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Partie III  : Réflexion, analyse et critique de la recherche

C. La méthodologie d’entretien

2. Dans la pratique

Il s’agit là de faire le point sur les motifs qui n’étaient pas de notre ressort et qui ont limité notre recherche, ne permettant qu’en partie de la légitimer.

Partie 3 chapitre IV : critique de la recherche et perspectives d’amélioration

Ces raisons sont d’abord liées directement aux jeunes et leur complexe prise en charge, puis au manque de temps en lien avec la temporalité universitaire qu’il était nécessaire de respecter.

Concernant les adolescents, nous avons du faire face aux contraintes de prise en charge, ceci parfois ayant un impact sur les séances sportives. Effectivement, un bon nombre de séances n’ont pas eu lieu à l’UEAJ car les jeunes n’étaient pas disponibles (en rendez-vous judiciaires, en fugue, en garde à vue…). Cela a alors limité nos observations, et même parfois nos entretiens qui ont dû pour certains être abandonnés ou reprogrammés. En revanche ceci a permis de comprendre mieux le fonctionnement de leur prise en charge et nécessairement de faire le lien avec le sport.

Une autre difficulté rencontrée était en lien avec la complexité du travail de chercheur. En effet, nécessairement en posture d’étudiant de master 2, il était parfois compliqué de faire le lien entre théorie et empirie c’est à dire entre le travail théorique et la recherche de terrain. En ce sens, comme le temps nous était compté, nous avons fait le choix de nous concentrer sur le recueil de données plutôt que sur la lecture à partir du mois de mars c’est à dire 3 mois avant le rendu de notre mémoire, d’où la bibliographie peu exhaustive. Concernant la bibliographie d’ailleurs, nous avons fait le choix d’appréhender les concepts des grands auteurs tel qu’Émile Durkheim, Michel Foucault, Erving Goffman, Pierre Bourdieu, Robert Castel, etc.. à travers des articles ou des ouvrages de « seconde main » tout ceci par manque de temps. Notre difficulté d’associer la lecture d’ouvrages classiques, qui parfois peuvent paraître très complexes et très longs, travail de terrain et impératifs universitaires (cours, stages) est aussi une des raisons dans le choix de notre bibliographie.

De plus, notre immersion auprès des jeunes jusqu’à la clôture de cet écrit n’a peut-être pas permis le recul nécessaire pour interpréter le plus objectivement possible les données recueillies.

Partie 3 chapitre IV : critique de la recherche et perspectives d’amélioration

Aussi, la limite de temps a fortement influé notre travail et nos résultats. Tout d’abord par la généralisation de concepts à travers un seul et même établissement. Ceci nous permet d’affirmer qu’il s’agit d’une recherche contextuel qu’il serait intéressant de continuer à travers une dimension comparatiste (entre plusieurs structures). Effectivement, plus de temps aurait permis d’entreprendre un travail sur d’autres structures relevant de la PJJ tout ceci dans un souci d’harmonisation des données et de fiabilité des résultats pour l’ensemble des mineurs délinquants pris en charge par la PJJ.

De plus, nous avons fait le choix d’imposer une date butoir sur la réalisation des entretiens afin d’avoir le temps de les analyser et de pouvoir les comparer. Cela a alors eu un impact sur le nombre d’entretiens réalisés même si la quantité n’était pas le but recherché.

Enfin, nous avons eu l’occasion de partager des moments extra-sportifs avec les jeunes au sein du foyer (repas du soir entre autres) ce qui nous a permis de récolter des données inhérentes au sport mais très en lien avec sa légitimité au sein de la structure. Pour exemple, bon nombre de professionnels nous ont indiqué les vertus sanitaires du sport qu’il est possible de transférer notamment concernant l’alimentation des jeunes, chose qui n’a été que partiellement vérifiée par nos observations au cours de ce temps là, certains jeunes se nourrissant peu ou mal, même après la séance sportive.

En revanche, nous n’avons pas eu la possibilité d’intervenir sur d’autres temps en dehors de la pratique physique au sein de l’UEAJ, ceci étant essentiellement lié à nos contraintes universitaires, le stage, qui nous mobilisaient le reste du temps.

Ainsi, toutes ses limites, que ce soit en terme de méthodologie ou sur l’aspect plus pratique, ont donc logiquement influencé notre travail et ses résultats. Ceci étant, il paraîtrait intéressant d’engager une recherche durable et mobile du point de vue des acteurs, dans la continuité de celle-ci, afin de confirmer (ou non) nos constatations et de pouvoir alors par la suite développer un travail plus général sur la place du sport à la protection judiciaire de la jeunesse, pour une meilleure clarté de l’outil et des résultats concrets sur les jeunes. 


Conclusion

Conclusion

La délinquance juvénile reste une préoccupation nationale qui ne cesse de s’accroître en France, au détriment d’une intégration réussie pour ces jeunes en marge de la société. Ainsi, une institution comme la PJJ a pour mission la prise en charge de jeunes pénalement punis, leur remobilisation et leur retour vers les structures composant le droit commun. Ces mineurs sont alors encadrés par des équipes de professionnels pluridisciplinaires qui s’arment de différents outils afin de tendre vers ces objectifs définis. Le sport est un de ces outils.

C’est alors que la pratique physique des adolescents en conflit avec la loi vise en premier lieu leur socialisation dans un groupe et leur valorisation. En effet, nous sommes bien loin d’une approche apollinienne du sport avec ce public. De plus, la pratique sportive encourage un accompagnement de qualité pouvant prétendre investir les jeunes dans des projets éducatifs individualisés et personnalisés et ainsi favoriser leur intégration sociale.

Néanmoins, ce processus d’intégration est freiné par des idéaux politico- institutionnels très en marge avec ce qui se fait auprès des mineurs en terme de pratique physique mais aussi par des problématiques d’ordre pratique. En effet, le transfert de compétences sportives dépend très largement de l’adulte, tout comme le mécanisme de socialisation dépend des temps de prise en charge et des contraintes judiciaires.

De plus, nous retrouvons les dérives sportives liées entre autres à la compétition qui, associées au caractère volatile des jeunes, rendent difficile ce processus d’intégration à leur égard. Effectivement, la violence dans le sport est quelque chose de communément acceptée, qu’elle soit verbale, physique ou symbolique. Ainsi les jeunes évacuent leurs frustrations et leurs pulsions au cours de ces temps sportifs tout comme ils en accumulent. Ceci permet d’affirmer qu’il ne s’agit pas de moments où les mineurs délinquants apprennent la discipline sportive, le but n’étant pas de les « dresser par corps ». Ainsi, cette violence retrouvée dans le

Conclusion

sport est très vite associée au phénomène d’exclusion que nous retrouvons de la même manière avec ces adolescents.

En effet, par l’attrait plus masculin de la délinquance les jeunes pratiquent en général « entre hommes » des sports « genrés » (football entre autres). Bien que les professionnels tentent de les initier à des sports très éloignés de leur classe sociale, cela ne permet pas vraiment d’affirmer une mixité sociale par le sport car les jeunes pratiquent la plupart du temps entre eux, ceci ne leur laissant pas la possibilité de s’emparer des codes sociaux propres à chaque discipline sportive.

De plus, des événements comme le challenge Michelet tendent aussi à exclure les adolescents et même parfois à les dévaloriser, allant à l’encontre des objectifs fixés par la PJJ. Pour expliquer cela, nous avons relevé qu’un bon nombre de jeunes s’étant investis dans le projet ne pourraient pas participer à cette manifestation sportive, en cause la sélection établie pour former les équipes.

Alors, cela permet de relativiser les «  valeurs sportives  » qu’il serait possible de transférer au quotidien de certains jeunes en fonction de leurs caractéristiques spécifiques et de leur intérêt pour le sport.

Enfin, l’adaptation aux jeunes, très souvent préférée à la contrainte au cours de la pratique, rend parfois compliqué un vrai travail éducatif par ce média qu’est le sport. En cela, il devient donc une activité occupationnelle pour ces adolescents, une finalité à proprement parler dont ils s’emparent à des fins hédonistes.

Tous ces facteurs associés à la relation quasi inexistante qu’entretiennent les mineurs délinquants avec le système de droit commun ne permettent pas d’évoquer une insertion professionnelle grâce au sport. En effet, bien que quelques jeunes soient investis dans des clubs et se projettent dans un avenir sportif bien défini, la grande majorité reste aux antipodes des valeurs véhiculées dans ces structures. Ainsi, ils ne consentent pas réinvestir le droit commun par les clubs sportifs, qui restent une option très peu valorisée en ce sens surtout lorsque nous admettons les barrières d’ordre financier qu’ils rencontrent.

Conclusion

Ce cadre limité nous permet de conclure en affirmant qu’il n’existe pas un réel travail d’éducation de ces jeunes en conflit avec la loi à travers la pratique sportive. En effet, le sport participe à la socialisation du mineur, à sa valorisation et à sa quête du plaisir. Il est alors perçu comme un soutien, un support à l’accompagnement des jeunes ou même une finalité, et non pas comme un outil éducatif à proprement parler.

Pour terminer cette recherche, il nous semblerait pertinent de prolonger ce travail au sein de différentes structures relevant de la PJJ, accueillant toutes la même typologie d’adolescents (garçons, entre 14 et 18 ans) afin de pouvoir comparer les donnés rapportées. Tout ceci dans le but de généraliser les concepts développés ou au contraire restreindre les résultats obtenus aux jeunes accueillis dans cet établissement de placement éducatif et d’insertion à cette période.

Bibliographie

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Table des abréviations

Table des abréviations

APS : activités physiques et sportives

APSA : activités physiques, sportives et artistiques

ASE : aide sociale à l’enfance

BAFA : brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur

BAPAAT : brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien

BPJEPS : brevet professionnel jeunesse, éducation populaire et sport

CAP : certificat d’aptitude professionnelle

CEF : centre éducatif fermé

CER : centre éducatif renforcé

CQP : certificat de qualification professionnelle

D2A : dispositif aide accompagnement

DIR : direction inter-régionale

DPJJ : direction de la protection judiciaire de la jeunesse

DTPJJ : direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse

ENPJJ : école nationale de la protection judiciaire de la jeunesse

EPE : établissement de placement éducatif

EPEI : établissement de placement éducatif et d’insertion

Table des abréviations

HD : hébergement diversifié

IIDRIS : index international et dictionnaire de la réadaptation et de l'intégration

sociale

IPES : institut public d’éducation surveillée

MNA : mineur non accompagné

PJJ : protection judiciaire de la jeunesse

PT : professeur technique

PSC1 : prévention et secours civiques de niveau 1

QPM : quartier pour mineur

SAH : secteur associatif habilité

SEAT : service éducatif auprès du tribunal

STEI : service territorial éducatif et d’insertion

STAPS : sciences et techniques des activités physiques et sportives

STEMO : service territorial éducatif de milieu ouvert

UE-CER : unité éducative - centre éducatif renforcé

UEAJ : unité éducative d’activités de jour

UEAT : unité éducative auprès du tribunal

UEHC : unité éducative d’hébergement collectif

UEHD : unité éducative d’hébergement diversifié

Table des notions et des concepts abordés

Table des notions et des concepts abordés

A

Accompagnement éducatif des mineurs détenus : 14 Action éducative : 4, 11, 12, 13, 17, 19, 78, 86, 90, 92 Analyse qualitative : 28

Analyse thématique : 34

Assimilation (intégration par) : 66, 69, 71, 72, 73, 75, 76, 77, 83 Assistance éducative : 10 B Bandes de jeunes : 55, 56, 58, 59, 60 Biopouvoir : 39 Blousons noirs : 55 Bohème populaire : 57 C Capital agonistique : 56 Capital culturel : 56, 57, 79 Capital économique : 56, 58 Capital guerrier : 79, 83, 95, 96, 158, 161 Capital social : 56, 65, 95, 96 Capital symbolique : 58 Carnet ethnographique : 165 Carrière délinquante : 42 Citoyenneté : 20, 65, 71, 74, 75, 77, 80, 82, 105, 140, 155, 156, 158, 161 Compétences psycho-sociales : 80, 113, 160, 161 Construction identitaire : 59 Continuité de parcours : 128, 150 Contrôle judiciaire : 3, 84 Criminologie : 37, 39 Crise de lien social : 63 Culture anti-école : 56

Table des notions et des concepts abordés

D

Déclin des institutions : 45 Délinquance culturaliste : 40 Délinquance juvénile : 3, 4, 11, 37, 41, 44, 49, 50, 53, 55, 56, 57, 58, 86, 169 Délinquants professionnels : 56 Dérive(s) sportive(s) : 143, 169 Désaffiliation (sociale) : 68, 74, 77, 79, 163 Déviance juvénile : 7 Discernement : 7, 54 Distinction sociale : 104 Dresser par corps : 83, 169

Dynamique identitaire : 80, 81, 103, 162 E Éducabilité : 3, 7, 19, 78, 140 Éducateur : 10, 12, 79, 89, 104, 109, 120, 127, 128, 131, 132, 133, 143, 147, 158, 161 Éducation surveillée (l’) : 8, 9, 11, 17, 51, 120 Encodage des données : 34

Enjeu(x) politique(s) : 84, 133, 143 Enquête ethnographique : 31, 157 Entretien ethnographique : 31, 32 Entretien(s) semi-directif(s) : 164, 166 Espace des pratiques délinquantes : 41

Établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) : 13, 14 Étiquetage : 40, 42, 47, 48 H Habitus : 66, 69, 79, 80, 105, 146 I Identité déviante : 42, 47, 48 Inadaptation sociale : 43 Inadapté social : 46 Inclusion : 37, 65, 68, 69, 126

Table des notions et des concepts abordés Insécurité : 40, 50, 84 Insertion professionnelle : 18, 66, 67, 87, 89, 115, 121, 124, 126, 139, 158, 170 Insertion sociale : 12, 13, 15, 66, 67, 68, 78, 90, 121, 124, 139, 156, 157, 158 Intégration républicaine : 75, 155 Intégration sociale : 4, 5, 18, 26, 34, 45, 46, 65, 66, 67, 69, 71, 74, 78, 89, 91, 101, 108, 112, 129, 136, 139, 144, 155, 158, 159, 160, 161, 169 J

Jeunes de(s) cité(s) : 53, 55, 65, 95 Justice pénale : 10, 38 L Lien social : 41, 63, 82, 101, 102, 104, 107, 147, 161 Loubards : 55 M Mandat judiciaire : 13, 27, 127 Mesure éducative : 9 Milieu ouvert : 11, 13, 14, 18, 128 Mineurs non accompagnés (MNA) : 117

Multiculturalisme (intégration sous forme de) : 3, 75, 77

O

Observation participante : 30, 31, 164

P

Partage de normes et de valeurs : 129 Pédagogie de la réussite : 96 Placement judiciaire : 15 Politisation du sport : 144 Poly-consommation : 54, 83, 94 Pratiques délinquantes : 40, 41, 48, 49, 50, 55 Prévention de la délinquance : 18, 21, 84, 85 Professeur technique : 21, 30, 31, 93, 100, 109, 116, 121, 124, 125, 127, 130, 135, 147

Table des notions et des concepts abordés

Protection de l’enfant : 7

Protection judiciaire : 80, 112, 140

Q

Quartier pour mineur (QPM) : 13

R

Récidive : 21, 73

Reproduction sociale : 79, 146

S

Secteur associatif habilité (SAH) : 13, 14 Secteur public : 13, 14, 27, 119

Ségrégation spatiale : 44

Socialisation : 12, 21, 23, 42, 45, 58, 59, 66, 69, 70, 71, 73, 78, 79, 80, 81, 84, 101, 102, 104, 105, 113, 129, 156, 161, 169, 171

Socialisation(s) délinquante(s) : 41 Sous culture carcérale : 72

Sous culture conflictuelle : 42 Sous culture criminelle : 42 Sportivisation de la société : 64 Sport à vocation sociale : 4, 37, 62

Stigmatisation : 38, 47, 48, 52, 53, 57, 59, 78, 149, 155 T Territoires de la délinquance : 41 V Violence(s) : 9, 46, 49, 50, 56, 59, 83, 85, 87, 95, 103, 117, 118, 133, 143, 150, 151, 152, 153, 154, 155, 160, 169 Z Zones délinquantes : 44

Table des auteurs cités

Table des auteurs cités

E

Ehrenberg A. : 116, 153 Élias N. : 27, 83, 85, 118, 151, 152, 160 Entzinger H. : 75

F

Falcoz M. : 129 Fillieule R. : 40 Fortin J. : 80 Foucault M. : 7, 39, 40, 46, 71, 73, 83, 142, 161, 167

G

Garofalo R. : 39 Gasparini W. : 63, 64, 65, 75, 84, 85, 101, 106, 108, 126, 132, 133, 138, 139, 144, 145, 146, 153, 154, 155, 157, 158, 161 Général De Gaulle C. : 8 Glueck E. : 43 Glueck S. : 43 Goffman E. : 38, 47, 149, 167 Gras L. : 102 Guilbert S. : 85

H

Hassler C. : 54, 93 Héas S. : 82 Huyette M. : 52 A Akers R-L. : 45 Arnaud L. : 75, 76 Autès M. : 158

B

Beaud S. : 27, 31, 32, 33, 34 Becker H. : 38, 40, 42, 47 Blanchard G. : 81, 112 Bodin D. : 82 Bouquet B. : 68, 69 Bourdieu P. : 51, 56, 58, 146, 161, 167 Brohm J-M. : 159

C

Cario R. : 79 Castel R. : 68, 74, 77, 167 Charrier D. : 80 Choquet M. : 54, 93, 119, 140 Cohen A-K. : 41 Combessie P. : 72, 73

D

Dame Loum F. : 138, 153, 154, 155, 158 Debesse M. : 67 Defrance J. : 62, 63, 94, 162 Dubar C. : 67, 68 Dubet F. : 45, 46 Dumazedier J. : 62 Duneier M. : 29, 30 Duret P. : 3, 97, 98, 115, 155, 159

Table des auteurs cités

J

Jaeger M. : 68, 69 Jourdan J. : 80

K

Khellil M. : 71 Koebel M. : 64, 129, 144

L

Laub J. : 43 Le Breton D. : 81, 82, 103, 112, 162 Ledoux S. : 54, 93 Lemert E. : 47 Lombroso C. : 39

M

Mathiesen T. : 72 Mauger G. : 38, 41, 42, 48, 50, 51, 52, 56, 57 McKay H. : 41, 44 Mentré F. : 51 Merton R-K. : 41 Mignon P. : 93, 95, 101, 108, 137, 143, 155 Moignard B. : 58, 59, 60 Monod J. : 56 Mucchielli L. : 55

N

Negura L. : 34

O

Ogien A. : 42, 43, 44, 45, 46

P

Pantaléon N. : 84, 85 Paré C. : 54, 93 Percheron A. : 52 Pociello C. : 84, 93, 94, 95, 111, 146, 154 Piaget J. : 67 Piliavin I. : 46 Pinatel J. : 39

Q

Queval I. : 111, 115

R

Rea A. : 76 Rémond R. : 52 Robène L. : 82 Roché S. : 40, 73, 120, 139, 151, 152

S

Sampson R. : 43, 44 Sauvadet T. : 95, 96 Schnapper D. : 71 Schwartz B. : 67 Sempé G. : 1, 82 Shaw C. : 41, 44 Sutherland E. : 41 Sykes G. : 72 Willis P. : 56 Wilson W. : 44

Table des auteurs cités

T

Tarde G. : 39 Thrasher F. : 40 Tribalat M. : 64, 75, 76, 77 Tripier M. : 76

V

Vieille Marchisset G. : 63, 64, 65, 85

W

Weber F. : 28, 32

Y

Youf D. : 12 Yvorel J-J. : 9

Z

Zanna O. : 81, 103, 162

Table des matières

Table des matières

Remerciements ...1

Sommaire ...2

Introduction ...3

Partie I : Présentation du cadre d'étude et méthodologie d'approche

6

I. Petite histoire de la protection judiciaire de la jeunesse ...7

1. De la punition à la protection, vers une justice des mineurs ...7

2. L’Éducation surveillée ...8

A. Réforme de la justice des mineurs à l’aube de l’ordonnance de 1945 ---8

B. L’institution close ---9

C. Le modèle thérapeutique ---10

3. La protection judiciaire de la jeunesse ...11

A. Les missions de la protection judiciaire de la jeunesse ---13

B. La mise en oeuvre de ces missions par les diverses prises en charge ---14

4. La PJJ et le sport ...15

II. La PJJ au niveau local, l’exemple d’un établissement de placement éducatif et d’insertion (EPEI) ...17

1. Historique et structuration juridique ...17

Table des matières

3. Les moyens humains et matériels déployés ...18

4. Une prise en charge multidimensionnelle des mineurs délinquants ...19

A. L’unité éducative d’hébergement collectif ---20

B. L’unité éducative d’activités de jour ---21

III.Ambition de la recherche et méthodologie déployée ...26

1. Objectif de la recherche ...26

2. Terrains d’enquête et public ciblé ...27

3. Méthodologie de recherche ...28

A. L'observation directe et participante ---29

B. Les entretiens ---31

4. L'analyse et l'interprétation des données recueillies ...34

Partie II : état des lieux de la littérature en lien avec la recherche 36

Préambule ...37

I. La délinquance ...38

1. De la déviance à la délinquance ...38

2. L’approche scientifique du crime : la criminologie ...39

3. Les théories de la délinquance ...40

4. Les causes de la délinquance ...42

Table des matières

C. La dilution de l’autorité des institutions de contrôle ---45

D. L’inégalité sociale ---46

5. Les pratiques délinquantes et leurs mesures ...48

II. L’apparition d’un nouveau terme : la délinquance juvénile à l’aube de l’ordonnance de 1945 ...50

1. D’une augmentation de la violence à la différenciation entre enfant et adulte délinquant ...50

2. Qu’est ce qu’un jeune ? ...51

3. Les différentes formes de la délinquance chez les jeunes ...52

A. La délinquance comme résultante de l’adolescence ---53

B. La délinquance, conséquence de troubles du comportement ---53

C. L’exclusion comme explication de comportements délinquants ---53

4. Caractéristiques spécifiques des jeunes sous main de justice ...54

5. Socio-historique de la délinquance juvénile ...55

6. Bandes d’adolescents et comparaison internationale : la France et le Brésil 58 ...