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Ces professionnels, principalement intégrés à la Direction de la voirie et à la Direction des espaces verts, sont à la fois maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre et relèvent les différents défis de l’Hôtel de Ville. S’il s’agit pour la Ville de revoir les façons de faire, de faire naître une autre culture de l’espace public, les services sont clairement visés. Ils représentent, en effet, la culture de l’aménagement des espaces publics parisiens, ce, depuis le XIXe siècle. Nous nous attachons à présenter les services concernés par le projet. Il s’agit également de regarder plus en détail ces professionnels à travers leurs compétences, leurs activités de travail et les contours ou les frontières de leur activité (Section 1). Leur pratique est souvent méconnue et identifiée à l’application de la norme. Il est apparu essentiel de revenir sur ces professionnels de la Ville de Paris, ne serait-ce que pour éclairer leur posture, leur façon de travailler qui sont présentées ultérieurement.

L’identité des services et leurs pratiques sont également inscrites dans une histoire politique de l’aménagement des espaces publics, que l’on pourrait grossièrement retracée par la transition progressive entre une politique en faveur de l’automobile à son inverse aujourd’hui (Section 2). Les services, chargés de la voirie, s’inscrivent dans cette histoire. Le projet des sept places s’y inscrit également. La Ville voudrait installer une rupture, tant dans cette histoire que pour les pratiques des services.

Section i — PRÉSentAtion et tentAtiVe De DÉFinitionS DeS GRoUPeS (De) PRoFeSSionneLS DeS SeRViceS De LA ViLLe De PARiS

Les services de la Ville de Paris sont les professionnels les plus mobilisés dans ce projet de réaménagement de places. Ils sont également ceux qui incarnent les évolutions des façons d’aménager l’espace public parisien, abordées plus tôt. Cette section adopte une approche par métier et par groupe professionnel pour décrire certaines caractéristiques, certaines compétences et les activités de travail des services. Notre travail de thèse ne s’inscrit pas pleinement dans la sociologie des groupes professionnels. Pour autant, cette discipline nous a donné des mots, des façons de décrire et une manière de regarder. Cette section s’attache donc régulièrement à faire référence aux écrits de cette sociologie.

De la nécessité de présenter plus en détails les services de la Ville de Paris

Les services techniques sont donc au centre du projet. Jusqu’à l’intervention des collectifs sur les places, les services prennent seuls en mains ces demandes d’évolutions des savoirs, font seuls face à ces exigences. Mais, il s’agit d’aller au-delà d’une simple présentation linéaire de services (leurs noms et métiers notamment). Cela est apparu nécessaire au fil du travail de terrain.

En effet, nous connaissons peu les professionnels et les différents services qui composent la Ville de Paris et travaillent à l’aménagement de ses espaces publics. Nos premières notes d’observation témoignent de cette méconnaissance. Au-delà de cette première prise de contact, nous avions une approche simpliste de ces professionnels. Ils sont associés de façon générale à un ensemble d’ingénieurs, qui après avoir été formés à l’Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris et passés le concours de la Ville, reproduisent des gestes hérités de leurs prédécesseurs. Ce portrait très général qui nous a naturellement conduit à parler d’un groupe professionnel uniforme et unifié n’est que très partiel. En cela, c’est en soi un résultat de notre travail de recherche. Il n’y a pas que des ingénieurs à la Ville de Paris. Nous avons également rencontré des architectes voyers dont la plupart ont exercé en bureau d’étude avant d’intégrer la municipalité. La profession d’ingénieur désigne en réalité plusieurs grades, plusieurs spécialisations et une grande diversité de parcours professionnels. Il est rapidement apparu nécessaire de comprendre ce que sont ces services, ce que désigne ce terme de services ou savoir qui sont ces professionnels, décrire ce qu’il font au quotidien. L’organisation des services de la Ville et les compétences et activités de travail au quotidien de ces professionnels sont relativement peu connus. Comme l’écrivent Georges Benguigui et Dominique Monjardet (1984, p.103) : « La connotation technique du mot ingénieur est si importante que la réponse à la question « que font les ingénieurs ? » paraît évidente : ils s’occupent de la technique ». Or, c’est effectivement restrictif.

Plusieurs travaux universitaires récents traitent des services, de la direction de la voirie ou d’une autre direction. Les travaux d’Antoine Fleury (2008, 2009), de Camille Gardesse (2011), de Joël Idt (2009) ou de Julie Roussel (2016) peuvent être cités par exemple. Ces auteurs ont mené des recherches sur la Ville de Paris et ont présenté les services techniques. Leur travail très riche permet de brosser le portrait de ces services à travers une politique publique donnée ou à travers les liens entre le politique et le technique par exemple. Mais il y a moins d’informations sur les services de la voirie et plus encore sur

les professionnels en charge de l’aménagement des grands projets. Ce qui nous a manqué également est un travail ayant spécifiquement trait aux titres professionnels. Les acteurs des services de la Ville sont souvent nommés à travers leur position dans un service : ils sont chefs de projet dans tel ou tel service ou telle direction. Mais qu’en est-il de leur métier et de ses spécificités ?

Cette section vise également à trouver le meilleur moyen de les nommer car les textes scientifiques parlent tantôt d’agents, tantôt de services, de techniciens, d’ingénieurs, de directions. De qui parle-t-on dans ce travail de thèse ? D’agents de la Ville ? Ils sont très nombreux et s’occupent de thématiques aussi diverses que le sport, la petite enfance ou les espaces verts. Des services ? Oui, pour partie. Mais de quel service ? D’ingénieurs et d’architectes ? Oui, mais dans quel service et quelles sont leurs expériences et leurs parcours ? Ces différentes strates correspondent aussi à notre travail de terrain : nous avons commencé notre travail en parlant des services de façon générale puis des strates, des niveaux de détails (quel service, quels métiers, quelles spécificités?) ont peu à peu été ajoutés. Cette section propose ainsi de démêler les différents enchevêtrements de professionnels et d’échelons à la Ville de Paris, principalement les services traitant de la voirie. Au premier plan, l’Hôtel de Ville notamment le Secrétariat Général, les mairies d’arrondissements et les différentes directions. Au sein de chaque direction, plusieurs services ou agences se recoupent elles-mêmes en divisions et agences d’études ou missions. Chaque service est composé d’ingénieur (ingénieurs Travaux Publics notamment), de techniciens et d’architectes-voyers entres autres. Les ingénieurs et les architectes voyers travaillent ensemble et forment l’un et l’autre un groupe professionnel unique, attachés à Paris, à son histoire. L’entité « service » les regrouperait et formerait en soi un groupe de professionnels. Ces différentes strates sont importantes à distinguer et permettent de rendre compte de l’ensemble que forment les services de la Ville tout en faisant ressortir ses nombreuses spécificités, l’hétérogénéité des groupes (de) professionnels pour reprendre des termes propres à la sociologie des groupes professionnels.

Le terme de « service technique » est par ailleurs communément utilisé pour désigner l’ensemble des fonctionnaires ayant été reçus au concours de la Ville de Paris, et composant les différents « services » ou « bureaux ». Le terme de « technicien » également est utilisé pour désigner à la fois les ingénieurs et architectes chefs de projets et d’équipes et les sections territoriales de voirie. Ces termes, employés largement, peuvent prêter à confusion et effacer les spécificités de chaque professionnel. En réalité, ce terme que nous empruntons également ne retranscrit que peu la diversité de ces services et leurs spécificités. Le terme de « technicien » est par ailleurs souvent dévalorisé (le technique face à des fonctions plus « nobles » ?).

Il s’agit d’observer les réalités du travail (Bouffartigue, Bouteiller, 2004). Pour cela, il est nécessaire d’énumérer, de mentionner quelques-unes des compétences d’une part, et activités de travail, d’autre part, des ingénieurs et architectes voyers. « Réinventons nos places » est le temps privilégié de la Ville de Paris pour réfléchir aux façons de faire et place certains de ses services en situation d’apprentissage ou d’adaptation à des situations inédites. Il est alors intéressant et nécessaire de regarder quelles sont les compétences et le travail quotidien mené par ces professionnels. Le choix d’aborder les services et ses professionnels en partie à travers les compétences et le travail quotidien vient également du fait que

– outre la méconnaissance relative de leurs activités – les ingénieurs et architectes voyers eux-mêmes savent leurs pratiques méconnues d’une part, et souhaitent eux-mêmes travailler à la mise en visibilité de leur profession. En effet, un des architectes voyers explique que « personne ne décrit ce qu’on

fait ! » (entretien SAGP, 2017). Sans conduire une recherche approfondie en archives92, les écrits sur les architectes voyers manquent notamment. Le seul ouvrage régulièrement cité est celui de l’association amicale et professionnelle des architectes-voyers de la Ville de Paris paru en 1998. Les architectes voyers rencontrés le possédaient tous et le considèrent comme une des rares publications présentant leur statut et leur métier93. Par ailleurs, l’un des architectes-voyers rencontrés a récemment procédé – courant 2017 – à la rédaction d’une fiche de poste résumant les fonctions de l’architecte-voyer au SAGP. Quant aux ingénieurs, ceux de la Ville de Paris ont pour spécificité d’être majoritairement diplômés de l’Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris et d’avoir passé le concours de la Ville. Les nombreux travaux sur la profession d’ingénieur ne permettent pas toujours de comprendre les spécificités des ingénieurs de la Ville. Par ailleurs, les titres d’ingénieur et d’architecte voyer correspondent bien à la définition de la profession et du groupe professionnel donnée par la sociologie des groupes professionnels. Pourtant, les observations menées montrent aussi une méconnaissance de ces professions. L’Hôtel de Ville restreint lui même ses services à l’application de normes, annonce des coupes budgétaires. Ils sont souvent ramenés à un statut de fonctionnaire et certains professionnels des services rappellent les mots de la Maire de Paris au 1er séminaire « Réinventons nos places » : « il ne faut plus penser petit fonctionnaire ». Leurs professions sont prestigieuses mais leur position dans une administration et le manque relatif de visibilité de leur travail tend à en donner une image fragilisée et restreinte de leur métier. Une première esquisse des contours de ces groupes professionnels paraît donc riche. Nous aimerions ainsi, pour faire ressortir des spécificités, des compétences propres, parler des ingénieurs et des architectes-voyers majoritairement au sein de la Direction de la voirie et des déplacements.

Quelques références sur les professions d’architectes et d’ingénieurs

Il existe des ressources importantes quant aux professions d’ingénieurs et d’architectes dans le privé. Suite à une revue de littérature ayant trait aux ingénieurs et architectes, il est apparu que ces travaux concernent une grande diversité de profils. Il existe une multitude de positions et de rattachements professionnels. L’architecte peut être libéral ou fonctionnaire d’un service public, l’ingénieur peut être ingénieur des Ponts, ingénieur des travaux publics. Les formations et les parcours de professionnalisation sont tout aussi différents. Ces ouvrages riches ont nourri notre travail ; nous en tirons parti de façon succincte et ciblée.

Les travaux sur les architectes traitent plusieurs aspects de la profession. L’architecte peut être étudié à travers ses activités et son identité professionnelle, notamment à travers des monographies et/ou la sociologie des groupes professionnels (les publications de Florent Champy notamment). Véronique Biau publie plusieurs articles sur les architectes. Elle traite de la position des architectes et de leurs stratégies de changement de position (Biau, 1998) et reprend cette approche avec les « architectes de l’habitat participatif » (Biau, 2012), architectes militants. Cristina Conrad et Serge Renaudie ont également

92 Nous avons pu consulter plusieurs ouvrages à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris mais un travail d’archives aurait été trop important dans le temps alloué. Nous espérons pour autant pouvoir y travailler un jour. Plusieurs références permettent de prendre connaissance de missions propres aux services de la Ville. Mais dans le temps, les noms de services changent et l’ « approche métier » est absente de ces archives. 93 Viviane Claude mène également un travail historique sur les architectes voyers. Il n’a pas encore été publié à notre connaissance.

réfléchi à la position de l’architecte, qui se réinvente comme médiateur entre la maîtrise d’ouvrage et les habitants (Conrad, Renaudie, In : PUCA, 2001). L’architecte peut être étudié dans ses relations dans la maîtrise d’oeuvre, avec la maîtrise d’ouvrage, dans la commande (par exemple, Evette, In : PUCA, 2001). D’autres travaux enfin étudient la dimension symbolique de son œuvre ou la charge symbolique de son titre. Olivier Chadoin croise notamment sociologie des professions et du travail pour étudier le capital symbolique des architectes et la façon dont ils s’en servent pour faire reconnaître leur place (Chadoin, 2010). Il a également publié avec Thérèse Evette des statistiques (étude commandée par le Ministère de la Culture au début des années 2000) sur les architectes. Ce dernier dossier est une autre ressource, mais qui, là encore, est à distance de notre intérêt pour les ingénieurs et architectes de la Ville de Paris. Ces textes sont néanmoins des ressources du point de vue théorique.

La plupart des travaux recueillis s’attachent à retracer l’histoire de la profession d’ingénieur (Saunier, 1995 – l’histoire des techniciens municipaux notamment à Lyon au XIXe siècle ; Vacant, 2001). Un article d’André Thépot (1984) sur les ingénieurs du Corps des mines revient sur la création de ce corps et leurs fonctions au XIXe siècle, et emprunte donc cette perspective historique. Une grande partie des travaux qui ont été fait sur les ingénieurs sont monographiques et s’intéressent à la constitution d’un groupe professionnel à travers la création d’un diplôme, l’organisation de la profession autour de codes, d’un syndicat ou d’une juridiction94 (Abbott, 1988). Charles Gadéa a beaucoup travaillé sur les cadres et les ingénieurs (Gadéa, Loubet, Roquet, 1996, Bouffartigue, Gadéa, 1997). L’une des entrées privilégiées reste la formation et les diplômes des ingénieurs. Un article avec François Pottier et Odile Wolbert traite des ingénieurs du CNAM, dont la formation continue les distingue des autres parcours d’ingénieurs (Gadéa, Loubet, Roquet, 1996 ; Gadéa, Pottier, Wolber, 2003). Il a également travaillé sur l’identité des groupes professionnels et signe l’introduction à un dossier « Enjeux environnementaux et dynamiques des groupes professionnels » et interroge les effets de ces questions environnementales sur le « noyau » de l’identité professionnelle, dans un réseau d’interdépendance (Gadéa, 2015).

Si ces quelques références ne retracent pas l’ensemble des lectures faites ni l’ensemble des études menées, elles montrent cependant que les écrits sur ces professionnels au sein de la DVD sont assez peu nombreux. En cela, les thèses citées plus haut ont été très riches pour nous orienter et nous aider à comprendre le fonctionnement de l’administration de la Ville de Paris.

Il existe, en effet, peu de ressources disponibles concernant précisément les ingénieurs et architectes voyers de la Ville de Paris. Les architectes voyers et ingénieurs de la Ville de Paris sont l’objet de travaux historiques et monographiques. Les études les plus riches sont historiques. Elles retracent l’histoire de la constitution de ces deux groupes professionnels à Paris à travers les réorganisations de l’administration par le préfet Haussmann, la création d’un concours puis l’affirmation d’une identité qui leur est propre (compétences, organisation). Les travaux de Bernard Landau (Landau, 1998, 1992) s’attachent à retracer l’histoire des services municipaux parisiens à travers les aménagements et les évolutions de l’organisation des services et métiers, notamment au XIXe siècle. Toujours dans une perspective historique, il existe des monographies de professionnels (Geneviève Boisard sur Léon Salleron, architecte voyer de la Ville de Paris au XIXe siècle, 2013). Les travaux de Mathieu Flonneau abordent principalement la Direction de la voirie et des déplacements et livre l’histoire des politiques de circulation à Paris, des mobiliers implantés et des décisions prises par la direction. Ils sont d’une grande richesse notamment au sujet

de la DVD95. Les travaux universitaires sont une autre ressource majeure. Les thèses d’Antoine Fleury, de Camille Gardesse, de Julie Roussel et de Joël Idt ont déjà été citées. Les mémoires de Master de Sabrina Monny ou Célie Pillard peuvent également être cités. A travers l’étude comparative de politiques publiques, l’intérêt croissant pour la concertation dans les projets à Paris, les relations entre le technique et le politique à Paris : les services sont décrits. La Ville est présentée à travers ses différents services. La lecture de ces travaux de recherche permettent de s’imprégner d’un terrain qui leur a été propres, d’entrer dans une des spécificités de la Ville de Paris, de se familiariser. Pour autant, ces différents travaux n’abordent pas les services par une approche métier ; des ressources quant aux architectes et ingénieurs de la Ville de Paris en sont absentes. La thèse d’Antoine Fleury est très riche quant à la Direction de la voirie et des déplacements ; elle présente un schéma avec les principaux services et ses ramifications avec les STV. Elle présente également les autres directions avec un organigramme. L’auteur décrit alors les principales missions de la DVD mais aussi son rôle dans différents projets d’espace public. Ce travail de recherche a permis d’obtenir des données sur la DVD dans son ensemble. Le travail de thèse de Joël Idt, soutenu en 2009, présente le champ d’expertises, pour reprendre les termes de l’auteur, reconnues aux techniciens par le politique ou non. Dans un projet au cours duquel le politique est moins présent, le choix du type de mobilier relève de la compétence de l’architecte (Idt, 2009, exemple p.156). Quelques compétences sont données lorsqu’elles dépendent de la relation et/ou de la présence du politique. Une approche qui est d’autant plus riche que les services travaillent dans le temps d’une mandature de l’élu, avec des budgets donnés et un programme politique.

Une autre ressource principale quant aux professions de la Ville de Paris est la production de la Ville de Paris et de ses services eux-mêmes. Des architectes au service de la Ville est un ouvrage publié en 1998 par l’association amicale et professionnelle des architectes voyers de la Ville de Paris. L’ouvrage a maintenant une vingtaine d’années. Les services de la Ville souhaitent valoriser leurs corps de métier et la Direction du Patrimoine et de l’Architecture a publié plusieurs chroniques96 à ces fins. Ces chroniques ont été publiées pour rendre compte de certaines activités des architectes voyers et constituer un ensemble d’expériences conduites (ici par les architectes de cette direction). Une fiche de poste récemment rédigée par un architecte-voyer de la Direction de la voirie a pu être consultée, d’une part ; celle-ci répond à une volonté des architectes du service des aménagements de la Direction de la voirie de parvenir à cerner leur métier, à décrire leur rôle et leurs tâches dans ce service spécifique. D’autre part, nous avons eu connaissance de fiches ayant elles aussi pour objet de définir les tâches des architectes voyers, rédigées par le syndicat des cadres techniques, auquel sont inscrits une grande partie des architectes voyers de la Ville de Paris. Le travail de la DPA97 fournit enfin des monographies à l’image de la publication sur Jules Antoine, architecte voyer de la Ville de Paris de 1890 à 1923, dirigée par Pascal Martin.

Des informations complétées par une nouvelle phase d’entretiens : faire l’esquisse du travail quotidien d’un ingénieur et d’un architecte-voyer du Service des Aménagements et des Grands Projets