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ÉTUDE DES RÉACTIONS d + 7Li = n + 2α ET 6Li + T = n + 2α

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ÉTUDE DES RÉACTIONS d + 7Li = n + 2α ET 6Li +

T = n + 2α

M. Berrada, J. Laugier, C. Lemeille, L. Marquez, N. Saunier

To cite this version:

(2)

ÉTUDE DES RÉACTIONS d

+

7Li

NIVEAUX D'ÉNERGIE DE

"Ti

J. VERVIER

Centre d'Etude de IyEnergie Nucléaire, Mol, Belgique

Résumé. - Les niveaux d'énergie de siTi sont calculés par la méthode des interactions effectives entre nucléons, en étudiant les configurations (n 1 f 7/2)2 ( v 2 p 312, 2 p 112, 1 f 512) pour les deux protons et le neutron en dehors des couches fermées de 4sCa. Un bon accord est obtenu avec les données expérimentales en ce qui concerne les niveaux d'énergie de 51Ti jusqu'à 5 MeV et les facteurs spectroscopiques pour la réaction soTi (d,p) siTi.

Abstract. - The energy levels of 5lTi are calculated by the nucleon-nucleon effective inter- action method, studying the (z 1 f 7/2)2 (v 2 p 312, 2 p 112, 1 f 712) configurations for the two protons and the neutron outside the closed shells of 4sCa. Good agreement is obtained with the experimental data cqncerning the energy levels of slTi up to 5 MeV and the spectroscopic factors for the soTi (d,p) siTi reaction.

(Un article détaillé est en cours de publication dans Nuclear Physics).

ÉTUDE DES RÉACTIONS d

+

7 ~ i

=

n

+

2a

ET

6 ~ i

+

T

=

n

+

2a

par M. BERRADA

Faculté des Sciences de Bordeaux et

J. P. LAUGIER, C. LEMEILLE, L. MARQUEZ et N. SAUNIER Centre d'Etudes Nucléaires de Saclay

Résumé.

-

Nous avons mesuré les spectres de particules a de ces deux réactions. On trouve dans la seconde réaction le pic correspondant à l'éclatement de la molécule nucléaire alors que dans la première réaction ce pic est absent.

Abstract.

-

We have measured the energy spectra of a particles coming from these two reac- tions. We find that in the second reaction there is a peak corresponding to the break up of a nuclear molecule, whereas in the first reaction this peak is absent.

1. Introduction.

-

Des expériences récentes ont montré que, dans les réactions nucléaires produites par 6Li sur quelques noyaux légers comme 6Li, 'Li, 'OB, il y a formation de spectres continus de parti- cules a très importants [l, 21. Nous avons interprété quantitativement ces spectres en supposant que 6Li forme d'abord avec la cible une molécule nucléaire ;

cette molécule éclate ensuite de façon telle qu'une particule a conserve seulement l'énergie cinétique

de son mouvement propre dans la molécule, la presque totalité de l'énergie de la réaction étant répandue entre les autres particules sortantes. Demeur [3] considère que, pour la formation de molécules nu- cléaires, il est nécessaire d'avoir en présence deux centres stables. Le but de cette communication est de présvnter la vérification expérimentale de cette hypothèse.

Considérons les deux réaction suivantes :

d f 7 L i = a + c c + n et 6 ~ i + T = a + a + n . D a n s

(3)

C l - 5 0 M. BERRADA ET COLL.

la seconde réaction, nous considérons 6Li comme constitué d'une particule a autour de laquelle se trouvent un neutron et un proton, et T comme une structure assez liée. Nous pouvons avoir formation d'une molécule nucléaire dans laquelle les deux centres stables sont constitués par a et T ; la liaison entre eux se fait par l'intermédiaire de n et p. Nous nous atten- dons par conséquent à un éclatement de la molécule nucléaire : d'où un pic de particules a à 115 de l'énergie totale disponible.

Dans la première réaction, la structure faiblement liée du deuton ne lui permet pas de constituer un centre stable vis-à-vis de 7Li. Donc, il n'y aura ni formation de molécules, ni éclatement.

II. Méthodes expérimentales et résultats.

-

La première réaction a été étudiée auprès de l'accélé- rateur SAMES de la Faculté des Sciences de Bordeaux,

à une énergie incidente moyenne de 0,175 MeV. Les particules cc étaient détectées au moyen de plaques r-ucléaires. L'analyse des résultats et la transformation

des spectres ont été effectuées de la même façon que dans un travail précédent [4].

Nous montrons sur la figure l a quatre des spectres obtenus. S'il y avait éclatement de la molécule nu- cléaire, on observerait un pic à 3,l MeV. Or on n'en voit pas, ce qui est en accord avec les prévisions. Le pic de la fin de spectre est associé à l'état fondamental de 5He et le reste du spectre provient des réactions en deux étapes avec passage par le premier état excité de 5He ou le second état excité de *He.

La seconde réaction a été étudiée avec le Van de Graaff de 2 MeV de Saclay. Les particules émises ont été détectées avec des jonctions. Les spectres obtenus ont été transformés dans le centre de masse de la même façon que dans un travail précédent [4].

On montre sur la figure l b quatre des spectres observés

à l'énergie incidente de 1,07 MeV et aux angles de 70°, 80°, 900 et 1100. L'éclatement de la molécule nucléaire doit donner un pic à 3,3 MeV, pic qui existe et qui est très important. Le pic de la fin du spectre, ainsi que la partie plate ont pour origine les mêmes mécanismes que dans la réaction d

+ 7Li.

(4)

DISCUSSION DES RÉSULTATS SUR LES NOYAUX 9B ET 1oB C l - 5 1 Bibliographie

[l] GARIN (A.), LEMEILLE (C.), MANESSE (D.), MARQUEZ [3] DEMEUR (M.), C. R. des Journées d'Etudes sur les (L.), SAUNIER (N.) et QUEBERT (J. L.), J. Physique, Réactions Nucléaires par Ions Lourds (édité par

1964, 25, 768. le Laboratoire de Physique Nucléaire de la Faculté

[2] GARIN (A.), MARQUEZ (L.) et QUEBERT (J. L.), Nucl. des Sciences de Bordeaux, 1964, p. 22). Phys., 1965, 69, 140. [4] MARQUEZ (L.), Thèse (à paraître).

DISCUSSION DES RÉSULTATS SUR LES NOYAUX

'B

ET

'OB

OBTENUS PAR RÉACTION DE PICK-UP A 156 MeV

Institut de Physique Nucléaire, Laboratoire Joliot-Curie, B. P. NO 1, 91-Orsay

Résumé.

-

Un grand nombre de niveaux sont excités dans 9B et 1oB par la réaction (p, d) à

156 MeV, sur 1oB et 11B respectivement. Comparaison des niveaux T = 1 de 1oB avec les niveaux

analogues excités par la réaction lzC(p, t) 1oC. Analyse des résultats obtenus : a) dans le cadre d'un modèle rotationnel et d'un modèle à couplage intermédiaire ; b) sur la base des calculs des interactions effectives dans la couche 1 p par S. Cohen et D. Kurath ; dans ce cas, sauf pour un niveau, l'accord entre facteurs spectroscopiques expérimentaux et calculés est à mieux de 25

%

jusqu'à 8 MeV d'excitation dans 1oB et a mieux de 30

%

dans 9B.

Abstract.

-

A large number of levels are excited in loB(p, d) 9B and llB(p, d) 1oB at 156 MeV. Comparison of the T = 1 levels of 1oB with the analogue levels of 1oC from 12C(p, t) IoC. Discus- sion of the results : a) in a rotational and in an intermediate coupling mode1 scheme ; b) on the basis of calculations of the 1 p shell effective interactions by S. Cohen et D. Kurath ; in this case, excepting one level, agreement between experimental and calculated spectroscopical factors is better than 25

%

up to 8 MeV excitation energy in 1oB and better than 30 % in 9B.

Dans le cadre de notre étude des noyaux de la couche 1 p, nous avons analysé les réactions l0B(p, d) 'B et I1B(p, d) 'OB avec des protons de 156 MeV. Le dis- positif expérimental était le même que celui utilisé pré- cédemment [Il. Les cibles ont été obtenues par frittage

à partir de poudres d'isotopes séparés ; elles ont une épaisseur totale de 201,2 mg/cm2 pour 'OB et 194,7 mg/cm2 pour "B.

Nous utilisons le formalisme de G. F. Chew et M. L. Goldberger et de N. K. Glendenning [2] pour calculer en approximation de Born les sections effi- caces théoriques et définir les facteurs spectrosco- piques. Le rapport de la somme des sections efficaces différentielles théoriques et expérimentales donne un coefficient de normalisation représentant l'effet global des distorsions ; celles-ci n e . doivent pas varier beaucoup d'un niveau à l'autre dans le pick-up

à grande énergie d'un neutron de même moment orbital (l).

l0B(p, d) 'B. - Cette réaction permet d'étudier les niveaux de 9B jusqu'à J = 912. Les cinq niveaux de 'B ont des distributions angulaires très semblables :

ils doivent tous correspondre à la capture d'un neu- tron 1 = 1. Les différences observées pour les deux

niveaux les plus élevés peuvent s'expliquer soit par un effet de distorsion, soit par une contribution de configurations supérieures (Fig. 1).

Les trois premiers niveaux - par analogie avec 'Be - peuvent être décrits comme appartenant à

une bande de rotation K = 312. Le facteur spectros- copique pour un niveau 712-, calculé à l'aide du modèle rotationnel de D. Kurath et L. PiCman [3] est beaucoup plus faible que la valeur expérimentale obtenue pour le niveau large que nous observons à

7,2 MeV.

Le niveau à 11,5 MeV se trouve à peu près dans la région où on attendrait le niveau 912- de cette bande de rotation, mais la section efficace théorique

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