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Lestravauxprésentésdanse hapitre ont étéréalisésdurant messixpremièresannées d'ativités

dereherhe,entre1995et2001.Lesproblèmesévoquésrentrent dansleadregénéraldelaméanique

statistiquedesmilieuxontinus.Auvudesoutilsutilisés,estravauxpeuventêtreégalementonsidérés

aléatoiresà laphysique etauxproblèmes d'ingénierie.Cette multipliation desdomainessientiques

onernés a été l'une des diultés majeures à surmonter durant es travaux. Il est souvent diile

d'aorderd'unpointdevuetehnique,dessienesaussidiérentestellesquelaphysiquestatistique,

lagéostatistique,lagéophysique etlaméaniquedesuides.Ceiapuêtreréaliségrâeàdemultiples

éhangesetollaborationsave desherheursdotésd'unegrandeouverture d'esprit.Lesrésultatsque

j'ai obtenus montrent aussi que ette transversalité permet l'émergene d'idées neuves. Mes travaux

s'intègrentégalementdansl'ensembledesappliationsmodernesdesoutilsgéostatistiques(f.Bilodeau

et al. [22℄ pour une revue réente), dans lesquelles la modélisation des phénomènes physiques n'est

plus ignorée. Conernant lapropagation d'ondes en milieu aléatoire, mon prinipal apportrésulte de

l'introdutiondel'anisotropiestatistique(enpartiulierl'anisotropiegéométrique)danslestraitements

théoriquesetles simulations numériques.

Ces reherhesquiparaissaient séduisantesthéoriquement maispeuexploitablesilyadixans(ar

nonappliablessurdonnéesréellesdufaitdubruitdesdonnées)ontprisplusdesensesdernières

an-nées,notammentgrâeàl'améliorationdeertainsoutilsexpérimentaux.Auniveaudelaommunauté

internationale, quelquesauteurs ont poursuivil'étude ne desutuationsde temps detrajetd'ondes

aoustiques, aussi bien en sismologie (Baig [11 ℄, Saito [183℄), qu'en ontrle ultrasonore (Durgin &

Andreeva [61℄)et en oéanographie (Godin [78℄). En e qui onerne l'appliation de la tomographie

statistique(pas forément dénomméede la même manièrepar mes homologues) en sismique, onpeut

noterles travauxde Klime²[122 , 120 ℄, Kaslilaretal. [114 ℄ et Liuetal. [136 ℄.

Ainsi, j'entrevois quelquesperspetiveset extensionsde mes travauxqui pourraient s'avérer

inté-ressantes:

intégrationdelatomographie statistiquedanslagestiondesinertitudes enexplorationet produtionpétrolières (Thoreetal.[213 ℄, Geraets etal.[77℄);

uniation de mes travaux en tomographie statistique ave eux de Kravtsov et al. [126℄

(formulation enmilieu quasi-stationnaire ave utuationsvertiales de vitesse);

utilisationde laovariane desperturbationsdevitesseommeovariane a prioridansla tomographie lassique(Tarantola [208℄,Klime²[120℄, Veherin et al. [221 ℄);

développement delatomographiestatistiquedansl'approximationmarkoviennede l'équa-tiond'ondeparaboliqueenmilieualéatoire(f.parexempleRytovetal.[181℄),adremoins

restritifque l'approximationde Rytovde l'équationd'onde parabolique quej'aiutilisée;

dérivation de la variane des temps de trajet au seond ordre dans la théorie des rayons

omplexes ou théorie géométrique de la diration (f. Kravtsov[125 ℄ pour une revue

ré-ente surlesujet),extension naturelle de l'optiquegéométrique;

dérivation rigoureuse delaméthode de sommationdesfaiseauxgaussiens pourla

simula-tionnumérique delapropagation d'ondes aoustiquesdansles milieuxen mouvement. En

eet,dansIoossetal.[98℄jemebasesuruneméthodeheuristiqueenutilisant,dansle

sys-tèmedutraé derayonsdynamique, lavitesseeetivedu milieudénie danslaremarque

2.3.1.

La problématique abordée dans e hapitre se situe nalement dans le ontexte de la prise en

ompte des inertitudes en simulation numérique. Véritable l onduteur de e mémoire, elui-i

permet de relier mes deux périodes de reherhe. Les travaux présentés dans e hapitre onernent

plus spéiquement les inertitudes de modèles : négliger l'hétérogénéité des hamps de vitesse des

ondesrevientàsimplierlesmodèlesphysiques.Dansledomainedesinertitudes,onherhesouventà

développerdesapprohesgénériques(i.e.pouvants'adapteràungrandnombredeproblèmesphysiques

diérents).Les outilsque j'ai utilisésii ne sont nullement génériques ar,ayant identié leproblème

de l'hétérogénéité des hamps de vitesse, mon approhe a onsisté à les modéliser par des hamps

des outils génériques pour traiter les problèmes d'inertitude sur les variables d'entrée des modèles

numériques.

Etudes d'inertitudes de modèles

numériques

3.1 Introdution

La simulationnumérique désigne leproédé selon lequelon exéuteun programme surun

ordina-teuren vuede représenter unphénomène physique. La simulation numérique està présent onsidérée

omme la troisième forme d'étude des phénomènes, après la théorie et l'expériene. Comme une

ex-périene réelle, une simulationpeutêtre extrêmement oûteuse à élaborer (parexemple enpréparant

le jeu de données) et à réaliser (par exemple plusieurs semaines de temps de alul). De plus, elle

peut ne pasfournir de résultats (parexemple du faitde problèmes de onvergene dansla résolution

numérique de systèmesd'équations) ou produiredesréponses entahées de bruit(parexemple du fait

deladisrétisationinsusantedeshémasnumériques).Ilestd'ailleurssouventquestiond'expériene

numérique pourillustrerl'analogieentrelapratiqued'unesimulation 1

etlaonduited'uneexpériene

de physique. Au CEA, laR&D dansle domaine de l'énergie et de l'industrie nuléaire est fortement

demandeuse de modélisation et simulation numériques. La simulation numérique permet en eet de

mieux répondre aux grands enjeux que représentent, entre autres, la ompétitivité éonomique du

nuléaire (e.g. par une meilleure gestion des ressoures), la sûreté des installations nuléaires (e.g.

par une meilleure estimation des marges de fontionnement vis-à-vis de onditions aidentelles) et

la maîtrise des risques pour l'environnement (e.g. par une minimisation du volume des rejets). Pour

soutenirles reherhes dans esdomaines, des développementslogiiels importants ont eu lieu depuis

une trentaine d'années dansles diérentes physiques onernées. Citons par exemple la neutronique,

lathermohydraulique, lathermoméanique, laphysique desmatériauxetlesphénomènes detransfert

dansl'environnement.

Pour es problématiques d'étude etde oneption de systèmes omplexes à l'aide de modèles

nu-mériques préditifs, on ne peut pas se ontenter d'une simulation moyenne sur quelques as. Il est

souvent néessaire d'estimer préisément les inertitudes sur les préditions, de onnaître les risques

d'événements rares, voire d'optimiser les réponses sous ontraintes. Cei rend néessaire la

réalisa-tion d'évaluations probabilisées sur les sorties des modèles numériques. Par ailleurs, ladétermination

desvariables d'entrée qui induisent le plus d'inertitudes sur les réponses permetde dénir desvoies

d'amélioration pour réduire les inertitudes des préditions. Il peut, par exemple, s'agir d'améliorer

la onnaissane sur les variables d'entrée inuentes ou alors de modier le système pour éviter la

dépendane à es entrées inuentes. La phase de validation d'un ode (qui répond à la question de

l'adéquation du modèle à la réalité) doit également être partiulièrement soignée ar les utilisateurs

doivent pouvoirseservirdu ode dansunelarge gammede variationde sesentrées. Desméthodes

ro-bustessont alorsnéessairespourdénir lesdomainesdevariationdesvariablesd'entréedanslesquels

lemodèle représente laréalité. Par onséquent, lors de la phase de développement d'unmodèle dont

1

Dansla littérature, onemploie souvent, et de manière indiérente, les termes modèle numérique, simulateur,

programme,odedealul,ode etlogiieldealul.

développeurs pour les aider à omprendre leur modèle dans des domaines et des ongurations (des

entrées) jusque làinexplorés. Pour toutes es raisons, ledéveloppement d'outils génériquesd'analyses

d'inertitudeetd'analysesdesensibilitéestd'uneimportanefondamentale,aussibienpour lesphases

dedéveloppement, de validationetd'utilisation desodesde alul.

Le terme étude d'inertitude onerne don l'évaluation de l'inuene dessoures d'inertitudes

(modèle,donnéesd'entrée,...)surunmodèlereprésentant unphénomèneobservé.Phénomènesignie

iiunphénomène physique(e.g. évolutiondelatempérature degaines deombustiblenuléaire oude

latailledessuresdansuneuvederéateur)ouhimique,maispeutaussiêtreunmodèleéonomique

ouunmodèledeabilitéoudedisponibilité.Uneétuded'inertitudes'insritdansunontextedeprise

dedéision pouvant avoir diérents objetifs:

vérierunritère réglementaire (equiimposealors letype deformalismede modélisation des inertitudes et la nature des indiateurs mathématiques exprimant la variabilité des

réponsesdu modèle);

faire unhoix parmi plusieurs options ou sénarios pour optimiser laoneption,

l'exploi-tationou ledémantèlement d'unsystème selondes ritères (oût, risque,...);

valider, qualier ou alibrerun modèle;

améliorerlaompréhensionduphénomène observé ousamodélisation(ontextede R&D).

3.1.1 État de l'art

LaFigure3.1résumelesétapesd'uneétuded'inertitudeetlearatèreitératifdeladémarhedans

denombreusesappliations(deRoquigny[52 ,53 ℄,Sudret[206 ℄,deRoquignyetal.[54 ℄).L'ensemble

desétapes(ertainesoptionnelles) d'une telleétudesedéomposeen :

étape A,spéiationdu problème:dénitiondesobjetifs del'étude, du (des)modèle(s)

utilisé(s), des quantités d'intérêt, des variables d'intérêt et des variables d'entrée jugées

inertaines;

étape B, quantiation des souresd'inertitudes : modélisation des distributions de pro-babilité desvariables d'entrée ou au moins dénitions de leurs bornes inférieures et

supé-rieures;

étape C, propagationd'inertitudes :évaluation de lavariabilitédes sorties du modèleou variablesd'intérêtinduiteparlesinertitudessurlesentrées.Cettevariabilitéestexprimée

sous la forme de quantités d'intérêt. Le résultat de ette phase est fortement onditionné

aumodèle etàlamodélisationdessouresd'inertitudes;

étape C', hiérarhisation des soures d'inertitudes : évaluation de l'importane ou de la ontribution relative dessoures d'inertitudes sur laou les quantités d'intérêt, phase

ap-pelée analyse desensibilité;

à l'issue de es étapes et selon les résultats obtenus, il est éventuellement néessaire de redénirleproblème àrésoudreetde revenir surles diérentes étapesde l'étude.

Auxniveauxnumériqueetprobabiliste,lesoutilspermettantderésoudreesdiérentesétapessont

relativement aniens etbienonnus, ommepar exemple les méthodes adjointes(Caui [31, 32℄),les

méthodesdeMonteCarlo(Hammersley&Handsomb[81℄,Rubinstein[178 ℄)etlesméthodesabilistes

(Madsenetal.[139℄,Ditlevsen&Madsen[59℄).Laproblématiquedel'explorationomplètedeodesde

aluloûteuxaétéidentiéeplusréemment(MKayetal.[150 ℄,Saksetal.[182 ℄,Santneretal.[191℄,

Fangetal.[62 ℄,Kleijnen[117℄),etaéétraitéeommeuneproblématique deplaniationd'expérienes

et d'approximation pardessurfaesde réponse(appeléesaussimétamodèles). Cethèmede reherhe,

largement développé aux Etats-Unisdurant les trois dernières déennies, a énormément progressé en

Franedepuis une dizained'années, sousl'impulsion, entreautres, d'instituts dereherhe à voation

industrielle (CEA, IFP et EDF R&D notamment). Ces instituts ont nané une grande quantité de

thèses se onentrant sur un ou plusieurs aspets spéiques des études d'inertitude. Bien que non

exhaustive,larevue i-dessous permetd'identier lairement les diérentes thématiquesdu sujet:

desproblèmes de abilité et d'évaluation d'événements rares par des modèles numériques ont ététraités dansDevitor[57℄,Andrieu-Renaud [6℄,Baroth [15℄,Berveiller [20 ℄et

Can-namela [35℄;

desproblématiques etnouvelles méthodologies d'analysede sensibilité de modèles ont été étudiéesetproposées dansJaques[106 ℄, DaVeiga[48℄,Petelet[167℄ etBriand [28 ℄;

l'exploration(i.e.l'investigationnedesrelationsentresortiesetentrées)d'unodede al-uloûteux peutêtretraitéepar laonstrution d'unmétamodèle, fontionmathématique

rapideàévalueretpermettantd'approximerlaoulesréponsesduode.Jourdan[111℄,

Vaz-quez[219 ℄,Sheidt[195℄etMarrel[141℄sesontintéressésaumodèledesproessusgaussiens

(krigeage) omme métamodèle. Pour les odes de alul stohastiques (pour lesquels des

simulationsave lesmêmesentrées produisent desréponses diérentes),Zabalza-Mezghani

[232 ℄s'est intéressée quant à elleaux modèles linéairesgénéralisés joints(fŸ3.5);

laplaniation d'expérienessimulées (méthodesd'éhantillonnage depointsdansl'espae des variables d'entrée) a été abordée de manière générale par Jourdan [111℄ et Feuillard

[63 ℄, alors que des méthodes de planiation adaptative (prenant en ompte la sortie de

premiers aluls pour planierde nouveaux aluls) ont été développées par Sheidt [195℄

(pour laonstrutiond'unmodèledekrigeage) etGazut[72 ℄ (enutilisant desméthodesde

reéhantillonnage par bootstrap).

De par mon ativité transverse aux diérents domaines de la physique étudiés en ingénierie

nu-léaire, j'ai pu être assoié aux travaux de plusieurs dotorants, issus de diérentes unités du CEA,

dans haune de es thématiques et dans diérents domaines d'appliation :Claire Cannamela

(Dé-Mathieu Petelet (Département de ModélisationdesSystèmes et desStrutures) sur lasimulation

nu-mérique du soudage, Amandine Marrel (Département de Tehnologie Nuléaire) sur les modèles de

transfertshydrogéologiques, Julien Jaques, Vinent Feuillard et Benjamin Auder (dans mon

labora-toireauseinduDépartementd'ÉtudedesRéateurs)surdesproblématiquesdedosimétrieetdesûreté

desréateurs. Ces travaux de thèse,pour les laboratoires duCEA où ils ont eu lieu,ont onstitué et

onstituent enore d'exellentes bases de travail pour développer des méthodesinnovantes au travers

deleurs appliations.

3.1.2 Contributions

La prinipale soure d'originalité de mes travauxde reherhe pour letraitement desinertitudes

des odes de alul provient de ertaines appliations que j'ai eues à traiter et qui se sont avérées

relativement omplexes :

non linéarités, interations fortes, voire disontinuités dans les modèles. J'ai ontribué au

développement d'uneméthodologiegénérique pour réaliserune analyse de sensibilitéd'un

modèle (f. Ÿ3.2 etFig. 3.2),sans supposer de onnaissane a priori sur sa régularité

(li-néarité/monotoniedelaréponse parrapportauxentrées,présenede disontinuités,...);

modèles numériques oûteux en temps de alul de telle sorte qu'un nombre élevé de

si-mulations (par exemple supérieur à

100

) n'est pas possible. Sur e thème, j'ai développé

etétudié les propriétés théoriquesde nouveaux algorithmes,basés sur letirage stratié et

le tirage d'importane, pour estimer les quantiles élevés de sorties de odes de alul (f.

Ÿ3.4.3et3.4.5).J'ai égalementdéveloppéunnouvelalgorithmepouraluleretsimulerdes

indiesde sensibilitéà partir dumétamodèle proessusgaussien (f.Ÿ3.3.4);

ode oûteux et nombreimportant de variables d'entrée inertaines(jusqu'à une

inquan-taine).Pourrésoudreeproblème,j'aidéveloppéunalgorithmepourajusterlemétamodèle

proessusgaussien lorsqu'ily apeu d'observations etplusieurs dizainesde variables

d'en-trée(f. Ÿ3.3.3);

proessus stohastiques et hamps aléatoires en entrée des modèles. Pour traiter e type

de problèmes,j'ai développé une approhe basée surun métamodèle spéique, le modèle

additif généralisé joint (f.Ÿ3.5.1), qui m'apermis de proposerune méthode pour estimer

lesindies desensibilité (f.Ÿ3.5.2).

Le problème standard, qui onsidère des variables d'entrée et une variable de sortie salaires, se

formulede lamanière suivante :

f : R d → R

X 7→ Y = f( X )

(3.1)

X = (X 1 , . . . , X d )

estun veteur aléatoire de

d

variables d'entrée duode,modélisépar une loide

probabilité,

f( · )

estlafontion du modèle(le ode de alul),potentiellement inonnue d'unpointde vueanalytique, et

Y

estlavariabledesortie dumodèle quiest par onséquent unevariablealéatoire.

Leasd'unesortievetorielle,voirefontionnelle, neserapastraitédansleadrede emémoire,mais

onstitue l'un de mes nouveaux sujets d'intérêt. Dans les appliations, il est en eet ourant d'avoir

deshamps spatialisés ou des ourbes d'évolution temporelle en sortie des modèles (parexemple des

artes de onentrations d'un polluant). On voit dans l'expression (3.1) que, ontrairement au adre

statistique lassique, nous n'introduisons pas de bruit d'observation ar le modèle

f

est onsidéré

déterministe.Nousverrons au Ÿ3.5omment modéliser unesituation diérenteonernant unodede

alulstohastique (exemple:unode reposant surun solveurde typeMonteCarlo).

Lasetionsuivante faitl'objetd'unesynthèsedesméthodesstatistiquesd'analysedesensibilitéles

plus utilisées.La troisième setion dérit mes travaux ave Amandine Marrel qui onernent la mise

en ÷uvre du modèle proessus gaussien sur des as industriels omplexes et l'étude des indies de

résultats obtenus ave JosselinGarnier 2

etClaire Cannamela onernant le problème de l'estimation

des quantiles élevés de odes de alul. Ce sujet est notamment motivé par des questions de sûreté

nuléaire où des ritères réglementaires, évalués à l'aide de odes de alul simulant des phénomènes

physiques relativement omplexes, doivent être respetés. Enn, la dernière setion s'attarde sur le

développementetl'utilisationdu modèleadditifgénéraliséjoint,réaliséen ollaborationaveMathieu

Ribatet