5.6 Attributs des haînes diérentielles régulières
6.1.3 Cal uler dans les modules de diérentielles de Kähler
Avant de présenter algébriquement les modules de diérentielles de Kähler, je présente
une façon de les omprendre. Considéronsle polynme
y− x2.
La variété algébrique qu'il dénit (l'ensemble des zéros du polynme) forme une parabole.
La diérentielle de e polynme est l'expression linéaire
dy− 2 x dx
qu'onpeut interpréter ommesuit:sionidentiel'axedes
x
etl'axedesdx
d'unepart,l'axe desy
et elui desdy
d'autre part, alors en tout zéro(x, y) ∈ R2
du polynme, l'ensemble
des ouples
(dx, dy)∈ R2
tels que
dy− 2 x dx = 0
dé ritlatangenteàlaparaboleen(x, y)
. Sur le graphique suivant, on a tra é la parabole ainsi que la droitedy − 2 x dx = 0
pour0 1 2 3 4 5 6 7 8 -3 -2 -1 0 1 2 3
y− x2
= 0
dy + 2 dx = 0
La même onstru tion s'appliqueaux équations diérentielles ordinaires et aux dérivées
partielles.Considérons lepolynmediérentielordinaire
˙x− x2.
La variété algébriquediérentiellequ'il dénit est l'ensemblede fon tions
x(t) =−t 1
− c
oùc∈ R.
Pour ha une des fon tions idessus, ona
˙x(t) = 1
(t− c)2·
Pour une valeur de
c
xée, l'ensemble des triplets(t, x(t), ˙x(t))
dé rit une ourbe dansR3
dontvoi iun exemple.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
t
-3.5 -3 -2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 0x
0 2 4 6 8 10 12˙x
La diérentielle du polynmediérentiel
˙x− x2
est l'expression linéaire
d ˙x− 2 x dx
qu'on peut interpréter omme suit : si on identie l'axe des
x
et l'axe desdx
, l'axe des˙x
et l'axedes
d ˙x
, l'axe dest
ave l'axe desdt
, alors en tout point(t, x(t), ˙x(t))
de la ourbe, l'ensemble des triplets(t, dx(t), d ˙x(t))
dé rit un plan, tangent en(t, x(t), ˙x(t))
, et perpen-di ulaireau plan(x, ˙x)
. Pour obtenir latangente àla ourbe, ilfaudrait interse ter e plan ave le plan dénipar laformede onta tdx− ˙x dt
mais e n'estpas né essaire pour notre expli ation. Projetons maintenant les graphiques sur le plan(x, ˙x)
. La ourbe devient une parabole(x(t), ˙x(t))
. Les plans tangents deviennent des tangentes(dx(t), d ˙x(t))
à la para-bole. Si on intègre le polynme diérentiel pour une ertaine ondition initiale on obtientun point qui se dépla e au ours du temps le long de la parabole. Si on intègre en même
temps sa diérentielle pour une autre ondition initiale,on obtient un ve teur tangent à la
parabole qui se dépla e ave le point. Sur l'exemple, les intégrations peuvent être menées
formellement.Elles onsistent à résoudre lesystème
˙x− x2 = 0, d ˙x− 2 x dx = 0.
On trouvex(t) =−t 1
− c
etdx(t) = c
′
(t− c)2,
oùc, c′ ∈ R
et don en évaluant leséquations du système
˙x(t) = 1
(t− c)2
etd ˙x(t) = − 2 c
′
(t− c)3·
Le graphique suivant a été obtenu pour un ouple
(c, c′)
xé, en faisant variert
sur un in-tervalleet en évaluant lesquatre fra tions rationnelles idessus. Pour garder un graphiquelisible, onn'a tra éque trois ve teurs
(dx(t), d ˙x(t))
d'origine(x(t), ˙x(t))
et onlesa norma-lisés. On onstate visuellementqu'ils sont tangents à laparabole.0 2 4 6 8 10 12
˙x
-3.5 -3 -2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 0x
R
s
j
Dernière onstatation : l'opération
d
, qui àun polynme diérentielasso iesa diéren-tielle, ommuteave ladérivationparrapportautemps.Lafon tiond ˙x(t)
,dontl'expression analytiqueestdonnée idessus,estégalenonseulementà2 x(t) dx(t)
maisaussiàladérivée par rapportau tempsde lafon tiondx(t)
. Dit autrement,d( ˙x(t)) =dx(t).c˙
En un sens, 'est évident mais on peut prendre un autre exemple pour a hever de se
onvain re : onsidérons la diérentielle de la dérivée du polynme diérentiel qui nous
sert d'exemple. Ellepermet de dénir
d¨x
.d(¨x− 2 x ˙x) = d¨x − 2 x d ˙x − 2 ˙x dx.
On obtient la valeur de
d¨x
en remplaçantx
,˙x
,dx
,d ˙x
par leur valeur. On onstate qu'on trouve lamême fon tion qu'en dérivantd ˙x
par rapportautemps :d¨x = 6 c
′
(t− c)4·
Formalisation
Les al uls menés sur l'exemple se généralisent. Ils sont formalisés dans la théorie des
diérentiellesd'Erwin Kähler [53℄ (voir aussi [37, hapitre 16℄) dont l'adaptation au as des
systèmes diérentiels est due à Joseph Johnson[52℄.
Dénition 10 Si
K
est un orps etG
est une algèbre surK
alors le module des dié-rentielles de Kähler deG
surK
, notéΩG/K
, est le module surG
engendré par l'ensemble{db | b ∈ G}
tel qued(b + b′) = db + db′
pour tous
b, b′ ∈ G
d(b b′) = b db′ + b′db
pour tousb, b′ ∈ G
da = 0
pour touta∈ K
L'opérateur d ommute ave lesdérivations:
Proposition 28 Si
K
est un orps diérentiel etG
est une algèbre diérentielle surK
alors
ΩG/K
peut être anoniquement muni d'une stru ture de module diérentiel surG
tel que, pour toute dérivationδ
surG
, on aitd δb = δ db
.Preuve Voir[52, Proposition, page 93℄.
Le théorème suivant est purement algébrique. Il est très important algorithmiquement
par e qu'il permet de réduire la question de l'existen e d'une dépendan e algébrique entre
Théorème 2 Si
K
estun orpsde ara téristiquenulleetG
estuneextensionde orpsdeK
alors les éléments
η1, . . . , ηr
deG
sont algébriquement indépendants surK
si et seulement si les élémentsdη1, . . . , dηr
sont linéairement indépendants surG
.Preuve Voir[37, Theorem 16.14,page 400℄ ou [52, Lemma,page 94℄.
On verra qu'on va appliquer le théorème 2 dans le as où
G
est le orps des fra tions du quotientR/p
d'un anneau de polynmesR
par l'un de ses idéaux premiers, luimême présentéparune haînediérentiellerégulière.Engénéral,les haînesdiérentiellesrégulièresnedénissentpasdesidéauxpremiersmaisdesidéauxradi aux(lemmedeLazard).L'anneau
total des fra tions 1
de l'anneau
R/A
dans le as oùA
est radi aln'est pas un orps mais un produit de orps 'estàdire un anneau produit dont les omposantes sont des orps.C'estmêmeun produitde orpsdiérentielsdans le as où
A
est unidéal diérentiel(lifting dulemmedeLazard).Ave desmotssimples, elane hangeriensurlefondpuisqu'ilsutdetraiterl'anneautotaldesfra tionsde
R/A
ommeun orpsjusqu'à equ'ons'aperçoivequ'il ne l'est pas (prin ipeD5
).Plus rigoureusement, ilsut d'appliquer la proposition suivante.
Proposition 29 Si
G1, . . . , Gr
sont des algèbres surK
etG = G1× · · · × Gr
alorsΩG/K = ΩG1/K × · · · × ΩGr/K.
Preuve [37, Proposition 16.10, page 398℄.
Forme normale d'une diérentiellede Kähler
Soit
A
une haîne diérentielle régulièred'un anneauR = K{U}
pour un lassementO
. En s'appuyant sur le fait que l'opérateur d ommute ave les dérivations, on assimilela diérentielle
du
de haque indéterminée diérentielleu ∈ U
à une nouvelle indéterminée diérentielle.On étendle lassementO
en un lassement notédO ≫ O
de la façon suivante :
1. toute dérivée de
ΘdU
est supérieure àtoute dérivée deΘU
; 2. lesdérivées deΘU
sont ordonnées suivantO
;3. pour toutes dérivées
dv, dw ∈ ΘdU
onposedv < dw
si etseulement siv < w
. À titre d'exemple, reprenons le systèmeA ={f1, f2, f3, f4}
suivant :vxx− ux= 0, vy− uxuy
4 = 0, u
2
x− 4 u = 0, u2
y − 2 u = 0
1L'anneau total des fra tions d'un anneau
R
s'obtient en rendant inversiblestous les non diviseurs de zérodeR
.SiR
estintègre,sonanneautotaldesfra tionsestégalàson orpsdesfra tions.· · · > vyy > uxx > uxy > uyy > vx > vy > ux > uy > v > u.
L'ensembledA
estdvxx− dux = 0, dvy − uxduy + uydux
4 = 0, 2 uxdux− 4 du = 0, 2 uyduy − 2 du = 0.
Le lassementdO ≫ O
est· · · > dvy > dux> duy > dv > du >· · · > vy > ux > uy > v > u.
Proposition 30 Si
A
est une haîne diérentielle régulière deK{U}
pour un lassementO
alorsA∪ dA
est une haîne diérentielle régulière deK{U ∪ dU}
pour le lassementdO ≫ O
.Preuve On note
A
l'idéal diérentiel déni par la haîneA
. Sip ∈ A
admetv
pour dérivée dominante alorsdp
admetdv
pour dérivée dominante et le séparant dep
pour initialetséparant.LesystèmedA
est don diérentiellementtriangulaire.Lesinitiaux etles séparants de e système vérient les mêmes onditions de régularité que eux deA
. Reste, dans le as des systèmes aux dérivées partielles, le problème de la ohéren e. Considéronsle
∆
polynme engendré par deux éléments dedA
omplètement réduit parA∪ dA
pour la rédu tion de Ritt. Il est né essairement nul puisqu'il fournirait autrement une relationlinéaire sur l'anneau total des fra tions
G
deR/A
entre les diérentielles des dérivées sous leses aliers deA
(on utilise lefait queles lassements surO
etdO
orrespondent) etdon , d'après le théorème 2, une dépendan e algébrique entre lesdérivées sous leses aliers deA
. Orl'ensembledesdérivées sousleses aliersdeA
est algébriquementindépendantmoduloA
. Le systèmeA∪ dA
est don ohérent.Avant d'énon er la dénition suivante, on note que l'algorithme de al ul de la forme
normale d'un polynme diérentiel modulo une haîne diérentielle régulière s'étend sans
di ulté au al ul de la forme normale d'une fra tion rationnelle diérentielle modulo une
haînediérentiellerégulière.Cetteextensiondel'algorithmede formenormalepermetainsi
de al uler dans un produit de orps diérentielprésenté par générateurs et relations.
Dénition 11 Soient
A
une haîne diérentielle régulière deR = K{U}
etA
l'idéal dié-rentiel qu'elle dénit. SoitG
l'anneau total des fra tions deR/A
. Pour toute diérentielleb ∈ ΩG/K
on dénit la forme normale deb
dansΩG/K
omme la forme normale deb
, vue ommeune fra tionrationnellede deuxpolynmesdeK{U ∪dU}
par la haînediérentielle régulièreA∪ dA
:NF
ΩG/K
Cal ulons àtitre d'exemplelesformesnormalesdes diérentielles
dvyy
etdvy
dansΩG/K
où
G
est l'anneau total des fra tions deR/A
etA
est l'idéal déni par la haîne diéren-tielle régulièreA
idessus. Pour simplierles al uls,on ommen e par al ulerles formes normales des dérivéesvyy
etvy
par la haîneA
(en fait, il sut de onsulter le tableau de la se tion 6.1.2, page 87). On al ule ensuite les formes normales des diérentielles de esfra tions rationnelles.
NF
ΩG/K(dvyy) = NF
dux
2 , A∪ dA
= NF
du
ux
, A∪ dA
= ux
4 udu.
NF
ΩG/K(dvy) = NF
uxduy + uydux
4 , A∪ dA
= uxuy
4 u du.
On observe que es deux formes normales sont linéairementdépendantes sur
G
puisqu'onauydvyy− dvy = 0.
Le théorème 2 s'applique : les dérivées
vyy
etvy
sont algébriquement dépendantes surK
modulo l'idéal
A
.Enénumérant lesformes normalesdes termesde laformeva
yyvb
y
par degré total roissant, onvérie quevyy4 − 2 vy2∈ A.
Le programme C suivant vérie les al uls idessus. Les trois premières formes normales
al ulées sont les formes normales de trois diérentielles de Kähler. Elles sont al ulées en
appliquant la dénition 11 à la lettre. Les formes normales qui suivent sont des formes
normalesde termesde laforme
vyya vby
. /* File dfglm. */ #in lude "bad.h" int main () { bav_Iordering r; stru t bap_tableof_ratfra _mpz T; stru t bap_ratfra _mpz NF; stru t bad_reg hain C; stru t ba0_mark M; int i; bad_restart (0, 0); ba0_re ord (&M);ba0_ss anf2 ("ordering (derivations = [x, y℄, blo ks = [[dv, du℄, [v, u℄℄)",
"%ordering", &r);
bap_init_ratfra _mpz (&NF);
ba0_init_table ((ba0_table)&T);
/*
The system A union dA
*/
ba0_ss anf2
("reg hain ([dv[x,x℄ - du[x℄, v[x,x℄ - u[x℄, \
dv[y℄ - (u[x℄*du[y℄ + u[y℄*du[x℄)/4, v[y℄ - u[x℄*u[y℄/4, \
2*u[x℄*du[x℄ - 4*du, u[x℄^2 - 4*u, \
2*u[y℄*du[y℄ - 2*du, u[y℄^2 - 2*u℄, \
[prime, differential, oherent, squarefree, autoredu ed, primitive℄)",
"%reg hain", &C);
ba0_ss anf2 ("[dv, dv[y℄, dv[y,y℄, \
1, v[y,y℄, v[y℄, v[y,y℄^2, v[y,y℄*v[y℄, v[y℄^2, v[y,y℄^4℄",
"%t[%Qz℄", &T);
for (i = 0; i < T.size; i++)
{ bad_normal_form_ratfra _mod_reg hain
(&NF, T.tab [i℄, &C, (bap_polynom_mpz*)0);
ba0_printf ("normalf form (%Qz) = %Qz\n", T.tab [i℄, &NF);
}
ba0_restore (&M);
bad_terminate (ba0_init_level);
return 0;
}
Voi ilesa hages obtenus à l'exé ution.
normalf form (dv) = dv
normalf form (dv[y℄) = (du*u[x℄*u[y℄)/(4*u)
normalf form (dv[y,y℄) = (du*u[x℄)/(4*u)
normalf form (1) = 1
normalf form (v[y,y℄) = (u[x℄)/(2)
normalf form (v[y℄) = (u[x℄*u[y℄)/(4)
normalf form (v[y,y℄^2) = u
normalf form (v[y,y℄*v[y℄) = (u[y℄*u)/(8)
normalf form (v[y℄^2) = (u^2)/(2)
normalf form (v[y,y℄^4) = u^2
Les raisonnements tenus sur l'exemple segénéralisent.
Proposition 31 Un ensemble de dérivées
{v1, . . . , vr}
deΘU
est algébriquement indépen-dantsurK
sil'ensembledes formesnormales desesdiérentielles,vues ommedes ve teurs d'éléments deG
dans la baseΘdU
, est linéairement indépendant surG
.tués audessus d'un orpsdiérentiel(et mêmed'un produit de orps diérentiels) présenté
par générateurs et relations. Il faut être apable de re onnaître zéro dans
G
. L'algorithme de forme normaleen fait plus mais sut pour ela.Dans ertains as, où les algèbres de formes normales sont des algèbres libres, on peut
utiliserdes algorithmesseminumériquesen évaluant lesformesnormalesen des nombreset
en her hant lesdépendan es linéairesentre ve teurs de nombres. Cettesituationseproduit
pour les équations d'Euler pour un uide in ompressible (voir en se tion 6.2.3, page 105).
En utilisant un algorithme seminumérique(et don probabiliste),j'ai pu (presque) établir
que l'idéal diérentiel engendré par les équations ontient un polynme diérentiel qui ne
dépend que des dérivées suivantes de la pression:
pttxxx, pttxxy, pttxyy, pttyyy, ptxxxx, ptxxxy, ptxxyy, ptxyyy, ptyyyy, pxxxxx, pxxxxy, pxxxyy,
pxxyyy, pxyyyy, pyyyyy, pttxx, pttyy, ptxxx, ptxxy, ptxyy, ptyyy, pxxxx, pxxxy, pxxyy, pxyyy, pyyyy,
ptxx, ptxy, ptyy, pxxx, pxxy, pxyy, pyyy, pxx, pxy, pyy, px, py
Appli ation aux algorithmes de hangement de lassement
Soit
A
une haîne diérentielle régulière pour un ertain lassementO
d'un anneau de polynmes diérentielsR = K{U}
. On her he une haîne diérentielle régulièreA¯
dénissant lemême idéal diérentiel
A
queA
mais pour un autre lassementO¯
.Laméthodedé rite idessuspermetde déterminer,étantdonnéunensemblede dérivées
{v1, . . . , vr} ⊂ ΘU
, siA∩ K[v1, . . . , vr]
ontient un polynme non nul ou pas. Supposons qu'on sa he queA∩ K[v1, . . . , vr] 6= (0)
. On peut alors énumérer les termes de la formeva1
1 · · · var
r
pardegrétotal roissantjusqu'àdéte ter unedépendan e linéairesurK
entreeux par laméthode dé rite en se tion 6.1.2. On obtient ainsi à oup sûr un élément non nul deA∩ K[v1, . . . , vr]
.Dansle adreduproblèmede hangementde lassement,l'idée onsisteàs'intéresseràdes
ensembles
{v1, . . . , vr}
dontlesélémentssontaussi petits que possiblevisàvisdu nouveau lassementO¯
et don à her her des polynmes diérentiels de petite dérivée dominante visàvis deO¯
dans l'espoir qu'ils aideront à al uler la haîne diérentielle régulièreA¯
. Cette idée est onfortée par le fait que les polynmes diérentiels intermédiaires engendréspar des algorithmes de fa ture lassique tels que PARDI sont souvent beau oup plus gros
que lespolynmes de
A¯
.Dansle asparti ulier d'unidéaldiérentiel
A
dontlessolutionsdépendent d'unnombre nide onstantesarbitraires,onsaitquelenombrede dérivéessousleses aliersde toutesleshaînes diérentielles qui dé rivent
A
est toujours le même : 'est le nombre de onstantes arbitraires2
. On peut alors appliquer un s héma algorithmique très fortement inspiré de
elui de l'algorithme FGLM [41℄ pour al uler,pour haque polynme de la haîne ible
A¯
, l'ensemble des dérivées dontil dépend. Remarquer que lespolynmes ainsi obtenus ne sont2
Cenombrede onstantes arbitrairesestledegrédetrans endan edu orpsdesfra tionsde
R/p
surK
pas né essairement des élémentsde la haîne
A¯
: il ne sont pas for émentde degré minimal en leur dérivée dominanteet il n'y a au une raison que leur oe ient dominant satisfasseles onditions de régularité né essaires.