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ÉTUDE DES RÉACTIONS (d,p) SUR NOYAUX
LÉGERS A BASSE ÉNERGIE
H. Beaumevieille, N. Longequeue, J. Longequeue, Nguyen Sen
To cite this version:
ÉTUDE
DES RÉACTIONS
(d,p)
SUR NOYAUX LÉGERS
A BASSE ÉNERGIE
Université et Centre d'Etudes Nucléaires de Grenoble Laboratoire de Physique Nucléaire
Résumé.
-
Les distributions angulaires des réactions (d, p) (Ed E 300 keV) étudiées sur 160,11B et 6Li suggèrent un mécanisme d'interaction directe, avec forte intensité vers l'arrière, les dis- tributions angulaires (d, a) étant symétriques par rapport à 4 2 . Un essai d'interprétation par strip- ping de Coulomb pour 1 6 0 et 11B donne de bons résultats en dehors des résonances en (d, a).
Abstract.
-
The strong backward intensity of the angular distributions of the (d, p) reactions (Ed N 300 keV) on 160,llB and 6Li suggests a direct interaction mechanism, the angular distributions (d, a) being 4 2 symmrtric. An interpretation of the results for 1 6 0 and 11B by Coulomb stripping gives a good fit outside the resonances of the (d, a ) reaction.L'étude des réactions (d, p) et (d, cc) sur noyaux légers a été entreprise pour des deutons de faible énergie (200 keV à 1 MeV). Cette étude a pour but la mise en évidence éventuelle de phénomènes d'interac- tion directe pour ces réactions (d, p).
Nous avons étudié expérimentalement les réactions (d, p) et (d, a) sur 160, llB, 6Li. Dans tous les cas, les distributions angulaires (d, a) sont, pour des deutons de faible énergie, symétriques par rapport à n/2 alors que les distributions angulaires (d, p) sont asymétriques avec maximum à l'arrière. Cette asymétrie peut diffi- cilement s'expliquer [ l ] par l'interférence de 2 niveaux de parité opposée puisque les distributions angulaires (d, a) sont symétriques.
Nous avons limité notre interprétation à des régions dans lesquelles les distributions angulaires (d, p) varient peu en fonction de l'énergie et aux réactions de faible Q et pour de faibles énergies de deutons
(< 400 keV) afin de pouvoir considérer la distorsion des fonctions d'ondes par le potentiel coulombien comme prépondérante (dans les voies d'entrée et de sortie) et effectuer ainsi l'interprétation par une simple théorie de (( stripping de Coulomb ».
Nous avons ainsi interprété les distributions angu- laires 160(d, pl) et llB(d, p,) [2,3] en utilisant la théorie DWBA dans laquelle nous avons considéré la distorsion des fonctions d'onde par le seul poten- tiel coulombien. Les résultats obtenus sont en bon accord avec les distributions angulaires expérimentales
FIG. 1.
-
Distributions angulaires de la réaction 160(d. pl) calculées par la théorie du cc stripping de Coulomb )) (normalisées à 90°) pour un rayon de lavoie R = 4 fermi (un exemple de calcul à 315 keV avec R = 3 fermi montre que les distributions varient peu avec R). La courbe pointillée à 374 keV a été calculée par Hodgson (DWBA).
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES RÉACTIONS 12C(d,p)13C* C 1
- 151
FIG. 2. - Distributions angulaires calculées pour la réaction ilB(d, po) In = 1. Un exemple de calcul à
290 keV pour 1, = O montre la forte variation des dis- tributions angulaires en fonction de In.
(fig. 1, 2). Le calcul de la section efficace absolue
fait pour la réaction 160(d, pl) à 348 keV donne
d a / d o = 0,016 mb/sr en bon accord avec le résultat expérimental 0,023 $. 0,004 mb/sr.
Nous avons l'intention de poursuivre notre étude des réactions (d, p) à basse énergie et d'étudier les limites de validité de la théorie simplifiée que nous avons utilisée. Ce genre d'étude a été entreprise récemment par Goldfarb [4] et Smith 151.
Bibliographie
[l] BEAUMEVIEILLE (H.), Mme LONGEQUEUE (N.), LONGE- QUEUE (J. P.), C. R. Acad. Sc., Paris, 1965, 260,
3363.
[2] Mme LONGEQUEUE (N.), BEAUMEVIEILLE (H.), LIGEON
(E.), LONGEQUEUE (J. P.), SANDON (M.), J . Physi-
que, 1965,26, no 6,367. O
[3] Mme LONGEQUEUE (N.), Thèse Doctorat d'Etat, Grenoble, 1965, no 504.
[4] GOLDFARB (L. J. B.), Nucl. Phys., 1965,72,537. [5] SMITH (W. R.), NUCI. Phys., 1965, 72, 593.
CONTRIBUTION A
L'ÉTUDE
DES
RÉACTION
s
1 2 ~ ( d , p ) 1 3 ~ * G. BRUNO, J. DECHARGE, A. PERRIN et G. SURGETC. E. A. - B. P. 511-15, Paris
Résumé.
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Nous donnons les fonctions d'excitation des réactions 12C(d, d) 12C, 12C(d, PO ; pi ; p2 ; p3) 13C à 120. pour des énergies de deutérons comprises entre 4 et 7 MeV. Nous avons mis en évidence deux pics pouvant correspondre à des niveaux non signalés de 14N à 14,70 et 15,26 MeV.Abstract.
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We give excitation functions for 12C(d, d) 12C and 12C(d, po ; pi ; pz ; p3) 13C reac- tions at 120° for a deuteron energy range from 4 to 7 MeV. These curves show two new peaks cor- responding to 14.70 and 15.26 MeV levels in 14N.Introduction.
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L'utilisation d'un tandem Van de Graaff qui peut accélérer des deutérons jusqu'à 12 MeV nous permet d'atteindre des régions intéres- santes pour l'étude du stripping prédominant aux énergies incidentes supérieures à 6 MeV alors que l'on note, pour des énergies plus faibles une contribution importante du noyau composé. La réaction 12C(d, p) 13 aC e permet en même temps l'étude des niveaux de
l4bI dont l'excitation est de l'ordre d'une quinzaine de MeV ; c'est l'objet plus particulier de ce travail.
