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La logique d’implantation des quartiers d’habitat collectif dans le cadre du projet urbain durable

II. Constat et actualité du thème

Dans un article Henri RAYMOND IN A.A. N° 174, intitulé : « habitat : modèle culturel et architecture » : il nous semble que ce mouvement a débuté par l’idée, résultant de quelques recherches sur l’habitat, que le logement n’était pas seulement le lieu de satisfaction de quelques besoins simples (manger, dormir, procréer, etc.) mais que ces besoins ne se manifestaient qu’à travers des modèles propres à chaque nation.

En urbanisme, satisfaire les besoins de l’Homme dans la conception urbaine est un facteur primordial pour l’habitabilité notamment les plus démunies. Dans cette optique, « Le logement social prend ses sources au XIXe siècle, face à la misère des taudis urbains, dans des utopies de collectivisation de l’habitat. Industriels, philanthropes, architectes et hommes politiques vont expérimenter des formes architecturales et urbaines diverses, cités de maisons ouvrières, palais

7 sociaux, immeubles collectifs urbains, quartiers de villes. Ces prototypes nourriront la réflexion des promoteurs du logement social que furent les sociétés d’Habitations à Bon Marché, puis les organismes HLM, jusqu’aux grands ensembles de l’après-guerre. » (http://www.matp-angers.eu/2008-2009/html/cours/3-boucher.html). Le débat ouvert au XIX siècle sur les inconvénients –ou les avantages- du logement en habitat collectif se poursuit et redouble d’intérêt depuis le lendemain de la deuxième guerre mondiale. ‘Les architectes dans la charte d’Athènes, deviennent de plus en plus nombreux. Ils sont convaincus que la crise du logement nécessite une rationalisation, qui ne peut se concevoir que dans un cadre d’habitat collectif’ (Stébé, J-M, 1998 : 94). Durant cette période, on a assisté à une vraie tentative de légiférer définitivement la conception de l’habitat collectif et d’instaurer un système de gouvernance spécifique en impliquant les services de l’état et les spécialistes dans la matière.

Durant et avant cette période aussi, les impératifs économiques et budgétaires ont pris le devant de la scène face aux sollicitations d’esthétique et d’harmonie. Cette tendance a rapidement montré ses limites voir les effets néfastes engendrés par les scènes urbaines résultats de son application. La conception urbaine est devenue une sorte de consensus entre les participants dans les congrès mondiaux de l’époque, par conséquent, les indicateurs de conception choisis ne sont pas basés sur des études profondes et historiques. Ce contexte a ouvert le champ vers la recherche d’une alternative qui est le projet urbain durable.

Pour certains professionnels de l’urbanisme et de l’aménagement, ce projet urbain est seulement une autre manière de qualifier des pratiques éprouvées. Il y a derrière cette notion tout un vocabulaire associé qui se présente comme un nouveau courant de pensée, de nouvelles approches, une nouvelle culture du territoire basée sur des registres logiques de planifications montrées leurs forces d’existence au fil de temps. Celle-ci se pose délibérément en rupture avec un ensemble de concepts et d’idéologies qui ont marqué les générations précédentes. Parmi celles-ci, il y a ce rejet de l’urbanisme amorcé de longue date à travers le mouvement moderne ponctué par les CIAM et formalisé les recommandations de la charte d’Athènes. En réaction à la planification urbaine fonctionnaliste qui a montré ses limites, nous assistons à l’apparition d’une nouvelle attitude que ce soit chez les théoriciens, les aménageurs et même les décideurs.

En ce sens Antoine Loubière, le 19 Mars 2002 dans la revue Urbanisme 324, déclare que :

« Les tendances principales du monde tel qu’il existe sont des tendances négatives…Par contre, le développement durable est une notion sur le plan moral, de rappeler nos devoirs vis-à-vis des générations futures et des êtres naturels ; sur un plan politique, de rappeler les limites de tout pouvoir et empêcher les dérives de la souveraineté populaire, en quelque sorte la disséminer et apporter un complément participatif à la démocratie représentative ; sur le plan technique, de savoir que tout n’est pas possible, qu’un certain nombre de services écologiques sont substituables et qu’il y a des possibilités techniques qui peuvent être extrêmement destructives pour l‘humanité, et pas simplement sur le plan naturel, mais sur le plan humain, social, etc. ».

Après 1987, un grand débat est engagé sur le devenir de la ville qui tente de s’ouvrir sur une alternative reposant sur le projet urbain qui intègrera des dimensions et les registres de planifications multiples omises par l’urbanisme moderne reposant sur des instruments ayant prouvés son inefficacité.

L'Algérie s’est impliqué dans l'ensemble des engagements internationaux par l’approbation et la signature des conventions et protocoles pour faire face à la situation pénible en matière d'environnement. On a observé ainsi au cours des dernières décennies une dégradation importante de l'environnement, causée par certains facteurs étroitement liés : ‘II s'agit de 1'évolution

8 démographique, de l’urbanisation accélérée et de l’industrialisation. Ces trois phénomènes qui entrainent une forte pression sur les ressources naturelles et les écosystèmes en détériorant les paysages et en portant atteinte à la qualité biologique des sols, font subir au pays des effets pervers car les facteurs de dégradation de l’environnement en Algérie sont liés à 1'absence de stratégie de développement clairement définie’ (Chenntouf, T, 2008 : 66). Et pour donner une main forte et assurer le soutien de l’économie nationale en conservant notre cadre environnemental sans aucun dégât, l’Etat algérien a réagi pour limiter au maximum les empreintes écologiques. Face à l’ampleur des dégâts l’Etat doit mettre un frein à l'exploitation irrationnelle des ressources naturelles. Donc, la réponse à cette situation est préserver l’écologie d’une part, et par la recherche d’un système d’habitat d’autre part.

Notre nouvelle politique urbaine doit prendre en charge tous les problèmes évoqués ci-dessus, pour redonner à la ville et aux quartiers le rôle véritable et la dimension tant quantitative que qualitative, qu’elles doivent, assumer dans le développement et la mise en valeur cohérente du territoire national dans son ensemble. Ces quartiers doivent être mis en scène selon des outils et des instruments adéquats et adaptés à leurs différents contextes. Actuellement, la politique urbaine générale doit ‘viser la réorganisation cohérente des réseaux urbains, doit donc se greffer une politique propre de la ville, liée à la gestion efficace et à la reconsidération des cadres urbains eux-mêmes et ce, grâce à une loi spécifique3’.

A travers notre démonstration précédente, on peut noter que la définition d’un modèle d’un projet urbain social et culturel ou des modes culturels en matière de logements sociaux collectif -pour l’Algérie en général et notre zone d’étude en particulier demande un consensus entre les acteurs urbains. Malgré des tentatives de changer des modes de planification dans la recherche de créer un modèle culturel à intégrer dans notre contexte mais on est loin par rapport aux quartiers pilotes qui existent partout dans les pays développés en Allemagne, en France, aux Pays-Bas.

Dans cette optique, pour favoriser le respect des engagements pris lors des sommets internationaux sur le développement durable, plusieurs Lander allemands ont initié des opérations pilotes concernant généralement l’habitat. Le programme logement locatif à structure bois (mietwohnungen in Holzsystembauweise) a été lancé en 1992…’L’objectif de ce programme, qui a touché environ 900 logements sur 22 sites, était de donner de nouvelles impulsions à la construction de logements, en prouvant qu’il était possible de réduire les coûts sans renoncer au confort et à une architecture de qualité. Des agences ont développé des prototypes de bâtiments à ossature et vêture en bois mettant en valeur différents systèmes constructifs. Terminé en 1993, l’immeuble des Danois Vandkusten à Nuremberg- Langwasser a été une des premières opérations de ce programme d’habitat social. La dernière est un immeuble de 17 logements sur quatre niveaux, avec des parois et des planchers en bois massif lamellé cloué, réalisé en 1998 à Ingolstadt- Hollerstauden par l’agence Ebe+Ebe’ (Gauzin- Müler, D, 2001 : 30).

Mais l’alternative écologique dépasse largement le domaine de l’architecture. ‘La démarche environnementale à travers laquelle elle se concrétise, est fondée sur stratégie globale et interdisciplinaire qui commence par l’aménagement du territoire et la planification urbaine’(Gauzin- Müler, D, 2001 : 34) dans le but d’améliorer les conditions de vie des citoyens en conciliant les progrès technologiques dans les domaines sociaux, économiques et environnementaux. C’est dans ce

3 Rapport du Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement ; Aménager l’Algérie de 2020, P136

9 contexte général que se trouvent nos questionnements envers les opportunités offertes pour l’implantation des quartiers d’habitat social collectif à qualifier systémique et durables.

III. Problématique générale

Si l’on veut que la ville soit à la fois efficace pour l’économie, performante du point de vue écologique tout en permettant un développement social équitable ; c’est la bonne définition de développement durable, autrement dit, la contribution de la ville à la politique de développement durable4.

Dans cette vision ’les acteurs […] tels que les municipalités, les ONG ou les entreprises, conscients de la dégradation de l’environnement urbain et soucieux de promouvoir un développement durable, ont construit un nouveau modèle pour la ville, destiné à remplacer le modèle de la Charte d’Athènes (1933) ou celui de la ville hygiéniste du XIXème siècle (Massiah, G, 1995 : 17-24). Cette ville fait sous la vision projet urbain, en effet, est en premier lieu une ville compacte, favorisant la mixité fonctionnelle et limitant les besoins de déplacements, sans qu’elle soit une source importante de pollution. Conçue comme un écosystème, elle doit aussi se développer en conservant son patrimoine historique et les équilibres naturels. La ville durable actuelle, en second lieu, est un système d’habitat complexe, une collectivité représentée par sa municipalité qui suscite, par son exemple, l’apparition chez les acteurs urbains, de comportements socialement responsables, et qui ne doit pas hésiter à utiliser ses prérogatives de puissance publique locale pour imposer dans ses domaines de compétence (transports, gestion du cycle de l’eau, gestion des déchets) le respect des principes du développement durable. Les acteurs urbains ont reconnu par ailleurs la nécessité d’instaurer de nouvelles formes de gouvernance inspirées par la démocratie participative et indispensable pour l’élaboration d’une planification stratégique qui doit être acceptée par l’ensemble de la population, notamment lorsque des mesures contraignantes sont susceptibles d’être prises (Brot, J, 2005 : 07). L’objectif de ce mode de planification est assuré de mieux-être raté par les anciens modes.

Ce projet urbain remonte aux années 1970 ‘pour exprimer une pratique présentée comme alternative à l’urbanisme fonctionnaliste […] un ensemble de réflexions et d’expériences dont les plus déterminantes doivent être attribués aux architectes et les historiens de l’architecture italiens (Aymonimo, Aldo Rossi, Leonardo Benevolo, etc…) (Taussaint, Y et al, 1998 : 20). Ils ont mis en évidence l'importance des modalités régissant les rapports entre les éléments constitutifs de l'espace urbain et leurs emboîtements successifs (de l’îlot au territoire). Aldo Rossi dans son ouvrage

« architecture de la ville » estimait que la complexité et l'intensité des relations caractérisent les périodes de forte culture urbaine et que les principes du Mouvement Moderne visent au contraire à lâcher les liens entre les différentes échelles,...

Le projet urbain s’est, en effet, d’abord voulu produit d’un choix politique, adapté et non plus celui d’un modèle pseudo-scientifique comme c’est le cas des quartiers des grands ensembles.

Au début des années 1980, se sont dotées les politiques sociales dans la recherche d’une vraie construction sociale de la population…le projet urbain supposait donc la participation active de tous les acteurs urbains, y compris les habitants en tant s’est présenté comme une méthode d’élaboration et conception urbaine.

Jean-Yves Toussaint, Monique Zimmermann (1998) nous donnent deux exemples sur

4Rapport national cinq après le sommet d’Istanbul, la France, in revue urbanisme, hors série N°15, janvier février 2002, p35

10 l’alternative du projet urbain pour les quartiers d’habitat social collectif :

« mais dans le cas de Roubaix, les habitants de l’Alma-Gare s’organisèrent et parvinrent à convaincre la municipalité de gauche de reprendre le projet en les intégrant dans son élaboration.

Dès lors, ce dernier devait changer complètement à la fois de nature et de forme. Abandonnant les principes de la tabula rasa et du zonage, les architectes furent chargés de poursuivre l’histoire urbaine en concevant une nouvelle « courée » qui ne soit plus synonyme de ségrégation mais d’intégration socio- spatiale. A la même époque et de manière symptomatiquement parallèle, les habitants des quartiers populaires qui entourent le centre historique de Mexico s’engageaient dans le même type de combat pour éviter d’être expulsés. Mais comme ils ne purent convaincre les pouvoirs publics, c’est en collaboration avec les architectes et avec des artistes… le projet de réhabilitation honoré du premier prix au Congrès d’Architecture de Varsovie en 1981… »

Avec ces exemples, nous retiendrons que les projets s’inscrivent dans une histoire, sans oublier de prendre en compte les aspects identitaires de la société et des lieux. L’application du concept du projet urbain ‘comme nouveau modèle alternatif à l’urbanisme de projet des ZUP se fait plus souvent comme référence à l’urbanité de la ville des quartiers qu’à la réalité des projets de vie des populations qui y résident et qui ne sont pas sans porter, pour certaines d’entre eux et de façon embryonnaire, le modèle de la mobilité et de la résidentialité des classes moyennes’ (Alain Yayot et al, 2000 : 93). Le projet urbain durable, c’est un des champs les plus fertiles dans l’émergence de nouvelles démarches et nouveaux modes d’action urbaine que celle des projets urbains appliqués aux problématiques ponctuelles d’ordre social à l’échelle de quartier. Le point de départ de l’action de ce champ, dit de la politique de la ville, a pour origine de constat et de diagnostic établis dans le rapport Dubedout, 1983. C’est à la fin des années 1970 qu’est initié un cycle d’actions visant à la réhabilitation lourde des grands ensembles de logements sociaux, hors des cycles normaux d’entretien et de réaction à l’accumulation de sinistres liés aux modes de construction, le plus souvent industrialisés(Avitabile, A, 2005 : 38).

En réalité, cette idée de conception au XXème siècle avec l’apparition des grands ensembles a connu des effets néfastes sur le terrain. ‘L'exclusion urbaine, les immeubles sans grâce, les espaces publics sans âme, la nature avilie et dégradée, lancent un énorme défi aux inventeurs de l'habitat du futur. Mais le divorce entre les échéances énergétiques, les impératifs sociaux et environnementaux et les intérêts économiques liés aux agendas politiques rappelle que parler dans un sens auto-efficient du devenir serait d'une grande légèreté’ (Da Cunha, A et al, 2007 : 01). S’ajoutent à cette réalité l’absence de mixité sociale et fonctionnelle (une forme de ségrégation), l’appropriation de l’espace, de gouvernance et de gestion, d’identité et la préservation de l’environnement, etc.

Devant cette situation alarmante, le projet urbain social, basé sur les registres d’indicateurs de développement durable, s’impose comme alternative où la conception d’un projet d’habitat social collectif et l’action se mise en scène sont étroitement liées. La culture de projet engage les acteurs dans des actions souples et évolutives ancrées dans la vie locale des habitants. Le projet d’un quartier social collectif exige la nécessité d’organiser le décloisonnement institutionnel et la mise en place d’un système de relations de coordination à long terme entre des partenaires publics et privés dans une perspective d’adaptation évolutive. Il force l’adhésion à une démarche collective, faite d’apprentissages et d’ajustements réciproques d’intérêts parfois contradictoires, au cours de laquelle les partenaires forgent un point de vue commun dans un souci de réalisme créateur pour tous y compris les équipes d’accompagnement en conception et en suivi.

Il faut relever qu'aujourd'hui les aspirations résidentielles des familles démunies qui s'orientent vers de nouveaux modèles adaptables à leurs attentes et aspirations. Ces nouvelles

11 aspirations s'appuient sur des souhaits souvent qualitatifs et bien spécifiques: taille du logement suffisante, loyer abordable, immeuble en connexion avec les espaces de proximité, tranquillité et réputation du quartier, proximité des services publics de base, un lieu de joue pour les enfants et pour certains d’eux la proximité du lieu de travail, etc. La qualité du logement et de son environnement ainsi qu'une relative centralité urbaine, dans sa conception, sont au centre de ces aspirations émergentes. Il y a également une évidente aspiration à occuper un logement plus individualisé et à limiter les interférences avec le voisinage et les nuisances de la ville. Cette évolution s'inscrit dans un contexte de mutations démographiques et sociales, dont les plus importantes sont la tendance au vieillissement de la population et à l'explosion des structures familiales traditionnelles (augmentation des petits ménages et des ménages recomposés). Toutes ces données doivent être vues avec une autre vision alternative qu’est celle de projet urbain durable dans le but de les prévoir et entendre les citoyens pour l’avenir de leurs quartiers systèmes.

Dans toutes les conférences sur le développement durable, l’habitat pour tous (notamment les grands ensembles) est parmi les préoccupations majeures ; comme démarche assurant l’équité et la mixité sociale. Dans ce sens : M. JOHN HARVARD, secrétaire parlementaire du ministre des travaux publics et des services gouvernementaux du Canada, dit lors d’un débat dans la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (HABITAT II): « l’idée d'une conférence internationale sur les établissements humains puise son origine dans une proposition émise par le Canada lors de la Conférence de Stockholm sur l'environnement de 1972. Depuis la Conférence Habitat I que le Canada a eu l'honneur d'accueillir en 1976 à Vancouver, la communauté internationale n'a pu freiner la détérioration des conditions de vie de larges couches de la population de nombreux pays. Habitat II se doit de tenir compte des engagements souscrits lors du sommet sur le développement social de Copenhague quand il s'agira de trouver des solutions aux fléaux de la pauvreté urbaine et rurale, du chômage, et de la marginalisation dans les villes et communautés ». (Habitat II) se doit en outre de s'accorder sur des actions susceptibles d'assurer un logement décent et accessible. La Conférence doit également reconnaître le droit à un logement décent en tant que partie intégrante du droit international. Dans la finalisation du Programme pour l'habitat et le Plan d'action mondial, il faut particulièrement veiller à prendre en compte les besoins, les préoccupations et les perspectives de tous les membres de la société. Il faut mettre l'accent sur l'autonomisation et la participation de tous les éléments de la société, en particulier les groupes vulnérables et désavantagés. Le Canada a appuyé avec vigueur l'idée d'un accès et d'une participation élargis des ONG, en visant de soumettre des propositions.

Dans de nombreuses villes, confrontées à une expansion rapide, à des problèmes écologiques et à la lenteur du développement économique, il n’a pas été possible de relever les défis que représentent la création d’un nombre suffisant d’emplois, la fourniture de logements convenables et la satisfaction des besoins fondamentaux des citoyens (Déclaration de New York,2001: article 02) parce qu’ils n’ont pas été planifiés à long terme à travers une démarche de projet durable.

Le développement durable est venu aussi pour créer « le Programme pour l’habitat, s’agissant de fourniture d’un logement convenable pour tous, du développement durable des établissements humains de l’habitation et de participation, égalité entre les sexes, du financement du secteur du logement et des établissements humains, de la coopération internationale et du bilan des progrès réalisés (Déclaration de New York, 2001 : article 06); c’est une préoccupation qu’a connu leur départ avec la Conférence de Vancouver (HABITAT I) au Canada puis la conférence

12 démarche vise des établissements humains partout dans le monde soient plus vivables et de meilleure qualité et favorisent l’intégration.

Dans l’article n°29 de la déclaration de New York, le logement représente un défi pour le troisième millénaire : «A l’aube de ce nouveau millénaire, conscients de nos responsabilités envers

Dans l’article n°29 de la déclaration de New York, le logement représente un défi pour le troisième millénaire : «A l’aube de ce nouveau millénaire, conscients de nos responsabilités envers