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La rénovation des Bleuets ou comment faire un PRU « préventif »

A entendre le discours de la municipalité, la nécessité de la rénovation urbaine est tout sauf évidente à Créteil. Élus et techniciens expriment de fortes réserves sur l’idée même de mixité sociale :

« J’ai de fortes réticences car je ne sais pas ce qu’on y met. A quelle échelle ? Quels niveaux sociaux ? » (élu)

« Le salut ne viendra pas de la mixité. La mixité sociale est indéfinissable. Il faut qu’on nous dise quelle composition de la population on doit avoir pour que ça marche. » (technicien urbain)

Ces acteurs ne récusent pas la notion de « rééquilibrage », mais ils ne croient pas à l’efficacité d’une redistribution volontaire des populations dans l’espace :

« J’adhère sur le principe, mais pas sur la façon de faire. On ne peut pas jouer aux apprentis sorciers sur la composition sociologique de la ville » (élu)

« On recherche l’équilibre dans chaque quartier et entre les différents quartiers. Il faut avoir un mouvement de populations pour retrouver la mixité. On peut aider par différentes actions à retrouver un équilibre perdu. Mais on ne trouvera pas un remède en virant les gens au nom de la mixité. Car on sait bien qu’éradiquer veut dire déplacer les problèmes ailleurs. On peut stabiliser les choses ponctuellement, mais on ne règle pas la question de fond, celle de l’équilibre social car on créé un déséquilibre ailleurs. » (technicien municipal)

En conséquence, la stratégie de l’ANRU les laisse perplexe. C’est à leurs yeux beaucoup d’argent pour un résultat incertain :

« Ça va coûter beaucoup pour peu de résultats. » (élu)

« C’est dingue de vouloir refaire la ville. Ça coûte horriblement cher. Je suis perplexe par rapport aux opérations de démolition-reconstruction et de réhabilitation lourde qui sont très chères. La démolition-reconstruction c’est beaucoup de soucis pour peu de résultats. J’ai

un doute sérieux sur la politique de l’ANRU. Je critique la mécanique, l’écart entre le discours politique et la réalité. Cela concerne les moyens dont on dispose. Les millions n’y sont pas. Le GPV a été bloqué en plein envol. Arrêtons le yoyo avec la politique de la ville ! » (technicien municipal)

La référence de l’équipe municipale est en fait celle de « l’ère Bartolone », du renouvellement urbain fondé sur l’approche globale :

« Le discours de la politique de la ville a été dévoyé. On n’est plus dans l’approche globale, la question de la promotion des individus et question des espaces publics. On est aujourd'hui dans une autre logique. » (élu)

« Le logement n’est pas le levier central sur lequel agir. Nous ne sommes pas en conflit avec l’ANRU, mais on ne s’embrasse pas sur la bouche ! J’étais beaucoup plus favorable au développement social urbain, à l’approche globale, au croisement des échelles d’intervention. Vous apportez d’autres populations, ça peut régler les choses, mais la question n’est pas là. Bartolone avait précisé qu’on allait intervenir de manière forte mais pas éradiquer. C’était une première prise de conscience. Il vaut mieux travailler sur l’existant. La question c’est de vivre bien là où l’on est. Il faut avoir des quartiers plus ouverts, moins ségrégatifs, avec des équipements publics, des services de proximité, des aides à la personne, une présence politique et du lien social. » (technicien municipal)

La question qui se pose désormais à la mairie socialiste est de savoir comment donner corps à ces principes d’action dans le contexte institutionnel de l’ANRU. Pour l’heure, tous ses projets sont enlisés. Trois quartiers sont à l’étude en vue de d’obtenir les financements de la rénovation urbaine : le Mont Mesly, le Petit-Pré/Sablières et les Bleuets, tous classés comme « quartiers prioritaires » par l’ANRU. Principal quartier de grands ensembles de la ville, et cible prioritaire du Grand projet de ville, le Mont Mesly reste une priorité de l’action municipale. La stratégie retenue par le GPV était conforme aux principes de l’approche globale (création et renouvellement d’équipements, actions de développement social et économique), mais reposait aussi sur des démolitions-reconstructions afin de « créer les conditions de la mixité et de la diversité sociale »248. De ce point de vue, la logique du GPV ne jure pas

celle de l’ANRU :

« La volonté du GPV était de changer la nature de la population puisque le problème, c’est la ghettoïsation. C’est un quartier conçu avec toutes les fonctions urbaines. C’est un quartier qui vit bien du point de vue de son fonctionnement. Le problème c’est la population. » (technicien urbain)

« Le Haut du Mont Mesly est fortement stigmatisé. Il y avait une population très diversifiée et aujourd'hui, personne ne veut y aller. Pour diversifier l'offre de logements dans le cadre du GPV, des constructions nouvelles devaient se répartir entre un tiers de logements en accession, un tiers de logements locatifs sociaux et un tiers de logements intermédiaires. » (technicien municipal)

Cependant le projet de démolition de plusieurs tours a rapidement été abandonné par le maire en raison du tollé qu’il a soulevé chez les habitants. Maintenir les démolitions contre l’avis des habitants aurait été par trop contraire aux principes de « rénovation douce » affichés par la convention du GPV : concertation poussée avec les habitants avant toute décision de démolition-reconstruction ; enquêtes sociales approfondies ; relogement des familles en concertation avec celles-ci, sur la ville de Créteil, et à des conditions matérielles et financières similaires. A l’heure de l’ANRU, il n’est plus question de démolir au Mont Mesly, mais de réhabiliter et améliorer la conception des espaces publics. De là à

obtenir l’onction de l’ANRU, il y a un pas d’autant plus difficile à franchir que les rapports de la municipalité avec le principal bailleur du site, ICADE (ex-SCIC), sont passablement complexes. Cette société n’étant plus conventionnée, elle n’est pas éligible aux aides de l’État et de l’ANRU. Pour avancer sur le Mont Mesly, il faudrait céder le parc à un autre bailleur. Des discussions sont en cours avec SCIC Habitat, mais aucune concrétisation n’est envisagée avant plusieurs années. En attendant, ICADE n’est pas hostile à d’éventuelles démolitions, tout en n’en voyant pas la nécessité, hormis le fait de changer la population :

« Si on engageait une réflexion pour changer la population, on serait d'accord. C’est un quartier très dense. Mais on ne sait pas si on va nous demander de démolir au Mont Mesly. Je n’ai pas de réticence a priori, même si démolir n’a aucun intérêt financier en soi. Au contraire, on perd des loyers. On n’a d’ailleurs pas de bâtiment qui le nécessite à Créteil. Mais comme on ne veut plus être considéré comme un bailleur social, on est favorable au principe de la démolition. C’est la logique de notre groupe. »

En l’absence d’accord avec ICADE, la mairie a déposé un dossier à l’ANRU en s’appuyant sur un plus petit patrimoine, celui de l’OPAC du Val-de-Marne, et en proposant de restructurer les équipements. Le dossier n’a toujours pas été validé par l’ANRU.

La ville de Créteil n’est guère plus avancée sur l’autre secteur envisagé pour une opération ANRU, le Petit-Pré/Sablières. Petite poche de pauvreté (une centaine de logements gérés par l'OPAC du Val-de- Marne et moins de deux cents par la SEMIDEP), spécialisée sur un plan ethnique mais située dans un environnement dynamique, ces deux anciennes cités de transit étaient considérées par le GPV comme une extension de l’opération sur le Mont Mesly. Des démolitions-reconstructions y étaient envisagées, mais là aussi elles n’ont pas vu le jour. Des logements ont été réhabilités et les espaces extérieurs rénovés, mais comme le dit un technicien municipal, « rien n’a changé au niveau de la population » et « une semaine après la réhabilitation, les cages d’escaliers étaient déjà dégradées. » Le projet en préparation pour l’ANRU prévoit de développer l’accession à la propriété, mais en bordure du quartier et non en son cœur, et la dispersion des habitants n’est pas à l’ordre du jour. Là aussi, des désaccords entre la mairie et les deux bailleurs font que le dossier à présenter à l’ANRU est encore dans les limbes. Le paradoxe de Créteil est que le dossier le plus avancé -bien que non encore passé en Comité national d’engagement- soit celui des Bleuets/Bordières, qui figurait dans le GPV seulement au titre de « secteur d’équilibre », c'est-à-dire devant faire l’objet d’interventions préventives, mais classé comme « prioritaire » par l’ANRU. Là où le GPV souhaitait une remise à niveau des quartiers les plus caractéristiques de la politique de la ville, celui du Mont Mesly et des petites cités adjacentes, la démarche ANRU est enlisée ; là où était seulement préconisée une action diffuse dans le tissu urbain accordant la priorité au désenclavement et la requalification des équipements publics (aux Bleuets/Bordières, mais aussi au Palais ou à l’Echat), pour mieux ancrer ces quartiers dans une ville qui demeure globalement attractive, une intervention de rénovation lourde focalisée sur l’habitat est désormais sur les rails. Le projet ANRU pour les Bleuets/Bordières prévoit la destruction d’un bâtiment d’environ 45 logements et la reconstruction de 20% de logements sociaux en PLS, au nom de la mixité sociale. Le patrimoine appartenant à la SAGECO (principal bailleur social du site) pose des problèmes de mise aux normes et la ville préfère une démolition partielle à sa rénovation jugée trop coûteuse. Le projet de départ était d’ailleurs beaucoup plus ambitieux au départ en termes de démolitions. Fortement soutenues par la ville, les démolitions ont été ramenées à la destruction d’un seul bâtiment en raison de l’opposition de la DDE qui souhaitait préserver ce patrimoine social historique (bien que non classé). La mission confiée à un architecte des Bâtiments de France lui a donné raison et les ambitions municipales ont été corrigées à la baisse. La démolition d’un bâtiment a néanmoins était maintenue, car jugée indispensable au désenclavement et aux problèmes de stationnement de cette petite cité.

La mairie redoute que le dossier soit recalé en raison du nombre insuffisant de démolitions projetées, bien malgré elle. Tous les acteurs interrogés estiment pourtant que la stratégie envisagée aux Bleuets est parfaitement conforme à la ligne de l’ANRU. Comme le précise une élue du quartier, elle serait opportunité pour « rebrasser » la population :

« La rénovation lourde permettra quand même de réduire le nombre de pièces. Et si on réduit le nombre de pièces, ce ne sont pas les mêmes familles qui viendront. La proportion de Français de souche reste importante mais la mixité sociale me paraît fragile et il faut donc être attentifs car la présence de grands logements fait que des familles ethniques arrivent. On n’est pas au stade du ghetto, mais il y a un risque de basculement. Et dans le cadre de cette rénovation, on pourra rebrasser la population. On pourra accroître la mixité en relogeant une partie des gens dans d’autres quartiers et attribuer les logements de façon adaptée. »

La dimension ethnique du projet est seulement implicite pour le bailleur :

« Je n’ai jamais senti que l’objectif sur le projet des Bleuets était de faire venir des Français de souche. Mais c’est implicite car la clientèle des PLS est plus souvent constituée de gens d’origine française et européenne. »

Elle est beaucoup plus claire pour d’autres acteurs qui n’hésitent pas à qualifier de « ghetto » cette petite cité dont la problématique urbaine et sociale est pourtant loin d’être flagrante et où résident des « Français de souche », à la fois dans les logements pavillonnaires environnants des Bordières et dans la tour Picabia en copropriété privée située au cœur du quartier :

« L’habitat est intéressant, mais le quartier n’est pas bien desservi par les transports en commun. Les immeubles sont mal entretenus, il y a de l’amiante et les appartements sont trop petits. Par ailleurs, c’est un quartier très agréable, avec des végétaux et un beau panorama. Mais c’est un ghetto à cause du continent qui prend le dessus. On a aujourd'hui une majorité de familles africaines qui découragent les autres. Beaucoup de gens travaillent, mais ces familles ne sont pas riches car elles sont très nombreuses. Les relogements temporaires seront à surveiller avec attention. Les reloger ailleurs permettra d’aller vers le renouvellement de la population. » (représentant de l’État)

« Les habitants de la tour Picabia sont des "petits blancs" installés de longue date, pour qui c’est de plus en plus dur de rester dans le quartier. Ces gens n’ont pas forcément plus revenus que les autres, mais ce sont en général des Français de souche. Il s’agit de conforter cette mixité qui existe. » (technicien urbain)

Un élu rappelle la ligne générale de la municipalité : « On ne veut pas disperser aux quatre coins de la ville. On l’affiche clairement ». Il souligne aussi que « l’opération ANRU des Bleuets n’est pas traumatisante. Il y a une prise en compte de la population. » Pour autant, avant même d’obtenir l’aval de l’ANRU, une stratégie de dispersion résidentielle a bel et bien été engagée :

« Aux Bleuets, il y a une gestion intelligente du parc par le bailleur. Les grandes familles ont été relogées ailleurs. » (élu)

« On gère la vacance en ne relogeant pas. On fait le pari d’une évaporation. » (technicien urbain)

« On ne veut déplacer personne, à l’exception du noyau dur de ceux qui troublent l’ordre public et qu’on essaie de régler de façon partenariale. Tout le monde sait qu’une minorité de gens mettent le bordel. Dans ce cas, nos projets urbains peuvent cibler, voire éclater ces publics qui relèvent du trouble à l’ordre public. » (technicien municipal)

Ainsi voit-on une municipalité socialiste qui déclare son profond scepticisme sur la stratégie de l’ANRU, mais qui en épouse fidèlement toutes les lignes directrices -explicites ou implicites- avec cependant le risque de ne pas aboutir pour des raisons indépendantes de sa volonté : les bailleurs dans le cas du Mont Mesly et du Petit-Pré/Sablières ; l’obstacle mis aux démolitions par le DDE dans le cas des Bleuets. C’est que la référence teintée de nostalgie au renouvellement urbain façon Bartolone est révélatrice d’une continuité d’approche avec la rénovation urbaine à la manière Borloo, dans la conception même de la mixité sociale : remplacer une population (d’origine immigrée) par une autre (française de souche) en faisant une large place au levier du logement. L’un des élus interrogés souligne certes, à propos de l’opération des Bleuets, qu’il y aura « un travail sur les espaces publics, sur le centre social », mais aucune stratégie alternative -ou même complémentaire- de promotion de la mixité sociale n’a été sérieusement envisagée à Créteil. Un représentant de l’État assure que « le relogement est une opportunité de construire des parcours résidentiels », mais cela se limite dans son esprit au fait de « ne pas reloger les gens des Bleuets au Mont Mesly. » Et si un technicien municipal précise qu’« on est clair sur l’engagement à reloger sur Créteil dans des conditions analogues », le même admet que « les relogements dans d’autres quartiers peuvent être problématiques quand les gens ne veulent pas changer de quartier ou quand il n’y a pas d’offre correspondante à leurs capacités financières. » Une élue reconnaît de son côté que « les minorités ethniques ne vont pas dans le pavillonnaire » et qu’« on n’a pas de stratégie pour faciliter leur installation. »

La ville de Créteil est assurément une ville douce envers ses pauvres et leurs conditions de logement. « On est la ville la plus sociale de France, assure un technicien municipal. On a eu le prix de la Fondation Abbé Pierre pour notre système "un toit pour tous". On multiplie les actions à caractère social sur le Mont Mesly. » Mais la stratégie de mixité sociale retenue à Créteil n’évoque en rien la méthode du développement communautaire, ni par les pratiques collectives de participation (cf. infra), ni par les actions de promotion socio-économique individuelle. « La seule bonne réponse, c’est la lutte contre la pauvreté », assure le même interlocuteur, qui précise immédiatement : « mais l’emploi n’est pas une compétence communale et ne peut l’être. » Tous les acteurs interrogés sont unanimes pour reconnaître la faiblesse des actions conduites en la matière, en particulier pour faciliter l’accès des habitants des quartiers aux nombreux emplois tertiaires existant dans la ville :

« L’accessibilité de l’emploi par les habitants des quartiers en politique de la ville n’est pas le point fort de l’action publique locale. Créteil est bien pourvu en emplois tertiaires. Il y a plus d’emplois que de Cristoliens qui travaillent. Mais les emplois ne correspondent pas aux qualifications. Il y a un gros problème d’orientation professionnelle. Des gens avec des moyens limités font des formations à proximité, alors même que ça ne leur convient pas. » (représentant de l’État)

« Cette population n’est pas en adéquation avec les entreprises de haute technologie qui s’implantent ici, comme les hôpitaux. On ne fait pas assez sur l’emploi et c’est une responsabilité collective. Mais c’est plus compliqué, et moins visible que l’urbain. » (élu) « On se donne bonne conscience sur l’emploi, mais on n’est pas à la hauteur. Il n’y a pas une seule action du Contrat de ville qui a permis à quelqu'un de gagner plus ! Ce n’est pas le but recherché. » (technicien politique de la ville)

La mixité dans l’espace scolaire n’est pas non plus l’objet d’une action volontariste. L’un des élus interrogés l’admet spontanément, qui met en balance l’aspect superficiel du traitement urbain en regard du problème de fond constitue l’école, mais qu’aucune institution n’est prête à prendre à bras le corps :

« Le PRU des Bleuets facilitera les choses, mais ce ne sera pas déterminant pour l’avenir du quartier. Si l’on veut promouvoir les pauvres, améliorer leur situation, il vaut mieux mettre des moyens massifs sur l’école ou changer la carte scolaire. Mais personne ne prend le risque de faire ça. C’est plus confortable d’avoir un système qui créé une élite

derrière un pseudo-égalitarisme. On en parle entre élus, mais on se sent impuissants. On en a beaucoup parlé à propos du Mont Mesly où le collège Laplace est une caricature du collège fermé, abandonné par les classes moyennes. On a soulevé la question de sa reconstruction ailleurs, mais il y a eu une levée de boucliers de l’Éducation nationale, du Conseil général et des associations. Du coup on ne résout pas le problème de fond. »

Un débat a bien eu lieu, entre techniciens, à propos de l’école des Bleuets. L’État et l’ANRU attachent de l’importance à cette question, mais davantage parce qu’elle conditionne l’attractivité future du quartier que pour établir les conditions d’une meilleure égalité des chances :

« Nous considérons que les écoles sont un des principaux facteurs d’attractivité ou de répulsion. » (idem)

Les techniciens ont étudié différentes hypothèses à propos de cette école : sa rénovation, son déplacement vers un autre lieu, ou a minima le mixage des enfants de la cité avec ceux du tissu pavillonnaire situé à proximité. Faute de concrétisation, un représentant de l’État exprime des doutes sur la volonté de la municipalité d’aller au-delà d’un simple toilettage de l’école :

« La ville est disposée à regarder s’il est possible de revoir la carte scolaire. Mais dire quelle est "disposée" ne nous satisfait pas. On continue d’achopper. Je me demande s’il n’y a pas des enjeux électoraux derrière. »

Reste la mixité dans les nombreuses activités socio-culturelles financées par la municipalité ou dans le