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Démarche méthodologique

Dans le document Contexte global du projet (Page 67-0)

A. INTRODUCTION

6. Démarche méthodologique

Cette étude s'est appuie sur les travaux préparatoires menés par l'ONUDI en 2015 sur l'analyse des chaînes de valeur, la définition du concept d'Agropole adapté aux conditions du Sénégal, la détermination des principaux critères techniques, économiques et financiers à prendre en considération pour l’établissement et l’exploitation des Agropoles au Sénégal et les rapports des missions de consultations et d’informations sur le projet, conduites par le Ministère du Développement Industriel et de la Promotion des Petites et Moyennes Industries (MDIPMI) à travers le Groupe de Travail National sur les Agropoles (GTN) en Octobre 2018 dans la zone Centre du Sénégal.

L’étude s’est appuie également sur les travaux de l’atelier liés à la sélection des filières prioritaires et au choix des sites à abriter le module central et les modules régionaux ainsi-que

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sur la cartographie des données de la zone Centre et toutes les données et travaux récents, réalisés par les différentes institutions et parties prenantes, y compris ENABEL.

Pour les besoins de la réalisation de la mission du CGES, l’équipe du consultant a parcouru les quatre (04) régions (Kaolack, Fatick, Diourbel et Kaffrine) concernée par le projet pendant la période du 16 au 31 Septembre 2020. La seconde étape s’est déroulée du 14 au 28 juillet 2021 et a concerné les différents sites (Dya-Médina Sabakh-Mbellacadiao–Ndangualma-Kahi) prévus pour l’implantation des infrastructures (modules régionaux et module central).

A cet effet, des investigations de terrain, des consultations publiques et des entretiens ont été tenus avec les principaux acteurs concernés par le projet.

Poursuivant l'approche participative et inclusive du projet d’Agropole Centre, des interviews semi-structurées ont été utilisées comme outils afin de collecter la bonne information sur le projet.

Cette démarche a permis d’obtenir les recommandations et les orientations nécessaires pour une bonne mise en œuvre du CGES du projet. Le rapport reflète clairement un résumé des préoccupations majeures soulevées par les acteurs, lesquelles de ces préoccupations ont été intégrées dans l’analyse des impacts et surtout l’identification et la détermination des coûts des mesures d’atténuation, de compensation ou de bonification.

Nous avons recueilli aussi les avis, les recommandations et les préoccupations des services, les directions techniques (les directions de l’environnement, les services régionaux des Eaux et Forêts, les directions de l’agriculture, les services régionaux de l’élevage, les services régionaux de l’hydraulique, les Agences Régionaux de développement (ARD), les chambres de commerce et d’industrie et les chambres des métiers, ENABEL, les autorités administratives, etc.) ou les autres acteurs comme les fédérations ou les organisations des producteurs, les populations concernées, etc.

Le cabinet a privilégié aussi une démarche participative et inclusive qui a permis d’intégrer au fur et à mesure les avis et les arguments des différents acteurs concernés (CEP Agropole, services techniques, populations locales, responsables de Projets, autorités administratives, élus locaux, personnes ressources potentielles).

Cette démarche a été articulée autour de deux axes d’intervention majeurs: (i) capitalisation des documents du Programme (EDF, aide-mémoire) et d’autres documents stratégiques et de planification au niveau régional et local; (ii) rencontres avec les acteurs institutionnels, communautaires principalement concernés par le projet. Plus spécifiquement, l’approche méthodologique consiste à:

▪ la revue bibliographique de toutes les informations sur le projet, les textes législatifs et les conventions régissant la gestion de l’environnement et celles des secteurs agricoles, élevages et industries mais aussi une capitalisation des politiques de sauvegardes opérationnelles établies par la BAD en la matière;

▪ la caractérisation du cadre institutionnel existant en termes de capacités de gestion environnementale et sociale, de coordination, de planification et de suivi environnemental de la mise en œuvre des projets similaires existants (PROVAL, PASA, CLUSA, PAFA),

▪ la mise en exergue des enjeux environnementaux et sociaux compte tenu des types d’aménagement prévus et des zones ciblées grâce à des visites des sites et des

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discussions et/ou enquêtes avec les personnes ressources techniques dans les différentes localités ;

▪ le recueil et l’intégration des préoccupations prioritaires en matière d’environnement et social de l’ensemble des acteurs (groupes vulnérables, particulièrement les femmes actives dans le secteur agricole) en rapport avec les impacts possibles du projet ;

▪ la synthèse globale en un document appelé Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) qui englobe les dispositifs de mise en œuvre, les besoins en formation, le mécanisme de suivi-évaluation et les coûts.

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B. Présentation géographique et démographique des régions de la zone du projet La zone du projet couvre les régions du centre du Sénégal, à savoir Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel. Avec une superficie de 27.992 km² et une population estimée à 4 743 960 habitants, ces régions représentent 14% de territoire national et abritent près de 30 % de la population du pays. La densité moyenne de la population de 170 hab./km2 y est nettement supérieure à la moyenne nationale (80 hab./Km2).

7. Région de Kaolack

La région de Kaolack est localisée entre 14°30 mn et 16°30 mn de longitude ouest et 13°30 mn et 14°30 mn de latitude nord. Avant 2008, son territoire s’étendait sur une superficie de 16 010 km2, soit 14% du territoire national. Avec le nouveau découpage administratif survenu en 2008, la nouvelle région de Kaolack ne couvre plus qu’environ 5 357 km², soit environ 2,8%

du territoire national. Elle se situe ainsi entre la zone sahélienne sud et la zone soudanienne nord en constituant avec les régions de Kaffrine, Fatick et Diourbel le cœur du bassin arachidier.

8. Région de Fatick

La région de Fatick est née de la partition de l’ex-région du Sine Saloum en 1984. Elle est limitée à l’Est par la région de Kaolack, à l’Ouest par l’Océan Atlantique, au Nord par la région de Diourbel, au Nord-Ouest par la région de Thiès, au Sud par la Gambie. Il s’étend sur une superficie de 6685 km² et compte en 2015 une population de 761 713 habitants dont 384 562 femmes (projection du RGPHAE 2013). La densité de sa population est de 114 habitants/km².

9. Région de Kaffrine

Ancien département de la région de Kaolack, Kaffrine est érigée en région par la loi 2008-14 du 18 mars 2008. Elle se situe entre 14°07 de latitude nord et 15°32 de longitude ouest, et couvre une superficie de 11181 Km², soit 5,6% du territoire national. Sa population est estimée à environ 632 023 habitants, en 2016, avec une densité relativement faible, 56,5 habitants au Km² contre 71 habitants au Km², au niveau national. La région de Kaffrine appartient à la zone centre du Sénégal, cœur du bassin arachidier.

10. Région de Diourbel

Située entre le 14°30 et le 15° de latitude nord et le 15°40 et le 16°40 de longitude ouest, la région de Diourbel couvre aujourd’hui, suite au rattachement de l’arrondissement de Taïf au département de Mbacké, une superficie de 4769 km² contre 4359 km2 en 2001. Elle est limitée au Nord par les régions de Thiès et de Louga, au Sud par les régions de Thiès et de Fatick, à l’Est par les régions de Fatick et de Louga et à l’Ouest par la région de Thiès et est directement reliée à sa capitale nationale, Dakar, par la Route Nationale n° 3, dont le revêtement goudronné est globalement en bon état. Ainsi, la carte ci-dessous donne la localisation des quatre (04) régions (Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel) concernées par le projet d’Agropole centre.

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Carte 1 : Localisation des quatre (4) régions concernées par le projet DIOURBEL

FATICK

KAOLACK

DIOURBEL

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C. Description et Sensibilité des sites d’interventions du projet

Le ciblage géographique proposé résulte de la prise en compte des interventions du MIDPMI et du BOS sur les projets et programmes appuyés par le PSE. Le programme va se focaliser sur toute la zone centre c’est-à-dire sur les régions présentées ci-dessus et qui ont été choisies pour abriter l’Agropole Centre.

C’est ainsi-que, pour une bonne mise en œuvre du projet, des travaux d’atelier de Pré LAB, ont été organisé à l’Université du Sine Saloum El-Hâdj Ibrahima Niass à Kaolack, le 18/08/2020, et ce en vue de délibérer sur les filières prioritaires et sur le choix des sites d’implantation spécifiques du module central et des quatre modules régionaux.

Cet atelier est organisé par le MIDPMI et le BOS et a connu une très large participation des représentants des partenaires publics et privés nationaux et internationaux, ainsi-que ceux des Autorités régionales, départementales et locales. La plupart des participants ont exprimé leur satisfécit sur les localités retenues dans les quatre régions pour abriter les différentes infrastructures prévues. Ainsi, le tableau ci-dessus présente le ciblage final des localités retenues.

Tableau 2 : Géolocalisation des sites des infrastructures au niveau des régions concernées

Module Département Communes concernées Coordonnées GPS

Central Kaolack Dya 14.208825 ; -16.211827

Régional de Kaolack Nioro du rip Médina Sabakh 13,619372 ; -15,6117899

Régional de Kaffrine Kaffrine Kahi 1 14.105573 ; -15.506573

Régional de Diourbel Bambey Ndangalma 14.713058 ; - 16.531211 Régional de Fatick Fatick Mbellacadiao 14.203506, -16.437380

Source : BOS, 2020

Carte 2 : Localisation des sites d’interventions du projet

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11. Description du site du module central de Dya

Situé dans l’arrondissement de Ngothie, la commune de Dya compte 28 villages officiels répartis sur une superficie de 120 km2 dont 12.600 hectares de terres cultivables. Elle constitue l'une des plus grandes communes du Sénégal. Elle est limitée par les communes de Ndiebel au nord ; Sibassor au sud ; Gandiaye à l'ouest et Mbadakhoune à l'est. Cette collectivité locale abritera le module centre qui sera précisément dans le village de Ngane SAER qui se trouve à 7 kilomètres de la route nationale 1. Elle est traversée par une piste rurale qui relie Sibassor, la banlieue de la commune (de Kaolack à Ndiebel). Le site est implanté dans la commune de Dya, de part et d’autre de la route N1, 660 m avant le village de Ganboul Kedo en direction vers Dakar. Il s’agit de deux parcelles limitrophes de superficies respectives de 45 ha et 35 ha d’où un total de 80 ha. Il est envisagé d’aménager les 35 ha et laisser le 45 ha comme zone d’extension.

Sensibilité environnementale et sociale

Le site est occupé par des terres agricoles exploitées par les populations et est distant du village de Ngane Saer de 200m. Nous avons noté la présence d’un affluent au bras de mer du Saloum à une distance d’environ 500m de la limite Nord. Le peuplement végétal est dominé par des Eucalyptus suivis des espèces arbustives tels-que le Guiera senegalensis (‘’ngere’’); et neem (Azadirachta indica), etc.). Le site et ses environs sont marqués par un processus très avancé de destruction de la flore et de la disparition de la faune. On observe la disparition d’espèces végétales dans les espaces non cultivés. L’appauvrissement des sols L’érosion des sols consécutive à la dégradation du couvert végétal et aux aléas climatiques est une réalité dans cette zone. Les activités humaines ont aussi détruit la capacité de reproduction et de régénération de la fertilité des sols, à travers la monoculture arachidière et l’absence des pratiques comme la Jachère. La contrainte majeure est l’avancée de la salinisation des terres qui réduit les sols cultivables et entraîne une pression foncière dans toute la zone.

Sur le plan foncier, ce terrain est déjà délibéré sans aucune objection de la part du Maire et la délégation communale.

Carte 3 : Localisation du site de DYA

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Images 1 : Illustrations du Site de DYA 12. Description du site du module régional de Médina Sabakh

Le site se trouve dans la commune de Médina Sabakh (département de Nioro du Rip) et est retenu pour abriter le module régional de Kaolack. Le village de Médina Sabakh est le chef-lieu de l'arrondissement et de la commune du même nom. C’est une localité transfrontalière, distant à moins de 50km du village de Keur Ayip, limite entre le Sénégal et la Gambie. Les localités les plus proches sont Fass, Ker Halli, Keur Ayip, Keur Sering Tioye, Dieri Kao, Boumbouni, Farafenni, Jigimar, Kusassa et Yallal Ba.

Au niveau de Médina Sabakh, ce site est situé à 250m à gauche de la route nationale N4 en direction de la Gambie, en virant à gauche vers le village de Kouhel (à une distance de 3 km).

Il occupe une superficie de presque 15 ha. Le raccordement en électricité est assuré à partir de la ligne de moyenne tension (MT) parcourant la route nationale 4. La nature de terrain est à vocation agricole en emblavure.

Sensibilité Environnementale et Sociale

La parcelle constituée de terres agricoles est traversée par la route Nationale 4. Le peuplement végétal est dominé par la présence d’arbres de « neem », (Azadirachta indica). Les habitations les plus proche se trouvent à une distance environ 100 à 135 m. Elle cohabite du coté de la route avec un ICPE de catégorie A ( station de service) distant de 150 m. Ce site est proche d’une zone à usage d’habitations et est déjà octroyé à des propriétaires.

Sur le plan foncier, ce terrain est déjà délibéré sans aucune objection de la part du Maire et la délégation communale.

Carte 4 : Localisation de la commune de Médina Sabakh

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Images 2 : Illustrations du site de Médina Sabakh 13. Description du site du module régional de Kahi

Le site est retenu pour abriter le module régional de Kaffrine et se situe à la périphérie de la Commune du même nom, à une distance de 3,2km en allant vers Kaolack. D’une superficie de 276 km², la Commune de Kahi est peuplée de 21.491 habitants répartis dans trente-deux (32) villages officiels ; soit une densité de 78 habitants au kilomètre carré. Elle est limitée au Nord par la Commune de Boulel ; à l’Est par les Communes de Sagna et de DiankéSouf ; au Sud par la Commune de Kathiote ; à l’Ouest par les Communes de Ndiognick, Diamal et de Touba Mbella. Le site se trouve à 100 m, à droite de la route nationale N1, dispose d’une forme géométrique carré de 390 m de côté.

Sensibilité Environnementale et Sociale

Le site se trouve à une distance d’environ 1,2 km du village de six-kilo et sis à 1km de la réserve forestière, limitrophe au village. Le site est aussi directement limité au pôle urbain de la zone et à côté d’une raffinerie d’huile d’arachide appartenant à un privé.

Sur le plan foncier, ce terrain est déjà délibéré sans aucune objection de la part du Maire et la délégation communale. Mais, il est noté des conflits fonciers sur le site.

Le projet a organisé un forum communautaire de sensibilisation et de communication avec les populations et les autorités locales et tous les partenaires au développement actifs dans la zone.

C’était l’occasion de definir avec les populations les orientations du projet, ses enjeux socio-économiques, les formes de compensations des PAPs prévues et l’organisation de l’implication des communautés locales dans la mise en œuvre du projet.

Carte 5 : Localisation du site de Kahi

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Images 3 : Illustration du site de Kahi 14. Description du site du module régional de Mbéllacadiao

Cette commune abrite le site prévu pour l’emplacement du module régional de Fatick, qui fait partie de l'arrondissement de Diakhao et du département module régional de Fatick. Ce site, d’une superficie de 30ha, est à proximité des infrastructures en développement dans la zone (les Sels d’Afrique) et l’ouvrage d’assainissement des eaux pluviales de la région, qui est en construction. Le site est proche des infrastructures en développement dans la zone (Sel d’Afrique) en bordure de la RN6 ; Une ligne MT passe le long de la voie R61. La zone ne présente pas d’habitation sur des kilomètres ;

Sensibilité environnementale et sociale:

Le site se trouve au niveau des berges du bras de mer Sine. Il est inondable et est exposé à une salinisation des terres donc impropre à l’agriculture. C’est pour cette raison que nous n’avons pas de PAP. Vu les réalités écologiques, il serait bien de réaliser toutes les études géotechniques et hydrogéologiques nécessaires pour définir les conditions de la réalisation de l’infrastructure.

Carte 6 : Localisation du site de Mbellacadiao

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Images 4 : illustrations du site de Mbellacadiao 15. Description du site du module régional de Ndangalma

La Commune de Ndangalma se situe dans l’Arrondissement de Ngoye, Département de Bambey, Région de Diourbel. Elle est limitée au Nord par l’arrondissement de Lambaye, au Sud par la commune de Ndondol, à l’Est par la commune de Bambey et la commune de Ngoye et à l’Ouest par l’Arrondissement de Thiénaba (Région de Thiès). Elle couvre une superficie de 83 km2 soit 14,35% de l’étendue de l’Arrondissement. Le site d’une superficie de 15ha a été retenu pour l’implantation du module régional qui se situe près de la route nationale N3.

Sensibilité environnementale et sociale

Le site est dans une zone à vocation agricole, distante des habitations de plus de 500m. Le peuplement des arbres est très important et les terres appartiennent à un chef religieux.

Carte 7 : Localisation du site de Ndangalma

Images 5 : Illustrations du site de Ndangalma 16. Description des filières choisies

L´agropole centre couvrira par ses modules ces filières (céréales, oléagineux dont notamment l´arachide, viande, lait, produits de la pêche, sel, etc.),

Ainsi, actuellement lors du démarrage des activités seul l’Arachide, les Céréales (mil, maïs et sorgho) et le Sel ont été choisies parmi les filières comme les chaînes de valeur prioritaire sur

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lesquels l'Agropole Centre devrait se concentrer vu les conditions agro-écologiques favorables de la zone centre (Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel), qui constitue le Bassin agricole du Sénégal, et de la valeur ajoutée qu’elles peuvent procurer.

C’est ainsi que, ce choix des filières prioritaires a été retenu par région sur la base des investigations effectuées par le MDIPMI et le BOS/PSE et validé à l’issue des travaux de l’atelier du Pré LAB qui a regroupé tous les acteurs à travers la méthode dite du « Big Fast Results ». A cette occasion, l’analyse des chaînes de valeurs pour la mise en place de l’agropole centre, a été revue. Ce travail de réflexion et de partage a permis d’approfondir et de prioriser les chaînes de valeur pour la zone centre.

De plus, après investigation des principales productions dans la zone centre (Moyenne annuelle de 2014 à 2018) on note que :

Tableau 3 : Les données de production des filières dans la zone centre en 2020 Filières

ciblées

Chiffres clés Kaolack Kaffrine Fatick Diourbel Pour

l’Arachide

582 701 T– 51,8% de la production nationale

26% 36,5% 28,5% 9%

Pour le Mil 471 537 T - 65,8% de la production nationale

29,4% 25,9 28% 12%

Pour le Maïs

141 889 T - 41,1% de la production nationale

37,8% 37,5% 24,28% 0,5%

Pour le Sorgho

81 749 T – 41,6% de la production nationale

13,7%), 64,1% 11,7% 10,5%

Pour le Sel 470 000 T - 98% de la production nationale

74% 1% 26% -

Source : Atelier d’orientation stratégique (AOS) pour la structuration de l’Agropole Centre (AOUT 2020)

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D. Consistance des travaux d’aménagement des infrastructures 17. Programme préconisé au niveau du Module Central

Le module central abritera des activités et des services spécialisés dans les domaines suivants:

l'administration, la transformation, la commercialisation, la logistique, les compétences, la formation, l’énergie, l’environnement, le financement, les communications, l'entretien et les services sociaux de base.

Dans le cadre d’une tranche initiale, il sera composé de quatre (04) unités agro-industrielles, un complexe regroupant des ateliers de transformation des produits agricoles, ainsi qu’un centre de services et d’excellence avec d'autres bâtiments connexes. Le module sera implanté sur une superficie aménagée d’environ 23,5 ha et requerra une puissance électrique de 4 425 kW, ainsi que des besoins en eau estimés à 96 609 m3/an.

Le module central sera implanté dans la commune de DYA, dans le département de Kaolack.

Les critères mis en avant pour ce choix sont la proximité des matières premières, accessibilité, proximité de sources d’énergie électrique, la proximité des marchés et la connectivité aux

Les critères mis en avant pour ce choix sont la proximité des matières premières, accessibilité, proximité de sources d’énergie électrique, la proximité des marchés et la connectivité aux

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