu du 20e siècle, est rompu. La recherche de plus de sécurité personnelle passe par plus de collectif, plus de communauté, plus de lien, comme un retour de balancier. Cette aspiration à refaire lien et commun ne remet pas en cause le processus d’individualisation, qui est un acquis positif de l’ère industrielle. Les communautés en émergence aujourd’hui sont donc des

communautés d’individus. Pour décrire cela par métaphore, on peut dire que nous étions à l’ère paysanne, comme la pierre d’un rocher. L’ère industrielle nous a débités en pavés individualisés. Aujourd’hui, avec l’ère numérique, se pose la question de construire une maison commune à partir de ces pavés. L’avenir est peut-être aux communautés de vie choisies, avec des formes d’habitat mêlant espaces privés et espaces communs. En 2016, un débat participatif des jeunes des quartiers populaires nord de Nantes avait abouti fort curieusement, pour ces jeunes vivant en habitats collectifs urbains, à l’affirmation que la façon idéale d’habiter dans le futur était de leur avis, “la maison-ferme” (sic).

Protection Survie Appartenance Unicité - Estime

Rencontre Continuité Postérité Protection Survie Appartenance Unicité - Estime

Rencontre Continuité Postérité Protection Survie Appartenance Unicité - Estime

Rencontre Continuité Postérité Protection Survie Appartenance Unicité - Estime

Rencontre Continuité Postérité

Ère paysanne classique « le droit à la ville »Ère de la modernité

Ferme Village Religion Famill e -salaria t Ville République

- Maisonnée (social) + ferme (économique) - Village

- Idéal chrétien encadré par l’Église

- Famille nucléaire (social) + salariat (économique) - Ville

- Idéal républicain de la Révolution encadré par l’État Providence

Hyper-modernité

contemporaine « le droit au village » ?Ère de la noosphère

Pr éc arit é Mondialisa tion Nihilisme Quell e c ommunaut é ? Quel r ev enu ? Quell e échell e ? Natur e ?

Insatisfaction grandissante des besoins aux 3 échelles :

- qualité de l’air, de l’eau, de la nourriture - perte d’espace et de temps

- instabilité familiale

- précarité économique et sociale - manque de reconnaissance de l’unicité dans une société mondialisée

- aspirations à la postérité sorties du champ social À inventer V. JOUS SEAUME, S. CHARRIER © IG ARUN, Univ er sit é de Nan tes

Il me semble que la régulation politique à un niveau plus vaste que l’échelon du “village”, c’est-à-dire celui de l’Etat, ne peut pas être absente de la réflexion pour assurer un environnement de vie de bonne qualité pour tous à grande échelle. De même, les supports économiques de la subsistance individuelle sont à repenser complètement. Les possibilités sont variées entre un retour à des formes d’artisanat ou d’auto-entrepreneuriat ou encore une possibilité future de rémunération déconnectée du travail. Mais cette dernière option ne peut naître que dans le cadre d’un Etat-Providence fort, où les communs, les conquis sociaux et les droits universels seraient élargis (Bourg, 2019). Car comme l’a écrit Frédéric Lordon dans le Monde Diplomatique d’octobre 2019 : “la ZAD ne sauvera pas le monde”. La ZAD ou le village, seuls, sans organisations collectives de grande ampleur telles que la modernité classique a su les développer, ne sauraient que très difficilement répondre à la satisfaction des besoins de sécurité et de protection de nos contemporains.

Les besoins d’affiliation, d’estime et de rencontres semblent plus satisfaisants à une échelle qui ne soient pas celle d’un monde globalisé, mais une communauté de type villageois. Ce peut être des communautés d’intérêt a-spatiales, matérialisées par des réseaux sociaux, mais celles-ci ne sont peut-être ni fiables, ni stables. Ce peut-être des communautés localisées à des quartiers, dont les habitants développent alors des actions en commun, cette situation urbaine n’est pas exempte d’un certain entre-soi. Ce peut-être des communautés localisées en espace rural, comme des communautés néo-paysannes ou éco-punks (Hein et Blake, 2016) ou des ZAD (Faburel, 2018), où l’entre-soi menace aussi. C’est ici qu’il convient de concevoir que le village au sens traditionnel du terme, bien que transformé par l’ère de la modernité offre des qualités de co-habitation remarquables, car inclusives à la fois de la diversité sociale et de l’unicité de chacun (Alphandéry et al., 2016).

Avec le village, c’est le lieu qui fait lien, qui fait “commun”, qui fait “monde”, au-delà des différences sociales, comme des entre-soi, au cœur des mobilités (Sencébé, 2004 ; Pruvost, 2015). Les exemples sur l’intérêt intégrateur du village sont pléthore. Voici quelques exemples rencontrés sur le terrain.

A Jupilles (72), 570 habitants, après la fermeture de l’ultime café, quelques habitants se sont mobilisés pour racheter le lieu en installant sur la place du village une simple table pour informer et fédérer les habitants. Ils ont fondé une association sans bureau et sans hiérarchie. Le café vend uniquement des boissons issues de productions locales. Les vendredis et samedis soirs, des membres de l’association cuisinent des plats à moins de 10 euros. Des soirées-concerts sont organisées. L’association a permis de créer du lien en particulier pour des femmes seules et des hommes un peu marginalisés et leur a permis de retrouver un rôle au sein de cette petite société locale. Les soirées du week-end favorisent le lien collectif et l’inter-connaissance.

L’association Habit’âge de la Fontaine-Guérin (49), 1 000 habitants, est née de la mobilisation d’un couple de trentenaires affecté par le départ de leur grand-mère vers la maison de retraite d’un chef-lieu de canton voisin. La rupture de la proximité a généré une rupture du lien ordinaire, inclus dans la vie quotidienne. Habit’âge a récolté des fonds pour acheter la salle abandonnée du jeu traditionnel de boule de fort et l’a réhabilitée en quatre logements pour personnes âgées avec une vaste pièce de vie commune où des animations et fêtes peuvent être organisées. Il n’y a pas d’équipements de santé à Fontaine-Guérin, mais le médecin et le pharmacien voisins viennent consulter et livrer. Les personnes âgées sont au cœur du village. Aux Voivres (88), 320 habitants, le maire a accueilli en stage de jeunes ingénieurs de l’Ecole du Bois d’Epinal. Dans de vieux bâtiments joliment réhabilités, il a fondé “La Boëte”, un atelier couveuse de jeunes entreprises. Les stagiaires ont décidé de rester aux Voivres et d’y fonder l’entreprise InBô, produisant des

skate-boards, des lunettes, des vélos en bambou et bois. La Boëte accueille depuis une artisan-artiste de la vannerie.

Je me permets un exemple personnel. Ma famille, a toujours eu pour mutuelle de santé, une mutuelle communale. Mon père était un membre actif de celle-ci. Lorsque j’étais adolescente, un week-end par trimestre environ, j’aidais mon père à faire les comptes des remboursements de soins des habitants de ma commune. Les cotisations et les remboursements eux-mêmes avaient lieu un dimanche matin par trimestre dans la salle municipale. Depuis, les mutuelles communales se sont fédérées entre elles, mais leur principe demeure.

Bref, les exemples sur la capacité du village à développer une intégration de la diversité sont à foison. La notion de “droit au village” ré-ouvre une perspective pour interroger le lieu et la proximité physique dans la construction d’un collectif social, sans être ignorant toutefois des distances sociales et des rapports de domination (Torre et Beuret, 2012 ; Yubero et Chevallier, 2018).

Enfin, en ré-injectant la question de l’avenir de notre espèce dans le débat public, le récit de la transition permet le retour de la question des besoins humains de continuité et de postérité dans la sphère publique. Le lien à la Nature est probablement notre prochaine façon de sublimer notre aspiration à perdurer au-delà de nous-mêmes. Car à travers la crise écologique, il apparaît que la Nature est la seule puissance capable de contenir l’hubris humain, de nous forcer à réguler nos désirs et de nous ramener à l’équilibre entre donner et recevoir. La satisfaction des besoins de continuité et de postérité, comme les autres d’ailleurs, ne dépendent pas seulement de la localité. Néanmoins, ils pourraient être soutenus au niveau communal par des politiques d’aménagement offrant répit et continuité au cadre de vie et de bien-être des habitants en place. Des travaux scientifiques commencent à poser explicitement la question du bien-vivre (Sibertin-Blanc, 2018). Enfin, les besoins de postérité peuvent être réfléchis comme la reconquête du besoin d’immortalité dans la sphère publique locale, en soutenant par exemple l’inscription durable des populations dans le temps du territoire en plantant des arbres pour les générations futures ou en soutenant localement l’expression de l’œuvre humaine individuelle de chacun, en donnant la possibilité aux personnes d’y puiser du sens à leur existence.

Conclusion

Depuis 50 ans, les moteurs de la dynamique démographique se sont progressivement inversés. La désurbanisation est amorcée : le desserrement de la population s’amplifie et les villes ne structurent plus les flux migratoires. La population française est lentement redistribuée. De même, les moteurs économiques du développement local connaissent une bascule : une hypothèse crédible est que notre peuplement futur soit organisé non pas en fonction d’une logique productive (aller habiter où il y a du travail salarié), mais avant tout dans une logique résidentielle (développer son travail là où l’on habite). Le désir résidentiel est un puissant moteur du peuplement.

En observant la dynamique démographique des territoires depuis le milieu du 20e siècle, il apparait comme une fuite cyclique en avant vers les territoires les moins transformés par la modernité. Contrairement

à Jean Viard qui interprète cela comme un désir de vacances, mon propos reformule ce mouvement comme une quête anti-moderne de l’intact. Le tourisme n’est pas le moteur du mouvement, il est l’avant-garde de la modernité pour conquérir l’intact. Mais quel est le moteur d’un telle quête ? Les travaux de Lionel Naccache en neurologie, de Kenrick Douglas, Vladas Griskevicius, Steven Neuberg et Mark Schaller en psychologie du développement, les réflexions sociologiques de Michel Billé, combinés aux réflexions philosophiques de Harmut Rosa sur le temps et ceux de Hannah Arendt sur la condition de l’homme moderne, permettent d’émettre l’hypothèse que c’est l’insatisfaction croissante des besoins humains fondamentaux.

L’hyper-modernité contemporaine sape les sécurités et les protections. Elle fait décoller les corps et les cerveaux hors de l’espace-temps, les épuisent et les rend malades. Elle gâte notre capacité à nous relier aux autres et au monde qui nous entoure. Enfin, elle rabaisse les esprits à la contingence de la survie quotidienne et aux futilités consuméristes.

Par recherche d’équilibre, les populations expriment les mouvements inverses. Le désir de refaire commun exprime le besoin de sécurité et de protection. Le désir de ré-enracinement des corps et des cerveaux dans l’espace et dans le temps vise à assurer leur repos et leur santé. La quête d’un sens à la vie forme une élévation des esprits pour retrouver une relation résonnante avec le monde, une quête de grandeur et de postérité.

L’hyper-modernité contemporaine est incarnée spatialement par les métropoles, il est alors possible et même vraisemblable que les mouvements en faveur de l’atterrissage des corps et du décollage des esprits se matérialise surtout hors des métropoles, en particulier dans les campagnes où se projette l’idée d’un “droit au village”. Le désir du lieu physico-spatial est aussi un besoin du lieu dans son aspect social (Poulot, 2015). Le désir de campagne comme lieu est aussi un désir de la campagne comme éthos, c’est-à-dire comme manière d’être.

Toutes ces connaissances, toutes ces compréhensions, doivent nous permettre de refonder de fond en comble l’aménagement dans les espaces ruraux. Il ne s’agit plus de s’arc-bouter dans les modèles d’urbanisme et de développement productivistes de l’ère de la modernité, fait pour attirer des entrepreneurs qui ne vivent pas là, pour attirer ensuite des travailleurs qui ne vivent pas là non plus. Il ne s’agit pas non plus de se focaliser uniquement un développement touristique, fondé sur les diktats esthétiques des “classes créatives” déjà fort courtisées partout, pour attirer des touristes extérieurs au territoire. Le tourisme inscrit le territoire dans une logique de cycle de vie de produit de consommation, où les goûts d’aujourd’hui deviennent immanquablement les dégoûts de demain. L’enjeu contemporain, c’est d’aménager le territoire pour ses véritables habitants, ceux qui vivent déjà là et y investissent de leur temps, de leur argent, de leur affection. Des populations de classes populaires et moyennes qui ont besoin de sécurité, de protection physique et morale, qui ont des besoins d’appartenance, de reconnaissance et de pouvoir s’inscrire durablement dans l’histoire humaine même petitement, même localement. Ces habitants ont besoin pour être en bonne santé physique, émotionnelle et mentale, que le territoire leur offre un lieu pour reposer leur corps et leur esprit, un environnement qui reconnaisse l’unicité de leur participation au monde des humains, tout autant que leur offrir un travail. L’enjeu est donc pour les territoires ruraux de tirer une leçon de l’histoire. Comment oser relâcher quelque peu le dogme économique de l’emploi, de la croissance, de la compétitivité, de l’excellence, de la vitesse, comme levier du développement local ? Comment être désirable sans détruire par ce fait même l’authenticité et l’originalité sociale qui rendent désirable ? Vastes questions. Le désir de campagne ne se limite pas à l’esthétique physico-spatiale des espaces ruraux, il investit également sa dimension sociale. Voilà les bases du désir résidentiel et de la refonte de l’aménagement local qui me semble nécessaire. Je nomme cette posture : l’aménagement orphique, en référence à Orphée, poète et musicien de la mythologie grecque.

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