• Aucun résultat trouvé

D éfinitions, c lassification et é léments

6. Le climat en Algérie :

L’Algérie un pays méditerranéen immense, pèse un poids stratégique majestueux dont ces fortunes naturelles et humaines font un caractère fondamental. Etalée sur une grande superficie de 2.381.741 km² qui a lui donné un titre du continent, et ce qui explique la diversité des climats à l’intérieur des terres algériennes.

L’Algérie appartient au domaine du climat méditerranéen. En outre, en été les hautes pressions subtropicales repoussent les perturbations du front polaire vers la mer Méditerranée engendrant des températures élevées ainsi que des périodes de sécheresse notamment dans les mois de juillet et aout. En revanche, en hiver les hautes pressions migrent vers le tropique du cancer, cédant la place aux perturbations humides en provenance de la zone tempérée. A vrai dire l’Algérie méditerranéenne présente de nombreuses nuances climatiques, subdivisées presque en trois zones principales comme suivant :

Le climat méditerranéen qui fait référence au climat tempéré, étalé sur le long du littoral algérien en s’opposant sur la chaine montagneuse tellienne dans sa partie nord. Il est Caractérisé par un hiver doux mené d’un taux maximal de précipitations, par contre à l’été qui est absolument sec et chaud.

55 Le climat semi-aride aux hauts plateaux représente le type d’un climat continental, qui couvre la partie centrale du pays, caractérisé par une longue saison froide voire la durée d’hiver ceci est parfois humide. Le taux de précipitations est inférieur à celui du littoral, dont sa période hivernale est assumée par les gels et la tombée de la neige sur certaines hauteurs, tandis que les autres saisons sont bien menées par une importante ampleur de pluie dans la quelle une intervention massive des orages notamment en été.

Le climat aride (saharien) avec une pénurie au niveau des précipitations (moins de 100 mm annuelle dans la partie du bas-Sahara, et à peine de 20 mm sous le tropique), relève ainsi des contrastes thermiques journaliers considérables, relatifs à la durée d’ensoleillement qui fait le facteur phare de la hausse des températures. Son hiver est plutôt court, froid et sec, tandis que l’été est très chaud dans le quel ses températures souvent atteignent les 49°C sous l’ombre.

6.1. Zones climatiques d’hiver :

Comme l’indique la figure, les zones climatiques d’hiver en Algérie sont réparties dans la manière suivante :

Zone H1 : cette zone est subie de l’influence de la proximité de la mer, ainsi elle se subdivise en sous zones selon leur altitude, la Ha1 qui représente le littoral avec une altitude inférieur à 500 m, caractérisée par des hivers doux avec des amplitudes faibles.

Tandis que la Hb1 qui est la partie arrière littoral montagne, surélevée sur une altitude supérieure à 500 m, ce qui a provoqué à des hivers plus froids et plus longs.

Figure 2.6 Carte des zones climatiques d’hiver en Algérie Source : Boucheriba Fouzia, 2004.

56

Zone H2 : Une seconde zone influée par l’altitude et subdivisée en deux sous zones, la Ha2 celle qui s’étale sur l’Atlas tellien montagne dont son altitude est rapportée entre 1000m et 1500m et caractérisée par des hivers froids et des écarts plus significatifs au niveau des températures diurnes. Alors que Hb2 est celle de l’Atlas saharien montagne avec une altitude qui dépasse les 1500m, connue par des hivers encore plus froids.

Zone H3 : la troisième zone est subie de la latitude, englobe trois sous zones sont : Ha3 comme un territoire de Présahara avec une altitude 500m< Alt <1000m, doté d’hivers plus froids en nuit que le jour, comme elle relève des écarts de températures journalières assez importants. La Hb3 celle de la partie Sahara avec une altitude varie entre 200m et 500m, se distingue par des hivers moins froids que la sous zone précédente ainsi des écarts de températures diurnes. En dernier lieu, Hc3, fait parti du Hoggar, dont son altitude est supérieure à 500m, se caractérise par des hivers très froids, identique à la Ha3 mais la fraicheur est ressentie aussi pendant la période diurne.

6.2. Zones climatiques d’été :

Comme était illustré auparavant à propos les zones climatiques d’hivers, l’autre face consiste les zones climatiques d’été comme le montre la figure au-dessus. L’Algérie est répartie en cinq grandes zones sont :

Zone E1 : comme première zone subit du voisinage à la mer, cette courte distance lui rend caractérisée d’étés chauds et moins humides, tandis que l’écart des températures diurnes est signalé faible.

Zone E2 : subit à l’influence de l’altitude, elle se prolonge sur tous les hauts plateaux-montagne, comme elle se distingue par ces étés chauds et peu humides, menés des écarts de températures diurnes importants.

Figure 2.7 Carte des zones climatiques d’été en Algérie Source : Boucheriba Fouzia, 2004.

57

Zone E3, E4 et E5 : ces sous zones sont bel et bien subies au facteur de la latitude, comme l’indique chacune d’elles E3 qui fait référence à la tranche Présahara et tassili dotée des étés chauds et secs, tandis que la E4 qui couvre le Sahara est plus chaude et sèche que sa précédente. Alors pour la E5 où s’étale le territoire de Tanezrouft (terre de soif), une période estivale chaude et sèche extrêmement pénible que E3 et E4 est bien marquée, ce qui la mit la terre la plus brulante en Algérie.

Conclusion :

Après une appropriation profonde de la notion du climat en abordant ses définitions, ses classifications et ses éléments intervenants sur ses différents aspects, nous pouvons souligner une ligne droite pour mettre en envergure les interactions morpho-climatiques. Le climat est évidement plus complexe que d’être une série de phénomènes naturels qui se déroulent au cours de l’année, cette complexité lui rend en toute possibilité de recherche dont notre travail provoque un angle plus précis celui de l’espace urbain.

Revenons sur les grands points de notre récent chapitre, le climat qui est défini comme la synthèse des conditions météorologiques dans une région donnée, comme il puisse être tantôt variable et tantôt constant à certains endroits sur cette immense planète. En outre le climat constitue d’un organisme bien déterminé avec la complémentarité d’un ensemble important d’élément qui sont : le rayonnement solaire, la température de l’air, l’humidité, le vent, les précipitations comme nous trouvons d’autres font l’exception tellement leur rareté, et cela ne rend pas ces derniers comme éléments absolues, beaucoup des facteurs agissent sur leur cycle ordinaire, essentiellement subit au : relief, les plans d’eau, la végétation, le sol, et l’urbain comme un produit humain. La construction des villes, les activités anthropiques, la démographie urbaine englobant le monde urbain aujourd’hui menacent énormément la situation écologique vulnérable celle qui souffre d’une extermination naturelle de la part de l’homme, ceci était provoqué depuis un demi-siècle en aggravant l’écosystème notamment le phénomène de l’effet de serre.

Urbanisme, climat ou dans un autre sens climat urbain, une autre explication fait référence à l’état climatique propre aux villes, celui qui sera notre objectif dans le chapitre suivant, dans le quel nous allons aborder la notion du climat à l’intérieur des villes, dans toutes ses échelles et ses formes voire leur phénomènes générés.

Chapitre 3 :