Dans ette se tion, on démontre le théorème 3 qui onstitue une version généralisée du
point lef 1, page 73, qu'on a admis au hapitre 5. On onsidère un système triangulaire
A = {p1, . . . , pn}
de l'anneauR = K[x1, . . . , xn, t1, . . . , tm]
. Chaque polynmepi
admetxi
pourindéterminéeprin ipale.Onnote
A
l'idéal(A)
:h∞
deR
oùh
désignesoitleproduitdes initiaux des éléments deA
soit le produit des séparants des éléments deA
. L'idéalA
peut fort bien être trivial (prendreA ={x1, x1x2}
). Nous supposons que e n'est pas le as. On noteR0 = K(t1, . . . , tm)[x1, . . . , xn]
l'anneau obtenu en faisant passer les indéterminées non prin ipalesdans le orpsdes oe ients etA0
l'idéal(A)
:h∞
deR0
. OnM
lafamille multipli ativeforméedes élémentsnonnulsdeK[t1, . . . , tm]
.L'anneauR0
estégalàl'anneau lo aliséM−1R
.ToutélémentdeR0/A0
,quiestisomorpheà(M/A)−1(R/A)
,estde laformea/b
avea∈ R/A
etb∈ M/A
.Théorème 3 (reformulation du point lef 1)
Dé iderde lanullitéou dela régularité dans
R/A
est stri tement équivalent àdé ider de la nullité ou de la régularité dansR0/A0
.Plus pré isément, un élément
a
deR/A
est nul (resp. régulier) si et seulement si tout élémenta/b
deR0/A0
est nul (resp.régulier).Proposition 35 Pour démontrer le théorème 3, il sut de démontrer que tout élément
de
M/A
est régulier.Preuve C'estunepropositiontrès lassique.Sitoutélémentde
M/A
estrégulieralorsR0/A0
est un sousanneau de l'anneau total des fra tions de
R/A
[108, hapter IV, paragraph 9℄. La proposition dé oulealors de [108, hapter I, paragraph19, Corollary1℄.On rappellele élèbrethéorèmede LaskerN÷ther [108, hapterIV,Theorems 4et6℄ou
[101, se tions15.4 et15.5℄.
Théorème 4 (théorème de LaskerN÷ther)
Dans unanneau n÷thérien,tout idéalestune interse tionnied'idéaux primaires.Toute
représentation d'un idéal omme interse tion d'idéaux primaires peut être minimalisée en
nimale ainsi obtenue d'un idéal n'est pas dénie de façon unique. Par ontre, le nombre de
omposantes et les radi aux des omposantes primaires (qu'on appelle les idéaux premiers
asso iés à l'idéal) le sont.
L'anneau
R
est n÷thérien. En ombinant le théorème de LaskerN÷ther et la proposi-tion 35,on obtient lapropositionsuivante.Proposition 36 Pour démontrer le théorème 3, il sut de démontrer qu'au un idéal
pre-mier asso ié à
A
ne ren ontreM
.Preuve D'après [108, hapter IV, paragraph 6, Corollary3℄, si
M
ne ren ontre au un des idéaux premiersasso iés àA
alors toutélémentdeM/A
est régulier.Lethéorème 3dé oule alors de laproposition35.Dénition 12 La dimension
dim p
d'un idéal premierp
d'un anneau de polynmesR
à oe ients dans un orpsK
est le degré de trans endan e du orps des fra tions deR/p
sur
K
. La dimensiondim B
d'un idéalB
quel onque deR
est le maximum des dimensions des idéaux premiers asso iés àB
.Lerestede ettese tionestentièrement onsa ré àladémonstrationduthéorèmesuivant
dont le théorème 3 est un orollaire. Cette reformulation du théorème 3 est souvent utile
pour rédiger des preuves.
Théorème 5 Les idéaux premiers asso iés à
A
sont de dimensionm
et ne ren ontrent pasM
.Pour pouvoir appliquer le théorème de Ma aulay ( e qu'on her he à faire), il faut se
débarrasserde lasaturationpar
h
.Onutilise pour ela letru de Rabinowits h[101,se tion 16.5℄.Onintroduitune nouvelleindéterminéexn+1
etun nouveaupolynmepn+1 = h xn+1−
1
. On noteA′ = A∪ {pn+1}
le système triangulaire de l'anneauR′ = R[xn+1]
obtenu en adjoignantpn+1
àA
. On noteA′
l'idéal(A′)
deR′
. Considérons les deux morphismes
d'anneaux anoniques suivants:
R−−−→ hφ −1R ≃ R′/(pn+1)←−−− Rπ ′.
L'isomorphisme
h−1R ≃ R′/(pn+1)
est lassique [37, Exer ise 2.2, page 79℄: haque élément deR
est misen orrespondan e ave luimême,xn+1
orrespond aveh−1
.Le morphisme
φ
est la lo alisationen
h
. Le morphismeπ
est le passage auquotient par l'idéal(pn+1)
. SiB
est un idéal de
R
, on noteh−1B
ou(φB)
l'idéal deh−1R
engendré parφB
. SiB′
est un idéal deR′
alors
πB′
est un idéal de
πR′ = R′/(pn+1)
.Lemme 3 L'idéal
A′
n'est pas trivial. Si l'interse tionq′1 ∩ · · · ∩ q′
r
est une dé omposition primaireminimaledel'idéalA′
alorsφ−1(πq′
1)∩· · ·∩φ−1(πq′
r)
estunedé ompositionprimaire minimale de l'idéalA
.hapterIV,paragraph8℄visàvisdumorphisme
φ
detellesorteque(φA) = Ae
.L'idéal
πA′
est égal àl'idéal
(φA)
puisque esdeux idéauxadmettentune même famillegénératri e :A
. D'après [108, hapter IV, Theorem 15 (a)℄ on aA = Aec
puisque
A = A
:h∞
. CommeA
n'est pas trivial,les idéaux
Ae
etA′
ne le sont don pas non plus.Considérons maintenantune dé ompositionprimaireminimale
q′1∩ · · · ∩ q′
r
de l'idéalA′
. D'après [108, hapter IV, paragraph 5, Remark on erning passage toa residue lass ring℄,πq′
1 ∩ · · · ∩ πq′
r
est une dé omposition primaire minimale deπA′ = Ae
. Comme
A = Aec
,
d'après [108, hapter IV, Theorem 15 (b) et les ommentaires qui pré èdent℄, les idéaux
premiersasso iés à
A
ne ren ontrentpasM
. D'après [108, hapterIV, Theorem 17℄, l'inter-se tionφ−1(πq′
1)∩ · · · ∩ φ−1(πq′
r)
est une dé ompositionprimaireminimaledeA
.Proposition 37 Pourdémontrer lethéorème5, il sutde montrer quelesidéaux premiers
asso iés à
A′
sont de dimensionm
et ne ren ontrent pasM
.Preuve Soit
p′
un idéal premier asso ié àA′
etp = φ−1(πp′)
l'idéal premier asso ié àA
qui lui orrespond d'après le lemme 3. Soit
a
un élément du sousanneauR
deR′
. Alors
a ∈ p′
si et seulement si
a/1 ∈ πp′
et
a/1∈ πp′
si et seulement si
a∈ p
. Par onséquent, sip′
ne ren ontre pasM
alorsp
non plus etdim p ≥ m
. Side plusdim p′ = m
alorsx1, . . . , xn
dépendent for ément algébriquement de
t1, . . . , tm
modulop′
. Donx1, . . . , xn
dépendent algébriquement det1, . . . , tm
modulop
etdim p ≤ m
. En ombinant les deux inégalités,on on lutquedim p = m
.Ondistinguedeuxtypesd'idéauxpremiersasso iésàunidéal
A
:lespremiersisolésou minimauxd'une partetlespremiersimmergésd'autrepart.Les premiersminimauxsont appelés ainsi par e qu'ils sont minimaux pour la relation d'in lusion dans la famille
des idéauxpremiersqui ontiennent
A
.Unpremierimmergéest don un premierasso iéqui ontientunpremierminimal(dansle ontextedesidéauxdepolynmes,lavariétéalgébriqued'un premierimmergéest in luse (immergée)dans elle du premierminimalqu'il ontient).
On omprendqu'onarriveassezbienà ernerlespremiersminimaux(dansle ontextedes
idéaux de polynmes en tous as) : omme ils orrespondent aux omposantes irrédu tibles
de la variété algébriquede l'idéal
A
[108, hapterVII, paragraph 3,Corollary 3to Hilbert's Nullstellensatz℄, on peut les apter par des raisonnements sur les solutions de l'idéal.Par ontre les idéaux premiers immergés sont beau oup plus di iles à erner : ils n'ont
pas de sens géométrique aussi simple à ma onnaissan e. Voir toutefois l'interprétation
géométrique exposée dans [37, se tion3.8℄.
Pourleproblèmequinous on erne,lelemme4règlefa ilementle asdesidéauxpremiers
minimaux sur
A
. Pour le problème posé par les premiers immergés, on utilise un théorème dur : le théorème de Ma aulay ... qui prouve qu'il n'yen apas!On rappellele théorème de l'idéal prin ipal[108, hapter VII, Theorem 22℄.
Théorème 6 (théorème de l'idéalprin ipal)
Si un idéal
A
d'un anneauR = K[x1, . . . , xn]
admet une famille génératri e formée deh
Revenons àl'étude de l'idéal
A′
deR′
.Lemme 4 La dimension de l'idéal
A′
estm
. De plus, au un idéal premier asso ié àA′
de dimensionm
(et don minimal surA′
) ne ren ontreM
.Preuve Ce lemme est prouvé dans [21℄ dans le as où
h
est le produit des initiaux deA
. Considérons un idéal premierp′
asso ié àA′
.Considérons d'abord le as où
h
est le produit des initiaux des éléments deA
. Alors au un de es initiaux n'appartient àp′
(sinonp′
, qui ontienth xn+1 − 1
, ontiendrait1
). Don les quantitésx1, . . . , xn+1
dépendent algébriquement det1, . . . , tm
surK
dansR′/p′
(les polynmes de
A′
ne peuvent pas dégénérer du tout modulo
p′
).Considérons maintenant le as où
h
est le produit des séparants des éléments deA
. Soitpℓ = adxd
ℓ +· · · + a1xℓ + a0
un quel onque élément deA′
. Comme son séparant
sℓ =
d adxd−1ℓ +· · · + a1
n'appartient pasàp′
, aumoins undes oe ientsad, . . . , a1
n'appartient pasà etidéal.Don lesquantitésx1, . . . , xn+1
dépendentalgébriquementdet1, . . . , tm
surK
dans
R′/p′
(les polynmes de
A′
ne peuvent pas dégénérer omplètement modulo
p′
). Danslesdeux as,x1, . . . , xn+1
dépendentalgébriquementdet1, . . . , tm
surK
dansR′/p′
.
On en on lutprimo que
dim p′ ≤ m
etdon quedim A′ ≤ m
et se undo que sidim p′ = m
alors
p′∩ M = ∅
.L'idéal
A′
admet une famille génératri e formée den + 1
éléments dans un anneau de polynmesenn + m + 1
indéterminées.D'après lethéorème de l'idéalprin ipaldim A′ ≥ m
. En ombinantles deux inégalités,on on lutquedim A′ = m
.Lapropositionsuivante, ombinéeàlaproposition37, on lutladémonstrationdu
théo-rème 3.
Proposition 38 Les idéaux premiers asso iés à
A′
sont de dimensionm
et ne ren ontrent pasM
.Preuve L'idéal
A′
admetunefamillegénératri eforméeden+1
élémentsdansunanneaude polynmesenn + m + 1
indéterminées.D'après lelemme4,sadimensionestm
.Lethéorème de Ma aulay peut don s'appliquer:tous ses idéauxpremiersasso iés sontde dimensionm
. D'après le lemme4, au un de ses idéaux premiers asso iés ne ren ontreM
.J'ai retrans rit la preuve du théorème de Ma aulay telle qu'elle est donnée dans [108,
hapter VII, Theorem 26℄, augmentée de quelques ommentaires. C'est un beau mor eau
d'algèbre ommutative.
Théorème 7 (théorème de Ma aulay)
Si un idéal
A
d'un anneauR = K[x1, . . . , xn]
admet une famille génératri e formée deh
éléments (
1 ≤ h ≤ n
) et sidim A = n− h
alors tous les premiers asso iés àA
sont de dimensionn− h
.Preuve On onsidèreunefamillegénératri e
{p1, . . . , ph}
deA
.Lapreuveestuneré urren e surh
.La base
h = 0
est triviale.Soit
p
un premierasso iéàA
,de dimensiond
.Comme
dim A = n− h
ona né essairementd ≤ n − h
.Renumérotons les indéterminées de telle sorte que
p∩ K[x1, . . . , xd] = (0)
. NotonsM
la famille multipli ativeformée par les éléments non nuls de
K[x1, . . . , xd]
et plaçonsnous dans l'anneau de polynmesM−1R = K(x1, . . . , xd)[xd+1, . . . , xn]
.Lespremiersasso iésà
M−1A
sontdelaformeM−1p′
oùp′
estasso iéàA
etneren ontre pasM
.Ladimensionde esidéauxlà hute exa tementded
etdondim M−1A≤ n−d−h
. Par ailleursdim M−1A≥ n − d − h
puisque et idéal est engendré parh
éléments dans un anneaudepolynmesenn− d
indéterminées (théorèmede l'idéalprin ipal).Par onséquentdim M−1A= n− d − h
.On voit égalementque l'idéal
M−1p
est asso ié àM−1A
eta pour dimension zéro. Il sut don , en revenant aux notations du théorème, de montrer que sin − h > 0
etdim p = 0
alorsp
n'est pas asso iéàA
. On onsidère l'idéalB= (p1, . . . , ph−1)
.J'armeque
dim B = n−h+1
.Preuve.D'aprèslethéorèmedel'idéalprin ipal,dim B≥
n − h + 1
. Supposonsdim B > n− h + 1
. AlorsB
aurait un premier asso iép′
tel quedim p′ > n−h+1
et(p′, ph)
auraitun premierasso iép′′
telquedim p′′ > n−h
(théorèmede l'idéalprin ipalànouveau).C'estimpossiblepuisqueA⊂ p′′
et
dim A = n−h
.L'armation est don prouvée.L'hypothèse de ré urren e s'applique une première fois : tous les premiers asso iés à
B
ont pour dimension
n− h + 1
. Notonslesp1, . . . , pr
et rajoutons à ette liste les premierspr+1, . . . , pr′
asso iés àA
quisontexa tementde dimensionn− h
.Au un idéalde ette liste n'est maximal (on asupposén− h > 0
).Admettonsqu'onpuisse onstruireunpolynme
yt= xt+φ(x1, . . . , xt−1)
(pourun ertain1≤ t ≤ n
) telqueyt
soittrans endant surK
modulopi
(pour1≤ i ≤ r′
).
Comme
dim p = 0
onvoitqueyt
est algébriquesurK
modulop
etonnotef
lepolynme minimaldeyt
modulop
.On voitquef ∈ p
et quef /∈ pi
puisqueyt
est trans endant surK
modulo
pi
(pour1≤ i ≤ r′
).
On onsidère un élément
a ∈ R
tel quea p ⊂ A
. J'arme qu'il sut de montrer quea∈ A
pour on lurelapreuvedu théorèmede Ma aulay.Preuve.Notonsqj
les omposantes d'unedé ompositionprimaireminimaledeA
(pour1≤ j ≤ s
).Supposonsquep
soitasso ié àA
et àq1
. Alors il existe un exposantρ
tel quepρ ⊂ q1
( 'est une propriété des idéaux primaires dans les anneaux n÷thériens). On peut alors prendrea ∈ pρ−1∩ q2 ∩ · · · ∩ qs
et dona /∈ A
telquea p⊂ A
. L'armationest prouvée.On a
a f ∈ A = (B, ph)
don il existeb ∈ R
telquea f + b ph ∈ B
etb ph ∈ (B, f)
. J'armequeph
n'appartient àau un des premiersasso iés à(B, f )
.Preuve. Dans l'an-neaude polynmesR/(f ) = K(yt)[x1, . . . , xt−1, xt+1, . . . , xn]
, onsidéronsl'idéal(B, f )/(f )
. Il est engendré parh− 1
éléments. Sa dimension estn− h
arf
a été hoisi en dehors des premiers asso iés àB
dont on a prouvé qu'ils ont tous pour dimensionn− h + 1
. CommeR/(f )
est unanneaude polynmesenn−1
indéterminéesaudessusd'un orps,l'hypothèse de ré urren e s'applique une se onde fois: tous les premiersasso iés à(B, f )/(f )
ontpour dimensionn− h
.Les premiersasso iés à
(B, f )
sontdon euxaussi de dimensionn− h
.Si un premierasso iéà
(B, f )
ontenaitph
, ilserait aussi asso iéàA
(puisquedim A =
n − h
). C'est impossible puisqu'il ontientf
et qu'on a hoisif
en dehors des premiers asso iés àA
de dimensionn− h
.L'armation est don prouvée.
Maintenant
b ph ∈ (B, f)
. Commeph
n'appartient à au un des premiers asso iés à et idéalonab∈ (B, f)
(propriétédesidéauxprimaires).Ilexistedonc∈ R
telqueb−c f ∈ B
. Cette relation, ombinée avea f − b ph ∈ B
, montre que(a− c ph) f ∈ B
. Commef
a été hoisi en dehors des premiers asso iés àB
on on lut quea− c ph ∈ B
et don quea∈ (B, ph) = A
.La preuve du théorème de Ma aulay est terminée.
Il reste simplement à montrer la onstru tion du polynme
yt
. On se donne une famille d'idéauxpremiersnonmaximauxp1, . . . , pr′
deR
.Onmontrequ'ilexisteunindi e1≤ t ≤ n
et un polynme
φ(x1, . . . , xt−1)
tel queyt = xt + φ(x1, . . . , xt−1)
soit trans endant surK
modulo haque
pj
.On forme un tableau à double entrée. Les indi es de ligne sont les
xi
. Les indi es de olonne sont lespj
. Aux oordonnées(xi, pj)
, on pla e unT
ou unA
suivant quexi
est trans endantoualgébriquesurK
modulopj
.Onpro èdeàdes permutationsde olonne(on renumérote lespj
).On ommen e par pla erleplus àgau he possibletous lespj
tels quex1
est trans endant sur
k
modulopj
.La première ligne ressemble alors àp1 · · · pr1−1 pr1 · · · pr′
x1 T · · · T A · · · A
On onsidère ensuite les
pj
qui restent ( eux d'indi e supérieur ou égal àr1
). On pla e le plus à gau he eux tels quex2
est trans endant surk
modulopj
. Lesdeux premières lignes ressemblent alors àp1 · · · pr1−1 pr1 · · · pr2−1 pr2 · · · pr′
x1 T · · · T A · · · A A · · · A
x2 T · · · T A · · · A
En ontinuant ainsi, on nit par atteindre (à un ertain indi e
1≤ t ≤ n
) le bord droit du tableauave desT
(né essairementpuisquelesidéauxsontsupposés nonmaximaux).SurK
, moduloprt, . . . , pr′
onaxt
trans endant,x1, . . . , xt−1
algébriquesetdonxt+ φ(x1, . . . , xt−1)
trans endant quel quesoitle polynme
φ(x1, . . . , xt−1)
.Considérons maintenant l'un des idéaux
pj
pourrt−1 ≤ j < rt
. On axt−1
trans endant surK
modulopj
.J'armequ'ilexisteauplusun exposant
a
telquext− xa
t−1
estalgébriquesurK
modulopj
. Preuve. Siun autre telexposantb
existait,la diéren exa
t−1− xb
t−1
(et donxt−1
) serait algébriquesurK
modulopj
. L'armationest don prouvée.Il existe don un exposant
c
tel quext− xc
t−1
est trans endant surK
modulo tous les idéauxprt−1, . . . , prt−1
.Ce polynme est don trans endant surK
moduloprt−1, . . . , pr′
.En ontinuant de pro he en pro he, onforme lepolynme