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Parfois et aussi incroyable que cela puisse paraître il s’avère que les fraises ont un goût de fraise Thomas Vineau30

1. Un désir de recherche

J’évolue dans un contexte qui est associatif avec l’OCCE et institutionnel31 avec l’École. Dans ces deux organisations, je constate qu’il y a peu d’espaces réfléchis et dédiés à des temps de réflexion. Si ces espaces existent, ils restent très confidentiels et j’ai eu très peu l’occasion de les investir.

Quand je parle d’espaces de réflexions, je dépasse ce qui est de l’ordre des échanges ou d’analyses de pratiques qui sont présents malgré tout, mais je me réfère à des espaces qui mettraient par exemple en lien la recherche universitaire et le terrain qui est celui de l’École, celui des associations partenaires de l’École où se situe l’OCCE.

Certes il en existe dans des cadres très précis ; par exemple dans l’académie de Grenoble, un dispositif nommé Passeurs Éducation-Recherche32, a pour objet de faciliter et de renforcer les liens entre éducation et recherche et s’adresse à des enseignants-formateurs et des chercheurs, des doctorants. Celui-ci, croisé dans le cadre de mon travail, est très peu connu et concerne peu de personnes, en tous cas pas les enseignants qui ont en charge une classe.

Autre exemple cette fois-ci au sein de la Fédération OCCE, un observatoire des pratiques coopératives est né enoctobre 2017. Ce dispositif porte et accompagne une dizaine de recherche-actions menées par les associations OCCE33 et des équipes d’enseignants dans les écoles. Je suis engagée dans une des recherche-action collectives, celle-ci travaille autour des situations d’étayages dans des classes primaires d’une école élémentaire de Valence.

Ces deux initiatives coïncident avec mon entrée en recherche, je pourrais y trouver aussi des espaces qui répondent à mon désir de recherche, notamment en ce qui concerne l’observatoire de l’OCCE.

Je peux aussi nommer le groupe « Pépiterato » interne à l’OCCE qui depuis quelques années a su ouvrir de réels espaces de réflexions et d’échanges au sein de l’OCCE. Ce groupe dont je fais partie est l’objet de recherche d’un mémoire de DHEPS34 réalisé en 2019.

30. Thomas Vineau, Parfois, Le Hanneton, 2019 31. Institution d’État : Éducation nationale

32. https://cardie.web.ac-grenoble.fr/article/les-passeurs-education-recherche-sont-la-pour-vous-accompagner 33. Il existe une association OCCE par département

34. Donner corps à la démocratie - Mise en mouvement de militant.es de la Coopération à l’École en formation Dynamique de la vie associative Marion Bertin-Sihr, 2019

Ce groupe mouvant dans sa constitution est toujours actif notamment dans les formations autour des dynamiques de la vie associative.

Que ce soit l’observatoire des pratiques coopératives ou le groupe Pépitérato, les deux font partie de mon terrain qui entremêle association et institution et prend en compte l’actrice de ce terrain, en l’occurrence moi.

Ces terrains qui se veulent pluriels s’entremêlent pour n’en former qu’un seul, qui nécessite d’être décrit.

2. Le terrain

Le terrain décrit ci-après est fortement lié à mon statut professionnel. En effet je suis animatrice pédagogique de l’association OCCE de la Drôme, en détachement de l’Éducation nationale.

2.1 L’ Office Central de la Coopération à l’École L’OCCE en quelques mots

L’OCCE est une association qui a pour objet la promotion de la coopération à l’École via les coopératives scolaires35, elle est partenaire de l’École publique et est en convention avec l’Éducation nationale, qui est son principal terrain d’action et qui la subventionne notamment pour les postes d’enseignants36 dont je fais partie. Il existe une association OCCE par département, une fédération nationale, ainsi que des unions régionales.

Son champ d’action est celui des établissements d’enseignements publics, écoles maternelles

& élémentaires, collèges et lycées, par le biais d’actions à destination des classes et de formations pour les enseignants et autres publics liés à l’École.

La fédération OCCE au niveau national propose des actions dans différents domaines, qui sont présentés comme suit : Culture citoyenne, Lire-écrire, Culture littéraire, Culture artistique.

Dans la Drôme, trois actions nationales sont mises en œuvre, Étamine (Lire-écrire), École en poésie (Culture littéraire) et Théa (Culture artistique) ainsi que d’autres actions autour de l’éducation artistique, du développement durable et de la culture scientifique qui sont propres au département.

Le domaine de la formation est relativement développé au sein de l’OCCE de la Drôme, l’association est souvent sollicitée et est présente dans les plans de formation institutionnels des professionnels de l’éducation.

Un peu d’histoire

L’OCCE a été créé par des enseignants de l’Éducation nationale, et a longtemps été composé uniquement de personnels qui en étaient issus, par le biais de dispositifs de mise à disposition (MAD) d’enseignants par le ministère de l’Éducation nationale, j’ai moi même été mise à disposition de l’OCCE pour une année scolaire, où je cumulais ce poste à mi-temps et un autre en classe en tant qu’enseignante.

35. La coopérative scolaire est un regroupement d’adultes et d’élèves qui décident de mettre en œuvre un projet éducatif s’appuyant sur la pratique de la vie associative et coopérative.

36. Une partie des postes d’animateurs sont des postes d’enseignants détachés de l’Éducation nationale

Depuis une bonne dizaine d’année le profil des postes a changé, une partie des animateurs et animatrices recrutés est issue d’autres secteurs : animation, éducation populaire, mais aussi secteur privé, ce qui engendre une nouvelle dynamique, qui est riche à mon sens, particulièrement parce qu’elle permet une mixité professionnelle enrichissante pour tous.

Le fonctionnement de l’OCCE est calqué en beaucoup de points sur celui de l’Éducation nationale, notamment dans la forme hiérarchique de l’organisation des postes.

Les projets menés par l’OCCE, et notamment ceux autour de l’éducation artistique, ont amené des partenariats avec les artistes et les structures culturelles, ce qui a permis aussi ici de sortir d’un entre-soi.

Le développement de ces partenariats est concomitant à l’ouverture des postes d’animateurs au secteur privé.

Au fil des années, les formations proposées autour des projets ont intégré les artistes et se sont orientées vers d’autres espaces de réflexion.

Théa présentée ci-dessous en est le plus bel exemple.

2.2 L’action THEA

Théa : théâtre & coopération est une action importante de l’OCCE d’un point de vue qualitatif : les auteurs et artistes associés, les stages proposés, le travail réalisé dans les classes, mais aussi d’un point de vue quantitatif : budget important alloué, subventions multiples, nombre important de formations.

L’histoire de Théa

Théa, comme le dit Karine37 « Théa est une fille », est née de la volonté de plusieurs personnes au sein de l’OCCE. Chacune et chacun, enseignantes, enseignants et artistes avaient développé dans son département des actions en faveur du théâtre-éducation, c’est-à-dire des actions de théâtre à destination des classes de l’école primaire principalement. Lors d’une rencontre dans un congrès de l’OCCE, ces personnes ont d’abord créé un groupe informel au sein de l’association, leur permettant d’échanger sur leurs pratiques, sur leurs réflexions autour du théâtre-éducation. Au fil des années, le souhait de créer une action phare au niveau de la fédération, est apparu, en même temps que celui d’éditer un ouvrage mettant par écrit les pensées et le travail de ce groupe, « L’enfant debout - Pratiques artistiques et coopération à l’école - Quel théâtre ?»38 est paru en 2008.

Les textes de théâtre d’auteurs contemporains, le partenariat avec des artistes en création et la formation à destination des enseignants sont les piliers de l’action Théa née en 2005.

Les textes sont ceux d’auteurs édités et vivants, à destination de la jeunesse, c’est à dire de l’enfance et de l’adolescence.

Le partenariat avec les artistes est une véritable coopération, ceux-ci en création par ailleurs, sont co-formateurs et interviennent dans les classes.

La formation est un temps fort du projet pour les enseignants, elle a pour objectif de les accompagner dans la découverte et l’appropriation des textes, de leur donner des outils pour travailler avec leurs élèves en classe.

Le projet aujourd’hui

37. Coordinatrice Art & culture fédération OCCE, interrogée lors de l’entretien exploratoire (mars 2017) 38. Groupe national théâtre de l’OCCE, Collection Repères pour agir, Scéren CRDP Champagne-Ardenne

Lors de l’année scolaire 2017/201839 Théa a été mené dans cinquante-deux départements en étant impulsé par les associations départementales. Karine en est la coordinatrice. Au niveau national, cela représente 656 classes, 16 400 enfants et adolescents engagés dans le projet sur une année scolaire, quelques 700 enseignants qui suivent une ou plusieurs formations, et environ 80 artistes (comédiens, danseurs, marionnettistes, plasticiens,…) partenaires.

Théa est une action importante de la fédération OCCE.

Tout d’abord par le nombres d’enfants et d’adultes qui y participent sur une période assez longue, celle d’une année scolaire en l’occurrence.

Puis avec les stages nationaux qui sont proposés aux artistes et aux porteurs du projet : un premier aux vacances d’automne de l’année en cours dans un lieu différent chaque année et au printemps qui précède à la Chartreuse de Villeneuve les Avignon40 qui prépare l’année qui suit.

Mais aussi par le choix d’une région ou d’un regroupement de départements qui reçoivent « les rencontres nationales Théa », une forme de mise en lumière de l’action au moment des rencontres de classes qui ont eu lieu en fin d’année.

Ainsi le budget alloué à l’action, qui est le plus important de toutes les actions de la fédération et l’est souvent aussi dans les départements, c’est le cas dans la Drôme.

Chaque département décline le projet, en conservant les fondamentaux et en travaillant avec son terrain. Les partenariats sont différents d’un département à l’autre, que ce soit avec les compagnies de théâtre, de danse, les structures culturelles (théâtre, médiathèque…), ainsi que les partenariats financiers (DRAC41, Conseil Départemental, mécénat…).

Dans la Drôme ce projet est mené depuis l’année 2007, il a été initié par mon prédécesseur sur le poste que j’occupe aujourd’hui. Les partenariats ont été multiples au fil des années.

Depuis quatre ans, une compagnie de théâtre et une compagnie de danse sont les structures artistiques associées.

Sur ce projet, j’agis à plusieurs niveaux :

- dans la Drôme, je coordonne le projet depuis l’année scolaire 2008/2009, cela veut dire que j’ai en charge de promouvoir l’action auprès des classes du département, je m’occupe des inscriptions de celles-ci.

Je recrute les artistes, travaille avec eux afin de préparer les temps de formation que nous co-animons, je gère également toute la partie administrative avec les compagnies associées et les structures culturelles qui nous accueillent.

J’interviens également dans les classes auprès des élèves.

Et partie non négligeable, c’est moi qui gère la partie financière du projet : montage financier, demande de subventions, convention avec les compagnies et autres structures.

- au niveau de la région Rhône-Alpes (ancienne appellation), je fédère les départements engagés dans Théa, six sur huit actuellement mènent Théa, j’organise une fois par an, un temps de rencontre des personnes engagées sur Théa (artistes et porteurs du projet), je les accompagne sur les formations qu’ils organisent.

39. Carte des départements: http://www.occe.coop/~thea/IMG/jpg/Thea_dans_les_AD-OCCE_2018.jpg 40. Centre National des Écritures du Spectacle, Villeneuve Les Avignon (Gard)

41. Direction Régionale des Affaires Culturelles

- au niveau national, je fais partie du groupe théâtre, ou plutôt du chantier théâtre42, celui-ci a pour objet de réfléchir à l’évolution du projet, au choix des auteurs et au fonctionnement en lui-même.

Sans les artistes, le projet ne pourrait exister. L’approche Théa qui est de travailler en classe entière sur des extraits déstabilisent les artistes quelquefois, Nadège comédienne associée au projet depuis de nombreuses années le dit comme cela : « Et je me suis dit

"qu’est-ce que je fais là ", ça c’était le début de la formation, c’était le premier jour et on a travaillé les textes, et à la fin de cette formation, il y a une restitution où on propose dans la Chartreuse des extraits choisis, etc. et là c’était génial car là je me suis rendu-compte que si c’est possible, ça marche. »

De plus les artistes sont soumis à certains nombres de contraintes qui ne facilitent pas toujours le travail, en effet l’Éducation nationale impose un système d’agrément qui permet aux artistes d’intervenir dans les classes, de même que la DRAC impose elle une labellisation des artistes pour pouvoir prétendre à des financements. Les deux étant bien-sûr différents.

Pour les associations telle que l’OCCE, qui est à la fois assimilée à une structure culturelle mais pas toujours, mais aussi reconnue comme association partenaire de l’École, il est parfois difficile de pouvoir travailler avec les artistes qui sont les compagnons de route de Théa, simplement parce qu’ils ne correspondent pas à tels ou tels critères pour les institutions qui financent le projet.

La place des enseignants

Les enseignants et les enseignantes, s’engagent volontairement dans le projet et selon les contextes cela peut être décidé avec les enfants ou sans. Il est rare qu’un enseignant s’engage sans connaître le projet, cela reste assez anecdotique.

Souvent les enseignants n’ont pas de pratiques artistiques et n’osent pas faire avec leur classe. Ils cherchent dans le projet, notamment la première année, un accompagnement, une aide pour se lancer. Quand ils inscrivent leur classe la deuxième année, cela prend une autre dimension, ils connaissent le cahier des charges et sont plus aptes à mettre la classe au travail.

Je ne pense pas que lors d’une première inscription, le concept de création soit conscientisé, cela vient plus tard.

La place des enfants

La majorité du temps, le projet est proposé aux classes par l’enseignant, quelquefois cela peut être discuté en décidant ensemble lors d’un conseil coopératif43. Léa, élève de CM2 interviewée dans le cadre de cette recherche et en répondant à ma question « comment parleras-tu de Théa à une copine ? » dit : « Ben parce que c’est génial, on apprend d’autres manières de faire du théâtre. […] Ben par exemple, moi mon activité Théâtre, il y a une personne qui joue un rôle, alors que là il y a plusieurs personnes qui jouent un rôle. »

De manière générale, les enfants sont partants pour ce type de projet, ils y voient quelque chose de non scolaire, au sens où ils ne sont pas dans la classe à écrire, pour eux ce n’est pas du travail.

42. L’OCCE fonctionne en chantier thématique, dont le chantier Théa dans le domaine Art & Culture 43. Instance de réflexions et de décisions dans une classe, avec tous les élèves et l’enseignant.

Il y a rarement, ou du moins je n’en ai jamais vu, des enfants qui n’adhèrent pas au projet.

Théa comme une évidence

Le projet existant depuis près de 15 ans est piloté par un groupe au sein de l’OCCE.

Groupe, chantier selon les périodes, la dénomination change, ce qui importe est que ce collectif se réunit régulièrement, travaille ensemble, envisage des pistes nouvelles, s’associe à des auteurs de théâtre.

Le groupe est mouvant, les personnes se renouvellent et c’est heureux. J’en ai fait partie pendant quelques années et j’ai pu m’y investir.

Théa pas toujours une évidence

Théa est bousculée régulièrement, non seulement par des histoires de financement, en effet dans beaucoup de régions nous nous retrouvons avec des baisses de subventions importantes.

Mais aussi au sein même de l’OCCE et de l’Éducation nationale, les partenariats avec l’institution sont remis en cause à chaque changement de personne. Les institutions culturelles (CDN44, scène nationale, théâtre…) n’accueillent pas toutes Théa de la même manière, et d’un département à l’autre, la mise en œuvre est parfois semée d’embûches.

Dans la Drôme, il a fallu de longues années pour établir un partenariat pérenne avec l’Éducation nationale, qui offre une journée de stages aux enseignants pour le projet.

Les partenariats culturels et artistiques ont aussi demandé du temps, mais ne sont jamais assurés indéfiniment.

2.3 Les espaces de formation

L’OCCE propose des formations à destination des enseignants principalement, le cadre institutionnel se décline comme suit.

Dans le cadre institutionnel

L’OCCE au niveau national est en convention avec le ministère de l’Éducation nationale, un des axes de celle-ci est la formation des enseignants. A ce titre l’association est sollicitée pour mener des formations dans le cadre de la formation continue des enseignants.

Dans le premier degré, la formation continue dans le plan départemental de formation (PDF) se décline comme suit :

- dix-huit heures de formation obligatoires pour chaque enseignant, sous la forme de module de trois heures, six heures ou neuf heures, hors temps de travail face à des élèves (mercredi généralement).

- une journée de stage à la demande et sous réserve de place, sur une journée en classe et en étant remplacé.

Dans le second degré, la formation est inscrite dans le plan académique de formation (PAF) : - une ou deux journées de stage à la demande et sous réserve de place, sans remplacement.

L’OCCE, je parle ici de l’association drômoise, intervient dans le cadre des dix-huit heures obligatoires dans le premier degré sur des thèmes autour des pédagogies coopératives : les conseils coopératifs, la personnalisation des apprentissages (plan de travail, tutorat,…), la prévention des conflits (médiations par les pairs), …

44. Centre Dramatique National

Ce sont les inspecteurs et les inspectrices qui font appel à l’OCCE pour intervenir dans leur secteur appelé circonscription.

Depuis la rentrée 2018, ce champs d’action s’est significativement réduit, en effet, les propositions portent sur les savoirs fondamentaux, à savoir les mathématiques et le français et aussi quelquefois dans le cadre de stages inscrits au PDF.

Dans le cadre du second degré, l’OCCE n’intervient pas.

Hors cadre institutionnel

Cependant il reste plusieurs champs d’actions dans le cadre de la formation où l’OCCE a une place.

- dans des stages d’établissements d’une journée ou plus, par exemple collège ou lycée, à la demande de celui-ci.

- en accompagnement d’équipes d’écoles ou d’établissements à leur demande : travail en équipe, mener un projet coopératif par exemple.

- dans le cadre des projets coopératifs proposés aux enseignants, en effet la quasi la totalité des projets proposés par l’OCCE Drôme ont un volet formation.

C’est le cas de Théa qui comporte entre neuf heures et douze heures de formations par an et qui se tiennent hors temps scolaire.

Autres espaces

Il existe d’autres lieux et d’autres publics où les formations sont menés, par exemple auprès du personnel péri-scolaire, d’autres acteurs de l’école (ATSEM45, AVS46,…) et les parents ainsi que l’espace des stages syndicaux.

2.4 Conclusion

Les espaces institutionnels de formation se restreignent d’année en année.

Dans le cadre des dix-huit heures obligatoires pour les enseignants du premier degré, souvent les conditions de travail ne sont pas optimales: les espaces de travail sont inadaptés aux personnes présentes (par exemple une classe de maternelle avec du mobilier pour des enfants de trois ans !), des modules de trois heures en soirée après une journée de classe pour les enseignants.

Les enseignants ont peu de choix dans les thèmes, et se retrouvent avec des formations imposées sur des sujets non pédagogiques (sécurité, livret scolaire en ligne, etc.) ou n’ont pas accès aux stages demandés.

L’idée ici de formation tout au long de la vie est mise à mal.

L’idée ici de formation tout au long de la vie est mise à mal.