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Les « restes » continuent à provoquer de nouvelles transformations au sein d’une pratique des arts technologiques qui inclut et rejoint les publics sous forme d’installation performative. Les actants sont les disparations qui changent la pratique artistique à cette phase de la pentalogie ; les transductions tiennent compte des structurations venant des œuvres antérieures.

Mars 2010

Plusieurs démarches préalables ont été entreprises pour convaincre la compagnie BFI (maintenant Enviro Progressive) de nous accueillir comme artistes sur les lieux. BFI était très sensible à l’image que les médias véhiculent des travailleurs et des opérations du LET. Comme je suis à la fois artiste, citoyenne et professeure, le contact a été relativement aisé et ils nous ont fait confiance. Nous avons signé une lettre d’entente donnant à Ælab la permission d’enregistrer des images et des sons sur le site et de les présenter ultérieurement sous format électronique et numérique.

Juin 2010

Le LET de Lachenaie est vaste, l’équivalent de 45 terrains de football. Je le visite pour la première fois en camion avec le directeur des projets de BFI. Stéphane Claude préfèrerait que je n’y aille pas. La traduction opère entre nous deux, je dois le convaincre de la pertinence de cette prochaine phase de la recherche qui s’amorce.

Figure 29. Gisèle Trudel au LET. Photo : Jacques Perron.

Figure 30. Vues du lieu d’enfouissement technique de déchets (LET). Vue aérienne du LET26.

Ælab au LET, juillet 2011. La section du « premier » Lachenaie et les alvéoles de 1968, aujourd’hui recouvertes de végétation. Photos : Jacques Perron.

Juillet et septembre 2011

J’ai fait déborder mes méthodes habituelles de prise de vue avec la caméra. J’ai augmenté ma mobilité, tout en essayant de garder une image fluide. Dans les productions antérieures, je n’ai presque jamais utilisé la sémantique d’une caméra « subjective » venant du port de l’appareil à l’épaule ou à la main. J’ai toujours préféré l’utilisation du trépied ou du monopode, donnant une image stable, assimilable, souffrant moi-même de cinépathie. J’ai travaillé avec un support à caméra sur le corps. Le mouvement est ressenti, sous l’action de l’asphalte ou du chemin de terre, avec cailloux, poussières, COV (composés organiques volatils), soleil, vent, chaleur, humidité. Mon corps, la caméra et le support entrent en relation avec le LET d’une nouvelle manière. La marche, la course, le tourbillon, différentes rythmiques – toutes sortes de mouvements toujours restés virtuels qui sont devenus actuels.

Figure 31. Stéphane Claude au LET. Photo : Jacques Perron.

Avril 2016

Stéphane Claude écrit : Au LET, j’ai enregistré des sons concrets : les sons des Trashmaster, des sons des moteurs diésels et des alarmes dans le recul (donnant un « doppler » atmosphérique), des évents d'évacuation de gaz (chantants), les sons de tous les types de véhicules et les préenregistrements de goélands en détresse diffusés à haut volume à partir de deux 2-way horn wide angle sound projector, pour faire fuir les goélands vivants tentant de se nourrir au LET. Ces sons indiquent pour moi le désir de contrôle des humains et des compagnies de gestion des déchets sur les réalités sociales et le voisinage animal. Comme plusieurs de mes réactions dans ces lieux de transformation des matières résiduelles, je suis pris entre une empathie envers les gens qui s'occupent de ces lieux et une envie de dénoncer la façon irresponsable dont les politiciens et les industriels traitent ces réalités environnementales. Je vis un dégout physique et physiologique pour cette dichotomie entre matière industrielle et matière naturelle. Je suis typiquement malade pendant plusieurs jours après ces excursions. La plupart des enregistrements in situ se sont faits en me déplaçant, soit en marchant ou dans le micro mouvement de ma main et des microphones orientés vers la source sonore principale. Une bonne portion des prises de sons est faite dans les salles de machine de transformation thermique (incinérateurs, biogaz) et électrique. Avec ces sons, j’ai créé une musique de synthèse analogique, dark et abyssale. Pour moi, il s’agit d’un empowerment au travers de la force et de la noirceur, a reversed ecological stance. Obscurum per obscurius.

Figure 32. Schéma de l’installation performative FM (vue en plongée). Après la résidence d’expérimentation du mois d’août à l’Agora du Cœur des sciences de

Figure 33. Les différentes sections du LET et leurs prises de forme dans FM. De gauche à droite, photos :

Août 2011

La plateforme et les haut-parleurs transducteurs (tactiles) de EM ont été montés de nouveau dans l’installation performative FM. Les visiteurs sont dans la noirceur complète, l’air est restreint dans l’enclos et, en se couchant sur la plateforme, le programme sonore passe dans les transducteurs et fait vibrer la table, sans émettre de son audible pour les oreilles. Ce sont la tête, le dos, le bas du dos, le fessier et les pieds qui vibrent avec la plateforme en bois. Le son touche le corps intérieur, fait vibrer le squelette. Stefan Helmreich précise ce n’est pas le son qui est transporté ou qui voyage, ce sont les ondes sonores qui touchent une surface et qui la font vibrer, le son résulte de cette vibration des objets. « Even the most basic description of sound (as “traveling”— that is, as transduced) may be cross-contaminated, crosscut with leading questions as sound cuts across spaces, materials, and infrastructures. We should think, then, not with transduction, but across it. » (Helmreich, 2015, p. 229)

Figure 34. La « chambre noire » de EM et de FM. De gauche à droite :

Zone 1 de EM à la Fonderie Darling, la plateforme avec les transducteurs audio. Les vibrations de la noirceur. Photo : Jacques Perron.

Vue de l’extérieur. Telle qu’installée dans FM à l’Agora du Cœur des sciences de l’UQAM, cette zone devient plus ample et la plateforme est plus grande pour accueillir les visiteurs,

toujours un à la fois. Photo : Gisèle Trudel.

Les visiteurs s’intéressent particulièrement à cette zone « noire ». Elle crée un vide visuel et un contact physique inhabituel,

Avril 2016

Qu’est-ce qui est venu de EM et s’est propagé dans FM ?

Conversation audio enregistrée entre Stéphane Claude et Gisèle Trudel.

GT En janvier 2011, on arrivait de la résidence en Nouvelle-Zélande où on avait réalisé LSCDC dans un jardin botanique. EM était en février-mars-avril à Fonderie Darling à Montréal. Au mois d’août 2011, on rentre en résidence à l’Agora du Cœur des sciences de l’UQAM pendant une semaine, pour préparer l’installation performative FM, et sa diffusion publique en octobre. Au mois d’octobre, on avait trois jours de montage, et seulement deux jours de présentation en installation et performances avec le public.

SC Dans EM, on n’a pas fait de performances audiovisuelles, mais tout a été « performé ». GT Oui, ce a qui donné des choses entièrement nouvelles. Pendant les semaines de EM, plein de nouvelles expériences ont émergé, par l’agencement aléatoire de la vidéo, de l’audio et des lumières.

SC On s’est lancé dans une « performance » de la Fonderie Darling. On était toujours sur place. La projection sur les grandes fenêtres vue de l’extérieur était titanesque aussi. Tout était démesuré et très exigeant pour le corps.

GT La « performance » se situe ainsi dans le processus de monter et de vivre avec les différentes composantes de l’installation au fil du temps.

SC Pour FM, c’était prise 2. L’Agora est un autre espace surdimensionné. Mais on avait des équipes avec nous. Ce n’était pas le même impact physique qu’à la Fonderie, avec les poussières, le manque d’air, le plancher de béton. À l’Agora, on voulait explorer la transduction de parties venant de EM : les tulles, la plateforme et les transducteurs dans le noir, le mouvement des éclairages. Avec Jim Bell, le programmeur informaticien, tu as introduit le lien entre le stylet et la lumière, et tout le développement de programmation informatique que cela comportait. Tu as peaufiné le travail avec les tulles, les projos, les ouvertures.

SC Les intuitions et les investigations en audio que j’ai faites à FM sont grâce aux collaborations préalables avec Philippe-Aubert Gauthier. Il est un collègue de longue date, je continue à travailler avec lui, je l’ai embauché comme consultant pour FM. Il est artiste sonore, ingénieur mécanique junior (MSc), docteur en génie mécanique (acoustique) ainsi que chercheur à l’Université de Sherbrooke.

GT À l’Agora, tu as réintégré la plateforme avec transducteurs dans le noir, et les haut- parleurs « planars » se sont ajoutés au système 4.2 (4 haut-parleurs et 2 subwoofers) déjà installé dans l’Agora.

SC Dans EM, chacune des trois zones avait son propre système sonore. La Zone 1 était la plateforme avec transducteurs dans le noir, les gens étaient couchés. La Zone 2 avait un système de son surround (4.1) où les gens pouvaient s’asseoir. Dans la Zone 3, les planars étaient au plafond, et les gens pouvaient circuler. Les « planars » sont des haut-parleurs plats, leur configuration plane donne une diffusion du son sur toute la surface de la « membrane ». Celle-ci fléchit et vibre sous les impulsions du son, ce qui est différent des haut-parleurs conventionnels qui émettent le son à partir de cônes.

Dans FM, j’ai pris le système surround, un rappel de la Zone 2 à la Fonderie, et j’ai procédé à son expansion. L’espace de l’Agora en entier est devenu le « 4.2 », avec l’intégration des planars à l’intérieur du système surround. Ainsi, les systèmes de son complémentaires sont devenus imbriqués. Cette transduction donne une expérience sonore entièrement nouvelle. Avec Philippe-Aubert Gauthier, on a placé les pulsations au centre de l’installation, des battements gauche-droite venaient des planars. Donc, c’était un système audio « large » de 4 canaux avec 2 subwoofers, auquel les planars étaient intégrés. Il y avait vraiment un jeu de complémentarité entre les systèmes sonores.

If you get inside the middle of the installation, if you move, you’ll experience all the sounds at the same time. Left and right, front and back, and all around. C’était exactement les mêmes préoccupations que les tiennes. If you move and pass through all those types of screens and scrims... I was doing the same with the planar speakers. You’ll perceive the phase and out-of- phase, sounds are coming from the back of your head, from all around the space, because they are reflecting on the wall, the ceiling, the floor, and the screens. C’est en bougeant que ça change… mais on ne veut pas dire aux visiteurs quoi faire, où aller.

GT Il y avait la fente, pour passer au travers.

SC Ce n’était pas évident. Comment le suggérer aux gens ? Tu ne veux pas tout dire. GT Ce sont des invitations, à passer un peu plus de temps.

Figure 35. Ælab. (artistes). (2011). Forces et milieux. Montréal : Agora du Cœur des sciences de l’UQAM.

Au milieu de l’installation. Photo : Gisèle Trudel.

Octobre 2011

FM élargit l’expérimentation du perScapere. Un nouveau logiciel de VJ est désormais agencé à la composition vidéo en direct, appelé VDMX de Vidvox. Il a été choisi, car plus ouvert aux transformations multiples et à la connectivité avec le logiciel de Cycling ’74, MaxMSP. Il y a moins de formatage prédéterminé qu’avec le logiciel antérieur, Modul8 de Garagecube. C’est la première fois que la ligne qui (se) dessine devient triple, l’entrelacement des « 3 écologies » de Guattari (mentale, sociale, environnementale). Les lignes spiralées triples s’ouvrent sans cesse, sans le retour du même. Elles s’entrecroisent, se touchent, se repoussent dans le mouvement. Les milieux se nourrissent de plusieurs flux, sonores, physiques, lumineux. Les mots de Simondon accompagnent les performances : « Le milieu peut d'ailleurs ne pas être simple, homogène, uniforme, mais être originellement traversé par une tension entre deux ordres extrêmes de grandeur que médiatise l'individu quand il devient à être. » (Simondon, 2005a, p. 25 note en bas de page) Grâce à l’expérimentation du mois d’août 2011, le milieu des relations, le centre de l’installation, est rehaussé. Plus d’ouverture et de circulation. Toutes

les projections convergent vers le milieu, qui reçoit et aplatit les projections vidéo au travers des micro mouvements des tulles qui créent des interférences. Les projections reprennent différentes zones du LET, son passé et son futur dans le présent de l’installation. L’expérience des images accumulées passant au travers des tulles était mystérieuse, déroutante. Tous ces fragments qui se recomposent. L’action du stylet transduit une diagrammatique du résiduel, lorsque des lignes spiralées les font basculer dans une expérience sensorielle paradoxale. Le dessin pratiqué ici n’est pas planifié. Emma Cocker (2012, p. xiii) articule une pensée et une action du dessin « drawing draws rather than is drawn », le dessin lui-même (se) dessine, plutôt que de représenter (une chose). Le dessin du stylet et de la tablette graphique, les projections vidéo et leur agencement dans l’espace, réalisé avec le disegno du 3e ordre, le fragment vibratile, sort du cadre normatif. L’aventure de la diagrammatique aborde ce défi avec énergie.

Figure 36. Diverses instances de FM.

De gauche à droite. La varilite, les fentes de lumière, les projections et les tulles, Jim Bell et Gisèle Trudel. Photos : Catherine Béliveau.

Août 2011

Jim Bell est programmeur informaticien et il est responsable de l’interaction entre stylet, lumières et logiciels. Bell a également collaboré à l’intégration les capteurs dans EM et a continué à jouer ce rôle pour l’œuvre suivante, Milieux associés (MA). Jim Bell et moi travaillons sur les interrelations entre MaxMSP (logiciel de programmation), VDMX (logiciel

QuartzComposer permet de créer des scènes graphiques interactives et dynamiques. Grâce au logiciel MaxMSP, le dessin effectué sur une tablette graphique, le traitement multicouche de la composition vidéo en direct (logiciel VDMX) s’agence au mouvement d’une lumière à tête rotative de type varilite. Les lumières agencent différemment l’Agora avec leurs « tranches » blanches qui le recomposent continuellement. Une des complexités que nous avons rencontrées était la correspondance entre le trait dessiné sur la tablette graphique, lorsque agencé au mouvement des trois varilites. Le mapping de la surface bidimensionnelle (x, y) de la tablette graphique à une lumière pouvant bouger sur trois axes (x, y, z) donne des mouvements et des sensations étonnants, inattendus. Chaque mouvement du stylet amène un déplacement instantané de la lumière. Lorsque le stylet est au centre de la tablette, la lumière pointe le plafond ou le sol, l’unique moment de convergence. Dans FM, deux lumières varilite étaient placées sur le pont d’éclairages en élévation et une autre au sol. La lumière de surveillance est entièrement déjouée, car la lumière est visible au travers d’une cache, une fente, et non pas un cercle. Le lieu s’ouvre sous l’impulsion et le mouvement de la lumière, ce qui contribue à augmenter les projections vidéo, par la fragmentation et l’accumulation des images. Au travers des tulles se génèrent des interférences.

Figure 37. Stéphane Claude et Philippe-Aubert Gauthier en discussion. Au centre de l’installation FM, août 2011. Photo : Catherine Béliveau.

Avril 2016

Stéphane Claude écrit : Philippe-Aubert Gauthier (debout sur la photo ci-dessus) était mon principal interlocuteur pour les aspects acoustiques, physiologiques et perceptuels du projet. Nous nous sommes concentrés sur la disposition des enceintes en rapport aux déplacements des visiteurs, les perceptions d'enveloppement acoustique et de zones de localisation focalisées provenant des haut-parleurs planars placés à 15 pieds au-dessus de la tête des visiteurs. L’Agora est un lieu à mi-chemin entre la boîte noire et la salle traitée acoustiquement, un lieu avec beaucoup de potentiel, aux interstices du privé et du communal.

Avril 2016

L’Agora est particulièrement intéressant dans sa propre trajectoire. Anciennement l’École technique de Montréal (1919), l’Agora est rénové en 2005 et fait partie des infrastructures conjointes du Cœur des Sciences de l’UQAM et d’Hexagram-UQAM, un centre de recherche interuniversitaire en arts technologiques. Leurs deux vocations, vulgarisation scientifique et expérimentation technologique, se conjuguent de façon admirable dans un édifice historique magnifique auparavant dédié uniquement à l’enseignement.

Avril 2016

Discussion enregistrée entre Gisèle Trudel et Stéphane Claude sur ce qui était différent dans FM.

GT Comment réagissais-tu à donner plusieurs performances pendant deux jours ?

SC C’était une période étrange pour moi. C’était au mois d’octobre. J’étais dans une bonne période de ma vie, de ma puissance psychique, physique, créative. Mais je me suis encore retrouvé dans une zone hyper dark, une célébration, de mon côté du moins, de cette espèce d’écologie non résolue, les processus technologiques, l’intelligence technologique, l’ingénierie, les responsabilités sociales et les intérêts financiers. La reconnaissance complète d’un cycle. Dans un procédé industriel, les humains s’occupent des déchets, mais en même temps, il y a une déconnexion, celle qui ne fait que reproduire une logistique bureaucratique gouvernementale.

GT En tout cas, le rapport du BAPE (Bureau d’audiences publiques sur l’environnement du Québec)27 sur les questions d’agrandissement du LET à Lachenaie en 2008 l’indique

également comme ça, il faut atteindre les objectifs gouvernementaux.

SC On est encore dans un paradigme de gestion de déchets, de gestion de l’écologie, qui vient des années 1960. Durant les performances de FM, je suis devenu un channel chamanique de choses négatives. Et en même temps, j’incarnais une révolte physique, physiologique, auditive, qui était assez violente. Un genre d’envoûtement, si on peut dire, très proche de la sorcellerie, et …

GT Chaque perfo, tu allais « là », tu l’invoquais.

SC Oui. De plus, à l’Agora, il faisait froid, c’est un lieu surdimensionné dans un contexte universitaire. Il y a des gardiens de sécurité, des caméras de surveillance partout. Pour moi, tout ça a contribué à l’ambiance un peu carcérale.

GT Ce que tu as donné comme musique en mode performance a été d’une couleur particulière, assez apocalyptique. Les visiteurs nous en ont parlé.

SC Oui. Et c’était la première fois que l’on performait debout, à côté des modules techniques. C’était ouvert, on était sur le côté, on était accessible. J’ai aimé cette différence. Pendant l’installation, j’allais circuler avec les gens, pour écouter et discuter avec eux.

Figure 38. Ælab. (artistes). (2011). Forces et milieux. Montréal : Agora du Cœur des sciences de l’UQAM.

Photos : Catherine Béliveau.

Octobre 2011

Pendant les deux jours de diffusion, deux étudiantes ont procédé à la cueillette des commentaires du public, de façon complètement anonyme. Des 75 visiteurs, 13 personnes ont accepté de donner leurs impressions : 1 garçon, 3 hommes, 9 femmes. Âgés de 7 à 55 ans, ils étaient étudiants, artistes (tous les arts confondus), enseignants et scientifiques.

La question : Décrivez ce dont vous avez fait l’expérience avec ce travail artistique. Les commentaires :

- Paradoxal, malgré la nature des images qu'on voit, quand je suis ici et je vois les images, c'est tellement BEAU: les écrans, le tulle… et on n'est pas ici dans un cas d'esthétisation du déchet. J'adore la mise en espace. Très bien occupé, habité.

- C'est un lieu cool, ambiance unique. Permets de voir et de comprendre une réalité que je connaissais moins. Mon coup de cœur est la table de son.

- Definitely sensorial, we are very visual, but this is dramatic (sound, lighting, ominous, evocative of memory), how the elements are coming together. What is the artist is doing in

- À la fois émouvant, calme, sensuel, enrobant.

- Je préfère les formes dans le rideau, c'est cellulaire et quand on bouge, ça bouge. - C'est un voyage initiatique, à travers quelque chose qu'on ne veut pas voir.

- Le son m'a fait un peu peur, un gros bruit dans les oreilles.

- Perplexité. Interrogation. Parfois amusement et étonnement. Interrogation sur le sens et les