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En effet l’eau à plusieurs apports à l’intérieur des villes qui proviennent généralement des précipitations, et l’eau importée ou délaissée par les activités anthropiques telles que les tours de refroidissements (comme celles implantées au pays d’Oued Righ). Dont l’apport de l’eau relevé est supérieur à celui des campagnes soumis de deux motifs:

 Les précipitations sont dans l’ensemble plus abondantes.

 L’eau importée en plus grande quantité (sauf des régions irriguées).

En revanche, l’atmosphère rejette un taux réduit en ville que la compagne et qui est caractérisé par la rareté et sans évaporation relativement dut au sol imperméable. Tandis que les eaux tombées rejoignent immédiatement les canalisations pour le but d’un recyclage ultérieur. Par contre aux végétations, les arbres ne constituent pas un élément intervenant sur notre bilan en milieu urbain ce qui permet à réduire le pourcentage absolu de l’évaporation. L’étude des précipitations dans les villes apparait plus complexe qu’on le croyait. L’augmentation des précipitations avec l’effet urbain de la saison et varie de ville en ville. Si nous prenons l’exemple de Paris, cette dernière et pendant la saison froide qui

Figure 3.21 L’effet de maille Source : Alain Guyot, 1975.

79 s’étale du mois d’octobre à mars, indique que le centre est moins arrosé que la périphérie, au contraire l’été est plus arrosé. Le rapport de la hauteur des précipitations de juillet-aout par rapport à celles de janvier-février est très significatif.

Cependant les variations sont donc très grandes d’une ville à l’autre, puisqu’elles dépendent du site, de la position de la ville face à la circulation trafique générale, de l’influence des variations de friction (déviation des vents) et de l’intensité de l’îlot de chaleur urbain (Escourrou G., 1981).

Pour une règle générale, les précipitations à l’intérieur des villes s’accroissent selon de multiples critères sont:

 L’ilot de chaleur urbain qui à son rôle favorise l’instabilité.

 La rugosité augmente et développe l’ascendance.

 La présence d’un plus grand nombre de particules dans l’atmosphère accroit le nombre des noyaux de condensations.14

Figure 3.22 Répartition des précipitations (1951-1970) dans la région parisienne pendant le semestre froid et le semestre chaud

Source : Escourrou G., 1981. P : 146.

14 Le climat et la ville, Escourrou G, Paris, Nathan, géographie d’aujourd’hui, 1991.

80 5. Climat-ville catastrophe et désastre :

Durant presque le dernier demi-siècle, la terre ne se reconnait pas comme précédent avec son ancienne image qui renvoie au climat stable. Les perturbations qui se passent au cours de nos jours ne représentent qu’un état d’agressivité du climat dotée des cas d’inondations disastatrices, des vagues de chaleurs incessibles, et des uniques tempêtes. Pour le cas de plusieurs villes ont bien vécu les catastrophes en payant des vies d’hommes.

Texas :

En mois de septembre de l’année 2011, une forte vague de chaleur a frappé la ville de Texas aux Etats-Unis était menée d’un état de sécheresse inprécédent dans l’histoire de la région.

La cité sinistrée a enregistrée de nombreuses incendies dont 1685 maisons étaient brulées, et la destruction de la partie majoritaire du foret Pastroob à la banlieue de la ville.

Phoenix :

Comme une ville désertique située en terre de l’Arizona, Phoenix enregistrait la plus grande tempête de sable de son histoire le 5 juillet 2011. La hauteur des nuages sablonneux était estimée de 1,5 km, ce qui a formé une véritable enceinte de poussière enterrant toute la ville avec ces rues et bâtiments.

Shing Do :

Le 3 juillet 2010, était une journée terrible pour les habitants de la ville de Shing Do en Chine. Des grosses inondations ont remplis les rues et submergé la grande partie de la ville dont des maisons détruites, des pertes humaines et matérielles enregistrées dans la communauté de Sishuan.

Suisse :

Nous souvenons tous de la vague de froid du mois de février 2012 qui a envahi le monde entier sans exceptions. La suisse comme exemple concret du catastrophe a relevé une chute incroyable des températures causées de geler des lacs, des espaces verts, des constructions, et aussi délaisser des centaines de morts. Celui-ci est dut via la fréquentation d’air polaire assez froid en direction du sud tandis qu’il atteint l’Afrique en laissant des images

Figure 3.23 La tempête de sable envahit la ville de Phoenix (USA) Source : National géographic mag, 2012.

81 inhabituelles sur quelques endroits, tels que la couverture des neiges sur la mer des dunes au Sahara.

Apparemment ces catastrophes sont les signes majeurs d’un changement dangereux du climat mondial causé par les conséquences des comportements agressifs de l’homme. Mais dans un autre coté, des spécialistes affirment aussi que cette mutation était considérée comme naturelle et ordinaire, en parlant de l’intervention de deux phénomènes sont : « El Niño » et « La Niña » qui font les éléments générateurs du réchauffement et l’augmentation au niveau de l’humidité sur terre. Aujourd’hui beaucoup de villes payent la violence du climat affecté par le degré de la violence humaine sur l’écologie planétaire, et malheureusement les victimes sont souvent les inconscients de cet état aggravé.

Figure 3.24 Vague de froid frappait le monde entier notamment l’hémisphère nord constituant l’Europe en premier degré. Source : www.lefigaro.fr

Graphe 3.2 Moyennes des températures, vagues de chaleur, et précipitations sur la terre Source : National géographic mag, 2012.

Température de l’air Humidité

Précipitations Vagues de chaleur

82

Conclusion :

La production de la chaleur ressentie à l’intérieur des villes et les agglomérations urbaines, révèle bel et bien, l’impact de la masse physique et les activités anthropiques. La dégradation du confort thermique extérieur marquée par les différences de températures ambiantes et autres enregistrées au sein des stations météorologiques est le résultat du rapport ville et climat urbain. Les îlots de chaleur urbains représentent le phénomène majeur relatif à la masse des villes et l’activité humaine, étouffant l’atmosphère qui englobe le monde urbain.

L’îlot de chaleur urbain est un phénomène nocturne, il apparait généralement par temps à ciel clair, nuancé par un nombre de facteurs tels : la taille de la ville, la morphologie urbaine, la topographie, les espaces verts, la saison, et le rythme journalier.

Une agglomération urbaine par sa rugosité, sa morphologie, et les contrastes thermiques qu’elle crée, modifie le milieu aérodynamique par l’altération des vents régionaux ou la création de brises appelées « brises thermiques ». Les modifications aérodynamiques sont le résultat de la forme urbaine qui constitue la ville, dans sa globalité des tours, des barres, caractérisées par une faible densité urbaine, et une moyenne compacité du cadre bâti. Dans ce cas les milieux arides, font un modèle de l’adaptation envers les effets des vents chauds et chargés de poussière. Cela montre l’importance de la densification du cadre bâti non seulement pour la protection solaire mais aussi pour l’aérodynamique.

L’étude du climat urbain et les phénomènes qu’il présente : îlots de chaleur, effets aérodynamiques, nécessite une bonne connaissance des caractéristiques naturelles et climatiques originales du milieu, et les singularités locales et régionales de la zone d’étude ; si l’on compte prendre des précautions pour le contrôle du climat urbain.

Chapitre 4 :