• Aucun résultat trouvé

IV. Discussion

4.4. Conclusion générale

Pour interroger la similarité des profils langagiers entre certains enfants autistes et les enfants atteints d'un trouble spécifique du langage, notre étude avait pour but de tester l’hypothèse d'un « chevauchement » entre ces deux troubles comme l'ont postulé Kjelgaard &

Tager-Flusberg (2001). Tout d'abord, comme nous avons pu le voir, nos résultats montrent que la tâche d'opposition morphosyntaxique (N-EEL) pose problème pour établir l'existence ou l'absence d'un déficit morphosyntaxique, et que les performances de nos participants à cette tâche ne concordent que rarement avec les résultats qu'ils obtiennent dans les autres tâches morphosyntaxiques (répétition de phrases et « passives »). Il aurait sans doute été préférable de faire passer l'ensemble de cette tâche à nos participants, c'est à dire d'administrer également la liste B de l’épreuve réévaluant les structures syntaxiques évaluées dans la liste A à l'aide de supports iconiques différents, et permettant une vérification des primes observations. Sans nous attacher aux résultats obtenus sur cette tâche, de manière générale, nous pouvons distinguer deux groupes d'enfants autistes dont les capacités langagières diffèrent. Un premier groupe ayant des difficultés langagières structurelles (G-TSA) et un second dont les capacités structurelles du langage sont préservées (NG-(G-TSA).

Nos résultats ont également permis de mettre en évidence une similarité entre le profil linguistique des NG-TSA et des TD qui performent de façon identique dans les tâches langagières. De plus, les G-TSA et les TSL ont montré des performances significativement moins bonnes que les NG-TSA et les TD. Enfin, nos G-TSA ont montré un profil linguistique similaire à celui des TSL en phonologie (répétition de non-mots) et en morphosyntaxe (répétition de phrases, « passives ») qui sont deux domaines dont les déficits sont des marqueurs cliniques forts des TSL (Conti-Ramsden & Botting, 2001). L'ensemble de ces résultats, associé à l'absence de corrélation entre le QI non-verbal des G-TSA et leurs performances phonologiques et grammaticales complexes, va dans le sens de l’hypothèse du chevauchement de Kjelgaard et Tager-Flusberg (2001), Roberts et collaborateurs (2004) et Zebib et collaborateurs (2013).

Pour aller plus loin, il serait intéressant de tester des TSL sur notre tâche des passives. Cela permettrait de comparer leurs performances en compréhension de structures syntaxiques complexes à celles de nos G-TSA, et plus particulièrement, d'observer l'impact de la variable

« verbes psychologiques » sur leurs performances respectives. Par ailleurs, il serait utile de mettre en place une étude qui teste plus en profondeur l'impact des symptômes autistiques, comme le déficit pragmatique, sur les performances langagières structurelles des enfants autistes. Cela permettrait de discerner les difficultés structurelles du langage imputables à un déficit grammatical primaire de celles découlant des symptômes autistiques.

D'un point de vue clinique, notre étude atteste de la nécessité de ne pas focaliser l’évaluation et la prise en charge logopédique des enfants autistes sur le versant pragmatique du langage.

Effectivement nous savons qu'un déficit touchant le versant structurel du langage est particulièrement handicapant d'un point de vue communicationnel et donc social. Nous devons impérativement garder cela à l'esprit lors de la prise en charge d'enfants autistes pour éviter que leurs troubles structurels du langage n'impactent négativement leurs traits autistiques, et inversement. On peut imaginer que, petit à petit, les difficultés touchant le versant structurel du langage conduisent l'enfant à éviter les situations communicationnelles, et son entourage à restreindre la diversité et le nombre de stimulations verbales. L'enfant va alors progressivement s'isoler, ce qui va augmenter le déficit pragmatique et communicationnel, et restreindre le répertoire comportemental. Ces traits autistiques marqués vont, de leur coté, également péjorer le nombre et la qualité des échanges communicationnels, et donc restreindre les possibilités de l'enfant de progresser au niveau structurel du langage. C'est afin d’éviter ce type de spirale négative qu'il est important de s’intéresser davantage au niveau structurel du langage dans l'autisme, de ne pas négliger son importance dans ce trouble, et donc, d'adapter la pratique logopédique auprès de nos patients autistes, mais également auprès de leur entourage.

Bibliographie

Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé, (2001, mai). L'orthophonie dans les troubles spécifiques du développement du langage oral chez l'enfant de trois à six ans. ANAES, Paris.

American Psychiatric Association. (2000).Diagnostic and Statistical Manual of mental disorders (4th ed.). Washington, DC : American Psychiatric Association.

American Psychiatric Association. (2013).Diagnostic and Statistical Manual of mental disorders (5th ed.). Washington, DC : American Psychiatric Association.

Armon-Lotem, S., Haman, E., Jensen de Lopez, K., Smoczynska, M., Yatsushiro, K., Szczerbinski, M., van Hout, A., Dabasinskiene, I., Gavarro, A., Hobbs, E., Kamandulyte-Merfeldiene, I., Katsos, N., Kunnari, S., Nitsiou-Michaelidou, C., Sundahl Olsen, L., Parramon, X., Sauerland, U., Torn Leesik, R., Van der Lely, H.

(2015). A Large-Scale Crosslinguistic Investigation of the Acquisition of Passive.

Language Acquisition. doi : 10.1080/10489223.2015.104795

Baron-Cohen, S., Leslie, A. M., & Frith, U. (1985). Does the autistic child have a « theory of mind » ?. Cognition. Vol. 21, Issue 1, 37-46.

Baron-Cohen, S., Ring, H., Moriarty, J., Schmitz, B., Costa, D., & Ell, P. (1994). Recognition of mental state terms. Clinical findings in children with autism and a functional neuroimaging study of normal adults. British Journal of Psychiatry, 165, 640-649.

Bishop, D. V. M. (2003). Autism and Specific Language Impairment : Categorical Distinction or Continuum ?.In Autism : Neural Basis and Treatment Possibilities : Novartis Fundation Symposium, (Eds G. Bock and J. Goode), John Wiley & Sons, Ltd, Chichester, UK.

Bishop, D. V. M. (2009). Genes, cognition, and communication : insights from neurodevelopmental disorders. Annual New-York Academy of Sciences, 1156, 1-18.

Bishop, D. V. M. (2010). Overlaps Between Autism and Language Impairment : Phenomimicry or Shared Etiology ?. Behav Genet. 40, 618-629.

Bishop, D. V. M., & Snowling, M., J. (2004). Developmental Dyslexia and Specific Language Impairment : Same or Different ?.Psychological Bulletin.Vol. 30, 6, 858-886.

Bishop, D. V. M., Bright, P., James, C., Bishop, S. J., & Van der Lely, H. K. J. (2000).

Grammatical SLI : A distinct subtype of developmental language impairment ? . Applied Psycholinguistics, 21, 159-181.

Bishop, D. V. M., Leonard, L. B. (2000). Speech and language impairments in children : causes characteristics, intervention and outcome. Hove, East Sussex : Psychology Press.

Borer, H., & Wexler, K. (1985). The maturation of syntax. In T. Roeper & E. Williams (Eds.), Parameter setting. Dordrecht : D. Reidel.

Botting, N. (2005). Non-verbal cognitive development and language impairment. Journal child psychology and psychiatry, 46(3), 317-326.

Botting, N. & Conti-Ramsden, G. (2003). Autism, primary pragmatic difficulties, and specific language impairment : can we distinguish them using psycholinguistic markers ?. Developmental Medicine & Chil Neurology, 45, 515-524.

Bursztejn, C. (2001, septembre). Les troubles autistiques : données actuelles.Rééducation orthophonique, Autisme : rencontres, données actuelles, examens et interventions, perspectives. 207, 11-24.

Chevrie-Muller, C., & Plaza. (2001). Nouvelles épreuves pour l'examen du langage (N-EEL).

Paris : Editions du Centre de psychologie Appliquée.

Colledge, E., Bishop, D. V. M., Koeppen-Schomerus, G., Price, T. S., Happe, F. G., Eley, T.

C., Dale, P. S., & Plomin, R. (2002). The structure of language abilities at 4 years : a twin study. Developmental Psychology. 38, 749-757.

Conti-Ramsden, G., & Botting, N. (2001). Psycholinguistic Markers for Specific Language Impairment (SLI).Journal of Child Psychology & Psychiatry, Cambridge University Press, Vol. 42, 6, 771-748

Delage, H., & Durrleman, S. (2013, july). SLI, Dyslexia, Autism : Do the syntactic profiles overlap ?. Poster presented at The International Congress of Linguists, Workshop on Language and Mind in Autism, University of Geneva, Switzerland.

Durrleman, S., & Franck, J. (2012 september). Atypical Subject Relative Clause Processing in Children with Autism. Poster presented at Architectures and Mechanisms for Language Processing, Riva del Garda, Italy.

Durrleman, S., Hippolyte, L., Zufferey, S., Iglesias, K., & Hadjikhani, N. (2015 March-April). Complex syntax in autism spectrum disorder : a study of relative clauses.

International Journal of Language & Communication Disorders, Vol. 50, Issue 2, 260-267.

Durrleman, S., & Zufferey, S. (2013). Investigating Complex Syntax in Autism. Advances in Language Acquisition, Cambridge Scholars.

Eigsti, I. M., & Bennetto, L. (2009). Grammaticality judgments in autism : Deviance or delay. Journal of Child Language, 36, 999-1021.

Gotham, K., Bishop, S. L., Lord, C. (2011). Diagnosis of Autism Spectrum Disorders.I n Autism Spectrum Disorders. Edited by Amarald, Geschwind, D., Dowson, G., New York : Oxford University, 30-43

Haute Autorité de Santé (HAS). (2010, janvier). Autisme et autres troubles envahissants du développement : Etat des connaissances hors mécanismes physiopathologique, psychopatologique et recherche fondamentale. Paris : Haute Autorité de Santé (HAS).

Disponible en ligne : www.has-sante.fr/portail/jcms/c_935617/autisme-et-autres-troubles-envahissants-du-developpement

Hayiou-Thomas, M. E., Oliver, B., & Plomin (2005). Genetic influences on specific versus nonspecific language impairment in 4-year-old-twins. Journal of Learning Disabilities, 38, 222-232.

Heshmati, Y. (2013, septembre). Comprehension of Passives in Persian Speaking Children with ASD – An Investigation of Grammar in Autism. An MA Thesis presented to the faculty of Cognitive Science and Language Master Program, Supervised by Dr.

Gavarro, A., Universitat Autonoma de Barcelona.

Huerta, M., Bishop, S. L., Ducan, A., Hus, V., & Lord, C. (2012). Application of DSM-5 Criteria for Autism Spectrum Disorder to Three Samples of Children with DSM-IV Diagnoses of Pervasive Developmental Disorders. (2012).Am J Psychiatry, 169, 1056-1064.

Jakubowicz, C., Nash, L., Rigaut, C., & Gerard, C-L (1998). Determiners and Clitics Pronouns in French-Speaking Children With SLI.Language Acquisition,7(2-4), 113-160.

Kjelgaard, M. M., & Tager-Flusberg, H. (2001). An investigation of Language Impairment in

Autism : implications for genetic subgroupes.Language and Cognitive Processes, 16, 287-308

Leclercq, A-L., & Maillart, C. (2014). Dysphasie réflexion autour de la définition et des critères diagnostiques.Les entretiens de Bichat : les entretiens d'orthophonie 2014 : les « Dys » état de l'art et orientations cliniques. Paris.

Leonard, C., Eckert, M., Given, B., Virginia, B., & Eden, G (2006). Individual differences in anatomy predict reading and oral language impairments in children. Brain,129, 3329-3342.

Leroy, M., & Masson, C. (2010). Les dysfonctionnements du langage chez l'enfant autiste : une étude de cas entre un et trois ans. Rousseau, T., & Valette-Fruhinsholz, F. Le langage oral : données actuelles et perceptives en orthophonie.Ortho-édition, 89-110.

Loucas, T., Charman, T., Pickles, A., Simonoff, E., Chandler, S., Meldrum, D., & Baird, G.

(2008). Autistic symptomatology and language ability in autism spectrum disorder and specific language impairment.Journal of Child Psychology and Psychiatry, 49:11, 1184-1192.

Maillart C,. & Parisse, C. (2006). Phonological deficits in French-Speaking Children with SLI.International Journal of Language & Communication Disorders, Taylor &

Francis, 41 (3), 253-274.

Maillart, C., & Orban, A. (2008). Le bilan langagier de l'enfant dysphasique.Approche neuropsychologique des apprentissages chez l'enfant, 20, 211-220.

Maratsos, M., Fox, D. E. C., Becker, J. A., & Chalkley, M. A. (1985). Semantic restrictions on children's passives. Cognition, 19, 167-191.

McGregor, K. K. (1997). The nature of word-finding errors of preschoolers with and without word-finding deficits. J Speech Lang Hear Res, 40(6), 1232-1244.

Neggers, Y. H. (2014). Increasing Prevalence, Changes in Diagnostic Criteria, and Nutritional Risk Factors for Autism Spectrum Disorders. ISRN Nutrition. 2014.

Organisation Mondiale de la Santé, (2000).Classification Internationale des Troubles Mentaux et des Troubles du Comportement, (10e éd.). CIM-10 Paris, Masson.

Page, J., & Boucher, J. (1998). Motor impairments in children with autistic disorder. Child

Language Teaching and Therapy, 14, 233-259.

Parisse, C., & Maillart, C. (2004). Le développement morphosyntaxique des enfants présentant des troubles de développement du langage : données francophones.

Enfance. P.U.F., Vol. 56, 20-35.

Perovic, A., Modyanova, N., Hanson, E., Nelson, C., Wexler, K. (2007, mai). Investigations of Language In Autism : Evidence for a Grammatical Deficiency. Poster presented at Autism Research in the UK : From Diagnosis to Intervention. The Open University, UK.

Pinker, S. (2001). Talk of genetics and vice versa. Nature, 413(6855), 465-466.

Raven, J. C., Court, J., & Raven, J. (1986). Raven's Coloured Matrices.London : H. K.

Lewis.

Reilly, S., Tomblin, B., Law, J., McKean, C., Mensah, F. K., Morgan, A., Goldfeld, S., Nicholson, J. M., & Wake, M. (2014). Specific language impairment : a convenient label for whom ?Journal of Language & Communication Disorders.Vol. 49, 4, 416-451.

Roberts, J., Rice, M. L., & Tager-Flusberg, H. (2004). Tense marking in children with autism. Applied psycholiguistics, 25, 429-448

Soares-Boucaud, I., Labruyère, N., Jery, S., & Georgieff, N. (2009). Dysphasies développementales ou troubles spécifiques du développement du langage. EMC, Psychiatrie/Pédopsychiatrie, 37-201-E-15. Paris : Elsevier Masson.

Tager-Flusberg, H. (2006). Defining language phenotypes in autism. Clinical Neuroscience Research, 6, 219-224.

Terzi, A., Marinis, T., Francis, K., & Kotsopoulou, A. (2012). Crosslinguistic differences of autistic children's comprehension of pronouns : English vs. Greek. Proceedings of the 36th Annual Boston University Conference on Language Development, 607-619.

Tomblin, B., Records, N. L., Buckwalter, P., Zhang, X., Smith, E., & O'Brien, M. (1997).

Prevalence of Specific Language Impairment In Kindergarten Children. Journal of Speech, Language, and Hearing Research, Vol. 40, 1245-1260.

Van der Lely, H. K. J. (1996). Specifically language impaired and normally developing children : Verbal passive vs. Adjectival passive sentence interpretation.Lingua,98,

243-272.

Van der Lely, H. K. J., Rosen, S., & McClelland, A. (1998). Evidence for a grammar-specific deficit in children. Current Biology, Vol. 8, 23, 1253-1258.

Weismer, S. E., Kover, S. T. (2015). Preschool language variation, growth, and predictors in children on the autism spectrum.Journal of Child Psychology and Psychiatry,Vol.

56, 12, 1327-1337.

Whitehouse, A. J. O., Barry, J. G., & Bishop, D. V. M. (2007). The broader language phenotype of autism : A comparison with specific language impairment. Journal of Child Psychology and Psychiatry, 48, 822-830.

Whitehouse, A. J. O., Barry, J. G., & Bishop, D. V. M. (2008). Further Defining The Language Impairment of Autism : Is there a Specific Language Impairment Subtype ?. In Journal of Communication Disorders, 41, 319-336.

Wimmer, H., & Perner, J. (1983). Beliefs about beliefs : Representation and constraining function of wrong beliefs in young children's understanding of deception.Cognition.

Vol. 13, 103-128.

Zebib, R., Tuller, L., Prevost, P. & Morin, E. (2013). Formal language impairment in Frensh-speaking children with ASD : comparative ASD/SLI Study.S. Stavrakaki, M., Lalioti and P. Konstantinopoulou (Eds.), Advances in Language Acquisition. Proceedings of GALA 2011. Newcastle : Cambridge Scholars publishing.

Annexes

Annexe A. Procédure de recrutement des participants...89 Annexe B. Affiche pour professionnels...90 Annexe C. Lettre aux professionnels...91 Annexe D. Lettre aux parents...92 Annexe E. Formulaire de consentement...93 Annexe F. Protocole de passation...96 Annexe G. Données cliniques : enfants TSA...108 Annexe H. Données cliniques : enfants TSL...109 Annexe I. Corrélation Raven / tâches langagières G-TSA...110 Annexe J. Corrélation Raven / tâches langagières TSL...111

Annexe A. Procédure de recrutement des participants

Pour ce projet de recherche, nous cherchions des enfants atteints d’un trouble spécifique du langage, des enfants atteints d’un trouble du spectre autistique, ainsi que des enfants tout-venant. Pour les recruter nous avons contacté, par e-mail ou téléphone, les parents d’enfants ayant participé à de précédentes études. Nous sommes également entrées en contact avec des logopédistes, des psychologues, ainsi qu’avec l’association Autisme Suisse Romande. Les associations et les professionnels recevaient une affiche qu’ils pouvaient mettre dans leurs locaux (voir A.1.) ainsi qu’une lettre décrivant notre recherche (voir A.2.).

Les parents recevaient un document décrivant l’objet et le but de notre recherche, ainsi que le déroulement des séances de passation des tests (voir A.3.).

Nos critères de recrutement étaient les suivants : les enfants devaient être âgés de 5 à 10 ans, francophones monolingues ou bilingues natifs. Les enfants atteints d’un ASD ont été recrutés en Suisse Romande, en France voisine et à Tours (Centre référence langage). Les enfants atteints d’un SLI ont été recrutés à Tours (Centre référence langage) ainsi qu’à Genève avec la collaboration de logopédistes indépendantes. Les contrôles ont été recrutés à Tours et par le biais d’une école primaire à Genève.

Pour les enfants ASD et SLI, la procédure utilisée lors des séances de passation était la suivante : après avoir convenu d’un rendez-vous avec les parents de l’enfant, nous nous rendions à son domicile pour une première séance. La séance commençait par une prise de contact avec l’enfant ainsi qu’avec sa famille et durant laquelle nous faisions signer un accord de participation à la recherche et d’exploitation (anonyme) des résultats (voir A.4.).

Annexe B. Affiche pour professionnels

Annexe C. Lettre aux professionnels

Annexe D. Lettre aux parents

Annexe E. Formulaire de consentement

Annexe F. Protocole de passation

Annexe G. Données cliniques : enfants TSA

Annexe H. Données cliniques : enfants TSL

Documents relatifs