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Apports et limites, quelles perspectives ?

Il y a deux limites principales à ce travail. La première se pose en termes d’exhaustivité ou de représentativité. Nous avons pu esquisser des tendances à

partir de trois parcours qui nous semblent significatifs dans la mesure où chacun se déploie dans des terrains différents qui illustrent bien différents terrains de l’animation. Cependant cela reste seulement 3 récits qui ne recouvrent pas tous les champs d’intervention de l’animation et nous ne pouvons pas extrapoler des caractéristiques pour l’ensemble des acteurs de la profession à partir de 3 cas. Cela permet par contre d’envisager des catégories à investiguer pour une éventuelle étude avec plus de sujets afin de voir si l’on peut dresser une typologie des acteurs professionnels. Cela dit, du point de vue de la posture épistémologique adoptée, l’étude de 3 cas permet une profondeur dans l’analyse de chacun d’eux qui n’aurait pas été possibles avec la démultiplication des sujets. Par ailleurs, l’étude permet d’aborder 3 parcours typiques qui dénotent des formes de la professionnalité émergente et de l’engagement dans une profession en train de se constituer. Ceci met en évidence le caractère évolutif et dynamique de la professionnalité ainsi que le lien étroit avec les contextes socio-historique.

La deuxième limite est clairement générationnelle. Nos trois sujets sont contemporains d’une époque, où nous l’avons vu les conventions sont encore peu établies dans l’exercice du métier, et la formation a énormément évolué depuis, notamment en termes de titres délivrés. Ces trois parcours reflètent le cheminement vers la professionnalité dans la phase d’émergence du métier, cela n’est pas forcément significatif des générations suivantes. Toutefois, ceci peut aussi être considéré en termes d’apport qui permet de mieux comprendre la construction d’une identité professionnelle pour une génération pionnière de professionnels et ouvre les possibilités pour interroger les professionnalités actuelles. Nous pouvons au moins distinguer trois générations qui se succèdent après celle des « pionniers professionnels » : après 1990 une génération directement formée en contact des

« pionniers » ; une génération entre-deux (la mienne) issus des premières volées HES mais en situation de travail avec des anciens (années 2000-2010) ; et l’actuelle qui a peu, voire pas la possibilité de contacts avec les générations pionnières.

En prenant en compte, ces aspects il pourrait être intéressant de recueillir des données auprès d’acteurs issus de ces différentes générations afin de mieux percevoir les évolutions. Cela pourrait notamment traduire l’émergence des conventions et les enjeux (tensions) qui peuvent traverser l’agir professionnel.

En termes de formation, en s’appuyant sur les résultats de cette étude, nous pouvons esquisser quelques pistes. Au vu de la nature réflexive de l’activité, et de la notion d’engagement, il nous semble pertinent de souligner l’intérêt de doter les étudiants d’un appareil théorique qui permet l’analyse de sa propre expérience, et d’objectiver leurs apprentissages comme le permet par exemple l’approche des histoires de vie en formation.

Compte tenu de la fécondité du cadre des théories de l’action et des liens que nous pouvons établir avec l’actorialité, il paraît utile de relever que les outils de la Transaction sociale semblent plus qu’utile pour « lire » l’animation socioculturelle notamment pour repérer les zones de tensions/d’incertitudes, penser les régimes d’action et les enjeux à travers les visions de bien commun (qui peuvent être en rivalités, critiques entre eux mais aussi vers le compromis) ainsi que voir les évolutions qui se traduisent en termes d’innovation de rupture ou de croissance.

Personnellement, je me suis efforcée pendant les analyses de « mettre de côté » mon propre parcours pour me laisser surprendre par les données et éviter de

« vérifier » mes connaissances du terrain de l’animation. Ceci dit le travail des

données a éveillé beaucoup d’échos en moi, en lien avec mon parcours d’animatrice, je me retrouve en partie dans certains aspects évoqués par l’un ou l’autre. Cela me conforte dans l’idée qu’il y a des traits communs à la professionnalité au-delà de la diversité des formes que prend l’action. Cette diversité étant une caractéristique de l’animation.

Pour ma part, je suis issue de la première volée de formation HES mais j’ai été formée sur les terrains par des anciens, notamment Bernard. Et je peux observer des liens entre ces parcours et le mien. Mon entrée dans le métier n’est pas à proprement parler une bifurcation, dans la mesure où je n’ai pas suivi une autre formation professionnelle avant l’école sociale. Cependant, ma scolarité a pris une orientation scientifique et je n’ai pas envisagé une voie dans le social avant de

« tomber » dedans. Et je peux aussi dire que ce qui m’a confortée à l’époque dans le choix de l’animation était justement la possibilité de lier plusieurs de mes intérêts à travers ma pratique professionnelle, et je pense pouvoir dire que j’ai été aussi très engagée sur ce terrain avec un lien entre différentes activités bénévoles et professionnelles. Et le sujet de cette étude traduit sûrement mon engagement pour le métier dans le sens où je suis persuadée qu’il y a une professionnalité spécifique aux animateurs socioculturels. En revanche, je me demande dans quelle mesure cela peut être ou non sanctionné par un diplôme, dans le sens est-ce qu’un titre peut-il être la condition d’accès à l’exercice de la profession ? Dès lors, quels critères pour juger de la professionnalité d’un animateur ?

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Annexes

- Guide d’entretien

- Formulaire de consentement - Grille d’analyse

- Transcriptions des entretiens