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Submitted on 1 Jan 1966
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Étude des réactions 6Li(d, α), (d, p0) et (d, p1) et 10B(d, α0 ), (d, α1) à basse énergie (résultats
expérimentaux)
N. Longequeue, J.F. Cavaignac, E. Ligeon, J.P. Longequeue, H. Beaumevieille
To cite this version:
N. Longequeue, J.F. Cavaignac, E. Ligeon, J.P. Longequeue, H. Beaumevieille. Étude des réactions
6Li(d,
α), (d, p0) et (d, p1) et 10B(d,α0 ), (d,α1) à basse énergie (résultats expérimentaux). Journalde Physique, 1966, 27 (11-12), pp.649-653. �10.1051/jphys:019660027011-12064900�. �jpa-00206455�
ÉTUDE
DESRÉACTIONS 6Li(d, 03B1), (d, p0)
ET(d, p1)
ET
10B(d, 03B10), (d, 03B11)
A BASSEÉNERGIE (RÉSULTATS EXPÉRIMENTAUX)
Par Mme N.
LONGEQUEUE,
M. M. J. F.CAVAIGNAC,
E.LIGEON,
J. P.LONGEQUEUE,
Laboratoire de
Physique Nucléaire,
Université et Centre d’Études Nucléaires de Grenoble.H. BEAUMEVIEILLE Université
d’Alger.
Résumé. 2014 Dans le but de vérifier l’existence de
phénomènes
d’interaction directe dans les réactions(d, p),
à très basseénergie,
nous avons étudié les distributionsangulaires
et fonctionsd’excitation des réactions
6Li(d, 03B1), (d, p0), (d, p1)
et10B(d, 03B10), (d, 03B11), (d,p0), (d, p1), (d, p2)
de 200 keV à 1 MeV.
Abstract. 2014 In order to
test the validity
of the direct interaction process in(d, p)
reactionsat very low
énergies
we have studied theangular
distributions and excitation curves of the reactions6Li(d, 03B1), (d, p0), (d, p1)
et10B(d, 03B10), (d, 03B11), (d, p0), (d, p1), (d, p2)
from 200 keVto 1 MeV.
Tome 27 NO 11-12 NOVEMBRE-DECEMBRE 1966
I.E JOURNAL DE PHYSIQUE
L’étude des reactions
(d, p)
et(d, a)
a tres basseenergie
de 200 keV a 1MeV, entreprise [1, 2, 3]
precedemment
au Laboratoire a montre que, dans les reactions160(d, a)
et(d, P1), 11B(d, oc)
et(d, po),
les distributions
angulaires
des reactions(d, a)
sont,a tres basse
energie, symetriques
parrapport
4Tc/2,
alors que celles des reactions
(d, p) présentent
aucontraire une
asymetrie importante.
Cette diffé-rence
sugg6re
un mecanisme d’interaction directe pour les reactions(d, p),
aucune resonance n’inter-venant dans cette
region d’energie (Ed N
300keV).
L’interprétation [3]
utilisant un processus destripping
deCoulomb,
est en assez bon accord avecles résultats
expérimentaux.
Poursuivant l’ana-lyse
de cephenomene,
nous avons 6tudi6experimen-
talement les reactions
6Li(d, a), (d, po),
et(d, pi),
et mis en evidence
6galement l’asymétrie
des dis-tributions
angulaires (d, po)
et(d, P1).
D’autre part, pourcompl6ter
1’etude[4, 5, 6,]
des reactions1OB(d, p)
faites par d’autres auteurs, nous avons mesure les distributionsangulaires 10B( d, a°)
et
1°B(d, a1),
afin de determiner si pour ces réac- tions il y a ou non interference de deux niveaux deparités opposées qui pourraient expliquer
par- tiellementl’asymétrie
observ6e en reaction(d, p).
FIG. 1. -
Spectre
des protons etparticules
a obtenuspar reactions de deutons sur 6Li.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019660027011-12064900
650
1.
Dispositif experimental.
- Ces mesures ont6t6 effectu6es avec un acc6l6rateur Van de Graaff 2 MeV. La mesure de
l’énergie
est faite par une m6thode de resonancemagn6tique (pr6cision
~
10-3).
Les cibles(96 %
6Li et 96% 1°B)
sontévaporées
sous vide sur unsupport
de carbone de l’ordre de 15ug/cm2.
Lesparticules
6mises sontd6tect6es par des d6tecteurs 4 barrière de surface
faits au Laboratoire avec du silicium de r6sistivit6 variant de 3 000 a 10 000 .Q cm. La resolution
(cr
50keV)
de tels detecteurspermet
laseparation (spectre fig. 1)
des deux groupes de protons pour la reaction sur 6Li.2.
Etude
des reactions6Li(d, p)
et(d, a).
-L’étude
expérimentale
des reactions6 Li(d, oc)o,.,
FIG. 2. - Courbes d’excitation des reactions
6Li(d, oc), (d, po)
et(d, PI).
(Q
=22,24 MeV), 6Li(d, po), (Q
=5,03 MeV)
et
6Li(d, P1), (Q
=4,56 MeV)
a 6t6 faite avec desdeutons de 200 keV a 2 MeV. Les courbes d’excita- tion des trois reactions ont ete mesur6es
(fig. 2),
pour des
angles
de 900 a160°,
par pas de 5 ou 10 KeVet mettent en evidence en oc et po un maximum
large
pour uneenergie
de deutons de 600 keVenviron,
en accord avec les résultats deWhaling [7].
Les distributions
angulaires
des troisreactions,
mesur6es a
200, 300, 400,
500 et 600keV,
sont 4 peupres isotropes
en(d, oc)
de 200 a 500keV,
maisen
(d, p) présentent (fig. 3)
une16g6re asym6trie
avec maximum a 1’avant
principalement
en(d, pl).
L’interprétation
de cetteasymetrie
par unsimple
formalisme de
stripping
de Coulomb n’6tant paspossible,
lepotentiel
coulombien(Q ci
5MeV)
n’estFIG. 3. Distributions
angulaires
des reactions
6Li(d, ot), (d, po)
et(d, pl).
-FIG. 4. -
Spectre
desparticules
emises par reaction de deutons de 800 keV sur une cible enrichie a 96%
en loBd6pos6e
sur un support de carbone. Nous avonsindique
surchaque pic
1’etat du noyau résiduel atteint etspécifié
les reactions dues auximpuretes.
652
plus preponderant
par rapport aupotentiel nuel6aire ; l’interprétation
par la methode DWBA tenant compte dupotentiel
nuel6aire est encours.
En outre,
l’interpr6tation
des 6tats r6sonnantsobserves en
6Li(d, oc)
par la th6orie de Rosenfeld[8]
permet
1’etude des niveaux excites de 8Be dans laregion
de 23 MeV[9].
3.
Etude
des reactions1°B(d, a).
- Les mesuresdes reactions sur 1°B
(spectre fig. 4)
comprennent les courbes d’excitation(fig. 5) (pas
de 20keV)
pour(d, oc°), (d, cx-t), (d, po), (d, pi), (d, p2)
Les distribu-tions
angulaires (fig. 6)
des reactions(d, «°)
et(d, ocl),
ne sont
plus symetriques
parrapport a rc/2.
II semble donc
qu’il
ne soit paspossible
d’inter-pr6ter
les reactions(d, p), uniquement
par unph6-
FIG. 5. - Courbes d’excitation
des reactions
’OB(d, po), (d, pl), (d, p2), (d, cxo)
et(d, ocl.)
nomene d’interaction
directe,
et une contribution d’un processus de noyaucompose
avec l’interf6-rence de niveaux de
parit6s oppos6es
doit 6treenvisagée.
4. Conclusion. - Les reactions
(d,a)
sur160,
11B et 6Li sont a tres basses
energies sym6triques
par
rapport a 7c/2
et la courbe d’excitation nepr6-
sente pas de
resonance ;
il en r6sulte que1’asymetrie
avant-arrière des reactions
(d, p)
pour ces troiscorps
peut
etreinterprétée
par un processus d’inter- action directe. L’effet d’interférence entre 6tats r6sonnants des reactions1°B(d, oc)
ne permettra par contre pas une telleinterprétation
pour10B( d, p), uniquement
par interaction directe.Manuscrit recu le 20 avril 1966.
FIG. 6. - Distributions
angulaires
des reactions
10B(d, (Xo)
et(d, a1).
BIBLIOGRAPHIE
[1]
LONGEQUEUE(Mme N.),
BEAUMEVIEILLE(H.),
LON-GEQUEUE
(J. P.), SANDON (M.)
et LIGEON(E.)
C. R. Acad.
Sc.,
Paris1965, 260,
517.[2]
LONGEQUEUE(Mme N.),
Thèse de Doctorat d’ÉtatGrenoble, 1965,
n°564, Rapport
C. E.A.,
R 2807.[3]
LONGEQUEUE(Mme N.),
BEAUMEVIEILLE(H.)
LIGEON
(E.(,
LONGEQUEUE(J. P.)
et SANDON(M.),
J.