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Cette recherche a apporté un regard neuf sur la problématique des travailleurs mexicains venant au Québec. Le programme avec lequel ces travailleurs viennent de plus en plus nombreux sur le territoire au fil des années est actuellement vivement critiqué par de nombreuses organisations et chercheurs, sans approndir la question des éventuelles retombées positives pour les travailleurs agricoles saisonniers. Les 30 entrevues semi-dirigées réalisées avec des travailleurs mexicains oeuvrant dans la grande région de Québec et de Lanaudière ont permis d’étudier les gains en capital humain chez ces derniers et de mesurer l’amélioration de la qualité de vie pour le migrant et les siens, spécialement les enfants. L’enquête a favorisé une meilleure compréhension quant au choix du Canada par rapport aux États-Unis comme destination pour le travail.

Au sujet des résultats, il y a premièrement une amélioration systématique de la qualité de vie avec les activités non productives pour les migrants et leurs familles. Ce phénomène est de loin le plus stable et le plus récurrent dans l’ensemble de la littérature sur le sujet. Aussi, le développement du capital humain est perceptible chez les travailleurs tirant profit de leur expérience migratoire à travers l’acquisition de connaissances, les activités productives, activités décrites et classées dans la catégorisation des expériences et associées au développement d’un esprit entrepreneurial. Finalement, il a été relevé que la prise de conscience des travailleurs saisonniers mexicains en ce qui a trait à leur situation limitée les pousse à vouloir se dépasser, avec les moyens disponibles, ceci dans l’optique que la génération suivante, leurs enfants, n’aient pas à passer par le même processus de migrations saisonnières. Il s’agit donc d’un grand sacrifice effectué essentiellement par des pères de famille.

Les résultats décrits, analysés et interprétés permettent de croire que les travailleurs saisonniers agricoles développent bel et bien un capital humain lors de

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retombées positives et durables pour les travailleurs mexicains et qui prend les formes mentionnées précédemment. Ceci dit, cela n’est pas systématique chez tous les migrants, ne se présente pas au même degré et peut être évalué notamment dans l’acquisition et l’application des connaissances suite aux migrations. La catégorisation des expériences, soit l’expérience de survie, l’expérience d’appoint, l’expérience entrepreneuriale souhaitée et l’expérience entrepreneuriale établie, a d’ailleurs permis de nuancer les acquis à ce propos et d’apprécier combien les diverses variables jouent dans le développement du capital humain du travailleur.

Plus précisément, les travailleurs migrants vivant une expérience de survie ne sont pas en mesure de se projeter dans l’avenir. Ne pratiquant pas l’agriculture et n’ayant pas de projets à caractère commercial, il apparaît évident que ce groupe dépende autant du programme pour survivre et ce pour une durée indéterminée. De leur côté, les travailleurs vivant une expérience d’appoint ont peut-être un peu plus de flexibilité au point de vue économique grâce à la pratique de l’agriculture de retour dans leur communauté. Cependant, ils ne peuvent pas pour autant envisager d’abandonner le PTAS. Les résultats de l’analyse ont permis de noter un net écart entre les deux premiers groupes et les deux derniers. En effet, les travailleurs des deux dernières catégories ont plus tendance à mettre en application les connaissances acquises au Canada que les compatriotes des premières catégories. De plus, les travailleurs saisonniers mexicains vivant une expérience entrepreneuriale souhaitée, complétée dans certains cas par la pratique de l’agriculture, ont davantage espoir en une vie confortable. Plusieurs d’entre eux souhaitent même cesser le PTAS pour se consacrer à leur projet de retour dans leur communauté, même s’il est parfois loin d’être concret. Enfin, les travailleurs agricoles de la dernière catégorie, celle de l’expérience entrepreneuriale établie, sont les plus avantagés. En plus de bénéficer des revenus du PTAS et dans certains cas de la pratique agricole à titre privé, ils peuvent compter sur un projet imminent ou établi. Celui-ci leur permettra dans un avenir rapproché de s’établir pour de bon dans leur communauté et ne plus avoir à se séparer de leur famille.

Au sujet des ouvertures possibles, tel qu’énoncé dans le chapitre de l’interprétation, il serait intéressant d’effectuer des recherches sur un plus long terme avec de plus grands échantillons afin d’atténuer l’effet des données extrêmes de la distribution. Cela permettrait de voir si les projets envisagés par la grande majorité des travailleurs se sont concrétisés et si la sensibilisation auprès des enfants en matière de scolarité a été bien reçue. Toujours dans cette idée de temporalité et sachant que le temps peut jouer favorablement sur les acquis des travailleurs et sur leur volonté d’entreprendre, il serait également pertinent de réaliser un suivi sur quelques années auprès de travailleurs qui commençaient ou qui avaient l’intention de créer une entreprise au moment de leur inscription dans le PTAS afin de vérifier s’ils ont mis leur projet à exécution au cours des années. Dans des domaines passablement différents, il resterait à étudier les programmes gouvernementaux mexicains actuels, comme le Programa Paisano pour les migrants originaires de l’état de Puebla,Tu Vivienda en México pour les Mexicains

travaillant à l’étranger désirant s’acheter une maison au Mexique ou le Programa

3x1 para Migrantes favorisant le développement d’entreprise chez les migrants,

afin de soumettre des propositions pour les rendre plus efficaces et durables et ainsi améliorer les conditions de vie des Mexicains vivant la nouvelle ruralité. Une autre option intéressante serait d’étudier le cheminement académique et professionnel des enfants de travailleurs saisonniers, sachant que ces derniers encouragent fortement leur descendance à étudier, à ne pas se tourner vers l’agriculture et à demeurer au pays.

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11. Annexes