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Une intention (contrariée) : effacer la spécificité des quartiers

Le quartier du Val d’Argent a fait l’objet d’opérations lourdes de requalification urbaine au fil des procédures successives du Grand projet urbain (GPU), du Grand projet de ville (GPV) et du Projet de rénovation urbaine (PRU). Annoncé en 1992, le GPU visait à réintégrer ce quartier dans le marché urbain local, en adaptant son fonctionnement interne et en améliorant son image vis-à-vis de l’extérieur. Ce projet s’était principalement concrétisé par la démolition partielle de la célèbre dalle de 4 hectares du Val d’Argent Nord, autour de laquelle s’organisent des logements à dominante sociale, des tours en copropriétés et un ensemble commercial.

Le passage du GPU au GPV a marqué une inflexion, l’objectif étant de rééquilibrer une démarche jusque-là essentiellement urbaine au profit de sa dimension sociale. « L’entrée par le projet social » devait désormais subordonner les projets urbains et architecturaux à « la condition d’une amélioration réelle et significative dans la vie quotidienne des habitants du quartier ». Si le social devenait « le premier objectif de toutes les actions du Grand projet de ville », les actions sur l’habitat poursuivaient deux objectifs complémentaires. Le premier était tourné vers les habitants déjà présents dans le quartier car il s’agissait d’améliorer la qualité résidentielle « au sens de lieu de vie quotidienne » ; l’autre concernait les flux résidentiels entre le quartier et sont environnement, recherché par « une meilleure

inscription du quartier dans le marché du bassin local de l’habitat fondée sur l’attractivité et la mobilité résidentielle ». L’objectif de mixité sociale était évoqué, le GPV devant assurer « la capacité de renouvellement de la population ». Si le Val d’Argent présente une relative diversité des types de logements en raison du poids des copropriétés, le GPV visait à changer l’image du quartier, celle d’une ZUP des années 70 où « dominaient des concepts architecturaux et constructifs d’uniformité et de standardisation qui sont aujourd’hui porteurs de représentations négatives pesant fortement sur l’attractivité résidentielle ». L’axe d’intervention privilégié était la diversification de l’habitat : soutien et valorisation des copropriétés, réhabilitation des logements sociaux, remodelage des immeubles existants sur les sites en résidentialisation, opérations de renouvellement urbain intégrant des démolitions partielles lorsque le remodelage est insuffisant, création de nouveaux logements, en locatif ou en accession221.

Bien qu’en augmentation par rapport au GPU, les crédits mobilisés par le GPV (entre 10 et 15 millions d’euros) se sont avérés nettement insuffisants pour mettre en oeuvre tant le volet urbain que le volet social du projet. La convention signée entre la ville d’Argenteuil et l’ANRU, le 22 février 2005, a permis d’effectuer un bond financier considérable, 280 millions d’euros étant désormais réservés au Projet de rénovation urbaine, ce chiffre devant être porté par la suite à 330 millions d’euros. S’il se situe dans la continuité du GPV, la convention signée avec l’ANRU apporte plusieurs inflexions d’importance : « l’entrée par le projet social » n’est plus de mise et la réalisation de l’objectif d’attractivité résidentielle du Val d'Argent passe par un programme de démolitions plus ambitieux.

La convention évoque les nombreuses réhabilitations déjà effectuées, mais regrette le faible nombre de démolitions et d’opérations de résidentialisation réalisées par le GPV. Outre la réhabilitation de 2 669 logements (soit 51% du parc) et la résidentialisation de 1 475 logements, la programmation de 466 logements à démolir pendant la période de la convention doit permettre d’atteindre l’objectif de diversification de l’habitat. La municipalité souhaite que l’ANRU finance la démolition de 282 logements sociaux supplémentaires dans la cité Joliot Curie, située dans une autre partie de la ville. Dans ce dernier cas, des arguments techniques sont mis en avant par la municipalité. Mais comme l’explique un élu, les nécessités techniques sont aussi une opportunité pour réaliser la mixité sociale :

« Sur le projet Joliot-Curie, les données techniques sont venues en premier. Ce quartier a été construit dans l’urgence avec les matériaux de l’époque. On n’admet plus à notre époque qu’un ascenseur s’arrête tous les deux étages ou que le quatrième étage soit sans ascenseur. Il y a déjà eu deux réhabilitations. Une troisième est très difficile à imaginer. Cela coûte très cher. Les frais d’entretien augmentent d’année en année. Les gens ont bien soigné leur appartement, mais il y a des choses qui ne vont plus. La sécurité de l’alimentation en gaz est un problème très important. Les gens utilisent des bouteille de butane stockées dans les caves ! Les toitures sont en mauvais état, il y a des fuites. En même temps, on satisfera à l’exigence de mixité sociale. Puisqu’on remodèle la cité, on doit la prendre en compte. Mais ce n’est pas la principale raison à court terme. »

Au Val d'Argent, au contraire, la question de la qualité des bâtiments est peu mise en avant. La mixité sociale y apparaît comme un motif suffisant pour démolir, comme le précise le représentant d’un bailleur :

« Si on veut accroître l’attractivité, il n’y a pas d’intérêt à garder des bâtiments qu’on aura toujours du mal à attribuer. Avec les démolitions, on veut alléger les immeubles où les gens cumulent des difficultés. Mais en même temps, ça ne vit pas mal et les logements sont de bonne qualité. »

A Joliot Curie comme au Val d'Argent, les reconstructions doivent se faire dans un souci de diversification de la typologie des logements : maisons de ville, accession, locatif libre, logement étudiant. L’objectif explicite des démolitions combinées à la diversification des logements est en effet d’attirer une nouvelle population. « La diversification de l'offre de logement devrait ainsi permettre d'introduire une diversification du quartier en termes de population », lit-on dans la convention ANRU. Comme le précise un technicien, l’objectif de diversification de la population était déjà présent dans le GPV, mais il devient beaucoup plus opérationnel grâce à la démarche de diversification des logements engagée dans le PRU :

« Le projet de faire venir des populations extérieures est plus accentué dans l’ANRU que dans le GPV. Ce n’est pas forcément nouveau, mais c’est devenu possible avec la nouvelle typologie des logements. »

Pour mener à bien ces projets, et puisqu’il n’est pas envisagé de densifier les quartiers concernés, le PRU prévoit qu’une majorité à peine des logements sociaux détruits au Val d'Argent (257 sur 466) seront reconstruits sur le Val d’Argent ; le solde doit l’être sur d’autres quartiers d’Argenteuil (117) et dans d’autres communes du Val d'Oise (92). Pour la cité Joliot Curie, le taux de reconstruction de logements sociaux sur site serait du même ordre : 150 logements sociaux reconstruits sur site pour 282 logements détruits à l’horizon 2010.

A propos des relogements consécutifs aux démolitions, la convention ANRU a posé le principe du « relogement sur le quartier les familles qui le souhaitent », un « souhait majoritaire d’après les premières enquêtes sociales ». Mais il y a un écart entre la lettre du projet et son esprit, comme le précise un représentant de l’État :

« L’objectif de l’ANRU est de desserrer les quartiers avec l’idée de ne pas reconstruire sur place. En aucun cas il ne s’agit de reloger la population au même endroit. »

Une stratégie confirmée par le maire d’Argenteuil dans des propos rapportés par le Parisien :

« Cela ne sert à rien de démolir pour démolir. Au fil des ans, on a concentré des populations difficiles sur ce quartier. Il s'agit de mieux les répartir sur Argenteuil. »222

L’un des bailleurs présents sur le site, Val d'Oise Habitat, a utilisé la même argumentation à propos de la tour Broca, démolie le 22 août 2007 :

« Tout le monde ne sera pas relogé ici. L'objectif est aussi de mixer les populations »223.

Un tri sera opéré entre habitants puisque le maire assure « qu’il y aura une prime aux bons locataires »224 pour être relogés sur place. Un représentant de Val d'Oise Habitat nous précise que la

moitié seulement des locataires peuvent prétendre au relogement dans les nouvelles constructions :

« On reloge 50% des locataires des logements démolis dans les nouvelles constructions. Les autres peuvent être sur le patrimoine existant du quartier s’ils le souhaitent. On a aussi un partenariat inter-bailleurs pour ceux qui veulent aller en centre-ville. »

La municipalité table en fait sur des taux de rotation élevés qui devraient rendre possible le relogement sur place de ceux qui le souhaitent, comme l’explique cet élu :

« Même s’il y aura moins de logements sociaux dans le quartier, le projet ANRU permettra d’y faire rester ceux qui le veulent. Par exemple, à Joliot Curie, le taux de rotation est très fort, de près de 10%. Si le projet ANRU est accepté, il y aura assez de place pour le

222 Le Parisien du 09/05/2005. 223 Idem.

relogement de ceux qui le veulent, entre le logement social qu’on reconstruira sur place et le fait que des personnes ne veulent pas rester. »

Mais la réalité des taux de rotation semble en deçà des espoirs de la mairie. A propos de la Tour Broca, le chef du projet ANRU pour Val d'Oise Habitat reconnaissait qu’il ne sera pas possible de satisfaire toutes les demandes pour rester dans le quartier :

« C'est une vraie difficulté. Beaucoup veulent rester sur le site mais nous avons très peu de rotation. On ne pourra pas répondre à toutes les demandes, mais nous ferons le maximum pour concilier les intérêts réciproques. »225

Pour organiser la dispersion résidentielle des habitants, la ville promet de reconstruire dans d’autres quartiers d’Argenteuil les logements sociaux non reconstruits in situ, comme le précise le maire dans un autre journal local :

« A l’ouest de la ville, un autre quartier est en cours de renouvellement, cette fois sans financements de la municipalité. Des logements sociaux y seront construits pour compenser les 740 démolitions des secteurs ANRU. Nous rééquilibrons la ville en diluant le logement social dans les différents quartiers de manière à éviter les phénomènes de rejet »226

Afin de faciliter le relogement des habitants du Val d'Argent, le maire a imposé 20% de logement social dans toutes les opérations immobilières réalisées en dehors du périmètre du PRU. Il s’agit là d’une inflexion par rapport aux intentions initiales de la municipalité qui étaient de diminuer le taux global de 37% de logements sociaux sur l’ensemble de la commune en renvoyant les reconstructions à une échéance incertaine. Mais cette stratégie s’est rapidement heurtée à un obstacle de taille : le souhait d’une grande majorité des habitants de rester dans leur quartier (autour de 80% selon nos interlocuteurs) et a minima dans la ville d’Argenteuil (autour de 90%). Face à cette réalité et afin de ne pas compromettre le calendrier des démolitions, la municipalité a décidé d’accélérer les reconstructions de logements sociaux. Un représentant de l’État relate cette évolution :

« La municipalité s’était dit que moins l’on reconstruirait de logements sociaux neufs et plus les gens se barreraient de la commune. La volonté initiale était de diminuer le pourcentage de logements sociaux, mais cette volonté est très émoussée aujourd'hui. Les élus ont vu que ça ne se passait pas comme ça et ils ont décidé d’accélérer les reconstructions. L’épée de Damoclès financière, c’est le respect du calendrier du projet. Pour le faire avancer, il faut reloger et pour reloger, il faut respecter le choix des gens. On peut évidemment expulser après trois propositions de relogement, mais ça prend beaucoup de temps. Tout le monde à intérêt à ce que les relogements se fassent à l’amiable. La municipalité voulait disperser mais elle s’est rendue compte de la réalité : les gens ne veulent pas bouger. Les dogmatismes se détruisent d’eux-mêmes. Mais on reste en dessous des règles de l’ANRU car on reconstruit moins de 50% des logements sociaux détruits sur le site. »

L’obligation de reloger pour pouvoir procéder aux démolitions et la faiblesse des taux de rotation rendent moins crédible l’arrivée de populations nouvelles, en tous cas dans les logements sociaux reconstruits, comme le précise ce même interlocuteur :

« Comme il s’agit de quartiers très densifiés, on ne fera venir de nouvelles populations qu’à dose homéopathique en fonction de la vacance et des taux de rotation. Or, on voit

225 Idem. 226

que la majorité des gens souhaitent rester dans le quartier et ça mange toute la vacance. C’est surtout par l’accession à la propriété dans les copropriétés qu’on y arrivera. »

Mais l’accession à la propriété n’apparaît pas non plus comme un levier suffisant, comme l’explique un technicien du PRU :

« Le PRU n’est pas opérationnel pour déconcentrer. On est davantage dans la logique consistant à faire avec la population locale que dans la logique d’apporter une population nouvelle car il n’y aura presque pas d’accession à la propriété privée. »

Le souhait majoritaire des habitants de demeurer dans leur quartier s’apparente beaucoup plus à un choix par défaut qu’il n’est le résultat d’une quelconque stratégie de mixité endogène engagée par les pouvoirs publics. Des acteurs locaux font état d’une ambivalence des habitants entre l’attachement à leur quartier et le désir de déménager pour échapper à la discrimination, notamment chez les jeunes actifs :

« Les immigrés de la première génération sont dans une telle situation qu’ils n’ont pas envie de déménager, même s’ils n’ont plus d’espoir que ça change. C’est plus contradictoire chez les jeunes. Ils se sentent victimes à cause de la stigmatisation et voudraient bouger, mais ils sont attachés à leur quartier. » (technicien de la politique de la ville)

« Tout ce qui stigmatise un quartier est intériorisé par les habitants d’une façon inimaginable. Ils ont un sentiment d’infériorité qui créé un problème majeur. Les discriminations à l’embauche font des ravages dans les esprits, ils les vivent comme un échec personnel. Ils intériorisent l’échec et le mépris. Pourtant, les jeunes sont très motivés, ils veulent tellement s’en sortir. Mais quand il réussissent, ils s’en vont. Le critère de réussite pour un jeune, c’est de s’acheter un pavillon à Cormeilles. » (représentant de l’État)

Dans ce contexte, l’organisation de parcours résidentiels à l’échelle de la ville n’est pas la priorité première des pouvoirs publics :

« On a du logement social, voire très social, et du logement libre très cher. Il manque un créneau entre les deux : l’accession sociale pour permettre aux habitants du logement social qui ont les moyens d’accéder à la propriété. On commence à penser des outils au niveau de la ville. Mais ce n’est pas la première priorité à Argenteuil. Il s’agit d'abord de créer une nouvelle offre dans les quartiers. » (technicien municipal)

Un technicien du PRU va jusqu’à évoquer une « barrière invisible » qui interdirait l’accès des quartiers pavillonnaires en voie de valorisation rapide aux habitants du Val d'Argent en ascension sociale :

« Le prix des maison dans les Coteaux augmente de 35% par an, une des plus fortes progressions en Ile-de-France. Ce sont des WASPS qui vivent dans l’entre-soi. Très peu de gens issus de l’immigration ancienne viennent y vivre. On sent une stratégie d’apport d’une population nouvelle, extérieure à la ville, avec la connivence de la municipalité et des promoteurs privés. On sent bien que c’est un moyen de repousser d’autres populations. Il existe comme une barrière invisible. C’est intuitif, mais j’ai le sentiment d’un fort contrôle dans l’accession à la propriété par les agences immobilières qui jouent sans doute un rôle de filtre. Sans quoi c’est incompréhensible. Le maire a beaucoup accroché sur la notion de trajectoires résidentielles à l’échelle de la ville, mais l’adjoint à l’urbanisme dit que le Val d'Argent, c’est l’affaire du maire. Son objectif à lui, c’est de chasser les pauvres des autres quartiers. » (technicien PRU)

La priorité centrale de la municipalité est le développement d’une offre privée dans le périmètre du PRU. Mais cette offre n’est pas spécifiquement conçue pour les habitants du quartier ; elle est au moins autant destinée à de nouveaux arrivants :

« Un avenant à l’ANRU est en préparation. 45 maisons individuelles en location-accession et en petits collectifs seront construits sur le quartier du Val d'Argent. Mais ils ne sont pas destinés au relogement dans le cadre du 1 pour 1. Les loyers ne seront pas les mêmes. Et même si l’on avait 45 demandes du quartier, il faudrait regarder les demandes extérieures pour faire de la mixité. » (technicien logement)

La municipalité n’a pas non plus de stratégie concrète pour contenir les prix dans de vente des logements. L’objectif immédiat est la valorisation du quartier, la réflexion sur son impact pour les habitants actuels ne sera engagée qu’ultérieurement :

« On sait qu’il sera difficile de maintenir les habitants sur place à cause de l’augmentation du prix des copropriétés. Il faudra contenir l’augmentation des prix grâce à l’accession sociale pour que cela ne fasse pas fuir ceux qui sont là. Mais ce sera délicat. L’essentiel est de faire décoller tout ça. On se posera ensuite des questions sur les conséquences. » (technicien municipal)

La création d’activités économiques dans la Zone franche urbaine serait un autre moyen de stabiliser les habitants en ascension sociale. Mais ce n’est pas non plus une réelle priorité de la municipalité :

« Avec une ZFU dynamique, on pourrait avoir de jeunes créateurs d’entreprises non seulement de l’extérieur, mais issus du quartier. Des villes font du boulot par rapport aux besoins des entreprises, ici ce n’est pas le cas. Il est tout de même paradoxal de voir la municipalité PCF de Bezons s’occuper de faire venir des entreprises alors qu’ici l’UMP fait l’inverse : d'abord faire venir des habitants et ensuite les entreprises. Argenteuil se mobilise plus sur le logement et l’urbanisme que sur l’économique. Ça se voit davantage, c’est plus facile. » (représentant de l’État)

Quant aux actions sociales ou économiques destinées à la promotion individuelle, elles pèsent d’un faible poids en regard des dépenses consenties en faveur de la rénovation urbaine. Certes, un charte d’insertion a été signée dans le cadre de l’ANRU et l’Office indépartemental d’HLM a créé des postes en insertion, mais un de ses responsables admet qu’il est « plus facile d’agir sur le logement que sur l’emploi, car c’est plus rapide. » Les financements de la politique de la ville destinés au Contrat urbain de cohésion sociale (CUCS) ne sont pas seulement infiniment plus réduits que les financements dédiés au PRU, mais leur efficacité est perçue comme très relative :

« L’équilibre actuel entre l’urbain et la promotion individuelle n’est pas satisfaisant, mais la promotion individuelle est beaucoup plus difficile. On n’évalue pas l’efficacité des mesures emploi, ni les actions de la politique de la ville. On n’a aucun outil évaluatif dans le CUCS. On repart sur la politique de la ville pour trois ans savoir du tout si ce qu’on a fait a servi à quelque chose. » (représentant de l’État)

La rénovation des établissements scolaires est une priorité du PRU soulignée par beaucoup d’acteurs locaux. Mais elle est avant tout envisagée comme un levier d’attractivité pour des ménages extérieurs.

« L’attractivité est le facteur le plus important. Cela passe en particulier par le développement économique et surtout l’école. Le projet de rénovation urbaine d’Argenteuil a un volet important sur la reconstruction et la réhabilitation des établissements scolaires. La création d’un IUT au sein de la ZUS concourt aussi à la mixité. » (représentant de l’État)

« Les cadres moyens n’ont aucune envie de mettre leurs enfants dans les établissements publics d’Argenteuil. La politique de la ville et les associations sont très actives. Les