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Chapitre 4 Présentation des résultats

4.3 La reconnaissance perçue

4.3.2 Volet récompenses

4.3.4.1 Énoncés présentant des corrélations significatives importantes (>0,5) au seuil

Les Figures 56 et 57 présentent les corrélations significatives supérieures à 0,5 au seuil 0,01 pour les huit énoncés de la communication celles des trois énoncés traitant des récompenses.

Figure 56. Communication: Carte des corrélations

Figure 57. Récompenses: Carte des corrélations

Notons tout d’abord une forte corrélation entre les énoncés 21 et 27 (R=0,580) qui traitent de l’information relative au Programme ÉPT. En outre, ces deux énoncés ne sont fortement corrélés avec aucun autre énoncé constitutif de la variable reconnaissance. Il semble clair que l’absence d’échanges entre les participants sur ce sujet s’explique par le fait que peu d’informations leur sont acheminées.

Les corrélations de l’énoncé 28 avec des énoncés qui traitent des rencontres avec le supérieur, permettent de penser que les échanges d’informations pour effectuer le travail se font moins entre collègues qu’avec le supérieur. Les énoncés 23 et 25 traitent de la perception d’être

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apprécié et affichent une corrélation de 0,525. Les énoncés 24 et 29 évoquent les rencontres de travail avec le supérieur immédiat et ont un indice de forte corrélation de 0,740. Ces deux énoncés sont corrélés avec l’énoncé 25 qui traite du sentiment d’être apprécié (R=0,601 et R=0,562). De plus, on note une corrélation importante (R=0,631) entre les rencontres avec le supérieur (énoncé 24) et la capacité de citer des marques d’appréciation reçues (énoncé 26). Ces corrélations invitent à considérer les rencontres avec le supérieur comme un élément favorisant le développement du sentiment d’être apprécié et reconnu. Finalement, notons que les énoncés 30, 31 et 32, qui traitent de récompenses, sont corrélés de façon significative entre eux, allant de R=0,577 à R=0,638.

Le tableau 30 reprend ces énoncés et les situe dans les trois types de résultats suivants : énoncés qui présentent des différences statistiquement significatives au test-t (cas 1); énoncés qui présentent des tendances non appuyées par un test-t (cas 2); et énoncés qui présentent peu ou pas de différences entre les répondants (cas 3).

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Tableau 30 : Reconnaissance perçue : synthèse des énoncés

Thème Énoncés Cas

Reconnaissance et

communication

Énoncé 21 : Dans mon environnement de travail, nous échangeons sur la

façon d’atteindre les objectifs de l’ÉPT. Cas 2

Énoncé 23 : Je perçois que mon supérieur immédiat est fier de me compter

dans son équipe. Cas 3

Énoncé 24 : J’ai des rencontres avec mon supérieur immédiat pour discuter

du déroulement de mon travail. Cas 1

Énoncé 25 : J’ai le sentiment que mon supérieur immédiat apprécie mon

travail. Cas 2

Énoncé 26 : Je peux citer des marques d’appréciation que j’ai reçues. Cas 1 Énoncé 27 : Je reçois de façon régulière des informations concernant

l’évolution du programme ÉPT. Cas 3

Énoncé 28 : Nous échangeons régulièrement des informations pour réaliser

notre travail. Cas 1

Énoncé 29 : Je discute de ma tâche, de façon régulière, avec mon supérieur

immédiat. Cas 2

Reconnaissance et récompenses

Énoncé 30 : J’ai le sentiment d’être traité(e) équitablement pour l’obtention

de récompenses. Cas 3

Énoncé 31 : J’ai le sentiment que les récompenses distribuées sont méritées. Cas 3 Énoncé 32 : J’ai le sentiment d’avoir accès aux promotions. Cas 2

4.3.4.2 Énoncés présentant des différences de moyennes statistiquement significatives au test-t (cas 1)

Trois énoncés présentent des différences de moyennes statistiquement significatives au test-t. L’énoncé 28 porte sur l’échange d’informations pour réaliser le travail; les répondants de milieu urbain disent échanger davantage les informations que les répondants qui œuvrent en milieu rural (t=3,176 et p=0,002). L’énoncé 24 porte sur les rencontres avec le supérieur immédiat et affiche une différence de moyennes au test-t (t=2,036 et p=0,046), indiquant que les cadres disent tenir davantage de rencontres avec le supérieur immédiat que les directions d’école. L’énoncé 26, qui concerne les marques d’appréciation pouvant être citées, affiche également une différence de moyennes statistiquement significative (t=2,712 et p=0,009) indiquant un accord plus important chez les répondants de milieu urbain que chez leurs collègues de milieu rural. En bref, deux énoncés affichent des différences statistiquement

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significatives en lien avec le milieu de travail; en effet, les résultats indiquent que les répondants de milieu urbain échangent davantage d’informations pour réaliser leur travail et peuvent davantage citer des marques d’appréciation reçues que leurs collègues de milieu rural. Le troisième énoncé montre une différence statistiquement significative en lien avec la fonction, les cadres étant plus d’accord avec le fait d’avoir des rencontres avec leur supérieur immédiat pour réaliser leur travail que les directions d’école.

4.3.4.3 Énoncés présentant des différences non appuyées par un test-t (cas 2)

Quatre énoncés présentent des tendances sans que les différences soient statistiquement significatives au test-t. L’énoncé 21 (Dans mon environnement de travail, nous échangeons sur la façon d’atteindre les objectifs de l’ÉPT) obtient un accord qui n’atteint pas la cote 3 pour l’ensemble des répondants. Toutefois, la tendance est plus positive chez les femmes que chez les hommes qui exercent la même fonction qu’elles, accord encore plus marqué chez les femmes cadres. On observe également une tendance plus positive en milieu urbain. L’énoncé 29 concerne le fait de discuter de la tâche avec le supérieur immédiat. Cet énoncé reçoit un accord plus important de la part des femmes cadres en milieu urbain. Les directions d’école de milieu rural semblent défavorisées quant aux rencontres avec leur supérieur immédiat, qui est le chef de la circonscription. L’explication plausible de ce constat est que, pour les directions d’école, de telles rencontres exigent un déplacement, ce qui n’est pas toujours le cas pour les cadres. D’ailleurs on n’observe aucune différence chez les cadres qui découle du milieu où ils exercent leurs fonctions. L’énoncé 25 porte sur le sentiment d’être apprécié par le supérieur immédiat. Ce sentiment est unanime chez les cadres toutes caractéristiques confondues alors que chez les directions d’école, les femmes affichent un sentiment moins positif que les hommes de même que les directions d’école de milieu rural. Le quatrième énoncé de cette catégorie est l’énoncé 32 qui porte sur le sentiment d’avoir accès aux promotions. Dans ce cas, la tendance est plus positive chez les directions d’école que chez les cadres. Chez ces derniers, on observe une tendance plus négative chez les hommes qui œuvrent en milieu urbain.

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4.3.4.4 Énoncés présentant peu ou pas de différences entre les répondants (cas 3)

Quatre énoncés font partie de cette catégorie et présentent peu de différences en lien avec les caractéristiques retenues. L’information reçue sur l’évolution du programme ÉPT (énoncé 27), est perçue négativement par tous les répondants, avec une cote moyenne inférieure à 2 (un peu d’accord). L’énoncé 23, la perception que le supérieur immédiat est fier de compter le répondant dans son équipe est perçu très positivement important chez l’ensemble des répondants avec une tendance plus marquée chez les femmes et les directions d’école de milieu urbain. Les deux derniers énoncés traitent de la perception relative aux récompenses : l’énoncé 30 évoque le sentiment d’être traité(e) équitablement pour l’obtention de récompenses; et l’énoncé 31 concerne le sentiment que les récompenses distribuées sont méritées. Dans les deux cas, les moyennes de tous les groupes se situent plus près de 2 : un peu d’accord. On peut alors conclure à une tendance générale négative. Dans le cas de l’énoncé 31, cette tendance négative est un peu moins marquée chez les femmes que chez les hommes.