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• Choix méthodologique

En menant des entretiens dans le cadre de notre mémoire de recherche, nous avons commencé à construire un projet de thèse. En avril 2014, nous étions encore étudiante en master et avons posé quelques questions à Philippe Chouard alors à la Direction de la voirie6. Il indiquait alors que Bastille et Italie étaient des projets de la nouvelle Maire sans pour autant que ces choix soient arrêtés. Nation, Denfert et Gambetta étaient envisagés. C’est en octobre-novembre 2014, lors de notre inscription en thèse, que le projet des sept places est officialisé. Pour autant, seules trois places sont alors l’objet du travail des équipes sur les sept. La Place des Fêtes avait commencé en 2012, l’équipe poursuit son travail et intègre ce plus large programme. Les Places de la Nation et de la Bastille sont lancées. Nous partons donc de ces trois projets pour s’intéresser progressivement aux autres places au sein de réunions dites AGORA et/ou dédiées aux sept places (en se focalisant toujours sur ces trois places). Lors de ces premiers mois, il n’était pas question que d’autres places soient réalisées en même temps. Pourtant, peu de temps après, les autres places sont lancées simultanément. Le nombre d’acteurs à voir s’est accru avec le temps tout comme les thèmes à étudier. Notre terrain était fait d’incertitudes – comme tout projet – et ses temporalités et sites n’étaient pas fixes. Philippe Chouard nous donne alors un premier contact – ingénieur de la DVD en charge du réaménagement des Berges de Seine. Ce dernier identifie deux premiers contacts – chefs de division au SAGP-DVD – qui travaillent respectivement sur les Places de la Bastille et des Fêtes. Les premiers entretiens sont menés en novembre 2014, un mois après notre inscription en thèse. Ce sont les professionnels du SAGP, en charge du réaménagement de la Place des Fêtes, qui, les premiers, nous font confiance et nous permettent d’être présente sur le terrain. L’accès au terrain n’est pas aisé ; certaines portes ont été fermées tandis que d’autres opportunités se sont présentées. La Ville de Paris représente un univers politique et administratif complexe. Accéder aux élus est une chose, accéder aux réunions techniques en est une autre. Ce sont in fine les imprévus, les portes

6 Philippe Chouard était alors à la Direction de la voirie. Lors de ce second entretien en vue de préparer notre projet de thèse, il était à la Direction du Patrimoine et de l’Architecture, chef du STEGC (Service Technique de l’Énergie et du Génie Climatique). Mail du 18 avril 2014.

ouvertes ou fermées qui nous permis d’accéder à un ensemble riche de données. Il était ainsi prévu de collecter diverses données et d’élargir ou de restreindre certains points en fonction des possibilités qui étaient offertes. Au fil de ces étapes, en raison du tissage d’un réseau et de la confiance qui nous est accordée, nous avons aussi accès à davantage de données, d’avis personnels et de ressenti.

L’objectif premier et le plus important qui a guidé cette démarche est l’analyse du travail. Il s’agit de voir des situations de travail et leur transformation mais aussi des changements et des processus de changements du côté des pratiques et des savoirs de professionnels qui interviennent ici dans un projet d’espace public. Notre démarche tient en quatre étapes principales et quelques imprévus :

- Une recherche bibliographique sur les acteurs de l’aménagement et les pratiques professionnelles, notamment, et documentaire (documents relatifs au projet, documents produits par la Ville de Paris, vœux du Conseil de Paris, documents de restitutions des ateliers publics). C’est aussi le maintien d’une veille permanente par l’intermédiaire des acteurs du projet et de listes de diffusion par mails (Mairies d’arrondissement des 11e et 12e,, associations de la Maison de la Place des Fêtes, d’une partie du Secrétariat Général de la Ville).

- Une enquête menée par entretiens. Les entretiens ont été menés avec la quasi-intégralité des acteurs concernés par ces projets de places : depuis les acteurs institutionnels en passant par les services de la Ville et les différents autres acteurs impliqués (PAVEX, Cisco, APUR, Cabinets de la Maire, ThinkPhonic, etc.).

- De façon parallèle à ces entretiens, nous avons pu intégrer les réunions organisées en interne à la Ville de Paris, des réunions fermées liées au projet (réunions de travail traditionnelles ou plus atypiques : DVD/associations de quartier pour préparer une présentation commune, par exemple), mais aussi les différents séminaires liés au projet. Ces réunions ont permis à la fois de dépasser la méfiance parfois présente en entretiens, d’obtenir davantage d’informations sur le projet et les pratiques et choix des acteurs, d’être intégrée aux listes d’envois des mails d’informations et de réunions, notamment, de la Ville de Paris. La participation à plusieurs réunions a aussi été accompagnée de l’intégration à des échanges entre professionnels par mails ou lors d’échanges informels ; ne serait-ce que pour recevoir les confirmations de participations aux réunions, le numéro des salles réservées pour les services, etc.

- Une dernière grande étape est l’organisation de derniers entretiens avec des professionnels déjà rencontrés ou des professionnels moins directement concernés par ce projet afin de recueillir cette fois des informations relatives à leur formation, leur parcours, leur métier. Ces entretiens ont été menés avec les ingénieurs et architectes de la Ville de Paris.

- A ces différentes étapes préparées dans le cadre de choix méthodologiques, s’ajoutent différentes autres activités qui se sont présentées comme des opportunités. Ces activités ont pu permettre de s’intégrer davantage au projet, de rencontrer davantage d’acteurs non rencontrés par voie d’entretiens ou de saisir davantage le contexte institutionnel et administratif de la Ville de Paris ; à l’image de la participation imprévue à la campagne « Harcèlement de rue » 2016 de la Mairie de Paris qui a permis de voir un événement supplémentaire lié au genre à Paris mais aussi l’importance du projet « sept places » pour les femmes qui ont pris en charge cette campagne. Les deux séminaires « Réinventons

nos places » auxquels nous avons pu accéder grâce à l’une des professionnelles de la DVD ont été d’une grande richesse tout comme le séminaire Genre & espace public. Une primo-intégration permet ensuite de justifier, de légitimer une présence, de la rendre naturelle aussi. Il y a enfin la réponse à l’appel d’offre de MOE 2 présentée en première partie. Nous avons pu intégrer une équipe pour y répondre et donc recevoir les documents de l’appel, entendre ce que d’autres professionnels extérieurs pensaient du projet, recueillir leurs incompréhensions comme celles des services. Toutes ces activités supplémentaires étaient imprévues. Elles entrent cependant dans les aspects méthodologiques. Au-delà des choix méthodologiques, les activités imprévues ont apporté des appuis relationnels au sein du projet, des ressources supplémentaires, des éléments de contexte et une vision plus fine du projet.

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• Analyser un projet et saisir des professionnels « en cours d’action » : une démarche progressive d’immersion et d’acculturation entre observation en réunions et entretiens

Les premiers entretiens ont été menés dès le 19 novembre 20147. Ils ont d’abord concerné les équipes projet des trois places étudiées : les ingénieurs (chef de division et chef de projet) et les architectes voyers des Places des Fêtes, de la Nation et de la Bastille. D’autres entretiens ont été mené, parallèlement, avec des ingénieurs d’autres services de la Ville (service de l’éclairage ou Agence de la Mobilité par exemple). Chaque professionnel, progressivement intégré au projet, a été contacté pour mener un entretien, de la Mission PAVEX à l’agence de concertation en passant par les élus et conseillers de l’Hôtel de Ville (Alice Tercé, chargée de l’urbanisme au bureau de Jean-Louis Missika ou Aurélien Rousseau, alors au Secrétariat Général, etc.). Nous avons mené certains entretiens de façon à avoir un regard spécifique sur une place donnée et d’autres de façon à avoir une vision globale sur le projet. Quelques entretiens supplémentaires portant sur la question du métier ont été menés, pour certains auprès de professionnels déjà rencontrés. En tout, 41 entretiens ont été effectués.

Nous avons commencé une série d’entretiens qui visait à rencontrer la majorité des acteurs du projet – tout du moins en lien aux réaménagements des Places des Fêtes, de la Bastille et de la Nation – avec des questions assez larges. De premiers entretiens au SAGP ont permis d’accéder à d’autres ingénieurs et architectes de la Ville. Des entretiens menés à l’Hôtel de Ville ont pour certains été plus complexes. L’un de ces entretiens – assez difficile à vivre en tant que jeune doctorante8 – nous a finalement donné accès à une autre parole du côté des acteurs du projet. En partageant ces quelques déconvenues avec l’un des acteurs de l’Hôtel de Ville, les autres acteurs ont formulé les mêmes réserves quant à cette personne et nous ont fait confiance. Les entretiens menés à l’Hôtel de Ville notamment avec Aurélien Rousseau9, alors au Secrétariat Général ont été très riches pour comprendre les orientations données au projet

7 (Inscription en thèse au 1er octobre 2014).

8 Ces accès facilités ou au contraire, ces portes fermées posent la question de l’accès au terrain, ici à la Ville de Paris. L’accès aux activités et à la parole des services a pu être difficile en raison d’une crainte quant à la fuite d’informations ou au jugement parfois. L’accès aux élus et conseillers de l’Hôtel de Ville et des mairies d’arrondissement peut tout autant être aisé que difficile (toute information est secrète). L’accès a, ici, été permis et facilité par une des équipes projets sur les places (côté services). Progressivement, ma présence a été acceptée et nous avons pu nous entretenir avec davantage de professionnels et/ou d’acteurs grâce à des « intermédiaires » (un professionnel en recommande un autre, etc.).

9 Nous le remercions par la même occasion pour son accueil chaleureux et son intérêt pour notre tout récent sujet de thèse à l’époque.

du point du vue du politique et pour comprendre l’organisation administrative générale de la Ville. La majorité des autres entretiens se sont faits au sein des services ou par leur intermédiaire pour rencontrer l’agence de design sonore ThinkPhonic, l’entreprise Cisco ou encore l’agence de communication et de concertation, Trait Clair. L’accueil a le plus souvent été chaleureux et notre présence récurrente a permis de poser davantage de questions précises.

La grille d’entretien dans un premier temps très large s’est recentrée progressivement et s’est adaptée à chaque professionnel. Il ne fallait parfois qu’orienter la discussion autour d’une thématique pour obtenir le plus d’informations possibles. Avec le temps, des questions beaucoup plus précises, en intégrant des notions inconnues au début de la thèse telles que « conducteur d’opérations » - qui est un titre de poste spécifique – ont pu être posées. Parallèlement, et cela dès le début, grâce à plusieurs ingénieurs qui ont accepté notre présence, il a été possible d’être présente au sein des réunions en interne à la Ville de Paris.

« Elle (la réunion) suppose aussi implicitement l’existence d’un langage commun permettant la

discussion. Il est donc particulièrement fécond de s’intéresser (…) à des réunions se déroulant dans des contextes de forte asymétrie, mettant aux prises des participants appartenant à des « mondes » hétérogènes, agissant en référence à des échelles différentes, et où l’existence d’un langage commun – au sens propre et figuré – ne peut être postulée a priori. » (De l’Estoile, 2015,

p.3).

Cette citation de Benoît de l’Estoile dans son introduction sur l’observation en réunion10 signale tout l’intérêt d’assister à des réunions pour accéder à des mondes hétérogènes, dans notre cas des mondes professionnels. Elles permettent d’accéder notamment à des langages. Elles permettent aussi, et c’est là le principal intérêt, d’observer et d’analyser in situ des pratiques dans un contexte de changement.

Pour y accéder, nous avons promis, à notre initiative, et tenu la promesse de ne pas extraire et publier des informations le temps du projet. Par ailleurs, il ne s’agissait pas de s’intéresser aux questions de budget ou aux échanges au niveau politique. Il a fallu leur prouver que nous tenions simplement à observer leur travail, comprendre et analyser ce que les acteurs du projet font et comment. En commençant cette thèse, il n’y avait pas de stratégie donnée quant aux réunions à observer ou non, tout simplement parce que l’accès n’était pas aisé. Nous avons assisté aux réunions auxquelles nous pouvions assister puis complété d’éventuelles lacunes par d’autres entretiens, lectures de compte-rendus ou présence en réunions de concertation. Aucun enregistrement n’a été fait car nous avions promis aux équipes de ne pas les enregistrer. Des prises de notes les plus complètes possibles ont été faites pour chaque réunion ou séminaire. Observer en réunion a été un jeu de composition et a donné l’occasion de mieux connaître la Ville et les acteurs du projet. Sur les premières notes prises en réunion, la DEVE (Direction des Espaces Verts et de l’Environnement), était orthographiée « DEV »… Il n’y avait pas de noms mais des moyens de distinguer tel ou tel professionnel par son service. Progressivement, les noms sont naturellement précisés ou seules les initiales suffisent, ce qui simplifie notamment la prise de notes. Ces prises de notes ont aussi été un exercice car des termes techniques sont échangés : « La réunion est un dispositif spécifique d’interaction combinant, dans des proportions variables, circulation de la

10 Cet ouvrage part d’un article de Gluckman (2008) pour décrire des réunions, réaliser une ethnographie des modes de gouvernement en action dans des configurations dites post-coloniales. C’est donc un contexte très différent. Mais du point de vue méthodologique, cette introduction d’ouvrage convient à nos choix méthodologiques.

parole et formalisation » (Comerford, 1999 ; In : De l’Estoile, 2015). Nous avons suivi 40 réunions. Par l’entremise de ces réunions, nous avons pu rencontrer 21 autres professionnels, non rencontrés dans le cadre d’entretiens (en raison d’un refus notamment). Parmi elles, il faut distinguer les réunions organisées par la Direction de la voirie de la Ville de Paris, celles organisées conjointement par les services et Cisco ou encore par Maturescence/Genre et Ville. Une liste des entretiens réalisés est en annexe mais elle est anonymisée car nous souhaitons respecter l’anonymat des équipes de la Ville et des autres professionnels rencontrés. Nous y précisons les titres professionnels et montrons ici où se situent ces entretiens dans un organigramme. Les réunions sont quant à elles symbolisées sur un schéma en fin de première partie, afin d’accompagner la lecture du manuscrit de thèse.

Les réunions ici :

(1) sont le lieu d’une réflexion commune à un ensemble de professionnels travaillant dans un même domaine, se reconnaissant entre eux comme « pairs ».

(2) permettent d’accéder donc autant au « travail ordinaire » qu’aux conversations informelles qui suivent souvent les réunions.

(3) permettent aussi de rencontrer d’autres professionnels à travers une focale spécifique, de prendre la mesure des différences de vocables et de mondes professionnels.

(4) sont un accès privilégié à un processus de résolution de problèmes en cours.

(5) sont enfin, bien qu’assimilées souvent à une perte de temps, le lieu au sein duquel des choix sont faits ou des argumentaires préparés en vue d’une présentation aux élus. L’évolution du projet, dans les orientations qui lui sont données, est mis en évidence.

Comme le précédent schéma souhaite le montrer, ces étapes se sont fait successivement ou parallèlement, me donnant accès progressivement à d’autres types de réunions et à des entretiens supplémentaires.

Au-delà de ces réunions et entretiens, nous avons pu participer aux deux séminaires Réinventons nos places – les 29 mai et 19 novembre 2015 - et au deuxième séminaire Genre & Espace publics le 10 octobre 2016. Nous avons pu accéder au premier séminaire « Réinventons nos places » par l’intermédiaire d’une ingénieure du SAGP et de Trait Clair11 qui nous a inscrite parmi les participants. Quelques jours avant ce séminaire – pour lequel la forme et le fond posaient question aux services comme aux organisateurs (services, APUR, Trait Clair) – nous apprenons davantage quant à sa nature. « Il s’agit de faire

intervenir des experts internationaux de l’aménagement des espaces publics, de réunir les différents acteurs (techniques et politiques) et de réfléchir ensemble lors de tables rondes à comment faire des aménagements innovants, plus souples, économes et écologiques à décliner sur les 7 places retenues dans cette mandature (...) » (mail d’une ingénieure, mai 2015). Nous y participons alors en intégrant

une des tables rondes de réflexion organisées l’après-midi et sommes rapporteure de cette table. Les détails seront donnés au sein du manuscrit. Cet événement a donné une première vision globale, à

11 Agence de « communication de projet », en charge de la concertation pour la Place des Fêtes puis les six autres places.

l’époque, du projet des sept places et de ses enjeux politiques : une mise en situation des services avec d’autres professionnels pour faire évoluer des pratiques professionnelles. C’est aussi une première rencontre avec des « experts » désignés sur les places, des différents services et de leurs échanges avec le collectif ETC par exemple, assis à notre table. C’est en plus un accès direct au discours politique lié à cet apprentissage en cours, puisque la Maire de Paris, Anne Hidalgo, et Jean-Louis Missika12 y firent un discours en fin de journée.

Le second séminaire, organisé le 19 novembre, prend une forme différente. Le premier séminaire était divisé en une matinée de présentation des experts de projets réalisés – international ou français – et une après-midi de tables rondes de réflexions pour finir sur une restitution globale de la journée, de ses apports pour le projet. Le second séminaire est divisé en une matinée fermée aux extérieurs, d’échanges entre les experts et les architectes13 et en une après-midi de présentation des services devant le public de l’avancement de leur travail. Les experts autour de l’écran réagissaient en direct pour faire des propositions. Les services ont en charge de faire état de la programmation faite place par place. Le premier séminaire était organisé à la Cité de la Mode et du Design dans une grande salle moderne et vitrée. L’après-midi, les participants avaient travaillé autour de plusieurs petites tables rondes. Tandis que le second séminaire était organisé à l’École des Ingénieurs de la Ville de Paris. L’après-midi, les services présentaient leur travail sous la forme d’un exposé oral accompagné de diapositives projetées à l’écran. Les experts étaient répartis autour de part et d’autre de l’écran. Les participants étaient assis dans l’amphithéâtre, spectateurs de la présentation.

Le 10 octobre 2016, c’est un autre séminaire qui se tient à la Cité de la Mode et du Design, traitant cette fois du Genre et de l’espace public, consacré en partie au projet des sept places mais pas uniquement. Nous y sommes conviée par l’intermédiaire de Christine Guillemaut, qui est un acteur important, aux côtés de Jean-Christophe Choblet, dans l’inscription du genre comme question à poser dans le projet « Réinventons nos places ». Ce séminaire est le second organisé sur cette thématique. Le mail d’invitation qui nous a été adressé le 26 septembre 2016 nous renseigne sur les objectifs de cette journée :

« La ville de Paris s’est engagée depuis deux ans dans un travail à long terme sur les enjeux de

genre et d’espace public. Ce thème, nouveau dans le monde de l’aménagement urbain et de la planification de la Ville, a été choisi pour améliorer encore nos pratiques, nos méthodes et nos outils pour ce qui concerne la prise en compte des aspirations différenciées des femmes et des hommes dans la cité.

Le projet des « 7 places » sur le réaménagement de l’espace public a été une formidable