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Étude des réactions 12C(d,d), 12C(d,p0) et 12C(d,p1) A 1,4 < Ed < 2,3 MeV.

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00207004

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207004

Submitted on 1 Jan 1970

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Étude des réactions 12C(d,d), 12C(d,p0) et 12C(d,p1) A 1,4 < Ed < 2,3 MeV.

M. Allab, M. Amiel, A. Amokrane, H. Beaumevieille, A. Henni, M. Lambert

To cite this version:

M. Allab, M. Amiel, A. Amokrane, H. Beaumevieille, A. Henni, et al.. Étude des réactions 12C(d,d), 12C(d,p0) et 12C(d,p1) A 1,4 < Ed < 2,3 MeV.. Journal de Physique, 1970, 31 (11-12), pp.919-927.

�10.1051/jphys:019700031011-12091900�. �jpa-00207004�

(2)

ÉTUDE DES RÉACTIONS 12C(d,d), 12C(d,p0)

ET 12C(d,p1) A 1,4 Ed 2,3 MeV.

M.

ALLAB *,

M.

AMIEL,

A.

AMOKRANE,

H.

BEAUMEVIEILLE,

A. HENNI et M. LAMBERT**

Institut d’Etudes Nucléaires

d’Alger, Algérie (Reçu

le 23

juillet 1970)

Résumé. 2014 Les distributions

angulaires

des réactions 12C

(d, d)12C, 12C(d, p0)

13C et

12C(d, p1)

13C* ont été mesurées à des

énergies

de deutons

1,4

MeV Ed 2,3 MeV, en cible

gazeuse avec pompage différentiel.

L’analyse

simultanée des distributions

angulaires

et des courbes d’excitation

(5)

des groupes deutons et p0 par la théorie du noyau

composé

suggère les

caractéristiques

2+, 1+ et 2-

respective-

ment pour les niveaux

d’énergie

d’excitation Eexc =

11,51 MeV,

11,75 MeV et 11,85 MeV de 14N.

La

comparaison

des distributions

angulaires

du groupe p1 aux sections efficaces absolues calculées

en tenant compte de l’interférence du mécanisme de

stripping

et du mécanisme résonnant confirme

ces

caractéristiques.

Abstract. 2014 The

angular

distributions for proton groups p0 and p1 from the

12C(d, p)

13C

reaction and for

12C(d, d)12C

elastic

scattering

have been measured at different

energies

from

1,4

MeV to 2,3 MeV

using

a

differentially pumped

gas target.

The

angular

distributions and excitation curves

(5)

of p0 and deuton groups have been

analysed

with

compound

nucleus formalism

suggesting

J03C0

assignments

2+, 1 + and 2- for the excited states in 14N at 11,51 MeV, 11,75 MeV and 11,85 MeV

respectively.

A

comparaison

between the

angular

distributions of p1 groups and the theoretical curves from

stripping-compound

effect calculation allows a determination of J03C0

assignments

in

good

agreement with the

preceeding

ones.

1. Introduction. - Les niveaux de

14N

entre

11,5

et 12 MeV

peuvent

être excités en bombardant des noyaux de

12C

par des deutons

d’énergie comprise

entre

1,4

et 2

MeV,

et leurs

caractéristiques

déduites

de

l’analyse

des réactions

12 C(d, d), 12 C(d, p) 13 C.

La résonance à

Ed

=

1,465

MeV a été étudiée par

plusieurs

auteurs

[1, 2, 3] qui

lui ont attribué les

caractéristiques préférentielles

JIt =

3 + .

D’autre

part

à

1,5 Ed

2

MeV, Kashy [3] suggère

l’existence d’un niveau

1 + (ld

=

0).

Le travail

rapporté

ici concerne l’étude de certains états excités de

14N

à

partir

des distributions angu- laires des réactions

12C(d, d), 12 C(d, p)

mesurées à

1,4 Ed 2,3 MeV ;

par ailleurs les distributions

angulaires expérimentales

de la

réaction 12C(d, pl)

ont

été

analysées

par un formalisme tenant

compte

des effets dus aux mécanismes de noyau

composé

et

d’interaction directe.

II.

Appareillage expérimental

et résultats

expéri-

mentaux. - Le faisceau de deutons fourni par l’accé- lérateur Van de Graaff 3 MeV de l’I. E. N. était

analysé

en

énergie

par un déflecteur

magnétique

avec

une

précision

meilleure que

0,001.

La cible gazeuse

était enfermée dans une chambre reliée à l’accéléra- teur par un

dispositif

de pompage différentiel

[4].

Le gaz utilisé est en

général

du propane ;

cependant

pour des

angles supérieurs

à 400

(C. M.)

les deutons

et

protons

émis dans les réactions

12C(d, d)12C

et

12 C(d’ pi) 13 C *

étaient

mélangés

avec ceux prove- nant de la réaction

p(d, d)p.

On a donc aussi utilisé

une cible de

CO2

sec

qui

a toutefois l’inconvénient d’introduire un bruit de fond

important

pour le

groupe pl. L’intensité du courant de faisceau était mesurée par un collecteur sous vide

(10-5

mm

Hg) séparé

de la chambre à diffusion par une feuille de Nickel de 1 gm

d’épaisseur.

Les

particules

émises

étaient détectées par des

jonctions

à barrière de sur-

face. La chambre à diffusion a été étalonnée en obser-

vant la diffusion des

protons

sur

40A

à 1 MeV où cette diffusion est

purement

coulombienne. L’incerti- tude relative sur les mesures

expérimentales

est d’envi-

ron 6

%

sauf aux

angles

à l’avant pour le groupe pl où elle

peut

atteindre 20

%.

Les mesures

expérimentales

sont constituées de 13 distributions

angulaires

des réactions

12C(d, d)

et

1 ZC(d, PO)13C

et 4 distributions

angulaires 12 C(d, pl)13C

à des

énergies comprises

entre

Ed

=

1,386

MeV et

Ed = 2,280

MeV

(Fig. 1, 2, 5, 7) ;

nous avons utilisé aussi les courbes d’excitation des réactions

12 C(d, d)12C

et

12 C(d, p) 13 C

entre 1 et

2 MeV

[5].

* Travail effectué dans le cadre de la thèse de doctorat de M. Allab.

** Institut de Physique

Nucléaire,

Lyon, France.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019700031011-12091900

(3)

920

FIG. 1. - Distributions angulaires de la réaction 12C(d, PO)13C. Les courbes en traits pleins représentent les courbes théoriques calculées avec les coefficients du tableau I.

FIG. 2. - Distributions angulaires de la réaction 12C(d, d) 1 ZC. Les courbes en traits pleins représentent les courbes théoriques calculées avec les coefficients du tableau II.

(4)

III.

Analyse

des résultats. - 1°

RÉACTION 12 C(d, d)

ET

12C(d, po»

cl- Les distributions

angulaires

de la

réaction

12C(d, PO)13C

ont été

développées

en

poly-

nômes de

Legendre

suivant

Les coefficients

A

1 sont donnés dans le tableau I.

En raison de la

longue portée

des forces coulom- biennes le même

développement

ne

peut

pas être

appliqué

aux distributions

angulaires élastiques.

Par contre le

rapport

de la section efficace différentielle de diffusion

élastique

à la section efficace différentielle de Rutherford donne un

développement rapidement convergent :

(d7/dM)ei/(d(7/d0153)Ruth = £ A§ Pl.

Les coefficients

sont

indiqués

dans le tableau II.

Les

expressions théoriques

des sections efficaces différentielles de diffusion

élastique

et de réaction

sont données par les formules de Blatt et Biedenharn écrites dans le cas de

plusieurs

niveaux de

spin

ou

parité

différents

[6, 7].

Dans ces

formules,

les sommations ont été limitées à des ondes de moments orbitaux 1 4

puisque

les

déphasages potentiels

sont

négligeables

pour des ondes 1 &#x3E; 2.- Ib en résulte que les

seuls

niveaux contri- buant à la section efficace

différentielle expérimen-

tale ont les

caractéristiques 0 - ; 1 +, 1- ; 2+, 2- ; 3 +,

3 -. Les courbes d’excitation

théoriques

corres-

pondant

à ces 7 cas ont

déjà

été tracées à cer-

tains

angles [8].

a)

Résonance de

1,465

MeV. - La

comparaison

des courbes d’excitation

expérimentales

et

théoriques

montre que la résonance étroite de

1,465

MeV ne

peut

être associée

qu’à

un niveau formé par des ondes de moment orbital 1 =

2,

soit de

caractéristique 1 +,

2+ ou

3+.

L’étude de la distribution

angulaire

élasti-

que à

1,465

MeV

permet

d’éliminer les caractéristi- ques

1 +.

En

effet,

dans ce cas, le

développement

en

polynômes

de

Legendre

de

(duldco),, ,,/(du/d(D)Ruth

serait

limité à l’ordre 4. De

plus

la valeur

expérimentale

de

(duldo».,I(duld(O)Rulh

est

4,9

à

Oc.m.

1600. Or pour obtenir

théoriquement

cette valeur il faudrait

prendre

un

rapport Td/T

&#x3E;

0,9 (Fig. 3).

Ceci est en contradiction avec le fait que la réso-

nance de

1,465

MeV est observée dans les réactions

12 C(d, po)13C

et

12 C(d, pl)13C*.

TABLEAU 1

Coefficients (en mb/sr)

du

développement

en

polynômes

de

Legendre

des distributions

angulaires

de la

réaction 12C(d, po)13C

TABLEAU Il

Coefficients

du

développement

en

polynômes

de

Legendre

du rapport

(dO" /dw )etl( dO" /dro )Ruth

(5)

922

Avec un niveau

3 +

on obtient une distribution

angulaire élastique comparable

à la courbe

expéri-

mentale en

prenant rd/T 0,5 (Fig. 3).

FIG. 3. - Distributions angulaires de la réaction 12C(d, d)12C à Ed = 1,465 MeV. Les courbes en traits tirés, pointillés et pleins représentent les courbes théoriques calculées respective-

ment avec les hypothèses 1+, rd/ r = 0,9 ; 2+,

rd/ r =

0,7

et 3+,

rd/ r =

0,5. Dans ces calculs on a tenu compte des niveaux voisins de 1,465 MeV.

Dans ce cas le coefficient

A’

calculé

théoriquement

est £i

0,08

alors que la valeur

expérimentale

est

A’ 6 0,30.

De

plus

avec

l’hypothèse 3 +

le

dévelop- pement

en

polynômes

de

Legendre

de

(duldco)p.

devrait

comporter

des termes d’ordre 4

qui

ne sont

pas observés

expérimentalement.

Avec un niveau

2+

on obtient une distribution

angulaire élastique

voisine de la courbe

expérimen-

tale en

prenant r dl r 0,7 (Fig. 3).

La valeur théori-

que du coefficient

A6

est alors

0,28

en bon accord avec

la valeur

expérimentale.

De

plus

dans ce cas le

dévelop- pement

de

(du/dro)po

ne

peut

pas contenir de termes

d’ordre 4. Ainsi la résonance de

1,465

MeV nous

paraît probablement

due à un niveau

2+.

b)

Etude des résonances

comprises

entre

1,5

et

2 MeV. - Un

ajustement quantitatif

des distributions

angulaires

de diffusion

élastique

n’a pu être obtenu à cause du

grand

nombre de

paramètres

à déterminer.

Mais nous avons pu obtenir

quelques renseignements

sur ces résonances à

partir

de l’étude des coefficients

Au

i et

A,.

Le

développement

en

polynômes

de

Legendre

de

(duldco),e ,,/(du/d(»)

R.lh est limité à l’ordre 4 et seuls

les niveaux

0-, 1 +

et 2-

peuvent

rendre

compte

de

cette limite. L’examen des courbes d’excitation de diffusion

élastique

et des variations en fonction de

l’énergie

des coefficients

Au

i et

A; suggère

l’existence de deux

niveaux,

l’un à

Ed ~ 1,7 MeV,

l’autre à

Ed ~ 1,8

MeV

A4

est maximum.

D’autre

part l’importance

des termes d’interférence

A i

et

A 3

du

développement

en

polynômes

de

Legendre

de

(du/dw)po (tableau I) suggère

que les deux niveaux à

Ed N 1,7

MeV et

Ed - 1,8

MeV sont de

parités

différentes. Les cas suivants sont

possibles :

0- et

1 +, 1 +

et

1-, 1+

et 2-.

Les deux cas

0- et 1 +, 1 + et 1- peuvent

être éli- minés car ils ne

permettent

pas d’obtenir des termes

A3

dans le

développement

de

(dcr/dw)po .

Seule

l’hypothèse 1 +

et 2-

permet d’expliquer

les

coefficients

Al

1 et

A’.

Avec cette

hypothèse

nous

avons

essayé d’ajuster

les distributions

angulaires

de la diffusion

élastique

en

supposant

que le niveau

1 +

était seulement formé par des ondes 1 = 0 et en

négligeant

les ondes 1 = 2 dont la contribution aug- mente le nombre de

paramètres.

L’accord obtenu

n’est de ce fait pas très satisfaisant.

Malgré

tout nous obtenons l’allure

qualitative

des

courbes d’excitation

(Fig. 4)

ce

qui

nous

permet

de déterminer les

caractéristiques probables

des niveaux

FIG. 4. - Courbes d’excitation de la réaction 12C(d, d)12C.

Les courbes en traits pleins représentent les courbes d’excitation

théoriques obtenues avec les niveaux suivants :

(6)

20 RÉACTION

12C (d, Pl)13C*. -

Les distributions

angulaires

du groupe pi mesurées à

Ed 2,5

MeV

au laboratoire

(Fig.

5 et

7),

ou par Poore

[9]

montrent

une nette remontée aux

angles

avant

caractéristique

des réactions de

stripping (d, p) correspondant

à une

capture

du neutron dans un moment orbital

ln

= 0.

La variation

importante

de l’allure des distributions

angulaires

avec

l’énergie

aux

angles Oc.

M, &#x3E;

60°, peut

être attribuée soit à des

phénomènes

de distorsion

nucléaire ou coulombienne soit à l’intervention d’un mécanisme de noyau

composé,

soit encore à l’action

conjuguée

des deux processus. L’intervention des effets résonnants semble assez

probable,

si l’on considère les courbes d’excitation des groupes

deuton,

po et p 1,

qui

montrent des anomalies aux mêmes éner-

gies [5].

Par

ailleurs,

certaines discontinuités mises en évi- dence dans la variation des distributions

angulaires

de la

réaction 12 C(d, Pl)13C

semblent montrer que les

processus direct et résonnant interviennent simulta- nément.

Ainsi,

si on suit l’évolution des distributions

angulaires

de

1,452

à

1,480

MeV on remarque que le passage par la résonance de

1,465

MeV se traduit

par une remontée très accentuée de la distribution

angulaire

aux

angles

arrière et une

augmentation

sensible de la section efficace différentielle à

1,465

MeV

(Fig. 5).

Par contre à

1,850

et

1,890 MeV,

la section efficace différentielle diminue brutalement à l’arrière ce

qui peut

être à l’existence des deux niveaux de

parités opposées

au

voisinage

de

1,800

MeV.

De ce

fait,

nous avons

analysé

les distributions

angulaires

du groupe pi à

1,452 Ed 1,890

MeV

à l’aide d’un formalisme tenant

compte

des processus direct et résonnant.

a) Analyse

DWBA. - Certaines distributions angu- laires mesurées dans cette gamme

d’énergie

et

présen-

tant l’allure

caractéristique

de processus direct ont été

analysées

par la théorie DWBA par Poore

[9]. Cepen- dant,

le facteur

spectroscopique

extrait varie avec

l’énergie, suggérant

la

présence

d’effets résonnants notables.

Le

potentiel

décrivant l’interaction d +

12C

et p +

13C

est de la forme

Ve(r)

est le

potentiel

coulombien d’une

sphère

uni-

formément

chargée

de rayon

Re

= ro

A1/3, f(r)

est

un facteur de forme de Woods

Saxon, g(r)

un facteur

de forme

gaussien,

et

f’(r)

un facteur de forme décri- vant une

absorption

de surface :

Les

paramètres

utilisés pour la voie deuton sont

ceux du

potentiel Zi proposés

Satchler

[10]

mais où

on a

négligé

l’effet du terme

spin-orbite,

et sont voi-

sins de ceux de

[ 11 ].

Les

potentiels protons

sont déduits de

l’analyse

de

13C(p, p) [12].

Ces

potentiels

sont

donnés dans le tableau III.

TABLEAU III

Paramètres du modèle

optique

utilisés

pour la réaction

12C(d, pl)13C*

(Les Potentiels sont exprimés en MeV et les Longueurs en Fermis.)

La

capture

du neutron par le

12C

est décrite par la fonction propre de l’oscillateur

harmonique

à trois

dimensions raccordée à

RN

= 4 fm à la fonction de

Hankel.

L’accord obtenu entre les distributions

angulaires expérimentales

et

théoriques

est dans l’ensemble

assez bon aux

angles

avant

(Oc.m. 600) cependant qu’un

désaccord existe aux

angles

arrière. En valeur

absolue,

on note une

grande

variation du facteur

spectroscopique

mesuré

(1 S 2,5)

ceci étant dû

probablement

aux effets de noyau

composé.

A

l’éner- gie Ed

=

1,465

MeV le désaccord entre la courbe

théorique

DWBA et la courbe

expérimentale

est

important (Fig. 5).

b) Interférence

des Mécanismes Direct et Réson- nant. - La variation des courbes d’excitation

[5]

suggère

l’intervention de nombreuses résonances de

14N*

dans la réaction

12 C(d, pl)

tandis que celle de la

plupart

des distributions

angulaires

est caractéris-

tique

d’un processus de

stripping ln

= 0.

Les mécanismes direct et résonnant doivent donc être considérés simultanément. La section efficace différentielle est alors la somme de la section efficace

directe,

de la section efficace résonnante et d’un terme d’interférence et s’écrit avec les notations de la réfé-

rence

[13] :

avec :

(7)

924

FIG. 5. - Distributions angulaires de la réaction 12C(d, pi) 13C*. Les courbes expérimentales à Ed = 1,452 MeV et 1,490 MeV sont tirées de la référence [9]. Les courbes en traits pleins sont les

courbes théoriques obtenues en tenant compte de l’interférence des mécanismes direct (décrit par la théorie DWBA) et résonnant (niveau 2+, ld = 2 et fond continu ld = 0). Les paramètres utilisés sont

portés respectivement dans le tableau III et sur la figure 6. La courbe en traits tirés à

Ed = 1,465 MeV est la courbe D W B A.

où : o

c) Applications

à

l’analyse

des distributions

angulaires

12 C(d, pi)..- Quelques

distributions

angulaires

de

12C(d, pi)13C*

à

1,452 Ed 1,890

MeV ont

été-analysées

avec ce formalisme. La section efficace directe est calculée par la théorie DWBA avec les

paramètres optiques

du tableau III

(Fig.

5 et

7).

En l’absence de mesures absolues de

dor/d0153

aux

énergies

élevées de deutons et aux

angles

avant, le facteur

spectroscopique

a été déterminé en

prenant

la moyenne des valeurs mesurées en

ajustant

les dis-

tributions

angulaires

et celles

de

Poore

[9]

à des

énergies

choisies entre

1,452

et

2,89

MeV où il

n’y

avait pas d’évidence’ de

contribution

du

processus

de noyau

composé,

soit S =

1,1

±

0,2,

valeur en bon accord

avec la valeur S = 1

prévue théoriquement [14].

Résonance à

1,465

MeV. - Cette résonance est très étroite. Formée essentiellement par des ondes

ld

=

2,

elle se superpose aux contributions des réso-

nances

voisines,

notamment celles à

Ed

=

1,31

MeV

et Ed

=

1,79

MeV

[3],

de

caractéristiques 1 + (ld

=

0).

Nous avons donc

analysé

les distributions

angulaires

aux

énergies Ed

=

1,452 MeV, 1,480

et

1,490

MeV

autour de la résonance et celle à

l’énergie

de réso-

nance

Ed

=

1,465

MeV en calculant

duldco

suivant la

formule (1),

la contribution des ef’ets de noyau

composé

étant limitée à la résonance à

1,465

MeV

(Id

=

2,

JIt =

2+),

et à un fond continu

isotrope

pour tenir

compte

des résonances

1 + (ld

=

0)

voisines.

(8)

FIG. 6. - Variations des paramètres de phase et des amplitu- des caractérisant les niveaux du noyau composé à 1,465 MeV (2+, ld - 2), à 1,770 MeV (1 +, ld = 0) et 1,850 MeV (2 -, ld=1)

Ces paramètres sont ceux qui donnent le meilleur accord entre les courbes expérimentales et théoriques.

FIG. 7. - Distributions angulai-

res de la réaction 12C (d, pi)

13C*, Les points expérimentaux

à Ed = 1,690 MeV, 1,760 MeV 1,809 MeV, sont tirés de la réfé-

rence [9].

Les courbes en traits pleins sont

les courbes théoriques tenant compte de l’interférence des mé- canismes direct (décrit par la

DWBA) et résonnant (niveau 1 + (ld = 0) et 2- (ld = 1) ; les para- mètres correspondants sont don- nés respectivement dans le ta- bleau III et la figure 6. Les

courbes en tirés pointés sont les

mêmes courbes théoriques mais

les paramètres des niveaux du noyau composé sont ceux don- nés sur la figure 8. Les courbes

en tirés à 1,850 et 1,890 MeV

sont celles obtenues en suppo- sant l’interférence des niveaux 1+ (ld = 0) et 2+ (ld = 2). Les

courbes en tirés-deux points sont

les courbes théoriques DWBA

calculées avec un facteur spec-

troscopique S = 1,2.

(9)

926

Les éléments de matrice

Rli,’,,

caractérisant les niveaux du noyau

composé

sont

20

et

21

pour le niveau

2+, R 01

pour le fond continu

isotrope ;

leur

détermination a été faite à

partir

d’un programme due

recherche

automatique,

à l’aide de l’I. B. M. 1620 de l’I. E.

N., qui

a d’ailleurs

toujours

conduit à

R20

= 0.

Dans les

applications

suivantes l’élément de matrice

diagonal RI,

sera noté

Ri

pour

simplifier

l’écriture.

La solution

physiquement acceptable

obtenue donne

un bon accord entre les distributions

angulaires expé-

rimentales et

théoriques (Fig. 5).

Les variations des

paramètres RZ 12 et

({J2

(Fig. 6)

sont conformes à celles

prévues

par la formule de Breit et

Wigner.

La

largeur

obtenue

(r

10

keV)

est voisine de la lar- geur observée

expérimentalement.

De

plus,

de la

valeur du

paramètre 1 R2 2

=

0,93

à la

résonance,

on

peut

déduire la valeur de la

largeur partielle, FP,IF -- 0,35.

Cette

dernière,

bien

qu’un

peu élevée si l’on tient

compte

d’une

part

de la

largeur partielle rdl r

et

d’autre

part

du fait que cette résonance

apparaît

en

(d, po),

est

physiquement acceptable.

Les

paramètres 1 Ro 2 (Fig. 6)

et ço décrivant le fond continu sont sensiblement constants avec l’éner-

gie,

ce

qui

était

prévisible

vu la

largeur

de la résonance.

Résonances à

1,600 Ed 1,900

MeV. - L’étude

des deux résonances situées entre

1,600

et

1,900

MeV

a été faite en

analysant

les distributions

angulaires

à

Ed

=

1,600 ; 1,690 ; 1,760 ; 1,809 ; 1,850

et

1,890

MeV.

Aux

énergies Ed

=

1,600

et

1,690 MeV,

les distribu- tions

angulaires

sont assez bien décrites par les cour- bes

théoriques

D. W. B. A.

Cependant,

l’introduction de termes résonnants traduisant la contribution d’un niveau

1 + (ld

=

0)

améliore sensiblement l’accord

entre les distributions

angulaires expérimentales

et

théoriques (Fig. 7)

en

particulier

à

Ed

=

1,690

MeV

ce

qui

semble confirmer l’existence d’un niveau

1 +

(ld

=

0)

à

Ed N 1,700

MeV.

Aux

énergies supérieures

à

1,690

MeV l’accord

obtenu entre les distributions

angulaires expérimen-

tales et

théoriques

calculées avec seulement le niveau

1 +

et la contribution directe n’est pas assez satisfai- sant. Fixant alors

approximativement

les

paramètres Ro

et go du niveau

1 +,

nous avons tenu

compte

d’un

autre

niveau,

de

parité négative

2- dont nous avons

déterminé les

paramètres Ri

et ç i par la méthode des moindres carrés. La

figure

7 montre

qu’on

obtient

un accord satisfaisant sur l’ensemble des

énergies.

Les

paramètres 1 Ro 2 et 1 Ri 2 permettent

de loca- liser les résonances

1 +

à

Ed

=

1,760

MeV et 2- à

1,850

MeV de

largeurs respectives F

75 keV et

r 2 ~

60 keV. Les

phases

go et ({J1 varient de

façon

cohérente avec

l’énergie,

avec une variation voisine de

x sur la

largeur

de

chaque

résonance

(Fig. 6).

Les

essais faits en

prenant

un niveau 1- conduisent aux

mêmes résultats

qualitatifs (Fig. 7)

si bien que les

données

expérimentales 12C(d, pl)

ne

permettent

pas de choisir entre 1- ou 2- comme

caractéristiques

de

ce niveau. Par contre si nous faisons abstraction des résultats déduits

de 12C( d. Po) et 12C( d, d)

et si nous

envisageons

pour le niveau à

1,850

MeV un niveau de

parité positive (2+

par

exemple)

on constate un

désaccord substantiel entre les données

expérimentales

et

théoriques

à

Ed

=

1,850

MeV aux

angles

arrière

«(Je.M.

&#x3E;

70°) (Fig. 7).

Toutefois les valeurs des

largeurs partielles Fp,lr

pour chacune des résonances

1 +

et 2- déterminées à

partir

des valeurs

de 1 Ri 12

aux

énergies

de résonance sont

beaucoup trop

élevées et donc

physiquement inacceptables.

Ceci

peut

être attribué à la valeur un

peu faible du facteur

spectroscopique.

Prenant alors

une valeur un peu

plus

élevée de S

égale

à

1,3,

il est

possible

de trouver des valeurs de

Ro

et

Ri,

conduisant

à un accord satisfaisant entre les distributions angu- laires

expérimentales

et

théoriques,

et à des valeurs de

rp,IF

et des

phases

ço et qJ 1

physiquement accepta-

bles

(Fig. 8).

FIG. 8. - Variation des paramètres de phase et des ampli- tudes des niveaux de noyau eomposé à Ed = 1,770 MeV (J. - 1+ ; ld = 0) et à

1,850

MeV (Jn - 2- ; Id = 1) per- mettant d’obtenir des largeurs partielles

F,,IF

physiquement

acceptables.

Conclusions. - Les

caractéristiques

de certains états excités de

14N qui paraissent probables

à la

suite de cette étude sont les suivantes :

- Niveau de

11,51 MeV,

- Niveau de

11,75 MeV,

- Niveau de

11,85 MeV,

Ces résultats ont été déterminés à

partir

de

l’analyse

des

rsactions 12C(d, d) et 12C(d, po)

par un formalisme

de noyau

composé.

Nous avons montré ensuite que

ces résultats étaient

compatibles

avec

l’analyse

des

données

expérimentales 12C(d, pl)

en tenant

compte

de l’interférence des processus direct et résonnant.

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