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3. Sensibilité à la récompense et à la punition dans la dépression

3.4. Etudes comportementales et neuroscientifiques

3.4.3. Analyse de la littérature

Si nous prenons en compte les résultats obtenus par les études comportementales et neuroscientifiques, ils sont consistants au niveau de la récompense, relevant non seulement une motivation réduite à obtenir une récompense lors de l’anticipation, mais également des réponses affectives réduites lors de la consommation. Au niveau de la punition, seuls les résultats obtenus au niveau de la composante de consommation sont congruents et montrent une réponse affective à la punition similiaire entre personnes dépressives et non dépressives.

36 Partie théorique: Sensibilité à la récompense et à la punition dans la dépression Au niveau de la composante anticipatoire du processus de punition, les résultats ne convergent pas vers une conclusion. Plusieurs auteurs ont donné des explications à ce manque de consensus dans la littérature. Selon Steele et collaborateurs (2007) par exemple, cela serait dû à la sévérité de la dépression. En effet, si la dépression est sévère, le ralentissement reflète l’insensibilité à la punition. Par opposition, les personnes souffrant d’une dépression légère à modérée seraient capables de tenter des évitements actifs. Henriques et Davidson (2000), quant à eux, affirment que cette divergence au sein de la littérature pourrait être dûe à la comorbidité de la dépression avec l’anxiété. En effet, ils suggèrent que l’hypersensibilité à la punition ne serait présente que lorsque la dépression est liée à l’anxiété.

En revanche, si les personnes dépressives ne sont pas anxieuses, il n’y aurait pas d’hypersensibilité à la punition. A notre connaissance, il n'existe à l'heure actuelle aucune étude qui a pu tester ces deux hypothèses. De notre point de vue, cette inconsistance serait dûe au manque de différentiation dans la littérature entre la motivation pour éviter la punition et la réponse donnée par les personnes dépressives lorsqu’elles anticipent la punition. Comme nous l’avons vu plus haut, nous posons l’hypothèse que les personnes dépressives seraient motivées à éviter la punition, mais que leur réponse pour l’éviter serait inefficace et ne leur permettrait pas d’éviter la punition. Ainsi, il nous paraît essentiel de distinguer la motivation et la réponse donnée.

Par ailleurs, lorsque nous passons en revue les différentes études portant sur la sensibilité à la récompense et à la punition, il est évident que la grande majorité d’entre elles reste descriptive. En effet, ces études parlent de sensibilité réduite, d’hyposensibilité ou même d’insensibilité à la récompense, mais ne parlent pas des mécanismes sous-jacents qui ont un impact sur cette sensibilité réduite. A notre connaisance, seul un groupe de chercheurs (Treadway et al., 2012) a présenté une théorie selon laquelle plusieurs déficits cognitifs seraient à l’origine de cette sensibilité réduite. Selon ces chercheurs, il y aurait un déficit au niveau de la prise en compte des coûts et des bénéfices dans la prise de décision chez les personnes dépressives. En effet, celles-ci surestimeraient les coûts pour obtenir une récompense, sous-estimeraient les bénéfices anticipés ou ne parviendraient pas à intégrer l’information concernant les coûts et les bénéfices de façon optimale. Ce déficit cognitif amènerait alors à l’anhédonie. Concernant la punition, les études parlent tantôt de sensibilité réduite, d’hyposensibilité ou d’insensibilité, tantôt de sensibilité accrue ou d’hypersensibilité et tantôt de sensibililité similaire. A notre connaissance, aucun chercheur n’a proposé de mécanismes psychologiques influant sur la sensibilité à la punition. Or, il nous paraît primordial de prendre en compte ces mécanismes psychologiques afin de mieux comprendre les personnes dépressives et les raisons pour lesquelles leurs comportements et leurs motivations diffèrent envers les récompenses et les punitions.

Partie théorique: Sensibilité à la récompense et à la punition dans la dépression 37 3.5. Mécanismes psychologiques

Après avoir passé en revue la description de la sensibilité à la récompense et à la punition chez les personnes dépressives, il est important d'approfondir davantage ce thème et de passer du niveau descriptif au niveau explicatif en nous focalisant sur les mécanismes psychologiques sous-jacents qui pourraient avoir un impact sur cette sensibilité. Comme nous l'avons vu plus haut, il n'y a que très peu d'auteurs qui se sont penchés sur ces mécanismes.

C'est pourquoi, dans ce chapitre, nous allons proposer de mettre en lien plusieurs théories afin d'expliquer au mieux le comportement des personnes dépressives face à l'anticipation et à la consommation des récompenses et des punitions.

De nombreux mécanismes pourraient expliquer le comportement des personnes dépressives face aux récompenses et aux punitions. Cependant, après une analyse de la littérature, nous avons mis en évidence des mécanismes spécifiques qui pourraient avoir un impact important. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de ne présenter que ces mécanismes spécifiques. Ainsi, ce sous-chapitre sera tout d’abord consacré aux mécanismes qui pourraient jouer un rôle dans l’anticipation des récompenses et des punitions : le biais de mémoire négatif ainsi que la perception de contrôle. Puis, nous parlerons du mécanisme qui nous semble avoir un grand impact sur la réponse affective des personnes dépressives durant la consommation des récompenses et des punitions : la rumination.

3.5.1. Les mécanismes liés à la composante d'anticipation

De nombreuses théories et études ont porté sur les déficits cognitifs chez les personnes dépressives (voir Gotlib & Joormann, 2010, pour une revue). Le but de ce sous-chapitre n’est pas de les passer tous en revue, mais de se focaliser sur un déficit précis qui pourrait avoir un impact sur la motivation à obtenir une récompense ou à éviter une punition:

le biais mnésique de congruence à l’humeur. Celui-ci est caractérisé par la tendance à retrouver en mémoire des informations congruentes à l’humeur actuelle, l’idée étant que les personnes rappelleraient et reconnaîtraient mieux les stimuli qui sont en accord avec leur humeur que ceux qui ne sont pas en accord avec leur humeur. En ce qui concerne la dépression, les études montrent de façon robuste que les personnes dépressives ont tendance à mieux rappeler les stimuli négatifs que les stimuli positifs ou neutres (voir Gotlib &

Joormann, 2010, pour une revue). Dans une méta-analyse, Matt et collaborateurs (Matt, Vazquez, & Campbell, 1992) ont d'ailleurs trouvé que les personnes dépressives rapportaient 10% de plus de mots négatifs que de mots positifs.

Afin de comprendre le lien entre la motivation à obtenir une récompense et à éviter une punition et le biais de mémoire négatif, référons-nous au concept de conditionnement opérant proposé par Skinner (1963). Selon cet auteur, l’individu qui a vécu une expérience de plaisir

38 Partie théorique: Sensibilité à la récompense et à la punition dans la dépression sera motivé à reproduire ensuite le comportement qui a provoqué ce vécu positif. De manière similaire, si une personne a vécu une expérience de déplaisir, elle sera motivée à éviter de reproduire le comportement qui a provoqué ce vécu négatif. Ainsi, la motivation à obtenir une récompense et la motivation à éviter une punition sont influencés respectivement par les expériences passées positives et les expériences passées négatives. Plus le nombre d’expériences positives en mémoire est grand, plus les personnes vont être motivées à obtenir une récompense future. Parallèlement, plus le nombre d’expériences négatives en mémoire est grand, plus les personnes vont être motivées à éviter une punition future. En ce qui concerne les personnes dépressives, comme elles ont un biais de mémoire envers les stimuli négatifs, elles ont tendance à se rappeler plus des souvenirs négatifs et moins des souvenirs positifs, sous-estimant ainsi le nombre d’événements antécédents positifs. En conséquence de cela, elles ne vont pas développer de comportement d’approche envers les stimuli positifs, mais vont développer un comportement d’évitement envers les stimuli négatifs. De ce fait, elles ne seront pas motivées à obtenir une récompense, mais seront motivées à éviter une punition. En ce qui concerne les personnes non dépressives, comme elles se rappellent non seulement des souvenirs négatifs, mais également des souvenirs positifs, elles vont développer un comportement d’approche envers les stimuli positifs et un comportement d’évitement envers les stimuli négatifs. De ce fait, elles seront motivées non seulement à obtenir une récompense, mais aussi à éviter une punition.

Le second mécanisme ayant, à nos yeux, un grand impact sur la sensibilité à la récompense et à la punition durant l’anticipation est la perception de contrôle. Plus particulièrement, la réponse donnée par les personnes pour obtenir une récompense ou pour éviter une punition serait influencée par leur perception de contrôle. Le locus de contrôle implique une croyance générale de contrôlabilité des conséquences des événements arrivant dans sa propre vie (Rotter, 1966). Selon Rotter, le locus de contrôle se situe sur une échelle allant de la croyance que les événements et leurs conséquences sont contrôlables (on parle alors de locus de contrôle interne ou d'internalité) à la croyance que les événements et leurs conséquences sont incontrôlables (on parle alors de locus de contrôle externe ou d'externalité). Cette théorie a passablement été critiquée pour sa conception unidimensionnelle du locus de contrôle étant donné que de nombreuses études menées sur ce thème ont montré que le locus de contrôle était multidimensionnel. Levenson (1974) propose que le locus de contrôle se divise en trois dimensions. La première dimension est le locus de contrôle interne qui suggère que la personne a du contrôle sur les événements qui lui arrivent. Les deux autres dimensions se situent du côté du locus de contrôle externe. La deuxième dimension suggère que les autres ont du contrôle sur les événements qui arrivent à la personne et la troisième dimension suggère que la chance et la fatalité affectent les propres expériences de la personne. En ce qui concerne le locus de contrôle dans la dépression, deux

Partie théorique: Sensibilité à la récompense et à la punition dans la dépression 39 modèles cognitifs se contredisent (voir Benassi, Sweeney, & Dufour, 1988, pour une revue).

Le premier modèle est celui de la résignation apprise de Seligman (Maier & Seligman, 1976), que nous avons développé plus haut dans ce travail et qui suggère que les personnes dépressives perçoivent les événements comme incontrôlables. Le second modèle, celui de Beck (Beck et al., 1979) que nous avons déjà présenté plus haut, affirme que les personnes dépressives ont tendance à s'auto-déprécier et à assumer la responsabilité des événements négatifs et des échecs. Ces deux théories ont reçu un support empirique. Ainsi, Benassi et collaborateurs suggèrent l'existence d'un paradoxe dépressif qui implique le locus de contrôle.

En effet, les personnes dépressives considèrent que les événements arrivent sans qu'elles n'aient de contrôle dessus (locus de contrôle externe), mais en même temps, celles-ci se blâment pour des événements négatifs qui leur sont arrivés (locus de contrôle interne).

Plusieurs hypothèses ont été proposées pour expliquer ce paradoxe, mais celle qui semble la plus plausible suggère que les personnes dépressives auraient un raisonnement illogique au niveau de leurs attributions, car il est effectivement illogique de se blâmer pour des événements perçus comme incontrôlables (Clarke, 2004).

En ce qui concerne le lien entre l’approche de la récompense, l’évitement de la punition et le mécanisme de perception de contrôle, il est à noter que les personnes dépressives estiment qu’elles n’auront pas de contrôle sur les conséquences de leurs actions. En conséquence de cela, elles vont se résigner en agissant de manière passive. Ainsi, les personnes dépressives vont développer un comportement d’évitement passif envers les punitions et ne vont pas développer de comportement d’approche envers les récompenses.

Ces comportements se traduiront alors par une réponse réduite envers les stimuli positifs et négatifs. Les personnes non dépressives, quant à elles, estiment qu’elles ont un contrôle sur les conséquences de leurs actions. Elles vont donc développer un comportement d’approche envers les récompenses et un comportement d’évitement actif envers les punitions, ce qui se traduira par une réponse normale envers les stimuli positifs et négatifs.

3.5.2. Le mécanisme lié à la composante de consommation

Le mécanisme psychologique qui nous semble avoir un impact considérable sur les réponses affectives des personnes dépressives aux récompenses et aux punitions est la rumination. Selon la théorie des styles de réponse de Nolen-Hoeksema (1991), le style de réponse ruminatif est défini comme des pensées et des comportements qui focalisent l'attention de la personne de façon répétitive et passive sur les symptômes dépressifs, ainsi que sur les causes et les conséquences de ces symptômes. Selon cette théorie, la rumination serait responsable du développement et du maintien de la dépression (Nolen-Hoeksema, 1991; Nolen-Hoeksema, Wisco, & Lyubomirsky, 2008).

40 Partie théorique: Sensibilité à la récompense et à la punition dans la dépression En ce qui concerne le lien entre la rumination et les réponses affectives face aux récompenses et aux punitions, il est à noter qu'en ayant des pensées et des comportements qui se focalisent sur les symptômes dépressifs ainsi que sur les causes et les conséquences de ces symptômes, les personnes dépressives sont donc imprégnées de pensées négatives.

Lorsqu'elles reçoivent une punition, il y a une congruence entre les pensées interférentes négatives et le contenu de la punition, tous les deux ayant une valeur affective négative. Ainsi, la rumination n'aura pas de grand impact sur la réponse affective à la punition et les personnes dépressives auront une réponse affective identique à celle des personnes non dépressives.

En revanche, lorsque les personnes dépressives reçoivent une récompense, il y a une incongruence entre la rumination et la récompense, étant donné que la valeur affective de la récompense est positive et la valeur affective de la rumination est négative. La rumination aura alors une grande influence sur la réponse affective des personnes dépressives face à la récompense et leur réponse affective sera diminuée face à la récompense. Les personnes non dépressives, n'ayant pas de pensées ruminatives, vont avoir une réponse affective normale face à la récompense. Ainsi, en comparaison aux personnes non dépressives, les personnes dépressives devraient avoir une réponse affective réduite envers les récompenses ainsi qu'une réponse affective similaire envers les punitions en raison de l’influence qu’a la rumination sur elles.

Ce chapitre a permis d'expliquer de manière détaillée le troisième (mécanismes) et le quatrième (comportement) volet du modèle théorique illustré dans la Table 1 (page 54). En effet, nous avons tout d'abord mis en lumière le comportement des personnes dépressives face à la récompense et à la punition lors des phases anticipatoire et consommatoire. De façon plus précise, ce chapitre a relevé une absence de comportement d'approche lors de l'anticipation de récompenses ainsi que la présence d'un comportement d'évitement passif lors de l'anticipation de punitions. Il a également été relaté dans ce chapitre la présence d'un affect négatif lors de la consommation de punitions ainsi que la présence réduite d'un affect positif lors de la consommation de récompenses.

Ce chapitre a également présenté les différents mécanismes psychologiques qui nous semblent expliquer au mieux la sensibilité à la récompense et à la punition dans la dépression.

En effet, le biais de mémoire négatif permet d’expliquer pourquoi les personnes dépressives sont motivées à éviter une punition, mais pas à obtenir une récompense. L'absence de perception de contrôle, quant à ce mécanisme, permet d’expliquer pourquoi les personnes dépressives montrent une réponse physiologique réduite lors de l'anticipation de récompenses et de punitions. Par ailleurs, la rumination permet d’expliquer pourquoi les personnes dépressives ont une réponse affective normale envers les punitions ainsi qu'une réponse affective réduite envers les récompenses.

Partie théorique: Mesures des phases anticipatoire et consommatoire 41

4. Mesures des composantes anticipatoire et consommatoire

Après avoir passé en revue la sensibilité à la récompense et à la punition dans la dépression, nous allons maintenant nous intéresser aux différentes mesures que nous avons choisies pour évaluer les composantes anticipatoire et consommatoire des processus de récompense et de punition. Comme Berridge et collaborateurs (Berridge & Robinson, 2003) suggèrent qu’il est important d’évaluer les composantes anticipatoires et consommatoires à l’aide de mesures objectives et subjectives, nous avons choisi d’opter pour ces deux types de mesures dans ce travail de thèse.

Dans ce chapitre, nous allons tout d’abord nous pencher sur les mesures objectives de la composante anticipatoire en passant en revue les mesures cardiovasculaires qui sont liées à la mobilisation de l’effort. Puis, nous présenterons les mesures objectives de la composante consommatoire, les mesures musculaires qui sont liées aux expressions faciales. Finalement, nous parlerons des différentes mesures subjectives des composantes anticipatoire et consommatoire.

4.1. Mesure cardiovasculaire

De nombreuses mesures ont été proposées pour évaluer la composante anticipatoire de la récompense, comme les auto-reports, les mesures comportementales ou physiologiques. Dans ce travail de thèse, nous souhaitons utiliser une mesure objective et spécifique de la motivation pour obtenir une récompense ou éviter une punition, qui n’a pas encore été utilisée dans ce contexte précis. En effet, nous allons prendre en compte une dimension spécifique de la motivation, son intensité. Notre mesure sera la mobilisation de l’effort, définie comme le niveau de ressources mobilisées à un certain moment dans le temps pour exécuter un comportement instrumental (Gendolla & Wright, 2009). La mobilisation de l'effort sera alors opérationnalisée par la réactivité cardiovasculaire, dont le construit théorique est la théorie de l’intensité de la motivation (Brehm & Self, 1989).

4.1.1. Théorie de l’intensité de la motivation

La théorie de l’intensité de la motivation a été développée par Brehm (Brehm & Self, 1989). Selon cette théorie, le comportement humain est guidé par le principe de conservation de l’énergie, selon lequel les individus cherchent à éviter de gaspiller de l’énergie. Les deux concepts importants de cette théorie sont la mobilisation de l’effort, qui correspond à l’effort

42 Partie théorique: Mesures des phases anticipatoire et consommatoire actuel mobilisé pour satisfaire un besoin, et l’importance du succès, qui se réfère à ce que la personne est prête à entreprendre pour satisfaire ses besoins. (Brehm & Self, 1989; Wright, 2008).

Dans sa théorie, Brehm accorde une grande importance à la notion de difficulté de la tâche. Sa théorie propose d’ailleurs trois cas de figure différents: situation d’une tâche à difficulté fixée et claire, situation d’une tâche à difficulté fixée et vague ainsi que la situation d’une tâche à difficulté non fixée. Lorsque la difficulté de la tâche est fixée et claire, c’est-à-dire lorsque l’expérimentateur indique aux participants à partir de critères clairs quelle est la difficulté de la tâche, la quantité d’effort mobilisé est proportionnelle à la difficulté de la tâche aussi longtemps que la personne estime que la tâche est faisable et que l’effort nécessaire est justifié. A partir du moment où l’effort nécessaire pour réaliser cette tâche n’est plus justifié ou que la tâche est impossible, la personne va se désengager dans le sens qu’elle ne va mobiliser plus aucun effort pour accomplir la tâche.

Figure 1

Relations entre l'importance du succès et l'intensité de l'effort investi dans des tâches à difficulté vague ou non fixée dans la population normale

Le pattern est différent lorsque la difficulté est fixée et vague, c’est-à-dire lorsque la personne ignore la difficulté et ne peut donc pas déterminer la quantité d’effort requise pour réaliser une tâche, ou lorsque la difficulté n’est pas fixée, c’est-à-dire lorsqu’il n’y a pas de standard et que la personne est libre de faire de son mieux. Dans ces deux cas, lorsque la personne ne peut pas mobiliser de l’effort en fonction de la difficulté perçue, l’intensité de la motivation varie directement en fonction de la force de l’importance du succès. Ainsi, l’intensité de la motivation est directement influencée par les facteurs qui ont un impact sur l’importance

Importance du succès

Mobilisation de l'effort

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Partie théorique: Mesures des phases anticipatoire et consommatoire 43