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Théorie des tendances motivationnelles : VALLERAND 1994 Deux orientations « primaires »

3.5. ANALYSE TRIANGULAIRE

4.2.3. AVANTAGES & NOUVEAUTE

Voici à présent ce qui fait la nouveauté de ce programme et les avantages qu'à pu bénéficier

ce programme.

Un des avantages de ce programme pourrait résider dans son lieu et contexte de mise en place. En effet, en France, il est difficile voir presque impossible que des zoothérapeutes puissent intégrer les écoles pour leurs interventions. Au Québec, cette chose est différente, les zoothérapeutes interviennent depuis des années au sein d'établissement scolaires. Ceci facilitant l'acceptation de ce type de programme au sein de l'académie des Estacades. En outre, le fait de bénéficier du réseau professionnel et de confiance de l'entreprise SPP fut un avantage certain et un poids dans la décision d'acceptation de la part de l'école hôte.

La principale nouveauté de ce programme réside dans la structure même de celui-ci, mêlant activités physiques adaptées et zoothérapie sous une forme particulière. La combinaison de compétences en matière d'activités physiques adaptées et de la zoothérapie matérialisée par deux intervenants agissant au sein d'un contexte de travail pluridisciplinaire est la clé de ce programme. Un travail pluridisciplinaire qui selon nous transforme la synergie mise en place. En effet du fait de la position de deux intervenants en lien avec le pratiquant et son chien. Nous pensons alors que le cadre d'intervention et de relation serait non plus attrait à une synergie triangulaire, mais davantage une synergie en diamant.

Nous vous présentons ci-dessous la matérialisation de nos propos ou les activités physiques gravitent autour et à travers cette relation .

Ces propos peuvent être confirmés par les observations des pratiquants réalisés par Mme Morin qui évalue aussi la relation du pratiquant à l'intervenant à travers le prisme du chien. Un exemple est celui d'un pratiquant venant interpeler l'intervenant au sujet de la maltraitance

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des animaux. Cette projection du pratiquant voulant extérioriser son mal-être à travers l'image de son animal à pu notamment être observé plus en détail via les réactions de l'intervenant qui ont induit chez le pratiquant un comportement singulier. La particularité de l'exemple réside en la qualité d'observateur du zoothérapeute qui peut observer et analyser cette relation d'un point de vue purement objectif.

Un second avantage de ce programme réside dans le fait que c'est un programme test. Par cela nous pouvions nous permettre de proposer aux pratiquants l'expérience de plusieurs activités que ce soit des activités orientées directement sur des sports canins ou non. Ceci permettant en plus d'offrir aux intervenants divers cadres d'observations et d'analyses.

Comme évoqué précédent, le mixage de deux disciplines à permis en outre la création de nouveaux outils d'observations et d'évaluations contribuant à enrichir le domaine des APAS et de la zoothérapie.

4.3. OUVERTURE

Suite à la réflexion concernant ce programme et quelles ont pu être ses limites, freins ou encore avantages, il convient par la suite d'évoqué les possibles ouvertures ou autre forme que pourrait alors prendre un programme basé sur les activités physiques, mais qui utilise l'animal comme partenaire de travail.

Voici alors quelques idées qui nous sont alors survenues.

1. Dans le programme énoncé tout au long de ce document, les deux tiers des activités représentées par l'agilité représentent une dépense d'énergie de la part du pratiquant et de son chien, mais les deux ne font pas exactement la même chose. L'agilité à travers ses spécificités et sa logique interne amenaient le pratiquant à travailler diverses choses spécifiques. Des activités à l'image du canicross ou le pratiquant et son chien seraient engagées dans les mêmes activités permettrait l'ouverture à d'autre forme de travail. Par exemple à travers la compétition ou la coopération le pratiquant serait alors à même de développer une relation encore plus authentique qu'en agilité ou le principe et de manier le chien.

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Voici pour illustrer nos propos une photographie réalisée dans le cadre de l'étude d'Obrusnikova en 2013. On peut observer dans le cas photographié une relation d'opposition.

2. Cette typologie de programme basée sur les activités physiques et l'animal peut alors aussi être proposée et animée auprès d'autres publics et donc d'autre établissement. Dans le cas énoncé par OBRUSNIKOVA, le public représenter par les animations sportives concerne des enfants TSA (troubles du spectre autistique).Nous pourrions aussi pensés aux personnes en surpoids. Nous pourrions alors utiliser les effets associés à la présence de l'animal énoncé dans ce document afin de faire prendre conscience, à travers le prisme de l'animal qui a besoin de faire de l'exercice pour se sentir en bonne santé, que les personnes ont-elles aussi besoins de faire de l'exercice. Cette seconde proposition de public est issue de discussions et d'un travail de réflexion avec l'entreprise SPP qui a la volonté d'inclure ce type de prestation dans un nouvel éventail d'activités.

3. Concernant la posologie utilisée dans ce programme, nous avons pu voir que si celle-ci aurait été plus importante, des améliorations encore plus marquantes auraient peut-être pu être observé. En outre, du point de vu du zoothérapeute, il conviendrait d'accorder un temps d'interactions et d'échange plus importants afin de voir d'autres effets de la présence de l'animal, ceci passant par un programme donc plus long. (Cf. : question 2 du document d'évaluation du programme par la zoothérapeute.)

4. Enfin, une dernière idée serait celle de changer d'animal. En effet, les animaux quels qu'ils soient sont tous différents et permettrait de faire travailler d'autres processus psychologiques ou physiques des pratiquants. En outre, chaque race ou espèce d'animaux va générer des effets différents sur la relation homme-animal.

Prenons l'exemple pour illustrer ses propos d'un second programme qui a été crée pendant la durée de la coopération entre l'intervenant APAS et la zoothérapeute et propriétaire de l'entreprise SPP. Ce programme court avait pour objectif d'effectuer une évaluation de personnes âgées atteintes de déficits cognitifs (maladie d'Alzheimer pour la plupart) et présentant des déficits physiques variés selon les personnes et l'âge de celles-ci.

Cette évaluation des capacités physiques se faisant afin de dresser un profil des personnes évaluées afin de présenter les personnes les plus sujettes aux chutes. Durant ces séances

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d'évaluation, l'animal à jouer un rôle essentiel. En Premier lieu nous avons utilisé un chien afin d'engager la personne au sein de parcours moteurs sous la forme d'une promenade. En second lieu, nous avons utilisé deux perroquets de taille et de poids différents. Un premier perroquet plus grand et plus lourd (ARA Bleu et jaune : 40 à 50cm pour 4 kilogrammes) avait pour but d'évaluer la force et la résistance physique à travers des ateliers de manipulations de ce dernier. Nous pouvions aussi par exemple évaluer à l'aide du second perroquet (Perroquet de jardine : 10cm 200 grammes) plus petit tenant sur le doigt la manipulation fine et la dextérité.