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CHAPITRE IV : PRÉSENTATION DES RÉSULTATS

4.2 Comparaison entre les groupes à un temps donné

La section qui suit permet de constater, à partir d’ANOVAS, si les trois groupes avaient obtenu, au prétest, des résultats semblables ou différents pour l’ensemble des variables à l’étude.

TABLEAU XXXV

RÉSULTATS DES ANOVAS COMPARANT LES TROIS GROUPES AU PRÉTEST POUR LES 16 VARIABLES À L’ÉTUDE

Groupes Variables dépendantes F df p

Groupes

Nombre de mots dans les textes 15,85 2 0,00** Pourcentage de noms dans les textes 5,83 2 0,04* Pourcentage de déterminants dans les textes 5,95 2 0,04* Pourcentage d’adjectifs dans les textes 11,51 2 0,00**

Pourcentage de verbes dans les textes 0,64 2 0,53 Pourcentage d’accords déterminant-nom réussis 1,38 2 0,26 Pourcentage d’accords de l’adjectif réussis 0,95 2 0,39 Pourcentage d’accords du verbe réussis 1,03 2 0,36 Pourcentage de noms bien identifiés 1,34 2 0,27 Pourcentage de déterminants bien identifiés 0,26 2 0,77 Pourcentage d’adjectifs bien identifiés 0,57 2 0,57 Pourcentage de verbes bien identifiés 2,66 2 0,08 Nombre de mots identifiés à tort comme un nom 0,98 2 0,38

Nombre de mots identifiés à tort comme un

déterminant 5,93 2 0,004**

Nombre de mots identifiés à tort comme un adjectif 1,04 2 0,36 Nombre de mots identifiés à tort comme un verbe 0,08 2 0,92

Le tableau ci-dessus montre qu’au prétest, les groupes étaient significativement différents, entre autres, quant au nombre de mots dans les textes (**p = 0,00). En effet, selon le tableau III (p.86), le groupe de contrôle compte moins de mots que les deux groupes expérimentaux (104,93 mots en moyenne, alors que les textes du groupe expérimentant l’approche intégrée en comptent, en moyenne, 154,45, et ceux du groupe expérimentant l’approche spécifique, 161,08.). L’analyse des paires de Bonferroni permet de préciser que les textes du groupe de contrôle renferment significativement moins de mots que les deux autres groupes (**p = 0,000).

Ensuite, les textes des trois groupes sont significativement différents en ce qui concerne le pourcentage de noms (*p = 0,04) et de déterminants (*p = 0,04). Une analyse des paires de Bonferroni montre un pourcentage de noms significativement plus élevé dans les textes du groupe de contrôle lorsqu’ils sont comparés à ceux du groupe expérimentant l’approche intégrée (*p = 0,031) et à ceux du groupe expérimentant l’approche spécifique (**p = 0,006). Pour ce qui est du pourcentage de déterminants, l’analyse des paires de Bonferroni permet de constater que les textes du groupe de contrôle en contiennent davantage que le groupe expérimentant l’approche intégrée (*p = 0,014) et que le groupe expérimentant l’approche spécifique (**p = 0,01).

Pour ce qui est du pourcentage d’adjectifs dans les textes, la différence est significative entre les trois groupes au prétest (**p = 0,00). Grâce à l’analyse des paires de Bonferroni, il est possible de constater que les textes du groupe expérimentant l’approche intégrée contiennent un pourcentage d’adjectifs significativement plus faible que le groupe expérimentant l’approche spécifique (**p = 0,00) et que le groupe de contrôle (*p = 0,027).

En ce qui concerne le pourcentage de mots identifiés à tort comme un déterminant, les groupes étaient significativement différents. Une analyse des paires de Bonferroni indique que le groupe ayant expérimenté l’approche intégrée était, au

départ, significativement plus faible que le groupe ayant expérimenté l’approche spécifique (*p = 0,037) et que le groupe de contrôle (**p = 0,005).

Quant aux autres variables étudiées, elles n’ont pas permis d’obtenir des résultats significatifs.

4.2.2 Au post-test

TABLEAU XXXVI

RÉSULTATS DES ANOVAS COMPARANT LES TROIS GROUPES AU POST-TEST POUR LES 16 VARIABLES À L’ÉTUDE

Groupes Variables dépendantes F df p

Groupes

Nombre de mots dans les textes 6,89 2 0,002** Pourcentage de noms dans les textes 5,57 2 0,005** Pourcentage de déterminants dans les textes 5,37 2 0,006** Pourcentage d’adjectifs dans les textes 6,52 2 0,002** Pourcentage de verbes dans les textes 0,50 2 0,61 Pourcentage d’accords déterminant-nom réussis 0,24 2 0,78 Pourcentage d’accords de l’adjectif réussis 8,17 2 0,001**

Pourcentage d’accords du verbe réussis 2,17 2 0,12 Pourcentage de noms bien identifiés 0,79 2 0,46 Pourcentage de déterminants bien identifiés 1,12 2 0,33 Pourcentage d’adjectifs bien identifiés 1,11 2 0,34 Pourcentage de verbes bien identifiés 3,02 2 0,054 Pourcentage de mots identifiés à tort comme un nom 0,60 2 0,55

Pourcentage de mots identifiés à tort comme un

déterminant 0,15 2 0,86

Pourcentage de mots identifiés à tort comme un

adjectif 0,74 2 0,48

Pourcentage de mots identifiés à tort comme un verbe 2,61 2 0,08 Le tableau ci-dessus indique qu’une différence significative subsiste entre les groupes pour le nombre de mots dans les textes (**p = 0,002) ainsi que pour le pourcentage de noms (**p = 0,005), de déterminants (**p = 0,006) et d’adjectifs (**p = 0,002).

Grâce à une analyse plus approfondie à l’aide des paires de Bonferroni, il est possible de constater que les textes du groupe expérimentant l’approche spécifique contiennent significativement plus de mots que ceux du groupe expérimentant

l’approche intégrée (**p = 0,007) et que ceux du groupe de contrôle (**p = 0,004). Or, il n’existe plus de différence significative entre le nombre de mots des textes du groupe de contrôle et du groupe expérimentant l’approche intégrée (p = 1,000).

Quant au pourcentage de noms dans les textes, il est encore plus élevé dans les textes du groupe de contrôle que dans ceux du groupe expérimentant l’approche intégrée (*p = 0,012) et du groupe expérimentant l’approche spécifique (*p = 0,019). Pour ce qui est du pourcentage de déterminants dans les textes, les textes du groupe expérimentant l’approche spécifique en contiennent moins que ceux du groupe expérimentant l’approche intégrée (*p = 0,023) et que ceux du groupe de contrôle (*p = 0,012). Enfin, en ce qui concerne le pourcentage d’adjectifs dans les textes, le groupe expérimentant l’approche spécifique obtient un résultat significativement plus élevé que le groupe de contrôle (**p = 0,002) et tend à se démarquer du groupe expérimentant l’approche intégrée (p = 0,053). Or, la différence significative obtenue au prétest entre le groupe de contrôle et le groupe expérimentant l’approche intégrée n’apparaît plus au post-test (p = 0,722).

De plus, pour ce qui est du pourcentage d’accords de l’adjectif réussis, une différence significative apparaît entre les groupes (**p = 0,001). Une analyse des paires de Bonferroni a été effectuée afin de préciser cette différence. Ainsi, le groupe de contrôle a obtenu des résultats significativement plus élevés que le groupe ayant expérimenté l’approche intégrée (**p = 0,001), et que celui ayant travaillé selon l’approche spécifique (**p = 0,006).

Ensuite, les résultats concernant le pourcentage d’accords du verbe réussis tendent vers une différence significative entre les groupes (p = 0,0542). Selon l’analyse des paires de Bonferroni, le groupe ayant expérimenté l’approche intégrée se démarque du groupe de contrôle (p = 0,053). Il n’existe cependant pas de différence significative entre le groupe ayant expérimenté l’approche intégrée et le

2

Dans ce cas, le seuil de signification est plus élevé que le seuil de 0,05. Or, il sera considéré comme un seuil tendant à être significatif, vu le nombre réduit de sujets ayant pris part à l’étude.