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Étude d'ions des métaux de transition dans Al2O3 à l'aide de mesures de conductibilité thermique à basses températures

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00206797

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206797

Submitted on 1 Jan 1969

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Étude d’ions des métaux de transition dans Al2O3 à l’aide de mesures de conductibilité thermique à basses

températures

A.M. de Goer

To cite this version:

A.M. de Goer. Étude d’ions des métaux de transition dans Al2O3 à l’aide de mesures de con- ductibilité thermique à basses températures. Journal de Physique, 1969, 30 (4), pp.389-400.

�10.1051/jphys:01969003004038900�. �jpa-00206797�

(2)

ÉTUDE D’IONS

DES

MÉTAUX

DE

TRANSITION DANS Al2O3

A L’AIDE DE MESURES DE

CONDUCTIBILITÉ THERMIQUE

A

BASSES TEMPÉRATURES

Par A. M. DE GOER

(1),

Service de Physico-Chimie et Basses Températures, C.E.N., Grenoble.

(Reçu

le 12 décembre

1968.)

Résumé. 2014 Des mesures de conductibilité

thermique

ont été effectuées de 1,3 à 150 °K

sur des monocristaux de

Al2O3 dopés

au chrome, au fer, au

manganèse

ou au vanadium.

L’analyse quantitative

des courbes a pu être

poussée

assez loin par la méthode de

Callaway.

On a pu identifier avec

précision

les processus de diffusion usuels

(frontières

du cristal,

impuretés,

interactions

phonons-phonons) .

Par différence, les termes de diffusion

supplémentaires

dus aux

ions des métaux de transition ont été obtenus. Les ions Cr3+ et Fe3+

agissent

comme de

simples

défauts

ponctuels (03C4-1

=

A03C94).

Les

absorptions

résonnantes de

phonons

dues aux ions Mn3+

et Cr2+ sont décrites par un temps de relaxation

phénoménologique :

03C4-1 = D003C94/(03C92 2014 03C920)2

+

D103C94/(03C92 2014 03C921)2.

Les valeurs des

températures

de résonance

T0

= 12 °K,

T1

= 54 °K obtenues dans le

cas de Mn3+ sont

compatibles

avec un schéma des niveaux de l’ion

supposé

en site

trigonal.

L’échantillon

dopé

au vanadium contient un défaut

qui

donne lieu à une résonance

à T0 = 53 °K.

Abstract. 2014 Thermal

conductivity

measurements on

Al2O3 single crystals doped

with chromium, iron, manganese or vanadium have been

performed

between 1.3 and 150 °K. A

good

fit for the curves was obtained

by Callaway’s

method and allowed a

precise

identification of the usual diffusion processes

(boundaries, impurities, phonon-phonon interaction).

Additional

terms of diffusion due to transition metal ions were determined

by

difference. Cr3+ and Fe3+ ions act as mere

point

defects

(03C4-1 = A03C94).

Resonant

absorption

of

phonons by

Mn3+ and Cr2+ ions

are described

by

a

phenomenological

relaxation time : 03C4-1 = D003C94/(03C92 2014 03C920)2 +

D103C94/(03C92 2014 03C921)2.

The values of the resonance temperatures

T0

= 12 °K, T1 = 54 °K obtained in the

case of Mn3+ are

compatible

with a level scheme of the ion

supposed

on a

trigonal

site. A

defect

present

in the

vanadium-doped sample gives

a resonance at T0 = 53 °K.

JOURNAL PHYSIQUE 30, 1969,

Introduction. - La conductibilité

thermique

à

basses

temperatures

des isolants est

particulierement

sensible a certains d6fauts

possedant

des niveaux

d’6nergie

inferieurs a 100 cm-1. En

effet,

des transi- tions entre deux 6tats

peuvent

etre induites par des

phonons d’6nergie 6gale

a la

separation

des ni-

veaux

hw0 ;

il en r6sulte une

absorption

r6sonnante de

phonons qui

se traduit par des anomalies sur les courbes

K( T).

De telles anomalies ont ete observ6es

dans differents cas :

impuret6s

mol6culaires

[1], [2], [3],

ions de tres

petite

taille

[4]

et certains ions des metaux de transition

[5], [6], [7].

Un

depouillement quantitatif

convenable des courbes

K( T)

permet de determiner les 6carts

hcoo

entre les niveaux. Cette

«

spectroscopie

par

phonons » pr6sente

un intérêt

particulier lorsqu’une

6tude par R.P.E. n’est pas pos-

sible,

que le d6faut ne soit pas

paramagnétique,

ou

que le

couplage

de

l’impuret6 paramagnétique

avec

le reseau soit

trop grand.

Elle

peut

utilement

compl6-

ter les resultats obtenus par

absorption

dans l’infra- rouge tres lointain : Pohl et ses collaborateurs

[1], [2]

ont ainsi 6tudi6 par ces m6thodes

coupl6es N02

et

CN- dans les

halog6nures

alcalins.

Nous

pr6sentons

ici des resultats concernant les ions Mn3+ et Cr2+ dans

A12O3,

tres peu etudies par ailleurs.

L’analyse precise

des courbes

K( T) peut

être faite a l’aide de

1’expression

de

Callaway [8].

Berman

et Brock

[9]

ont montre la validite de cette m6thode.

11 est n6cessaire de connaitre les differents termes

intervenant dans le

temps

de relaxation des

phonons

en 1’absence du d6faut

étudié,

et

6galement

d’61iminer

l’influence 6ventuelle d’autres ions ou d6fauts. Nous

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003004038900

(3)

avons donc mesure de

1,2

a 150 OK la conductibilite

thermique

d’une serie de monocristaux de

A1103,

purs

ou

dopes

a 1’aide des elements suivants :

chrome, fer, manganese, vanadium;

dans certains cas, nous avons utilise l’irradiation y pour

changer

la valence des ions. Certains resultats

qualitatifs

ont

d6jA

ete pu- bli6s

[7].

I.

Pchantillons

et mdthode

expdrimentale.

-

I .1. Les 6chantillons sont des

cylindres

dont les carac-

t6ristiques

sont donnees dans le tableau I.

Les concentrations en element

dopant Ctreor,gue

sont

celles

qui

avaient ete demand6es au fournisseur. Les valeurs

Cexp.

ont ete obtenues par

analyse (par spectro-

graphie

ou

activation)

de

petits

morceaux du meme

monocristal. Certains 6chantillons

(dopes

fer et man-

gan6se)

sont tres

inhomogenes;

les valeurs

port6es

dans

le tableau I sont alors des moyennes. A titre

d’exemple,

nous donnons dans le tableau II

I’analyse spectrogra- phique

concernant les 6chantillons

A’203

pur 5 et

A1203 dope

fer.

I . 2. Les mesures ont ete faites a 1’aide de la m6thode

classique

du flux de chaleur stationnaire. Un meme

appareillage

permet de couvrir la gamme de

temp6-

rature de

1,3

a 150

OK;

la resistance

thermique

entre

1’echantillon et le bain

cryog6nique

est un bulbe de

laiton

qui

peut etre soit maintenu sous

vide,

soit

rempli

de

liquide cryog6nique.

L’erreur accidentelle sur T est

toujours

inferieure

a 1

%

et l’erreur due a

1’etalonnage

des thermometres varie de 2 a 4

%.

Les erreurs accidentelles sur K sont

g6n6ralement

inferieures a 5

%

si 1’ecart de

temp6ra-

ture AT 6tabli sur l’échantillon n’est pas

trop petit (AT > 0,1

oR a 10

°K) . Cependant,

du fait de 1’exis- tence de resistances

thermiques

entre le

pied

de

1’echantillon et le bain

cryog6nique,

il a ete

n6cessaire,

dans certains cas

(echantillons purs),

de mesurer

des AT tres

faibles;

1’erreur

peut

alors atteindre 20 a 30

%

dans le domaine 4-30 OK. Les

principales

erreurs

systematiques

sont celles li6es a la determina- tion des facteurs

g6om6triques (~

3

%)

et a 1’etalon-

nage des thermometres. Au

total,

les limites

sup6rieures

TABLEAU I

(a) Koch-Light (Colnbrook, Buckinghamshire, England).

(b) Échantillons pretes

par M.

Zadworny (fabriques

par le « Rubis

synth6tique

des

Alpes

» antérieurement a

1965).

(c)

Le Rubis

synthetique

des

Alpes, 38-Jarrie.

*

c =

poids

de 1’616ment

dopant/poids A1203.

** f = nombre d’atomes de

dopant/nombre

de molecules

A1203.

TABLEAU II

(4)

d’erreurs sur K sont en

general :

8

%

a

1,2

et 50

°K,

16

%

a 10 OK. La

precision

est en fait

acceptable

car

les courbes

K( T )

s’6tendent sur

plusieurs

décades.

II. Mdthode

d’analyse

des courbes. - 1. Nous avons

utilise

1’expression complete

de

Callaway [8]

pour le

calcul des courbes K( T) :

où :

avec x =

hw/kT,

k = constante de

Boltzmann,

h = constante de

Planck/27r,

v = vitesse du son,

0 =

temperature

de

Debye.

T-1(x, T)

est l’inverse du temps de relaxation

total,

soit :

’Tl1(x, T) correspond

aux processus de diffusion des

phonons qui

sont

toujours presents

dans un cristal

reel : iN etr, sont les

temps

de relaxation dus respec- tivement aux processus normaux et aux processus

Umklapp, -

est lie a la

géométrie

du cristal et Aw4 aux

L

d6fauts

ponctuels. Enfin, ’T2"l(X, T )

tient

compte

de la diffusion des

phonons

sur des d6fauts

supplémentaires quelconques,

introduits volontairement ou non. Le

terme

K2

est

g6n6ralement

une

correction,

due au fait

que les processus normaux ne sont pas directement resistifs. Les calculs ont ete effectu6s a l’aide du cal- culateur IBM 360 du C.E.N.-G.

2. Nous avons tout d’abord determine les

termes’TÑ1

et

’Ti/

1 en

ajustant

au mieux les courbes calcul6es à 1’aide de

1’expression (1)

aux courbes

expérimentales

des 6chantillons de conductibilite

thermique

6lev6e

(A’203

purs et

dope fer),

ceci en utilisant le nombre minimum de

parametres (’T2"1 0).

Plusieurs formes

possibles

6tant

prevues théoriquement,

nous avons

proc6d6

a des essais successifs

qui

nous ont conduits à

adopter

les

expressions

suivantes :

avec

Ces

expressions

sont

phénoménologiques.

En

effet,

en ce

qui

concerne les processus normaux, Her-

ring [10]

a obtenu des formes

asymptotiques

dans la

limite (w ---> 0 : w2 T3 et (0 T4 pour les

phonons longi-

tudinaux et transversaux

respectivement.

Le terme

IrN I

=

bTCJJT4

s’est avere meilleur

que ’TÑ1

=

bLCJJ2

T3.

De toute

façon,

l’influence de ce terme ne se fait sentir

qu’au-dessus

de 10 OK. D’autre

part,

le

temps

de relaxation

propose

pour les processus

Umklapp

est

g6n6ralement

de la forme :

Nous avons constate

qu’il

est n6cessaire que

p --f - q

= 3 et que le

couple

de

valeurs p

=

2, q

= 1

donne de meilleurs resultats que p =

1,

q

= 2,

surtout au-dessus de 100 OK. Slack

[5]

a pu mettre

en evidence une courbe « universelle »

KIKO = f( Tj0)

au-dessus de

6/10

pour des cristaux tres purs

(H2, 3He, 4He, A1203)

et en rendre compte d’une

façon

assez

satisfaisante avec

p = 2, q = 1,

oc = 3.

3. Nous avons ensuite

ajust6

les courbes calcul6es

aux resultats

exp6rimentaux

en faisant varier les para- mètres L et

A,

et en introduisant éventuellement un terme

supplémentaire ’T2"1.

Les valeurs ainsi obtenues pour L et

A,

dites «

experimentales », peuvent

etre

comparées

aux valeurs calcul6es a

partir

des caracté-

ristiques

des 6chantillons.

En

effet,

L est

6gal

au diametre pour un

cylindre

infiniment

long

et une reflexion entierement diffuse des

phonons [11].

Nous avons utilise les

abaques

de

Berman et al.

[12]

pour determiner L en tenant

compte

de la

longueur

finie des 6chantillons

réels,

et de la

possi-

bilit6 d’une reflexion des

phonons

en

partie sp6culaire.

D’autre

part,

le coefficient A

peut

etre calcule par

1’expression suivante,

due a Klemens

[13] :

ou

Vo

est le volume de la cellule

616mentaire,

et :

si on ne tient

compte

que du d6faut de masse

(2).

M est

la masse de la

cellule, f

la

probabilite

pour

qu’une

cellule contienne une

impureté

de

type i,

et donc ait

une masse

M + A 3fl.

Dans tous les

calculs,

nous avons considere une

cellule 616mentaire contenant une molecule de

A120 J,

et utilise les valeurs suivantes des

parametres :

La vitesse moyenne du son a ete d6termin6e par :

VIJ et VT 6tant les vitesses

longitudinale

et transversale obtenues par mesures de constantes

élastiques [14].

(2)

Les autres termes, lies aux d ifferences des forces

interatomiques

et des rayons

ioniques,

sont tres difficiles

a estimer, en

particulier lorsque

la cellule 616mentaire contient

plusieurs

atomes, ce

qui

est le cas ici.

(5)

Enfin,

nous avons calcule la

temperature

de

Debye

à

1’aide de la relation :

N/V

6tant le nombre de molecules par cm3.

III.

A’203

purs et

dopes

au chrome ou au fer. - Nous avons mesure trois 6chantillons d’alumine pure,

un 6chantillon

dope

fer et quatre rubis. Un

premier d6pouillement

des courbes

K (T)

a ete effectue avec

le nombre minimum de

parametres (’Ti1 = 0).

A

titre

d’exemple,

nous avons

port6

sur la

figure

1 la

courbe calcul6e et les

points exp6rimentaux

pour

W G. 1. - Conductibilite

thermique

en fonction de la

temperature

de 1’echantillon

A1203

pur 1 : o,

vierge ;

., irradi6 y. Courbe calcul6e.

1’6chantillon

A1203

pur

1;

de meme pour les échan- tillons

A1203

pur 5 et

A’203 dope

fer sur la

figure

2.

Nous avons ensuite am6lior6

l’accord,

dans la

plupart

des cas, en introduisant un terme

supplémentaire

FIG. 2. - Conductibilite

thermique

en fonction de la

temperature :

o,

A1203

pur 5

vierge;

+,

.A.l203 dope

fer :

vierge ;

., irradié y : H = 0; ’" : H = 4 000 0152.

Courbes calcul6es.

’T2"1 == GCti, sugg6r6

par la

lin6arit6,

au-dessous de 10

°K,

des courbes

K/T3

en fonction de T

( fig. 3).

Ce

terme

’r2 1 =Gw correspond

en

principe

a la diffu-

sion des

phonons

sur les dislocations.

D’apres

Kle-

mens

[13] :

ou y est la constante de

Gruneisen, b

le vecteur de

Burgers

et

Nd

le nombre de dislocations par cm2.

Un

exemple

de

d6pouillement

de ce

type

est donne

figure

4 pour les 6chantillons

A’203

pur

5,

rubis la

et rubis 3a.

Les resultats de ces differentes

analyses

sont rassem-

bl6s dans le tableau

III,

ou nous comparons les valeurs

experimentales

et calcul6es des

parametres

L

et A. La

precision

de l’accord entre la courbe calcul6e

et la courbe

expérimentale

lissee est

indiqu6e

par la moyenne

quadratique

des 6carts

relatifs,

a,

qui

est

g6n6ralement

inferieure a 10

% (le

nombre de

points

calcul6s pour d6finir une courbe est

toujours compris

entre 20 et

30).

(6)

FIG. 3. - Variation de la fonction

K/T3

avec la

temp6-

rature : o,

Al2 03

pur 5

vierge;

., rubis la

vierge.

1. PARAMKTRE L LIE A LA GEOMETRIE DU CRISTAL.

- Nous constatons que les valeurs

expérimentales

du

libre parcours moyen

(L,x,.)

sont en

general

en bon

accord avec les valeurs calcul6es

correspondant

a un

facteur f

de Berman

[12]

de 1 ou

0,9;

il

n’y

a donc

pas, ou tres peu, de reflexion

sp6culaire

des

phonons;

ceci est

normal,

les faces lat6rales des 6chantillons n’étant pas

polies.

2. COEFFICIENT A LIE AUX DEFAUTS PONCTUELS. -

2.1.

gchantillons purs.

- Nous avons tenu compte dans le calcul de A des

isotopes

de

l’oxyg6ne

et des

impuret6s

r6siduelles d6tect6es par

analyse.

Le terme

isotopique

est tres faible :

AI

=

2,38

X 10-47

(s)3.

Les valeurs

experimentales (AexpJ

sont en bon accord avec A calcule

(formule (3),

tableau

III),

sauf dans le cas

de

A1203

pur 1. Cet

6chantillon,

dont la conduction

atteint au maximum 170

wattsjcm/°K,

est

particuli6-

rement pur; le terme correctif

K2

devrait donc être

important (dans

le cas de

LiF, K2

devient

pr6pond6-

rant au

voisinage

du maximum pour les 6chantillons les

plus

purs

[9]),

or sa valeur n’est que 20

%

environ

de celle de

K1;

nous n’en tirons pas de conclusion en ce

qui

concerne la validite de

1’expression

de

Callaway

et 1’exactitude des termes

TNI

et

rul

que nous avons

adoptes,

car nous ne

poss6dons

pour cet 6chantillon

qu’une analyse

«

typique »

donnee par le fournisseur

(elle

n’a donc pas 6t6 effectu6e sur le meme

monocristal).

FIG. 4. - Conductibilite

thermique

en fonction de la

temperature :

+,

Al2O3

pur 5 ; o, rubis 3a ; ., rubis 1 a.

2.2.

gchantillons dopés.

- La différence L1A entre

les valeurs

expérimentales

de A pour les 6chantillons

dopes

et non

dopes

de meme

origine

a ete

compar6e

au coefficient

A,,,.

determine a 1’aide de la for- mule

(3)

et du a 1’element

dopant

seul. Pour

chaque échantillon,

nous obtenons deux valeurs de AA

(selon

que 1’on introduise ou non le terme

’T21

= Gw dans

le

depouillement) .

En

fait,

ces deux valeurs sont voi- sines et du meme ordre de

grandeur que Ae

ic.’ Un

bon accord existe pour trois

rubis;

il semble donc que la difference de masse ait une influence

prépondérante, puisque

nous avons

n6glig6

les autres termes dans

Ae-:Ie.

(variation

des forces

interatomiques

et dilatation au niveau de

l’impuret6).

L’6chantillon

dope

fer est tres

inhomogene

et le rubis 2 contient

probablement

un

d6faut

supplémentaire (voir ci-dessous §

IV. A.

3).

3. NOMBRE DE DISLOCATIONS

Nd.

- Ce nombre est

deduit du coefficient G par la relation

(4)

avec y =

2,

b = 5

A.

Il est

6lev6,

mais on sait que cette for-

(7)

TABLEAU III

mule surestime

g6n6ralement Nd

d’un facteur 10 ou

100

[15], [16].

D’autre part, les 6chantillons ont 6t6

fabriqu6s

par la m6thode de Verneuil et la

plupart

n’ont subi aucun traitement

thermique apres usinage.

IV.

A’203 dopes Mn,

rubis irradíés y,

A1203

dope

V. - A. RESULTATS. - Nous avons 6tudi6 trois 6chantillons

dopes Mn,

les rubis

la,

lb et 2

apres

irradiation y et un 6chantillon

dope

V. La forme

g6n6rale

des courbes

K( T)

des échantillons

dop6s

Mn

suggere

la

presence

de deux diffusions resonnantes des

phonons.

Nous avons pu en rendre

compte

a l’aide d’un

temps

de relaxation

phénoménologique

de la

forme :

qui permet

de définir des «

temperatures

de reso-

nance » :

Cette

expression

a ete choisie comme

paraissant

la

meilleure

apres quelques

essais

préliminaires.

En par-

ticulier,

nous avons constate

qu’une

forme

gaussienne

ne

pouvait

pas rendre

compte

des resultats

exp6rimen-

taux. La meme m6thode est valable pour les rubis irradi6s.

La courbe calcul6e de 1’6chantillon

dope

au vana-

dium a ete obtenue avec un

temps

de relaxation :

La forme du terme de

resonance, 16g6rement diff6rente,

est celle utilis6e par Walker et Pohl

[17]

pour rendre

compte

de l’influence des modes «

quasi

localises »

dus a la

presence

de d6fauts non

magn6tiques.

1.

gchantillons dopis manganèse.

- Nous remarquons

tout d’abord

(fig. 5)

que, bien que la concentration moyenne en

manganese

soit la meme dans les échan- tillons

Mn1

et

Mn2,

la conductibilite

thermique

de

Mn2

est nettement inferieure a celle de

Mnl;

ceci est cohe-

(8)

FIG. 5. - Conductibilite

thermique

en fonction de la

temperature :

o,

A’203

+

Mni ;

+,

A’203

+

Mn3 ;

.,

A1203

+ Mn2. Courbes calcul6es.

rent avec

l’hypothese

que les seuls ions actifs sont les ions Mn3+

[18];

en

effet,

par suite de son orientation

particuliere (axe

c

perpendiculaire

a I’axe du

cylindre),

1’echantillon

Mn2

a subi un traitement

thermique

effectue par le fournisseur et dont nous ne connaissons pas les

conditions;

on peut

cependant

supposer que la forme Mn3+ a ete favoris6e par rapport aux autres 6tats de valence du

manganese.

Quantitativement,

nous avons pu

ajuster

les trois

courbes avec les mêmes valeurs de wo et w1; les valeurs des

temperatures

de resonance

To

et

T1

sont de

l’ordre de 4 fois celles ou l’on observe les

depressions

sur les courbes

K (T),

conformement au fait que la

frequence

des

phonons majoritaires

a une

temp6ra-

ture T est voisine de

4k T /n :

la contribution de ces

phonons majoritaires

a la conduction

thermique

est

pr6pond6rante

si la diffusion non resonnante des

phonons

est essentiellement due aux

parois

du cristal.

Les

parametres

utilises sont rassemblés dans le tableau IV.

1.1. La

comparaison

des valeurs

expérimentales

et calcul6es de L et DA n’est pas tres

significative

ici

car les termes de resonance sont

pr6pond6rants

sur la

plus grande partie

du domaine de

temperature

6tu-

di6

(3) .

Nous constatons

cependant

que les ordres de

grandeur

sont a peu

pres respectés.

1.2. Les valeurs de

To

et

T1

devraient

correspondre

a des transitions

possibles

entre des niveaux

d’énergie

de l’ion Mn3+. Ce

point

sera discute

plus

loin.

1.3. Les valeurs de

Do

et

D1

du tableau IV sont

proportionnelles : D1/Do

= 17. Ceci montre que les deux resonances sont bien dues au meme d6faut.

Nous supposons que

Do

et

D1

sont

proportionnels

à

la concentration moyenne C en ions

Mn3+,

ce

qui

permet de determiner les rapports de concentration suivants :

Nous n’avons pas actuellement d’autre moyen de

mesurer ces concentrations relatives sur les memes echantillons pour verifier ces

r6sultats, qui présentent

une incertitude du fait du manque

d’homogénéité

des 6chantillons.

2. Rubis irradiis y. - Les irradiations ont 6t6 effec- tu6es a

temperature

ambiante a 1’aide d’une source

de 6°Co. Les résultats concernant les trois 6chantillons

sont

port6s figures

6 et 7. Nous avons montre ant6-

rieurement

[7]

que

1’analogie

des courbes

K( T)

avec

celles des 6chantillons

dopes Mn,

ainsi que 1’aetion d’un

champ magn6tique, permet

de conclure a la

presence

d’ions Cr2+. Un argument

supplémentaire provient

du fait que nous pouvons éliminer l’influence 6ventuelle du fer

divalent;

en

effet,

la variation de la conduction

thermique

de 1’echantillon

dope

fer par irradiation y

(3

X 106

R)

est faible et nous n’avons

pas constate d’influence du

champ magn6tique

de

4 000 (E

(fig. 2)

ni de recuit a la

temperature

ambiante.

L’echantillon rubis 2 a ete irradi6 en

plusieurs

fois

a une dose totale d’environ 9 X 107 R avec des temps de recuit a la

temperature

ambiante mal d6finie.

Par contre, les rubis la et lb

(tires

du meme mono-

cristal)

ont ete mont6s tres

rapidement

dans la cellule de mesure

(1’echantillon

était a 80 OK 20’

apres

la fin

de

l’irradiation).

La courbe du rubis la irradi6 a 6t6 obtenue deux fois : 1’echantillon a ete tout d’abord irradi6 sans traitement

pr6alable (3

X 106

R); puis

il a ete recuit 15 h a 900 °C sous

hydrogène

et a subi

une irradiation

identique

a la

premiere.

Ceci montre

la

reproductibilité

du

cycle d’operations;

le resultat different obtenu pour le rubis lb irradi6

(a

3 X 106 R

6galement)

est donc

significatif.

Cet 6chantillon a subi

un recuit a l’air de 3 h a 900 OC

pr6alablement

à

l’irradiation. 11 semble donc

qu’un

tel traitement

oxydant

introduise des d6fauts dont la

presence

facilite

(3)

C’est pour cette raison

6galement

que nous n’avons pas

essay6

d’introduire le terme Gw du aux dislocations.

(9)

FIG. 6. - Conductibilite

thermique

en fonction de la

temperature :

o, rubis lb

vierge ;

+, rubis lb irradi6 y ;

., Rubis la irradi6 y. Courbes calculees

To

= 8,5 °K,

Tl

= 100 °K.

la formation des ions Cr2+

(peut-etre

des lacunes de cations

pouvant pieger

un

trou).

Cette

hypothese

est

coh6rente avec les resultats des mesures

d’absorption optique

effectuees par Mme

Veyssi6

et

Jouve [19]

au C.N.R.S. sur des 6chantillons tires du m8me monocristal. En

effet,

les bandes

optiques

créées par irradiation

(qui

se recuisent aussi

partiellement

d6s

la

temperature ambiante)

sont

egalement augment6es

par le recuit

pr6alable

a

l’air,

ainsi que la

quantite

de Cr3+

qui

a

disparu (celle-ci

ne

peut

etre determinee

avec

precision

mais est

toujours

inferieure a 100

ppm).

Quantitativement,

nous avons

ajust6

au mieux les

parametres Do, D1, To, Tl,

en conservant les valeurs de L et A d6termin6es sur les 6chantillons

vierges.

Nous

avons

egalement essay6

de

garder To

et

T1

constants

FIG. 7. - Conductibilite

thermique

en fonction de la

temperature

du rubis 2 : o,

vierge ;

., irradi6 y.

Courbes calcul6es.

( fig.

6 et

7),

mais l’accord est alors moins

bon;

les va-

leurs des

parametres

sont rassembl6es dans le tableau V.

Nous remarquons que les coefficients

Do

et

D,

sont

sensibles a une faible variation de

To

et

T1.

11

n’y

a

pas de relations

simples

entre eux comme dans le cas

des 6chantillons

dopes manganese.

3.

echantillon dopé

vanadium. - Les

points expéri-

mentaux et la courbe calcul6e a 1’aide de

1’expres-

sion

(6) de,72 1

sont

port6s

sur la

figure

8.

L’application

d’un

champ magn6tique

de 4 000 (E n’a pas d’in- fluence sur la conductibilite

thermique

dans le do- maine

1,3-4,5

OK. Nous avons

impose

la valeur de la

temperature

de resonance

To

= 53

OK;

les raisons de ce choix sont discut6es

plus

loin. Le d6faut respon-

sable de la diffusion r6sonnante des

phonons

est

probablement present 6galement,

en faible concen-

tration,

dans le rubis

2;

nous avons en

effet,

dans ce

cas, ameliore nettement 1’accord entre les courbes calcul6e et

expérimentale

en introduisant le terme resonnant. Les valeurs des

parametres

sont rassembl6es dans le tableau VI.

(10)

I

P4 L M

M a B E--4

H

A M

a

T

(11)

FIG. 8. - Conductibilite

thermique

en fonction de la

temperature

de l’échantillon

Al2O3 dope

au vanadium :

o, H = 0 ; x, H = 4 000 0152. Courbe calcul6e

To

= 53 OK.

B. DISCUSSION. - 1. Mn3+ et Cr2+. - Les valeurs des

temperatures

de resonance

To

et

Ti

devraient

pouvoir

etre reli6es a des 6carts entre des niveaux

d’énergie

de l’ion

paramagnétique.

Les ions Mn3+

et

Cr2+,

dont le niveau fondamental est un doublet orbital

r 3

en

champ cubique

ou

trigonal,

ont ete peu etudies. En

effet,

ils sont instables et n’ont

jamais

6t6

observes en R.P.E. du fait de leur fort

couplage

avec

le reseau. Par contre, des raies de resonance para-

magn6tique acoustique

dues aux ions Cr2+ dans

MgO [20]

et

A’203 [21]

ont ete

signal6es,

sans inter-

pr6tation quantitative.

Nous avons effectue un calcul de

perturbation

au

premier

ordre sur le niveau fondamental

5D,

avec

1’hamiltonien :

(Hc

6tant le terme du au

champ

cristallin de

sym6-

trie

C,,),

dans la

base ML > Ms > [22].

Le

champ

cristallin

trigonal

est caractérisé par les

parametres classiques Dq, v

et v’

[23].

a)

Mn3+. -

L’absorption optique

de Mn3+ dans

A1203

a ete 6tudi6e par Weakliem et McClure

[24], qui

ont deduit de leurs

observations,

en

négligeant

v’ :

Cependant

il semble difficile de

negliger

ainsi v’. En

effet,

si on ne considere que le terme axial dans

Hc (et

en se limitant a l’influence des 6

premiers

voisins

de l’ion

paramagnétique), v

et v’ sont relies par la relation : v =

V2 2 v,

et sont donc du meme ordre de

grandeur.

McFarlane et al.

[25]

considerent d’ail- leurs que v’ = 600 cm-1 est une valeur

typique

pour les ions dn dans

A1203.

Les valeurs propres et les

vecteurs propres de la matrice de

perturbation

ont 6t6

obtenus a 1’aide du calculateur IBM 360 du

C.E.N.-G.,

pour différentes valeurs de v et

v’,

en conser-

vant

Dq =

2 100 cm-1

[26],

X = 90 cm-1

[27].

A titre

d’exemple,

le schema des niveaux issus du doublet fondamental dans le cas v = 1 800

cm-1,

v’

-B/2 v A/2

= 850

cm-1,

est

porte figure

9. Cette dis-

position g6n6rale

des niveaux subsiste

lorsqu’on

fait

varier et v’

(sauf si

v’ =

0),

mais les 6carts entre ces

niveaux et en

particulier l’amplitude

totale du

paquet

varient notablement et sont croissants avec v et v’. Les transitions pouvant etre induites par

absorption

d’un

phonon

sont limit6es par les

regles

de selection

OMS

=

0, ðML

=

0, ±

2. Il en r6sulte que, dans le cas du schema de la

figure 9,

ou le

m6lange

des

FIG. 9. - Niveaux

d’energie

issus du doublet orbital

r 3

de l’ion Mn3+ en site

trigonal (Dq

= 2 100 em-1,

X = 90 cm-1, v’ = 850 cm-1, v = 1 800

cm-1).

vecteurs propres de base est relativement

faible,

deux

transitions sont nettement

plus probables

que les

autres

(ceci

n’est pas

general

car le

m6lange

des

vecteurs propres devient

beaucoup plus important

lorsque

l’on diminue et

v’).

Ces deux transitions se

(12)

situent a

5,2

cm-1 et 40

cm-1,

soit

7,3

et 56 OK. Les

resultats

exp6rimentaux

obtenus dans le cas du man-

gan6se : To

= 12 oK et

T1

= 54

OK,

semblent

compatibles

avec un schema de niveaux de ce genre.

D’autre part,

1’expression (5)

pour le temps de relaxation semble assez bien

adaptee

au cas du Mn3+.

11 est curieux de constater que cette forme

ph6nom6- nologique pr6sente

les

caractéristiques

de celle calcul6e par Mills

[28] (’T2"1

est

proportionnel

a (ù4 pour

o wo et tend vers une constante pour w >>

(ùo).

Mills a trait6 le

probleme

de l’interaction

spin-phonon

dans le cas

d’impuret6s paramagnétiques

tres forte-

ment

coupl6es

au reseau et ses resultats ont ete utilises par Challis et al.

[29]

dans leur 6tude de la conducti- bilit6

thermique

d’échantillons de

MgO

contenant

des ions Cr2+.

Toutefois,

le

petit

nombre d’essais effectu6s ne nous permet pas d’61iminer

1’expression

d’Orbach

[30]

pour les processus directs

(avec

une

forme de raie

lorentzienne) (4).

b)

Cr2+. -

L’expression (5)

de

r2l

semble moins bien

adaptee

que dans le cas de Mn3+ : il est difficile

d’imposer

des valeurs

To

et

T1 identiques

pour les trois 6chantillons et surtout les coefficients

Do

et

Di

ne sont pas

proportionnels.

11 est

possible

que la forme du terme de resonance soit moins

bonne,

a

moins, plus simplement, qu’il

n’existe une troisieme resonance a

plus

basse

temperature (ce

que nous essaierons de verifier

expérimentalement

par des mesures dans le domaine de l’hélium 3. Dans ce cas, le schema des niveaux serait different de celui de

Mn3+ ;

ceci

pourrait

etre du a un

changement

de

sym6trie

locale resultant de la

proximite

du d6faut

qui

assure la

compensation

de

charge.

D’autre part, un calcul

analogue

a celui

effectue dans le cas de Mn3+ donne les valeurs

To

=

4,9

oK et

T1

= 54 OK si

Dq

= 1 400 cm-1

[26],

X = 59 cm-1

[27], v

= 1 800 cm-1 et v’ = 850 cm-1.

L’accord avec les valeurs

expérimentales To

=

8,5

OK

et

T1

= 100 OK n’est pas tres

bon,

mais il est difficile

de

conclure,

en 1’absence de donnees

spectroscopiques plus pr6cises.

2.

Echantillon dopé

au vanadium. - A la suite des travaux de

Zadworny [18], [31],

nous

pensions

obser-

ver une resonance

correspondant

a 1’ecart des niveaux de l’ion V3+ en

champ magn6tique nul,

c’est-a-dire

To

= 10

°K,

ainsi

qu’un

effet du

champ magn6tique.

Les resultats

exp6rimentaux

montrent que l’influence de V3+ est faible

(notre

6chantillon contient environ 10 fois moins de vanadium que celui de

Zadworny).

(4)

D’ailleurs, cette ressemblance est

probablement

for-

tuite, car Mills suppose que la

longueur

d’onde des

pho-

nons est

grande

devant la distance moyenne entre les

spins,

et cette condition n’est pas r6alis6e dans nos échan- tillons. D’autre

part,

nous n’avons pas observe de contri- bution de la forme A 6)4 dans l’inverse du

temps

de relaxation,

qui

serait due aux processus de diffusion de

type

Raman. Il serait donc actuellement

premature

de

d6duire de nos resultats une valeur de la constante de

couplage spin-phonons.

Nous n’avons pas tenu compte de ce terme de resonance dans le calcul de la

courbe,

ce

qui explique

que le nombre

apparent

de dislocations

Nd

soit tres élevé

(ta-

bleau

VI).

Par contre, nous avons introduit une reso-

nance a

To

= 53

OK,

valeur

correspondant

a une raie

observ6e dans

l’infrarouge

tres lointain a

37,8

cm-1.

Cette raie

d’absorption

a ete

signal6e

par

plusieurs

au-

teurs, mais sur des 6chantillons

dopes differemment;

la

premiere

observation a ete faite sur des rubis

[32], puis

sur des 6chantillons d’alumine

dop6e

au titane

[33]

(mais

non sur les rubis de meme

origine), puis

sur des

alumines dopees

soit au

chrome,

soit au

titane,

soit au va-

nadium

[34].

Le d6faut

responsable

de cette

absorption infrarouge

et de la diffusion r6sonnante des

phonons

n’est donc pas identifi6 de

façon

certaine.

Rtant

donne

les resultats

expérimentaux,

ce d6faut

peut

etre : soit le titane sous la forme Ti3+

[25],

soit l’ion iso6lectro-

nique V4+,

soit une

impureté

ou d6faut non para-

magn6tique.

L’échantillon

dope

au vanadium contient

en effet 22 ppm de titane et une concentration in-

connue en V4+

(6videmment

inferieure a 1 000

ppm).

Des mesures sont

pr6vues

sur des 6chantillons

dopes

au titane ou au vanadium a differentes concentrations.

Conclusion. -

L’interprétation quantitative

d’une

serie de courbes

K( T)

a

permis

d’obtenir des résultats int6ressants pour 1’etude de niveaux difficiles a obser-

ver par d’autres

m6thodes,

du fait de la tres faible concentration des ions et de leur fort

couplage

avec

le reseau. Le calcul introduit un assez

grand

nombre de

parametres ajustables,

mais nous avons pu

d6pouiller

avec une bonne

precision

un ensemble de 15 courbes

en conservant les memes termes

phonons-phonons TNl

et

rul,

et les valeurs des

parametres

L et A obtenues

sont

physiquement acceptables.

Nous avons ainsi montre que les ions Cr3+ et Fe3-’

agissent

comme de

simples

d6fauts

ponctuels

avec

influence

pr6pond6rante

de la difference de masse.

D’autre part, nous avons pu rendre

compte

de la diminution considerable de conductibilite

thermique

li6e a la

presence

d’ions Mn3+ a 1’aide d’un

temps

de relaxation

phénoménologique simple :

La

proportionnalité

des coefficients

Do

et

Di

a la

concentration en Mn3+ reste a verifier par une autre

m6thode

(absorption optique

par

exemple).

Les va-

leurs de wo et Cù1 sont

compatibles

avec un schema des

niveaux de l’ion Mn3+

suppose

en site de

sym6trie trigonale,

sans distorsion de

type Jahn-Teller.

La meme m6thode de

d6pouillement

permet l’inter-

pr6tation

des courbes des rubis

irradi6s,

de

façon cependant

moins

satisfaisante;

la

possibilite

de 1’exis-

tence d’une troisieme resonance a

plus

basse

temp6ra-

ture sera test6e par les mesures

qui

sont

pr6vues

au-dessous de

1,3

OK.

Enfin,

des mesures

compl6men-

taires devraient

permettre

l’identification du d6faut

present

dans 1’echantillon

dope

au vanadium,

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