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le dépistage peut-il protéger de son héritage familial ?

L’AFD procède par des actions individuelles ou collectives, par la forma-tion de patients engagés, l’écoute et le partage ; elle cultive ses valeurs de solidarité au travers de l’engagement et de l’entraide.

Le diabète, maladie chronique aux conséquences humaines et écono-miques redoutables, est désormais considéré comme un problème majeur de santé publique. Il est défini comme un groupe d’affections métaboliques caractérisées par la présence d’une hyperglycémie chronique. Celle-ci ré-sulte d’une déficience de sécrétion d’insuline, d’anomalies de l’action de l’insuline sur les tissus cibles, ou de l’association des deux. Le diabète se caractérise, selon la définition de l’OMS (Organisation Mondiale de la San-té) par une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/l retrouvée à 2 reprises (le taux de sucre dans le sang fluctue normalement entre 0,7 et 1 g/l à jeun)

Le diabète est d’autant plus dangereux qu’il est insidieux. 700 000 fran-çais seraient diabétiques sans le savoir. Il provoque des complications aiguës et chroniques, à court et long terme. C’est la première cause de cécité avant 65 ans, la principale cause d’amputation, avant accident et la seconde cause d’accidents vasculaires.

Les Dalton font partie des personnages principaux de la bande dessinée franco-belge « Lucky Luke » créée par Morris dans l’Almanach 1947, un hors-série du journal Spirou publié en 1946. Morris est aidé par plusieurs scénaristes, dont le plus fameux est René Goscinny. Depuis la mort de Morris en 2001, le dessin est assuré par Achdé.

La série met en scène Lucky Luke, cow-boy solitaire au Far West, connu pour être « L’homme qui tire plus vite que son ombre », accompagné par son cheval Jolly Jumper et son chien Rantanplan. Lors de ses aventures, il doit rétablir la justice en pourchassant des bandits dont les plus connus sont les frères Dalton. La série est truffée d’éléments humoristiques qui parodient les œuvres de western.

Il s’agit d’une des bandes dessinées les plus connues et les plus vendues en Europe. Elle a été traduite dans de nombreuses langues. La série a aussi été adaptée au travers de nombreux supports, tels des long-mé-trages d’animation et séries animées pour la télévision, films, jeux vidéo, jouets et jeux de société.

Afin d’interpeler le grand public, cette affiche recourt à un ton décalé et humoristique. Assez épurée, ses couleurs sont vives. Sous le titre : « Dia-bète. Ne vous laissez pas attraper. Testez vous ! », on y voit les Dalton, qui

cultures populaires, cultures informelles

fuient devant un lasso. “Diabète” et “testez vous !!” sont en rouge, ce qui, en vision rapide du document, est lu en premier.

Dans l’encadré du bas, on y lit : « Faites le test de risque gratuit et anonyme sur contrelediabete.fr ». Ce fond également rouge est destiné à attirer l’œil. Il doit inciter le public cible à lire le lien internet au bout duquel est proposé ce test, en 5 questions et 30 secondes.

En 2013, l’Association Française des Diabétique a voulu insister sur le caractère héréditaire du diabète. Le choix d’utiliser les Dalton est donc sensé.

Les personnages se ressemblent physiquement : nez rond, menton en avant et fine moustache. Afin d’accentuer le côté humoristique, ils sont différenciés uniquement par leur taille « en escalier » : le plus petit étant Joe, suivi de William et Jack, Averell étant le plus grand. Chacun a son trait de caractère mais tous ont un point commun : la naïveté et la bêtise.

Les Dalton ne sont pas très réfléchis, se font attraper bêtement et prennent souvent la mauvaise direction. Joe est le cerveau de la bande, et les trois autres suivent ses plans, mais ceux-ci ne fonctionnent jamais … Ils ont également un point commun : un amour démesuré pour leur maman.

Le diabète, symbolisé par le lasso, peut attraper un, deux, trois ou même les quatre membres de la famille Dalton. D’autre part on peut observer que les Dalton courent. Ils courent pour fuir le diabète, certes, mais cette image peut être interprétée comme un autre registre de prévention. En effet, la prévention du diabète repose non seulement sur le dépistage mais aussi sur le respect des règles hygiéno-diététiques, dont l’activité phy-sique régulière.

Les Dalton, avec leur capital de sympathie, invitent ici à une prise de conscience de chacun sur la menace qu’est le diabète. En voyant cette image, on se doute bien que le lasso sera plus rapide que les Dalton et qu’ils se feront, encore une fois, attraper. Elle doit alors suggérer au grand public d’être plus malin que les Dalton en allant se faire dépister avant qu’il ne soit trop tard.

S

ur cette capture d’image de la 105′ du film, on voit Joaquin Phenix, le héros, alias Théodore Twombly assis sur un fauteuil vert, encadré de séparateurs oranges, devant son bureau, digne d’une start-up sophistiquée. Les livres reliure-cuir relégués dans le fond sont les traces d’un passé presque révolu. De droite à gauche sur le bureau on voit une lampe, des fournitures, un écran d’ordinateur, du papier kraft d’emballage et une bannette pas trop moche.

Environnement à 99 % des travailleurs du tertiaire, au smiley en post-it près. J-P, tourné vers la gauche, chemise blanche et pantalon taille haute, on y reviendra, est pensivement assis, un livre dos carré-collé dans les mains. L’objet l’absorbe, l’acteur au regard triste semble d’autant plus en-glué dans ses pensées, qu’il médite sur le recueil de ses lettres à la cou-verture bleu-ciel. Devant lui l’écran, résidence principale du personnage non moins secondaire, l’Operating System, qui résonne déraisonnable-ment dans son oreille tout le film.

Ouvrier-écrivain sensible et inspiré, T.T. au bureau de «beautiful-letters-manuscrit.com», améliore les échanges entre les gens qui veulent s’aimer.

HER (film)