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Commençons par l'aspect négatif. Une grille de décodage pré

La théorie des paramètres couplés

4 Commençons par l'aspect négatif. Une grille de décodage pré

cise présente l'inconvénient d'une schématisation des comporte­

ments et place l'utilisateur dans une perspective d'évaluation.

L'enseignant pourrait donc tomber dans ce piège qui ferait dispa­

raître l'être au profit d'une sèche description. Sous cette forme, la cible serait manquée car un jugement sans appel n'a jamais contribué à une évolution quelconque . Seule la compréhension du phénomème et sa mise en discussion permet de progresser. Il ne faut donc pas enfermer dans des 'cases' ou dans des formules mais, à partir des renseignements obtenus, prendre conscience, en s'appuyant sur le 'pourquoi', du 'comment' il serait possible d'évoluer.

5 En effet, l'individu n'est pas que ceci ou cela. Nous rappelons à ce propos le principe de non-tout ( 1 0.8 - 29. 1 3). L'être a clone, clans la pratique, à formuler une auto-évaluation nuancée, à la lumière de

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plusieurs paramètres. De plus, en vertu du même principe, le système n'est pas exhaustif. Donc, la grille est un 'fil d'Ariane' des­

tiné à conduire une évolution, à déclencher une prise de conscience.

Elle ne doit JAMAIS être un instrument destiné à juger. L'outil doit impérativement représenter un système indicatif qui détermine des prises de conscience dans le cadre d'une dynamique évolutive.

6 C'est la raison pour laquelle nous préconisons, en phase pré­

paratoire. d'appliquer des personnages de fiction ou un moyen non représentatif tel que des onomatopées, comme nous le verrons au chap. VI. Néanmoins, pour s'exercer au maniement de l'outil, les rapports resteront bien réels avec la vie et l'on veillera, au début, à ne pas entrer dans le jeu d'interprétations personnalisées tant que les enseignants et les élèves ne seront pas suffisamment entraînés et aguerris, ces interpétations parfois caricaturales pouvant conduire à des blocages.

7 Examinons maintenant le 'côté soleil'. La grille permet, tout d'abord, une vue analytique d'un événement, d'un personnage ou d'une pensée en dehors de la subjectivité mal contrôlée d'un individu. Elle représente le commun dénominateur d'une pensée collective. Elle permet de contrôler avec la même aune. On ne s'égare plus dans des points de vue entachés de 'faire-valoir' destinés à s'imposer ou à excuser une attitude, par exemple.

8 L'être doit donc apprendre à se mieux connaître, à se mieux percevoir. L'application des paramètres couplés autorise, en com­

plément, une vue d'ensemble du phénomène examiné. Elle permet aussi d'exercer sa pensée à l'analyse et à la synthèse à partir de concepts simples. Elle développe l'auto-réflexivité (50. 16 à 59. 19) par une réflexion préalable, car elle ouvre des horizons insoup­

çonnés aux élèves.

9 En résumé, la grille est une instrument de mesure, mais aussi une instrument de 'voyage mental' qui permet d'explorer d'autres 'contrées', d'autres modes de vie et de pensée, d'autres perceptions ou d'autres appréciation d'une situation. Elle permet de lutter contre le sectarisme, l'étroitesse de vue par l'exposition d'éclairages nouveaux accompagnés d'une prise de conscience. C'est donc une instrument valable, dépassionné mais non indifférent, puisqu'il repose sur les conceptions des 3 P (8.8 et 60. 19).

1 0 Après ces quelques propos liminaires, passons à une illus­

tration de l'application. Pour support, nous vous proposons, à titre d'exemple, "Coke en Stock", une aventure de Tintin mise en scène par HERGE [17. 1958)12.

1 1 En voici la démarche. Le premier travail consistera naturel­

lement à lire l'histoire et à en extraire les points considérés comme clés.

Signalons en passant que la même histoire présentée à un groupe différent ne fournira ni les mêmes centres d'intérêt, ni les mêmes commentaires. Les points d'ancrage de l'analyse seront donc changés car cette dernière empruntera d'autres chemins . C'est ce qui fait la richesse du système : un commentaire aléatoire renouvelable conduisant à un jugement nuancé, à un éclairage parmi d'autres. Cependant, une fois qu'il y a consensus sur une grille, elle est adoptée comme échelle par le groupe et utilisée tem­

porairement comme telle.

1 2 D'aucuns pourraient penser que si les chemins ne sont pas les mêmes pour tous, ils perdent de leur valeur. C'est peut-être aller un peu vite en besogne. Il faut se représenter que le sujet analysé représente le centre d'une sphère et que les choix opérés pour définir le sujet (les points-clés) sont à la surface de la sphère.

Comme il est impossible de couvrir toute la surface (non-tout) . nous aurons affaire à divers concepts qui tenteront d'illustrer partiellement la réalité, mais d'une manière qui reste personnelle aux élèves. Ceci montre bien la souplesse d'application de la grille.

Elle s'adapte au groupe et non le groupe au système, ce qui déter­

mine un comportement auto-réflexif, libre sur le plan personnel et autonome dans sa réflexion. En outre, il est possible, si une autre classe travaille le même sujet avec un autre enseignant, de com­

parer les deux démarches et d'en discuter les points de jonction et les points de divergence. Ce système ouvert fourni des perspectives pratiquement infinies.

1 3 Le deuxième travail devra mettre en évidence. à partir des points-clés choisis , les éléments comportementaux qui font agir les acteurs de l'histoire . Nous allons donc nous mettre en quête des 12 Signalons que celte présentai.ion a fait l'objet en 1985 d'une recherche dans le cadre de notre séminaire sur les Droits de l'homme à l'université de Genève. Ce travail. que nous avons revu et modifié pour les besoins de notre p1·èscntation, a été réalisé par Mlle Rolande ONKELINX.

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situations les plus vivantes et les plus caractéristiques de l'histoire, à notre point de vue.

14 Nous avons ainsi choisi huit aspects que nous avons consi­

dérés comme intéressants dans la dynamique de ce récit.

a) Nous avons naturellement commencé par les personnages : les DUPOND-DUPONT, TINTIN, le fournisseur d'avions, le capitai­

ne HADDOCK, le complice, le monsieur paniqué, le seiior Oliveira de FIGUEIRA, la marquis de GORGONZOLA dit RASTAPOPOULOS, le négrier, tous choisis à titre d'exemple. Mais nous aurions tout aussi bien examiner le cas du douanier, l'Emir, le pilote, le com­

mandant du cargo, le Noir et ses coreligionnaires.

b) Viennent ensuite les scènes marquant le déroulement de l'histoire et les points suivants font partie du choix des paramètres destinés à la constitution de l'échelle.

c) La notion de peur.

d) La notion de culpabilité.

e) La notion de prise de risques.

f) Les processus de décision.

g) Les attitudes psychologiques liées au comportement moral.

h) Le ou les stades attribués en relation avec les paramètres couplés.

1 5 Nous avons ensuite constitué un tableau comparatif pour chaque stade, une sorte de 'baromètre des variables' prises en compte. Voici ce que cela peut donner :

16 VARIABLES STADE l dit du mimétisme protecteur

L'individu Vite en état de dépendance et d'obéissance servile, état conditiormé par la lâcheté mentale. L'être fonctionne en opprimé, subissant totalement les événements.

La peur Abjecte. L'individu fait des bassesses par peur.

Peur de la Très forte.

punition Paralyse l'individu dans ses réactions.

Peur du rejet Marchande, promet !quitte à changer d'avis]. Offre !n'importe quoi]

pour éviter d'être exclu, rejeté.

Prise de risques N'ose pas prendre de risques. A bien trop peur des conséquences.

Responsabilité Ne se sent aucunement responsable. C'est toujourn "l'autre• qui a tout fait, qui a agi, qui a décidé, voulu, commandé. Cet autre est en quelque sorte le parapluie de protection.

Les attitudes Tendance à blàmer l'opposant, à surenchérir, s'il devine la position de psychologiques l'autre•. Autrement, s'abstient par peur. li est toi ,.jours d'accord

d'écra-ser quelqu'un si cela peut lui permettre d'esqui v�r lei: ennuis.

Processus de Aucun. ne décide jamais. S'en rapporte à l'avis du plus fort C'est le décision dernier qui a perlé qui a raison.

Conception de Aucune. Afficher une morale ou étaler des critères de moralité la morale et pourraient déplaire et seraient donc des actes dangereux. Par impossi-de la moralité bilité de connaitre le position de "l'autre" , s'abstient et se garderait

bien de prendre position.

SYNTHESE L'individu est bête [dans le sens de: dénué de bon sens, d'esprit de jugement, ignorant, mais non imbécile], veule, "JJJaâonnette• , inconsis-tant. Souvent déprimé ou terrorisé. Ne peut échapper à cc qu'il consi-dère comme son "destin" . li est en quelque sorte prisonnier d'un cercle vicieux et il ne lui vient méme pas à l'esprit qu'il existe des possibilité pour échapper à sa condition présente. C'est "l'autre" qui le fablique, le modèle et pense pour lui.

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17 VARIABLES STADE II dit de l'égoïsme utilitaire

L'individu Impose sa volonté aux plus faibles en recourant à l'intimidation ou à la force si nécessaire. Il est télécommandé par ceux qui tirent les ficelles ou il s'arroge le droit de faire sa loi pour son profit. pour peu que les 'chefs' soient d'accord

La peur Relative. Craint le 'patron', le chef, celui qui détient le pouvoir et a bar-re sur lui. Mais sa peur disparaît quand il agit sur ordbar-re. car il se sait protégé. Son absence de peur peut également résider dans la consci-ence de sa force et sa capacité à dominer par la violconsci-ence.

Peur de la Relative. Ne craint rien s'il sait avoir accompli ce qu'on lui a demandé punition de faire. N'a peur du châtiment qu'en cas de désobéissance.

Peur du rejet Joue au 'courtisan' pour être accepté. Fait de la surenchère pour être maintenu dans ses prérogatives.

Prise de risques Se croit tout permis par rapport au plus faible. Ne prend pas de risques vis-à-vis des supérieurs ou ceux considérés comme tels.

Responsabilité Infime. N'agit que sur ordre. Ne dévie en général pas de la ligne tracée.

Les attitudes Critique ouvertement les 'ennemis' des supérieurs. Les autres, en géné-psychologiques ral pensent pour lui. Lui 'pense' pour ceux qu'il oppprime. il Impose

alors sa manière de voir à ceux qu'il a sous sa coupe. aux Inférieurs. le plus souvent d'une manière simpliste. Il obéit au doigt et à !'oeil des su-périeurs, même s'il a conscience d'être en marge de la loi.

Processus de Egoïste. Suit les directives des supérieurs 'parce que ça rapporte'.

décision Seuls les motifs axés sur le profit prévalent La conduite suit donc l'inté-rêt matériel auquel est subordonnée la décision.

Conception de La morale et la moralité sont élastiques. C'est un véritable • lit de Pro-la morale et custe" qui adapte les conditionnements biologiques. psychologiques et de la moralité socio-culturels à l'égo\"sme personnel A ce niveau. morale et moralité se distinguent de la loi et des usages. 1,'indlvldu agit au coup par coup en fonction de principes qui lui sont propres et qu'il applique aux autres bien qu'ils soient discutables.

SYNTHESE Vindividu est amoral violent, égoïste et matérialiste. Seul le bénéfice qu'il peut retirer d'une action organise son comportement Il compte sur ceux qui le dirigent pour être protégé et se tirer d'éventuels mau-vais pas où peut le plonger son a.moralité.

18 VARIABLES STADE Ill dit de l'égoïsme normatif ou l'lli:ruicmie int.é,·es11é L'individu Vit dans la stricte observance des us et coutumes du milieu dans lequel

il évolue. Il est parfaitement au courant de ce qu'il doit faire ou ne pas faire, des limites qu'il peut atteindre ou ne pes dépasser. Selon ses con-victions, il appliquera une doctrine athée, ,rn1 lél"iali ste ou religieuse rigide. Il s'opposera à tout élément qui pourrait mettre en danger la stn1cture dans laquelle il fonctionne et qui 11 li fournit la quiétude d'es-prit d'un système en apparence sans failles. Il mihère donc à la doctrine choisie comme facteur d'équilibre et défendu" jusqu'à l'absurdité.

La peur Elle est en rapport direct, plus ou moins grnml, en fonction de 'l'éloi-gnement' de ce que l'individu considère con m1r confonne, poul' n'im-porte quel plan. La peur de mal agir ou de m11l penser est fonction de ce qu'il a appris, qu'il connaît et ne remet pas en question.

Peur de la Elle obéit aux mêmes critères que la peur: "Je suis 'conforme', donc je punition ne serai pas puni" et "Je ne suis pas 'conforme', donc Je serai puni I"

Peur du rejet "Tant que j'agis comme les autres, je ne puis pas être rejeté. Os ne peu-vent qu'apprécier que j'agisse et pense comme eux. Donc, je ferai par-tie du groupe tant que je me 'conduirai bien' [ sous-entendu: copie conforme! I"

Prise de risques Quasi nulle par rapport au groupe. Peut être grnndc face à quelqu'un hors du groupe. qui agit et pense autrement. li y a alorn agression et l'individu recherche l'appui de ses pain; pour se protéger. Dans son esprit, le groupe ne peut que condamner l'autrr.

Responsabilité Elle se borne à faire appliquer les critêres COfnll11.tnS. J<:lle peut même s'appuyer sur ces critères pour faire acte d'antor lté et en tirer bénéfice ou avoir raison, ou maintenir l'ordre, ou progre.s,cr dans la hiérarchie, etc ... . On a affaire à une responsabilité codifié<; j,tmai.s intrinsèque.

Les attitudes L'individu essaie d'expliquer et de convaincre t:ll !onction des critères psychologiques appris. Il se trouve déboussolé si l'autre lui ,;!im;ge Güll système de

réfé-rences ou fait appel à des critères non intêri,�dsér;. Se raccroche alors avec l'énergie du désespoir aux nonnes qui 1 é1;i,rn,,nt 'son monde'.

Devient intransigeant par peur d'écroulement

Processus de Essentiellement normatif. Craint l'intuition, le f!OlL la fantaisie. Son décision intérêt est subordonnê à une décision toujours normalisée, légale. JI se garde bien de prendre des initiatives personnelles qui pourraient se révéler inadéquates 1

Conception de La morale et la morali té évoluent dans le champ de ce qui est admis et la morale et de permis. Un complexe de culpabilité peut surgir si l'on fait ce que la

la moralité 'morale admise' réprouve.

SYNTHESE L'individu de cc stade fonctionne e11 vc1"tu de ce qui lui a été donné, de ce qu'il a appris. Il n'obéira jamais [comme les genG d11 sl:adt '.li à der;

pernonnes qui tram,gresscnt les nonnes morales, !égaler,, nffective,o; 011 aub·es. Elles constituent lu norme en vigueur dam; son i1lilie11. '.3u; uct,�,;

sont, en général, basés s1tr le profit et la réciprocité. On se fait dea fl.lnin par intérêt ou potu- avoir recours à eux dans l'advernitè, mai fi Gm1:1 uortir de ce qui est admiLJ.

19 VARIABLES STADE IV dit de l'altruisme normatif

L'individu A réfléchi sur la qualité des relations entre humains, à la notion d'ex-ploitation de l'autre. à la relativité des lois et des jugements humains. Il se distancie des règles en vigueur quand il les estime mauvaises ou inadéquates et il applique alors les siennes propres. Cette distanciation est identique à celle du niveau 2, à la différence près qu'elle vise Je bien du prochein alors qu'au niveau 2, c'est son exploitation et sa sujétion qui sonl envisagées. Ses convictions lrttédeures Sûiit ti1Cûre chaJicelan-tes. Il est encore en proie aux hésitations et aux douchaJicelan-tes. Parfois, la con-victlon est totale, intime. Parfois, elle est fortement ébranlée. Dans ce second cas. l'individu se raccroche aux s!ructures établies parce qu'elles représentent pour lui une sorte de 'sécurité' ou de 'quiétude mentale'.

La peur Une libération de la peur s'installe à ce niveau Elle est cependant encore variable et revient d'une manière sporadique, pour des raisons typiquement inhérentes à l'individu.

Peur de la Ténue. La réflexion, l'examen de conscience et le contrôle du compor-punition tement atténuent dans de notables proportions la peur de la punition.

Peur du rejet Vit de moins en moins 'en courtisan'. Ne cherche pas à plaire dans un but démagogique, car il a enfin compris que seule son attitude peut dé-clencher l'amour ou la haine.

Prise de risques Elle augmente en proportion directe de la distanciation. Plus l'individu sera hors nonnes, plus il prendre de risques.

Responsabilité Le responsabilité suit un tracé parallèle à la prise de risques: plus l'indi-vidu prend de risques, plus il se sent responsable de ses actes, de ses pensées, de ses propos, et vis-à-vis de son prochain.

Les attitudes Se sachant imparfait, l'individu a de moins en moins tendance à criti-psychologl ques quer, à être agressif, à plquer des colères. La sérénité s'installe, mais

elle n'est pas totale et subit les influences des doutes intérieurs. Le ten-dance à excuser les fautes de l'autre . en esssayent de rechercher les raisons profondes qui ont poussé le prochain à agir d'une certaine manière, se développe. La personne tente de convaincre, soit en expli-quant. soit en décrivant un 'modèle' personnel d'attitude.

Processus de Augmente son empathie et son altruisme. Diminue son égoïsme et son décision intérêt, qu'il considère comme relatifs. Le processus de décision

pro-vient de plus en plus des trois principes {NT, NI et AR, § 8, p. 7].

L'application de ces principes tend vers une systématique.

Conception de L'individu applique les critères sur lesquels il e longuement réfléchi et le morale et de qu'il a longuement éprouvés. Comme il hésite encore, dans les cas limi-la moralité tes, pour prendre une décision. il applique alors les critères reconnus

par le consensus d'une majorité d'individus.

SYNTHESE Le décantation des pulsions égoïstes varie tout au long du stade. Encore fortes au début elles s'amenuisent eu fur et à mesure de l'évolution de la pensée, de l'auto-critique et d'un examen de conscience de plus en plus rigoureux. L'individu est de moins en moins enclin à expliquer ses manquements par les attitudes et les terreurs des autres ou à se trouver des excuses. Il se sent donc de plus en plus responsable et cherche en lui les explications aux pourquoi des vicissitudes de la vie et des drames quotidiens.

20 VARIABLES STADE V dit du ' Contrat «ocial'

L'individu JI applique des lois de portée universelle. Toute action se concentre sur le bien-êlTe commun Il n'attend pas la réciprocité de ses actes. _mals lutte pour qu'elle s'ins!B.ure: il sait que I.e bonheur de le communauté en dépend. Se lutte est no.n violente. Il chemine avec Je procesrus qu'll ré-prouve et agit sur lui par l'exemple de l'action et par la convlctlon de la parole. Il démontre que le système préconisf: garantit Il l'individu qui applique les mêmes règles, la liberté et l'égalité. doublées d'une vk se-reine et confortable. La stabilité de pensée et d'acte se met alo.rs en place. La régression à ce stade est pratiquement Impossible. il faut des circonstances partlcuUèrement gl'Svcs et ITaumaUsanl'cs pour que l'indl-vidu modifie ses critères de ronctionnement

La peur Eradiquée. Sérénité endémique malgré l'augmentation du risque.

Peur de Bannie, sauf si des circonstances très exceptionnelles, injustes ou gra-la punition ves perturbent l'individu (tortures physiques ou morales, par exemple).

Peur du rejet Inexistante. A dépassé cette attitude sur ce point

Prise de risques Forte. L'individu s'éloigne de plus en plus des concepts du milieu socio-culturel. Le risque apparaît donc dans de nombreuses circonstances.

Responsabilité Même s'il n'est pas directement concerné, l'individu se sent responsa-ble de ce qui atteint les autres, car sa pensée et ses actes se déroulent dans une optique universelle: ce qui touche un individu aux antipodes le

Responsabilité Même s'il n'est pas directement concerné, l'individu se sent responsa-ble de ce qui atteint les autres, car sa pensée et ses actes se déroulent dans une optique universelle: ce qui touche un individu aux antipodes le